Fandom : Barakamon Couple : Hiroshi/Seishu Genre : Fluff Rating : tout public Résumé : Années après années ils grandissent ensemble
[Une année à tes côtés] Janvier était beau. Il neigeait. Tout le monde avait en tête ses résolutions, tout le monde était prêt à devenir meilleur. Quand ils avaient froids, Hiroshi cuisinait des plats chauds. Quand ils s’ennuyaient, Naru leur proposait un jeu. Quand la pâleur des murs les déprimait, Seishû prenait son pinceau et décorait la maison.
Février était sucré. Apparemment les deux mois précédents n’avaient pas suffi à les rassasier et ils se goinfraient de pâtisserie japonaise et française. Naru dessinait des visages dans ses crêpes pendant que Hiroshi et Seishû se battaient avec le sucre.
Mars était rafraichissant. Ils pouvaient passer un peu plus de temps dehors, se balader ou se courir après. L’instituteur venait bavarder avec eux et monsieur Kotoichi racontait des histoires de sa jeunesse.
Avril était surprenant. Les journées ensoleillées se mélangeaient aux journées pluvieuses et l’inspiration de Seishû était aussi stable que la météo. Pour le consoler, Hiroshi l’attirait dans leur futon où ils se pelotonnaient l’un contre l’autre toute la matinée jusqu’à ce que la mère d’Hiro ne décide de faire une visite à l’improviste.
Mai était dur sentimentalement. C’était la période des expositions et des festivals. Le moment où Seishû devait partir et quitter Hiroshi. Durant ce mois où les fleurs et les cerises revenaient à la vie, son cœur ne cessait de faire le yo-yo alors qu’il quittait et retrouvait celui qu’il aimait. Ses œuvres n’en était que plus éblouissante et pleine d’émotions tandis que les plats d’Hiroshi devenaient doux-amers.
Juin était reposant. Souvent Hiroshi fermait le restaurant pour un long week-end et les deux hommes en profitaient pour aller passer quelques jours dans des eaux thermales. Ils en revenaient toujours en pleine forme et plus amoureux que jamais.
Juillet était étouffant. La chaleur enlevant toute force aux deux hommes. Toutefois, alors que Hiroshi n’avait pas vraiment d’autre choix que de travailler de jour, Seishû décidait généralement de profiter de la nuit pour faire ses calligraphies. Enfin, s’il avait réussi à se reposer malgré le bruit d’Higarashino en pleine récolte.
Août était nostalgique. De Tama à Hina en passant par Aki et Miwa tous revenaient envahir la maison du calligraphe le temps d’un mois. Et si les jeux et les discussions étaient bien différentes de celles qu’ils avaient à l'époque, au grand désarroi de Naru, tous avaient généralement l’impression de revenir au temps où Seishû venait d'arriver et avait bouleversé à jamais sa vie et les leurs.
Septembre était doux. Comme la mer après la tempête. Si Hiroshi et Seishû étaient toujours heureux de revoir tout le monde, ils savaient également apprécier à sa pleine mesure le moment où ils se retrouvaient de nouveau seuls. Madame Kido déclarait d’ailleurs que c’était le mois de l’année où il était le plus déconseillé de leur faire des visites surprises.
Octobre était local. Si Hiroshi avait toujours fait en sorte que son restaurant présente un grand nombre de spécialités locales, octobre restait son mois préféré pour faire découvrir à ses clients toute la richesse de l’île. Pour lui faire honneur, Seishû écrivait alors de nouvelles calligraphies. Calligraphies que les clients pouvaient admirer tout en mangeant leurs plats. Et la recette plaisait : au fil des années de nombreuses personnes revenaient régulièrement sur l’île à cette période.
Novembre était monotone. Hiroshi et Seishû s’enfermaient dans un train-train quotidien : ils se levaient, partaient travailler, revenaient. De temps en temps, ils appelaient Naru. Ils avaient du mal à faire plus, leur année avait déjà été chargée et le temps gris ne faisait rien pour leur donner de l’énergie. Etaient-ils malheureux pour autant ? Certainement pas, ils étaient ensembles, faisaient le travail qu’ils aimaient et avaient déjà vécu dix mois extraordinaires.
Décembre était citadin. Peu de temps avant Noël, Hiroshi se mettait en vacances. Les deux partenaires passaient ensuite quelques jours dans l’endroit de leur choix, qu’il soit au Japon ou non, avant de retourner à Tokyo pour le Nouvel an. Là, entourés de la famille Handa, ils se souhaitaient tout le bonheur du monde.