Event au Saitama Shimin Kaikan Ômiya Hall - 13/08/05

Sep 26, 2005 00:12


La journée commence tôt, bien trop tôt à mon goût mais je dois bien admettre que c’est pour la bonne cause. En effet, l’event rassemblant pas moins de quatorze groupes, l’ouverture des portes est prévue pour 11h et le début du live une demi-heure plus tard.
Je pars donc en Japan Rail jusqu’au terminus de la ligne, Ômiya, avec PaT, Ami et sa mère qui m’accompagnent jusqu’à la salle afin que je ne me perde pas, bien que nous ayons un plan. Le trajet durant une heure environ, j’en profite pour finir un tant soit peu ma nuit.

Une fois arrivés, nous trouvons assez facilement le chemin qui s’avère plutôt simple bien qu’un peu long (je m’en rendrai compte au retour…). Nous repérons quelques filles dans la rue en nous disant qu’elles sont susceptibles de se rendre à la salle aussi mais celles que nous abordons n’en savent pas plus que nous et finissent par se contenter de nous suivre jusqu’à bon port.
Il n’y a pas encore une foule énorme devant l’auditorium et, avant d’aller me placer dans la file, je prends une photo d’ensemble pour le souvenir.



Contrairement à ce que je croyais, je ne serai pas l’une des premières personnes à entrer, comme me le laissait penser le numéro 7 de mon billet car, ayant acheté ma place au combini, je suis contrainte d’attendre dans la file E. On me demande d’inscrire sur mon billet le nom du groupe que je suis venue voir en priorité. Evidemment, je marque sans hésitation le nom de Karen.

L’organisation étant au top niveau, je n’ai pas à attendre très longtemps avant d’entrer, d’autant plus qu’il manque encore pas mal de personnes. Après avoir quitté mes accompagnateurs attitrés et être pénétrée dans le hall, je dois payer 500yen de boisson et je reçois un paquet de flyers ainsi qu’un CD démo du groupe Bergerac. Voilà qui est toujours bon à prendre ^^
Seule avec moi-même, j’ai le sentiment d’être déjà un peu perdue mais je me contente de suivre les fans vers l’une des entrées de la salle et découvre que cette dernière est non seulement très grande mais aussi en configuration all-seating. Voilà qui n’est pas plus mal pour moi qui suis encombrée de sacs et qui ne me voyais pas tenir jusqu’à 21h en all-standing.
Cependant, j’ignore si le placement reste libre et demande donc à deux Japonaises apparemment membres du staff où je suis censée aller. Après un petit temps pour comprendre (la communication était souvent assez difficile entre les Japonais et moi ^^; ), l’une d’elles me dit : « you select ».
Je me dirige donc en contrebas, vers le devant de la scène où les premiers rangs sont déjà occupés ou ostensiblement réservés par divers sacs et objets. C’est beau la confiance japonaise *_*
Malgré tout, je parviens à me trouver une place un peu à droite au septième rang, qui est en fait le quatrième rang occupé puisque des barrières interdisent l’accès des trois premières rangées. La vue est très bonne, aucun problème. Je n’ai plus qu’à me poser en attendant que le rideau/tapisserie se lève et que le concert commence. J’en profite pour observer les jeunes filles (oui, il faut se rendre à l’évidence : les garçons fans de visual, c’est pas si commun là-bas) autour de moi, feuilleter mes flyers et reconsulter la liste des groupes qui vont jouer ce soir.
Sur quatorze, deux m’intéressent (Karen et Phantasmagoria), j’en ai écouté un autre ([FIGURe;]) et j’en connais trois autres de noms (beaU, Shichisanshiki et BLACK JACK). Autant dire qu’avec ça je ne risque pas d’aller loin ! De plus, j’ignore encore complètement l’ordre de passage car celui indiqué sur mon ticket ne me semble vraiment pas crédible vu le niveau de renommée de chacun. La seule chose sûre est que le groupe qui se chargera d’ouvrir les hostilités sera Metis gretel, dont j’ignorais totalement l’existence jusqu’à ce que je sache le détail de l’event auquel je me rendais.

***

Mais avant cela, une femme fait son apparition sur scène et joue les présentatrices. Son discours semble n’en plus finir, surtout pour moi qui ne comprends pas un traître mot. Finalement, elle se retire et le concert peut commencer à 11h33 (ah, la ponctualité japonaise… ça aussi c’est beau) avec l’entrée en scène de Metis gretel qui se compose de quatre membres.

Je serais bien incapable de vous faire un compte-rendu détaillé à propos de chaque groupe que j’ai vu et entendu. Autant dire qu’avec tous ceux qui sont passés, j’ai vite fini par m’emmêler les pinceaux et par ne plus retenir grand chose, que ce soit musicalement ou visuellement. Mes impressions se réduiront donc principalement à quelques considérations simplistes et répétitives, j’en ai peur.

Quoi qu’il en soit, les Metil gretel ne me font pas une énorme impression. Je n’avais pas encore enfilé mes boules quies et il m’ont un peu explosé les oreilles jusqu’à ce que je m’habitue au son. Rien de bien intéressant sur le plan musical, j’avais été beaucoup plus séduite par la performance de RABBIT en opening l’année dernière.
Néanmoins, je m’attendais à pire car j’avais lu je-ne-sais-plus-où que la voix du chanteur était insupportable et je me suis aperçue que ce n’était pas du tout catastrophique. De plus, le dit chanteur, loin d’être beau, avait un petit air mignon.
J’étais un peu désolée pour eux de voir le peu de réactions qu’ils suscitaient dans le public. Seules deux ou trois filles étaient parties se mettre debout au premier rang pour headbanguer ou effectuer les divers chorégraphies propres au groupe. Quant à moi, je suis comme toutes les autres restée assise (A Rome fais comme les Romains, à Ômiya fais comme les… bref, au Japon fais comme les Japonais XD) car j’avais peur de déranger mes voisines de derrière.
Après trois ou quatre chansons, ils quittent la scène et le chanteur revient quelques minutes plus tard, en passant directement à côté des rangs, pour répondre aux questions de la présentatrice. Pas de souvenir particulier à ce sujet, si ce n’est qu’ils ont dû parler de leurs prochains lives.

