Titre : Eating my Love
Auteur :
Fandom : Glee
Disclaimer : Appartient à Ryan Murphy et ses collaborateurs
Rating : NC-17
Note : C'est un désastre. J'ai honte. Et je dois avouer que ce n'est pas du tout ce que j'imaginais au départ!
Eating my Love
Kurt ferma les yeux, ses dents s'enfonçant fermement dans la chair de ses joues, essayant de retenir le gémissement qu'il était effrayé de laisser entendre à son père ou à Finn. Il resserra sa prise sur son sexe, caressant du pouce la veine qui lui procurait du plaisir. Blaine n'avait quitté sa chambre que quelques heures plutôt, mais déjà les hormones de Kurt réclamaient de l'attention. Les orgasmes que lui donnaient Blaine- trois ce soir-là- ne lui suffisaient jamais. Il lui en fallait toujours un autre lorsqu'il se retrouvait seul à se remémorer les souvenirs de leurs étreintes.
Aussi dégoûté était-il par l'idée de s'endormir dans un lit couvert de sueur et de substances collantes et gluantes, Kurt n'avait pas changé les draps. L'odeur de son copain y était encore imprégné. Celle de leur plaisir également. Mais surtout, il y avait celle qui avait fait vacillé Kurt aussi souvent au bord du plaisir ce soir là.
D'un geste vif, il se tourna sur le ventre, enfouissant son visage dans une tache de chocolat. Son poignet s'était immobilisé et son pouce redoublait d'ardeur sur la veine qu'il caressait. Dans un craquement du matelas qui était loin d'être discret, ses hanches s'enfonçaient, frottant frénétiquement son sexe sur la froideur du drap.
C'était presque meilleur encore que l'orgasme en lui-même. Cette montée vers le plaisir qui pouvait presqu'être éternel, qu'il pouvait contrôler comme il voulait lorsqu'il en avait suffisamment de volonté. C'était presque le paradis. Mais Kurt n'avait pas la même volonté que Blaine. Il ne jouait jamais très longtemps lorsqu'il était seul. Il voulait toujours atteindre la gâterie qui l'attendait au bout de son travail.
Plus vite.
Les craquements s'accentuaient, la tête du lit allant cogner contre le mur. Quelqu'un l'entendrait. Si quelqu'un se réveillait, il n'y avait aucune chance pour qu'il passe inaperçu. Mais l'idée ne suffit pas à le décourager.
Blaine qui était recouvert de chocolat. Du chocolat qu'il pouvait savourer. Son torse, son sexe. Le pêcher mignon de Kurt. Son copain n'aurait pu trouver mieux pour le rendre heureux. Les images repassaient dans sa tête, le goût collait encore à sa langue. Il entrouvrit les lèvres, y pointant sa langue et en toucha le drap de sa pointe. Juste-là où se dessinait une tache de chocolat.
Le goût suffit à le faire vaciller.
Et quand l'orgasme le frappait dans sa solitude, c'était comme si la liberté s'emparait de son corps. La porte scellée qui cachait ses fantasmes s'ouvraient, laissant place, quelques minutes plus tard à une nouvelle séance de masturbation.
Insatiable. Kurt était insatiable.
Si Blaine n'avait pas disparu de ses pensées, il n'était désormais plus le seul à les occuper.
De nouveau sur le dos, Kurt laissa un doigt glisser derrière ses testicules, presser son périnée et s'enfoncer sans préambule aussi loin qu'il le pouvait, dans son anus encore dilaté de ses ébats avec Blaine. Il ne perdait pas de temps, cherchant directement le plaisir de sa prostate.
Il n'oserait jamais l'avouer, leurs joutes verbales l'excitaient bien trop, mais Sebastian Smythe était loin de le laisser indifférent. L'imaginer qui enfonçait son sexe en lui alors que Blaine occupait sa bouche était probablement la plus belle image qu'avait pu créer son esprit. Il voulait le sentir, large et dur, qui se forçait un chemin jusqu'au fond de ses entrailles alors qu'à l'autre bout, le sexe enduit de chocolat de Blaine tâchait d'en faire de même.
Il glissa sa main libre dans une tache de chocolat encore fraiche avant de porter à sa bouche, l'index qu'il en avait couvert. Ses yeux fermés, ses images mentales qui le hantaient, tout lui donnait l'impression qu'il avait enfin un sexe dans sa bouche et l'autre en lui. Il n'avait plus que la friction du drap contre son sexe pour le stimuler. Il suçota plus vigoureusement et frappa plus fort les trois doigts qu'il avait désormais en lui contre sa prostate, chevauchant son nouvel orgasme.
Ce n'est que lorsqu'il se sentait rassasier, bercer par les images de ses fantasmes que Kurt s'endormaient. Sa gourmandise parla pour lui cette nuit-là, lorsqu'il ne manqua pas de se dire que sa vie sexuelle devrait contenir plus de chocolat...