***

Le groupe à venir semble déjà plus populaire puisque des fans se précipitent au premier rang, qui change sans arrêt d’occupantes selon les groupes. Pour ma part, je reste installée dans mon fauteuil et fais un tour d’horizon de la salle qui est encore loin d’être comble. C’est alors que j’aperçois un peu plus loin une gaijin aux cheveux rouges qui vient d’arriver et de se mettre près de l’entrée droite de la salle.
Les lumières s’éteignent et c’est à Kusoyarô de faire son apparition. Je ne me rappelle pas du tout de leur entrée en scène mais je me souviens en revanche de la façon dont ils se sont placés au début : les uns derrière les autres, prêts à faire une chorégraphie avec leurs bras (difficile d’expliquer mais vous voyez sans doute de quoi je parle?), positions d’ailleurs reprises par leurs fans qui se précipitent dans les couloirs entre les rangées pour se mettre en file indienne.
Je suis complètement morte de rire en découvrant le ridicule de la chorégraphie et, lorsque les membres finissent par se séparer et gagner leur place attitrée, je crois reconnaître leurs costumes vus sur visunavi ou sur les flyers et les identifie comme étant Kusoyarô. J’aurai alors toutes les raisons du monde de comprendre leur nom (une insulte du genre « conna** »).
Tout d’abord leur look qui, bien qu’il m’ait semblé pas trop mal en photo, m’apparaît alors comme vraiment loufoque, le batteur, le bassiste et le guitariste de droite arborant des espèces de cornes de chèvre ou de bouc. Et puis bien sûr, leurs chorégraphies complètement ridicules mais tellement drôles ! Je me souviens en particulier du chanteur qui fait quelques pas en avant et lève sa jambe façon French cancan en poussant un petit cri, avant de reculer et de lancer un grognement.
Je me retiens donc difficilement de rire devant leur performance mais au moins, il est plaisant de voir à quel point les fans semblent s’amuser en suivant les chorégraphies du groupe.
D’un point de vue musicale, ils sont déjà moins casse oreilles que leurs prédécesseurs (peut-être mes boules quies ont-elles été salvatrices) mais ne me séduisent pas particulièrement. Sans pouvoir décrire leur style avec précision, je dirais qu’ils utilisent quelques sonorités électro, me semble-t-il, et que leur musique est assez entraînante.
Néanmoins, l’intérêt du groupe reste pour moi leur jeu de scène XD D’ailleurs, leur attitude ne peut pas vraiment me contredire puisqu’il arrive au batteur de quitter son instrument pour venir danser ou faire des grimaces aux fans…
De même que Metis gretel, un ou deux des membres reviennent une fois leur live terminé et il me semble qu’il s’agit du chanteur et… trou de mémoire ! ^^ ;
Je n’ai pas pris beaucoup de notes au départ, ce qui explique mes difficultés à relater de nombreux détails.

***

Pendant la pause, la gaijin, qui m’a elle aussi repérée, vient me rejoindre et s’installer à mes côtés. Entre étrangères, on se sent tout de suite un peu moins seule et nous profitons de l’attente pour discuter un peu, nous présentant (elle s’appelle Amy et est canadienne non-francophone) et échangeant un peu nos impressions sur notre voyage. Cela permet de faire passer le temps un peu plus vite.

Le troisième groupe fait son entrée et a, lui aussi, son petit lot de fans, bien qu’à un certain moment du live (je ne sais plus quand) des filles du public s’endorment sur leur fauteuil...
Je ne sais pas encore de qui il s’agit, puisque je ne les connais absolument pas, et me contente d’apprécier leur performance en attendant la nouvelle pause pour consulter les flyers.
Ma foi, voilà enfin une formation qui me plaît et m’enthousiasme ! Leur musique, sans être exceptionnelle, s’avère très à mon goût et particulièrement entraînante, d’autant plus que ce genre de choses ressort davantage en concert.
J’ai envie de me lever pour pouvoir mieux profiter et tenter de suivre leur parapara un tantinet compliqué (pour moi j’entends), mais je me sens toujours bloquée par la perspective de gêner les personnes assises derrière moi. Ce problème va me poursuivre encore longtemps par la suite et je me rendrai compte bien trop tard que je me fais du souci pour rien : tant que les filles ne sont pas intéressées, elles restent assises et point barre.
Toutefois, je suis plus ou moins les divers gestes des fans et du chanteur et m’émerveille devant la proximité dont semblent faire preuve les membres envers leur public. Le guitariste de mon côté, Nono, me plaît en particulier car il fait de nombreux signes et sourires à l’adresse de divers personnes dans le public, même dans notre direction je crois.
Je décide donc de bien retenir ce petit groupe bien dynamique car trois ou quatre chansons interprétées, ainsi que la « kawaiiattitude » des membres, suffisent à me conquérir.
Dès qu’ils quittent la scène sous les saluts des fans qui lèvent et tendent les bras dans leur direction, je sors le flyer de l’event et tente de les repérer parmi la multitude de groupes présents sur les trois jours. Nous finissons par comprendre qu’il s’agit du groupe Heart, dont je n’avais encore jamais entendu parler. Cela n’est d’ailleurs pas très étonnant puisque les petits gars n’ont encore sorti aucun CD, à mon grand regret.
Néanmoins, pour vous dire à quel point ils m’ont plu, sachez qu’à la fin de mon séjour au Japon j’ai décidé inopinément de retourner les voir au Meguro Rock May Kan le 28 août.
Malheureusement, j’ai pris très peu de notes sur eux la première fois (je me suis contentée d’un « trop bien » dans mon calepin...) et je ne saurais donc dire quels sont les membres qui sont revenus pour être interviewés par la présentatrice ou parfois être directement interpellés par les fans.

A ce sujet, j’en profite pour signaler quelque chose de vraiment très appréciable et que l’on ne pourrait voir ailleurs qu’au Japon. En effet, comme j’en ai parlé au début, lorsque les groupes reviennent sur scène, ils ne passent pas par les coulisses mais bel et bien par la salle et donc par le public. C’est le genre de chose inimaginable en Europe où des fans en sont déjà réduits à se battre pour attraper une baguette ou une serviette ! Les Japonaises, elles au contraire, les regardent passer sans se jeter sur eux et certaines vont simplement les rattraper lorsqu’ils retournent dans les coulisses par le même chemin pour leur offrir des cadeaux.
C’est d’ailleurs en m’apercevant de ce manège que je finis par me dire, après pas mal d’hésitations et d’interrogations, que je pourrai faire de même lorsque viendra le tour de Karen.
De plus, lorsque les membres sont sur scène pour se faire interroger, les fans s’accroupissent pour ne pas gêner leurs congénères placées plus en arrière. Point de cris déchaînés non plus, il y a un véritable respect des groupes et les filles se contentent d’applaudir et parfois de lancer des petites interpellations comme « kawaii » qui font sourire les musiciens. Cette atmosphère bon enfant donne vraiment une dimension supplémentaire aux lives japonais et l’on peut alors sentir le contact si facile qui existe entre un groupe et ses fans.

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Quoi qu’il en soit, le concert continue avec le groupe BLACK JACK que j’ai reconnu grâce à l’annonce qu’a faite le chanteur ^^ ;
Alors ceux-là je les connaissais de nom et on m’avait dit que leur musique était pas mal. Moui, j’en attendais peut-être un peu trop de ce fait, toujours est-il qu’ils ne m’ont pas fait une si grande impression. Certes, leur musique est assez bonne, plus calme et reposante que celle jouée par les groupes précédents, mais je ne sais pas pourquoi j’ai le vague sentiment de m’ennuyer un peu pendant leur prestation. Disons que celle-ci me semble légèrement traîner en longueur et ne me convainc pas totalement, comparée à Heart.
En revanche, je trouve les membres très mignons (à l’exception du chanteur) surtout lorsqu’ils reviennent à deux ou trois sur scène et font leurs timides pour parler au micro.

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Le groupe qui suit n’est autre que Bergerac, comme annoncé par le chanteur (je pense que je commence à être assez douée pour décrypter l’accent japonais), et, bien que j’ignorais jusqu’alors leur existence, ils me font une meilleure impression que BLACK JACK. Encore une fois, leur musique n’a rien de révolutionnaire, pas plus que leur visual d’ailleurs, mais ça reste tout à fait plaisant.
Je dois dire qu’à force de voir et d’entendre des groupes qui se ressemblent, je finis par avoir du mal à me rappeler qui fait quoi ^^; Mais enfin pour ce qui est de Bergerac, je sais qu’ils m’ont donné une sacrée envie de bouger et surtout d’headbanguer, chose que je n’ai pas faite puisque j’étais toujours assise... Parcontre les fans de devant s’en donnent à cœur joie ! Il m’arrivait parfois pendant la durée de l’event d’observer les filles faire leurs paraparas ou headbanguer dans tous les sens, les cheveux dans le vent. C’est sympa à regarder, à défaut de bien voir la scène ^^;
De plus, le groupe reçoit de nombreux saluts de la part du public, à croire qu’ils sont déjà pas mal populaires. Le contact est d’ailleurs bon, les fans ayant même l’occasion de poser des questions au chanteur et à l’un des guitaristes revenus sur scène. D’après ce que je crois comprendre, les interrogations ne volent pas très haut mais bon... ça donne par exemple : « qui est le plus beau du groupe ? »
On demande aussi qui est le plus jeune je crois et il s’agit du guitariste qui n’a que 19 ans, détail sur lequel tout le monde s’extasie. Ambiance toujours aussi sympathique en tout cas.

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Arrive le tour de jewelry, premier guest de la journée. En réalité, je n’ai su qu’il s’agissait d’eux qu’à la fin de l’event, en procédant par élimination, car je ne les reconnaissais pas sur le flyer et parce que je ne m’attendais pas à voir un invité jouer aussi tôt.
Je ne me rappelle pas grand chose d’eux si ce n’est que je les considère comme l’un des moins bons groupes de la journée. Leur performance scénique ne me convainc pas et surtout, il y a un truc qui cloche dans leur musique et qui me détruit les oreilles à petit feu : une sorte de bruit strident qu’émettait peut-être l’une des guitares.
Pourtant en tant que guest, la logique voudrait qu’ils soient un peu au-dessus du lot (quoique, la popularité n’est pas forcément significative) alors peut-être qu’ils étaient dans un mauvais jour ou moi dans mon mauvais quart d’heure, qui sait ?
Deux autres détails sans importance qui m’ont marquée : le chanteur porte un costume à pois et joue du tambourin et, seule chose qui me plaît, l’une des guitares présente de jolis motifs de fleurs *ben quoi ?*

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Heureusement, le groupe qui suit rattrape largement le niveau. Les quatre membres de Uma arrivent sur scène sur du rap, chose complètement détonante dans un concert de visual. Ils ont l’air en forme, surtout le chanteur qui court et saute un peu dans tous les sens. Leur visual est sobre, ce qui tranche déjà avec les précédentes formations.
Quant à leur son, il se démarque également : leur musique est tantôt douce et agréable, tantôt plus lourde, et surtout le chanteur maîtrise le rap et les hurlements/grognements façon neo-metal. Ce contraste, loin de donner un ensemble incohérent, est au contraire intéressant et original.
Amy et moi brûlons d’envie de nous agiter un peu et nous nous étonnons de voir le peu de mouvements dans le public, y compris chez les fans.
Je garde surtout des souvenirs du chanteur vraiment très bon et du bassiste, dont le style aussi bien musical que visuel (piercings, chemise blanche, pantalon noir à bretelles remonté au niveau des mollets) me plaît beaucoup.
A la fin de leur prestation, je reçois quelque chose sur le crâne qui se révèle être un médiator mais impossible de le retrouver parterre. Je crois que mes voisines de devant en ont hérité (c’est qu’il a dû bien rebondir sur ma tête Oo) alors tant pis, mais je me rattraperai bien plus par la suite.
Au moment de revenir se faire interviewer, le chanteur s’agite encore et tente sans doute d’être drôle mais il ne remporte pas un grand succès le pauvre ^^;
A présent, je regrette énormément de ne pas avoir acheté leur CD quand j’en ai eu l’occasion car ils font partie des groupes qui m’ont le plus séduite durant la journée et j’aurais non seulement voulu les soutenir, mais aussi simplement profiter de nouveau de leur musique.

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La suite s’annonce toute aussi bonne puisque le groupe Jigoro entre en scène. Ils sont cinq et parmi eux se trouve un claviériste, ça change un peu !
Cette fois, la frustration ressentie jusqu’à présent a atteint ses limites avec Uma : nous décidons de nous lever, ce qui ne dérange pas le moins du monde nos voisines de derrière. Il était temps qu’on le comprenne !
J’identifie le groupe grâce à ses fans qui arborent des serviettes au logo de Jigoro, que j’avais également retenu depuis mon passage sur visunavi. En parlant de leur public, les demoiselles sont très actives et trop dures à suivre lorsqu’elles se lancent dans leurs chorégraphies habituelles. Il arrive un moment où elles doivent bondir puis s’accroupir, chose que nous n’avons pas du tout prévue et nous nous retrouvons donc un peu larguées sur ce point. Ce n’est pas si grave, au moins nous pouvons headbanguer et nous jeter vers l’avant (je me comprends ^^; ).
Les Jigoro, qui jouent dans un registre un peu plus punk je trouve (mais moi et les catégories musicales...), me permettent de me défouler enfin et d’apprécier à juste titre la musique. Ils s’en sortent également dans un style plus posé lorsqu’ils entament une petite ballade qui fait naître des exclamations sur les lèvres des fans. Cependant, je me demande si ce n’était pas une petite feinte car il me semble (mes souvenirs sont un peu flous à ce sujet) qu’ils enchaînent très rapidement sur une musique plus entraînante et propre à vous faire bouger.
Détail plus superflu : ils sont bien plus agréables à regarder que sur les photos et surtout, très sympathiques.
Alors que le bassiste se montre un peu timide quand il se fait interroger, le chanteur, bien plus bavard, n’arrête pas de parler, de se moquer gentiment de son partenaire ou de faire le pitre. Vraiment excellent le ptit gars !
Encore une de mes meilleures découvertes de la journée. Malheureusement, moi qui comptais aller faire un tour à leur stand à l'issue de l’event, je me ferai bien avoir car tout aura déjà été pratiquement remballé et je ne retrouverai jamais leur CD dans quelque boutique que ce soit (et pourtant ce n’est pas faute d’en avoir visitées !). Nouveau regret mais je ferai quand même quelques autres recherches sur le net.

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Après nous être autant défoulées, Amy et moi en arrivons à la conclusion suivante : si les Japonaises restent si stoïques, c’est pour éviter d’avoir chaud et d’être toutes débraillées avant leur groupe phare.
Du coup, je décide de me rasseoir pour le prochain groupe, Celestial Gate, afin de reprendre des forces, surtout qu’il ne doit pas rester tant de groupes que ça avant le passage de Karen. Ce nouveau groupe n’est, lui non plus, pas tellement commun et a l’air un peu plus vieux dans son style. Niveau musique, je dirais que ça donne quelque chose d’assez proche du hard rock (mais là encore, je peux me planter -_-).
Ce n’est pas si mal, quoique je commence à avoir quelques moments d’absence durant leur show. Après tout, le live dure depuis un bon moment et j’attends toujours après mes groupes chouchous.
Pourtant, les musiciens attirent bien l’attention, en particulier le batteur, Shinsaku, dont la façon de jouer très rapide et dynamique me fait bonne impression, et l’unique guitariste, j’ai nommé... Jean Tohru Mannaley ! XD Son nom représente bien le côté délirant du personnage qui arbore un style « je me suis coiffé avec un pétard ce matin » et joue les bêtes de scène. Sa guitare a également un design original et crache de la fumée (si si) lorsqu’il la brandit vers le public. Du reste, il s’en sert avec une certaine dextérité, ce qui fait un point fort à Celestial Gate.
Pour couronner le tout, Jean Tohru pousse régulièrement des cris supra stridents dans son micro à tel point qu’on peut se demander si ces bruits sont vraiment émis par une voix humaine. En revanche, le chanteur me plaît moins avec ses allures de playboy.
Ils repasseront par la suite à plusieurs reprises dans la salle aux côtés de membres de leur staff, brandissant une pancarte à leur nom afin de faire de la pub. Ils jettent d’ailleurs des petits paquets que je crois être des serviettes dans le public au début de leur prestation.

***

Après leur passage, je commence à m’interroger sur l’identité du prochain groupe, me demandant qui de beaU ou de Karen serait susceptible de passer le premier. Malgré mes hésitations, je reste au quatrième rang en me disant que si les Karen se pointent, j’essaierai de m’avancer au plus proche de la scène.
Quelle n’est pas alors ma surprise de voir arriver [FIGURe;] puisqu’ils faisaient partie des guests (et puis bon, Sakito et Kikasa quand même) ! Mon désarroi m’empêche d’ailleurs de les reconnaître dès le départ.
Ainsi, je commence à avoir quelques doutes en voyant apparaître un guitariste et un batteur qui, d’après leurs fringues, pourraient être les membres de session. Puis, je reconnais Kikasa et il n’y a donc plus de doutes possibles. Tandis que je reste debout à ma place, Amy part se mettre près du premier rang puisqu’elle était venue pour voir [FIGURe;]. De toute façon, je vois très bien la scène d’où je suis.
Néanmoins, un détail cloche... Sakito n’arrive toujours pas sur scène, alors que la musique commence. Je me dis qu’en tant que chanteur et donc membre phare, il fera son entrée au dernier moment pour se faire davantage remarquer. Pourtant il n’en est rien et, contre toute attente, c’est Kikasa lui-même qui se charge du chant en plus de la basse ! J’ai du mal à comprendre ce qui se passe mais me fais une raison en pensant simplement qu’il s’agit peut-être d’une nouvelle chanson qui le met à l’honneur.
Après deux ou trois chansons, Kikasa prend la parole et explique la situation. Ce que j’en comprends : « Sakito blablabla, [FIGURe;] blabla, Sakito blablabla ». Avec ça me voilà bien avancée pour deviner ce qui se passe mais j’ai du mal à croire que Sakito ait quitté son propre projet après si peu de temps. Le problème ne doit pas être là puisque les fans ne semblent pas s’alarmer le moins du monde et que le concert reprend comme si de rien n’était.
Bon, [FIGURe;] j’en pense pareil que sur CD : j’aime bien mais sans plus. Toujours est-il que Kikasa se débrouille rudement bien dans son rôle de chanteur improvisé et il n’est, ma foi, pas désagréable à regarder dernièrement.
L’explication sur l’absence de Sakito viendra plus tard quand deux fans japonaises expliqueront à Amy que le chanteur a dû aller dans sa famille pour je ne sais quelle raison.

[EDIT du 9 septembre : Je viens juste de voir sur JaME que Sakito quitte le groupe à cause d’un décès dans sa famille. Voilà donc le fin mot de l’histoire. Dommage que l’aventure [FIGURe;] s’arrête déjà...]

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Bref bref, si ma compagne gaijin est aux anges, je reste pour ma part sur ma faim et je commence à perdre quelque peu patience. Je me dirige vers le premier rang et demande à une Japonaise si elle sait qui est le prochain groupe. Elle me réponds « Karen » et illumine en cela ma journée XD !
Comme il n’y a pas encore grand monde qui a pris l’initiative de venir au premier rang, je décide d’y rester et essaie de me placer un peu plus vers le milieu, histoire d’être un peu plus proche de Nao. Cependant, une jeune femme munie d’un calepin arrive bientôt vers moi et me sort quelque chose en japonais. En jetant un coup d’œil à son carnet, je comprends que les places sont déjà réservées pour les fans de Karen mais elle me signifie que je peux rester juste à côté des sièges, devant la barrière qui bloque l’accès aux trois premiers rangs. Ok, pas de problème, ça revient au même pour moi hormis le fait que je suis un tout petit peu plus à droite, en face de Erize en somme.
Quoi qu’il en soit, j’exulte intérieurement car j’ai enfin réussi à atteindre ce fichu premier rang dont j’ai si longtemps rêvé et je n’ai plus qu’à attendre encore un peu que les Karen veulent bien se pointer. Des fans autour de moi me mettent d’ores et déjà dans l’ambiance en répétant leurs saluts à l’adresse de chaque membre (« Erize ! \o/ Takaya ! \o/ »). Youpi, elles font bien plus groupies que moi ! XD
Finalement, les lumières s’éteignent, le rideau se lève et une musique d’intro retentit... Bizarre, je ne reconnais absolument pas cette musique et ça ne me rappelle pas du tout Karen. Les fans à mes côtés semblent tout aussi désorientées et en moins de deux, tout le monde décampe du premier rang en réalisant que le prochain groupe n’est pas Karen mais beaU.

Je vous laisse imaginer l’ampleur de ma déception et de ma frustration… Par conséquent, je ne suis pas spécialement enthousiasmée par la venue des « beaux » qui ont poussé le ridicule à l’extrême dans leurs tenues de scène. Le chanteur est encore le plus sobre avec son yukata et son ombrelle, comparé au reste du groupe : le bassiste semble tout droit débarquer de Mars avec ses longs cheveux verts, le guitariste aux cheveux bleus donne l’impression d’avoir piqué les fringues de sa grand-mère et son partenaire les habits de sa petite sœur.
Enfin, ce n’est pas comme si je ne m’y attendais pas : je connais beaU de renommée et j’ai vu quelques unes de leurs photos ; je ne suis donc pas sans savoir qu’ils jouent dans l’autodérision. En tout cas, on peut dire que leur plan « soyons les plus ridicules et les plus laids possibles » se révèle plus qu’efficace.
Hormis cela, ils savent comment entretenir leur public et bougent énormément, passant une première partie à courir et jouer dans les allées tout près des fans, suivis par des caméras. DVD en perspective peut-être ?
Côté son, rien qui m’emballe des masses, ce qui fait redoubler mon impatience à vouloir enfin voir le tour de Karen arriver. Aussi la performance de beaU me paraît-elle interminable et je les somme mentalement de se barrer tandis qu’ils répondent aux questions de la présentatrice (je sais, ce n’est pas une bonne mentalité mais zut !).

***

Une fois que la scène est désertée pour de bon, je peux m’avancer de nouveau mais m’aperçois, comme je le craignais, que d’autres fans de Karen ont été plus rapides que moi et bloquent déjà l’accès au premier rang. Je vais un peu derrière elle et, à mon grand étonnement, elles me font signe de passer lorsqu’elles se rendent compte de ma présence ! Je suis soufflée par tant de courtoisie mais les remercie avec un sourire mi-gêné, mi-resplendissant, et reprends mon poste devant la barrière.
La pause me semble n’en plus finir et je ne cesse de me retourner pour regarder le reste de la salle et jeter quelques coups d’œil à Amy, qui s’apprête à partir pour attraper son train vers Ôsaka.

Enfin, la même scène recommence : les lumières s’éteignent, la pression monte... et les fans se mettent à appeler les membres en poussant des aboiements de vaches en rut (je me comprends encore ^^; ). Je prends peur en entendant leurs grognements si inhabituels et me demande où je suis tombée. Je ne peux m’empêcher de me demander si de tels bruits ne sont pas effrayants pour le groupe ! XD
Mais plus le temps pour de telles considérations, voilà que les membres font leur apparition un à un en commençant par Shunna, le batteur, et en finissant bien entendu par Nao, le chanteur. La bonne petite fan que je suis se met donc à crier le nom des membres en ouvrant les bras à la manière japonaise pour saluer chacun d’eux, le cœur empli de joie.
Je constate, seulement à demi surprise, que leurs costumes ne correspondent pas à leur dernier look arboré pour la sortie de withering, mais qu’il s’agit en fait des yukata dont ils étaient déjà parés l’année dernière quand je les ai découverts. A croire que ce sont leurs tenues d’été ! Je ne regrette que légèrement de les revoir dans le même costume car celui-ci me plaît et ils restent trop beaux, quoi qu’il arrive *mais nan, je suis pas une fangirl, arrêtez !*

Leur concert s’ouvre avec Tomadoi que je reconnais après quelques secondes d’hésitation car le début n’est pas le même que sur CD (eh oui, ils ont laissé tomber le clavier !). D’entrée de jeu, Nao se lance dans des paraparas durant la musique d’intro et j’essaie tant bien que mal de le suivre, non sans me planter lamentablement aux premières tentatives. Du coup, je passe beaucoup de temps à le regarder histoire de retenir les mouvements et tout simplement parce que je l’adore ^^ ;
Cela ne m’empêche pas pour autant d’observer les autres membres. Je suis consciente qu’ils n’ont pas beaucoup de temps à jouer et que je dois donc profiter de chacun d’eux au maximum. Moi qui souhaitais d’ailleurs être placée plus à gauche pour me trouver en face de Takaya, le bassiste, me retrouver de l’autre côté me permet d’observer un peu plus Erize, le guitariste à la kawaiiattitude, ainsi que Shunna puisque Nao n’obstrue pas mon champ de vision quand je regarde dans la direction du batteur. Quant à Setsuki, je ne peux que me tourner vers lui lorsque son solo de guitare se met en route.

Quoi qu’il en soit, Tomadoi est une bonne entrée en matière pour le groupe puisqu’elle est assez dynamique et permet à tous de se défouler un bon coup pour commencer. Ainsi, en plus des paraparas, nous nous penchons brusquement en avant après une extension-flexion du bras lorsque la musique le réclame (non non, je vous assure que ce n’est pas de la fitness mais c’est difficile d’expliquer ça avec des mots. Le mieux est encore de voir quelqu’un le faire ^^; ). Pendant le refrain, les choses deviennent plus faciles puisqu’il suffit de battre des bras en rythme et de se laisser porter.

A l’issue de la chanson, toutes les fans saluent les membres et les interpellent sans cesse. Nao parle un peu et nous annonce que la prochaine chanson n’est autre que Dusty Mirror, chose qui semble ravir tout le monde à en croire les « ooh » que lancent les filles. Quant à moi, j’en suis tout aussi agréablement surprise et je sens naître sur mes lèvres un grand sourire de bonheur, avant qu’un petit cri de satisfaction ne m’échappe.
Puis le silence se fait, Shunna fait retentir ses cymbales et voilà la chanson lancée. Celle-ci étant bien plus calme, les paraparas se font rares durant les couplets et les fans se contentent de faire de petits signes de la main en même temps que la batterie aux abords du refrain.
Je me sens toute émue d’un coup, Dusty Mirror étant une chanson que j’ai tant de fois écoutée et que je connais par cœur. C’est alors que je commence à réaliser : « Karen sont là, devant moi et ils jouent Dusty Mirror. Tu entends Dusty Mirror en live ! » et ce qui devait arriver est sur le point de se produire : je sens des larmes me monter aux yeux. Toutefois, je tente de me maîtriser : je n’ai vraiment pas envie de me mettre à pleurer maintenant et juste devant leur nez. J’arrive à peu près à me contrôler et m’abîme dans ma contemplation.
Nao met particulièrement d’émotion dans son interprétation et rend la chanson d’autant plus belle. Alors vous pourrez dire tout ce que vous voudrez , vous ne m’enlèverez pas de l’idée que c’est un chanteur qui a de la valeur ! Je reste donc longtemps fixée sur lui mais fais tout de même vagabonder mon regard d’un membre à l’autre de sorte à les voir tous à peu près également, Takaya étant celui que je verrai le moins car caché par Nao dans mon angle de vue.
Pendant le refrain, les fans se reprennent et font onduler leurs bras en suivant la musique. Pour ma part, je préfère laisser tomber et me concentrer sur le spectacle, battant le rythme ou jouant de la guitare fictive sur la barrière. En outre, je ne peux m’empêcher de faire du playback durant toute la chanson et me laisse complètement envoûtée. Le solo de Setsuki est une réussite et contribue à ce sentiment.

La chanson qui suit me laisse dans le trouble car, bien que je la reconnaisse (oui quand même ! -_-) , je n’arrive plus à remettre un titre dessus et bien sûr, en rentrant à l’hôtel, je ne saurai plus deviner s’il s’agit de vector ou de Solve. Shame on me, même pas fichue de m’en souvenir même si je penche davantage pour vector.

[EDIT du 25 septembre: Après plus d'un mois de torture de méninges, je peux dire avec une quasi certitude qu'il s'agissait de vector!]

En tout cas, elle reste très entraînante et permet aux paraparas de reprendre de plus belle. Difficile d’en dire plus, mes souvenirs de ce live sont de plus en plus flous et la question du titre m’a tellement turlupinée que j’en ai peut-être oublié des détails au passage. Enfin, le live continue son petit bonhomme de chemin, bien que le groupe me semble moins survolté que dans mes souvenirs de l’année dernière.

Alors que je suis en plein dedans, Nao annonce la dernière chanson et immédiatement je m’insurge : « quoi ? ? ? déjà ? ? ? » Eh oui, à croire que j’avais oublié que je n’assistais pas à un oneman et que Karen n’était pas le dernier groupe à passer !
Dans l’excitation du moment, je me mets à crier le nom des membres une nouvelle fois et finis par un « Karen je vous aime ! » complètement inutile mais qui avait besoin de sortir.
Evidemment, comme ils sont très prévisibles à ce sujet, la last song n’est autre que [flow~], j’ai nommé la chanson cultissime de Karen qu’ils jouent à tous les concerts. Ce n’est pas moi qui irais m’en plaindre puisque je l’adore et je sais qu’elle est tout bonnement parfaite pour faire monter l’ambiance du live à son plus haut degré.
Cette fois encore, l’alchimie fait son effet et à peine la musique d’intro entamée, voilà que les fans se mettent à headbanguer en s’accrochant à la barrière. Il ne m’en faut pas plus pour me lancer et les imiter.
Puis les choses se compliquent lorsque l’on en arrive aux paraparas du couplet car, malgré les souvenirs que m’ont laissé les vidéos vues et revues, ils n’en sont pas moins bien trop élaborés pour ma modeste personne qui manque de coordination. Heureusement, le refrain m’offre l’opportunité de me rattraper puisqu’on ne fait pas plus simple : balancer le bras de gauche à droite comme pour faire « au revoir » (ou « coucou », c’est à vous de voir). Moment intense de bonheur, [flow~] est tout simplement jouissive en live tellement elle vous donne la pêche et vous met de bonne humeur.

Les membres en profitent d’ailleurs pour être plus actifs, surtout durant l’intermède que constitue la bonus song sur Reset et qui s’insère au milieu de [flow~] pour faire durer le plaisir. Ainsi, Nao part se frotter à Erize, chose qui semble un peu surprendre ce dernier sur le moment, puis fait de même avec Takaya et Setsuki en leur proposant à boire. De plus, il invite le public à sautiller et à tourner tout en battant des bras, puis à se projeter de nouveau vers l’avant avant de reprendre les saluts pour les membres durant les phases les plus calmes.
Tout un programme donc, mais celui-là je le connais par cœur alors pour une fois je n’ai aucun problème pour suivre. Je crois percevoir un petit coup d’œil de Nao dans ma direction, ainsi que des regards de la part d’Erize mais ça n’a rien d’étonnant puisque je suis juste devant eux et que ma grande taille tranche un peu avec le reste du premier rang ^^;

Finalement, l’intermède se termine et, après un temps de silence durant lequel chacun lève le bras dans l’attente du retour de la musique, [flow~] reprend de plus belle et tout le monde rebalance le bras en rythme et en sautillant au rythme de la batterie. Vient le solo de Setsuki vers qui toutes se tournent et agitent les bras (c’est la coutume locale pendant les solos de guitare) avant que la chanson ne s’achève sur une dernière séance d’headbangage.
Comment ? C’est déjà terminé ? Je ne peux que me sentir terriblement frustrée après seulement quatre chansons.
Les membres saluent déjà le public et lancent leurs médiators avant de quitter la scène sous les saluts répétés du public, moi la première. Quand arrive le tour de Shunna, une première baguette part vers la gauche puis il lance la deuxième dans ma direction. J’ai l’impression de vivre un film au ralenti (mettez-moi la BO des Chariots de feu pendant qu’on y est) tandis que je vois la baguette se rapprocher et que je tends les bras bien haut pour finalement l’attraper !
Dans le feu de l’action, je crois que j’ai un peu bousculé la barrière et j’espère ne pas en avoir fait de même avec mes voisines. C’est pourquoi je les regarde d’un air mi-heureux, mi-désolé, mais suis surprise de les voir à la fois étonnées et souriantes, certaines semblant même me féliciter. Vous imaginez ça en Europe vous ?
Je n’en reviens pas de la chance que j’ai eu à ce live mais ce n’est pas encore terminé.

Après un petit moment, Nao revient sur scène en compagnie de l’animatrice pour subir l’interview rituelle (j’aurais bien aimé qu’il ne revienne pas seul, au passage). Je crois qu’on lui demande de parler des membres et des « kawaii » fusent parmi les fans (ben voyons !). Nao parle d’Erize comme étant kawaii (car oui, Nao fait toujours du favoritisme pour le guitariste blond en concert) et semble illustrer sa théorie en évoquant l’épisode du mini-fanservice réalisé juste auparavant.
Je ne comprends pas la suite mais j’imagine que l’on parle de leurs prochaines dates ou de leurs prochaines sorties. Quoi qu’il en soit, cela ne m’empêche pas de sourire bêtement pendant les passages censés être drôles ou d’applaudir en même temps que les autres. Accroupie devant la barrière, je suis en pâmoison devant Nao et ne le quitte pas une seconde des yeux, remarquant (ou pensant remarquer) parfois son regard passer sur moi.

Toutefois, je dois rester sur mes gardes pour ne pas perdre de temps au moment où il quittera la scène. Ainsi, dès que la présentatrice le remercie et que je le vois se diriger vers le couloir pour rejoindre les coulisses, je me relève illico presto et me précipite jusqu’à mon siège en faisant du slalom entre les Japonaises encore parterre à coup de « Sumimasen ». J’attrape au plus vite le sac déjà prêt dans lequel se trouvent tous mes cadeaux et je cours vers la sortie pour le rattraper, c’est que le petit gars se presse quand même !
Je panique un peu lorsque je le vois disparaître dans l’encadrement de la porte et il est déjà dans les coulisses quand je le rattrape enfin.
Comme il a le dos tourné et que la porte se referme sur moi, je n’ai pas le temps de trop réfléchir et lui lance des « Nao-san ! Nao-san ! » affolés pour l’arrêter.
Heureusement, cela suffit pour qu’il se retourne et revienne vers moi. Je m’excuse et lui explique plus ou moins clairement que j’ai des cadeaux pour tout le groupe en lui tendant mon sac. Il le prend en me remerciant * nyaaah ! cri de la groupie qui revit son souvenir… c’est dingue comme Karen a le don de raviver mes instincts de fan en délire * et me tend la main, à mon grand étonnement. Après un court instant d’hésitation, je la lui serre toute contente (et sans doute toute tremblante aussi) et comme je veux prolonger cet instant, je me mets à bredouiller deux trois phrases en anglais : « The live was great. You’re great ! I love you ! » Bon, on se moque pas… c’était dans le feu de l’action et j’avais pas vraiment le temps pour réfléchir >_<;;;
Nao me sourit et me remercie en s’inclinant un peu, ce que je fais de même, puis la porte se referme après que j’ai aperçu Matoi, le batteur de Phantasmagoria, répéter dans le vide avec ses baguettes.
Je me retourne et découvre quelques Japonaises derrière moi qui ont suivi la scène et semblent agréablement surprises et souriantes. Est-ce parce qu’elles ont vu Nao de près ou à cause de ce qui vient de se passer ? je ne saurais le dire et ne veux pas trop m’avancer.

***

Toujours est-il que je retourne dans la salle complètement bouleversée, serrant encore ma baguette d’une main et repensant à tout ce qui vient de m’arriver. Revoilà que l’émotion est trop forte et je me retiens très difficilement de me mettre à sangloter.
Pour me calmer -et dans l’espoir que les membres aillent faire une apparition près des stands de goodies comme les autres groupes, je me munis de mon porte-monnaie et, sans abandonner ma baguette, je vais voir si je peux faire des achats. Je croise quelques musiciens dans le couloir ou le hall mais je suis complètement incapable de vraiment savoir de qui il s’agit, à part les chanteurs de Metis gretel et de Bergerac. Certains parlent tranquillement avec des filles que je soupçonne d’être leurs fans, sans pour autant provoquer la moindre émeute, ça fait plaisir à voir.
Pour autant, je ne m’attarde pas dans ces observations car je sais que le concert va bientôt reprendre et, bien que je passe devant divers stands, je me dis que ma priorité du moment est de trouver celui de Karen. Je suis un peu déçue de ne trouver que des photosets en guise de goods, moi qui cherche désespérément après le strap et l’éventail, mais je m’en contente.
Cependant, la vendeuse qui s’occupe des articles concernant Karen s’est absentée et je dois donc revenir un peu plus tard. De toute façon, j’entends de la musique retentir et je retourne en vitesse dans la salle où Shichisanshiki est déjà sur scène.

Je suis encore dans ma bulle et incapable d’en sortir pour prêter un tant soit peu d’attention à ce qui se passe sur scène. C’est sans doute une bêtise de ma part car, malgré tout, la musique me paraît très bonne et le groupe bien sympathique.
Je finirai par revenir sur terre pour profiter de leur dernière chanson, Maria ou Ave Maria, je ne sais plus exactement. Durant celle-ci, les fans font tourner une serviette en rythme (on se croirait chez Patrick Sébastien XD) avant de s’incliner lorsque le chanteur entonne son « ave maria ». Pas trop dur à suivre comme choré, voilà qui m’arrange même si je ne suis pas du tout à fond.
Bref, je n’ai pas suivi grand chose alors passons.

***

Il ne reste plus qu’un groupe à passer, Phantasmagoria bien sûr, mais auparavant, je repars dans le hall d’entrée en quête de goodies Karen. J’y croise encore quelques visualeux mais personne qui m’intéresse (Kusoyarô ou Celestial gate, ça me passe complètement au-dessus), alors je continue mon chemin jusqu’au stand voulu.
La vendeuse est de retour et j’en profite donc pour acheter trois photosets, ainsi que le CD Writings qui est sorti depuis un an environ mais que l’on trouve difficilement car il ne fut distribué qu’en live. Je suppose qu’ils doivent maintenant écouler les stocks restants, ce qui arrange mon âme de collectionneuse.
Pour autant, je ne m’attarde pas davantage car je ne tiens pas à rater l’entrée en scène de Phantasmagoria comme je l’ai fait avec Shichisanshiki. Je retourne donc dans la salle, mes acquisitions en main, et regagne ma place au 4ème rang, ne tenant pas à bloquer l’accès au premier rang encore une fois. Peu importe, je vois parfaitement d’où je suis en étant debout.

Dommage que je m’y prenne si tard pour achever la rédaction de ce live report car, à plus d’un mois d’intervalle, j’ai oublié beaucoup de choses et suis donc bien incapable de relater correctement la performance de Phantasmagoria.

Leur arrivée sur scène fait se lever un plus grand nombre de fans que pour tous les autres groupes et l’on comprend donc facilement pourquoi ils passent en derniers, chose qui ne m’étonne absolument pas.
Je suis très contente de les voir bien que ce soit un sentiment différent de celui qui m’avait envahi à la venue de Karen. Les membres de Phantasmagoria imposent une atmosphère quelque peu différente, leur image et leur musique se voulant de toute façon plus sombre. Ils arborent les costumes correspondant à leur période NEVER REBELLION, si ma mémoire est bonne.
Je remarque au passage que c’est la troisième fois que je vois Kisaki en live mais dans un groupe différent ce coup-ci. Voyons donc ce qu’il va donner avec Phantasmagoria !
Ils commencent par Fairy times memory qui est annoncée par Riku sous les acclamations et les innombrables saluts des fans. Leur performance s’ouvre donc sur une note plutôt calme, histoire sans doute de faire monter l’ambiance au fur et à mesure. Pour ma part, je suis très heureuse de profiter d’une telle entrée en matière car Fairy times memory est une chanson que j’apprécie beaucoup et que je trouve très jolie. Ce sentiment se confirme grâce à l’interprétation qui nous est offerte, parfaite en tout point.
Malheureusement, je ne saurais vraiment en dire plus à ce sujet, à croire que j’ai vraiment la mémoire courte et c’est bien dommage car le live de Phantasmagoria était vraiment de très bonne qualité sur tous les plans. Je me contenterai donc de répéter que ce premier titre est superbe et me permet de m’en mettre plein les mirettes et les oreilles, d’autant plus que j’ai abandonné mes boules quies depuis un moment à force d’exaspération.
Petite précision encore tout de même : le solo de Jun est très réussi, celui-ci venant immanquablement se placer sur l’espèce de petite cage (c’est pas un ampli ce truc, c’est tout ce dont je suis sûre) positionnée devant Riku pour jouer son passage.

La chanson jouant dans un registre assez doux, il me semble que les fans ne s’excitent pas trop lorsque celle-ci s’achève mais peut-être que j’invente un peu à présent.
Quoi qu’il en soit, Material Pain arrive pour faire un peu bouger tout ça, à mon plus grand plaisir car je brûlais de la voir en concert depuis que j’avais aperçu un bout de live sur le DVD vendu avec NEVER REBELLION. Eh bien, je n’ai pas été déçue du tout !
Les fans, y compris moi, s’en donnent à cœur joie entre les séances de headbang et les paraparas qui, bien qu’ils demandent de la rapidité, ne sont pas encore les plus compliqués. Je prends donc un certain plaisir à agiter les bras de gauche à droite au moment du refrain, tandis que tous les membres se balancent eux-mêmes de gauche à droite, ce qui est assez drôle à regarder surtout pour Jun dont les mouvements me faisaient déjà sourire sur DVD. Tout cela en rythme avec les petits cris préenregistrés de Riku et bien sûr avec le public qui m’entoure et imite les gestes du chanteur.
Ce cher Riku est d’ailleurs un sacré showman et je l’aime encore plus après l’avoir vu en live. Non seulement il chante bien et sans erreur notoire, mais en plus il a une grande présence sur scène et bouge beaucoup, entraînant le public à donner autant d’énergie. Je passe donc beaucoup de temps à le regarder pendant toute la durée du concert car il est celui qui attire immanquablement le plus l’attention, jouant parfois au gourou ou au psychopathe en se vautrant parterre et sur sa « cage ». J’adore !
Autrement, mon regard se porte le plus régulièrement sur Kisaki (on ne se refait pas !) qui se la joue quand même un peu, il faut bien le dire, et sur Jun dont les solos de guitare m’enthousiasment à tous les coups. Dommage que son compagnon guitariste Iori soit beaucoup plus effacé. En effet, il est celui vers lequel je me tourne le moins souvent, tout simplement car il ne présente alors pas beaucoup d’intérêt sur scène.
Quant à Matoi, je ne suis pas très étonnée de le découvrir très discret et effacé derrière sa batterie mais j’apprécie néanmoins de pouvoir le regarder car pour une raison inconnue, j’ai une certaine affection pour lui. Et puis, sans être impressionnant, il se débrouille très bien pour jouer.
Pour revenir à Material Pain, il me reste quelques anecdotes de ce qui s’est passé durant la chanson. Ainsi, nous avons droit à un petit fanservice entre Kisaki et Riku, pendant le solo de Jun d’ailleurs me semble-t-il. De plus, tous les membres, exception faite de Matoi, viennent s’aligner sur le devant de la scène et jouer côte à côte, moment toujours très sympathique en live.

Le concert se poursuit avec NEO ARK, le genre de chanson qui vaut surtout pour son interprétation en live car c’est une des plus violentes dans leur registre. Evidemment, cela se ressent moins en all-seating puisque les fauteuils nous préservent de la compression et des mouvements trop poussés.
Malgré tout, ça bouge bien dans le public qui reprend les paraparas initiés par Riku, le roi des chorégraphies compliquées. J’avoue être complètement larguée de ce fait mais je ne me résigne pas pour autant et tente du mieux que je peux de le suivre. Ainsi, je reproduis tant bien que mal les mouvements du départ accompagnant les paroles « lay a person... under a spell » (comme il y avait beaucoup d’anglais, je les connaissais un peu XD) avant que tout ne s’emballe. Pendant les couplets, Riku nous assène ses « marvelous ! pray ! hold up ! believer ! brainwash ! founder ! agitate ! religion! » (je sais, ça ne veut pas dire grand chose) et nous devons alors effectuer la fameuse extension-flexion dont j’ai parlé plus haut avant de brandir répétitivement notre poing en rythme avec ses cris. Tout un art le parapara ^^;
Une phase plus calme vient interrompre ce rituel lorsque le chanteur entonne son « make a martyr » en levant les bras vers l’avant puis les cris reprennent de plus belle jusqu’au refrain. Ce dernier, plus doux, donne l’occasion aux fans de remuer les mains en rythme avec la musique.
Que se passe-t-il sur scène pendant ce temps-là, me rétorquerez-vous ? Eh bien, je suis tellement concentrée sur Riku pour faire les paraparas que je ne regarde pas vraiment le reste mais ça bouge bien, forcément sur une chanson pareille. Et puis, les membres de Phantasmagoria ne sont pas très statiques, ce qui est une chance.

Vient ensuite NEVER REBELLION qui ne réclame pas une telle concentration, me permettant ainsi de me dandiner à ma guise, d’autant plus que j’ai de l’espace autour de moi. Il est vrai que cette chanson me donne facilement envie de danser alors autant en profiter tant que j’en ai l’opportunité en live.
Je ne manque pas non plus de faire un peu de playback, après m’être égosillée sur les cris de NEO ARK.
Néanmoins, je n’ai pas plus de souvenirs remarquables à propos de ce passage, si ce n’est, une fois de plus, le jeu de scène toujours aussi accrocheur de Riku et la musique qui reste au top niveau.

La chanson qui suit m’arrache un cri de joie lorsque les premières notes retentissent et que Riku l’annonce comme last song. Il s’agit de Pixy False qui est à ce jour ma préférée de Phantasmagoria. Rien d’étonnant donc à ce que mon plaisir s’exprime en l’entendant !
Kisaki est à l’honneur pour débuter puisqu’il ouvre la chanson en effectuant son solo de basse, perché telle la superstar sur un ampli.
Puis la chanson est lancée par la batterie et nous voilà partis pour nous éclater de plus belle. Je me mets à sautiller tout en agitant les bras pendant la musique d’intro, avant que Riku se mette à chanter. Impossible de décrire la scène plus en détails mais je pense que tout cela constitue un excellent moment, aussi bien pour moi que pour les fans et le groupe qui a un bon contact avec le public mine de rien.
Lorsque Riku se met à pousser ses quelques cris, on reprend le coup de l’extension-flexion avant de se pencher vers l’avant, le fauteuil de devant me servant de point d’accroche. Heureusement, ma voisine de devant faisant de même, je peux à loisir me jeter sur son siège ^^;
Arrive le refrain et le balancement de gauche à droite reprend un peu comme sur Material Pain, je tourne donc mon regard vers Jun. Ce dernier effectue son solo avec brio, encouragé par les fans qui tendent et agitent les bras vers lui dès qu’il entame la première note. Tout est une affaire de coordination donc, mais je m’en sors plutôt bien ce coup-ci, ce qui me permet d’apprécier d’autant plus le live.
Les choses se calment pendant la partie instrumentale avant que le refrain reprenne pour clore le concert en beauté.

Les membres quittent la scène assez rapidement et sans rien jeter, ce qui est un peu frustrant. Toutefois, la raison en est simple : un rappel est prévu puisque les fans se mettent à scander les fameux « enkolé » à tour de rôle, histoire d’économiser leurs forces. Je les imite un moment avant de m’essouffler et de les laisser continuer pour moi ^^;
Un peu plus tard, le groupe fait son retour sur scène sous les saluts des fans qui n’ont d’ailleurs pas arrêté de fuser depuis le début du live.
Je ne suis pas surprise par ce qu’ils ont choisi d’interpréter pour mettre fin à l’event : Kami Uta, bien entendu ! Si cette chanson peut être un peu lassante lorsqu’on l’écoute sur CD, elle prend en revanche toute son ampleur en live car elle permet de se déchaîner sans retenue.
Entre le headbangage, le mouvement vers l’avant et les gestes à faire avec les bras, on a vraiment pas le temps de s’ennuyer et je finis même par avoir des crampes à force d’agiter mon bras. On ne pouvait cependant rêver d’un meilleur final car tout le monde, sur scène et parmi les fans, se donne à fond et puise dans ses dernières ressources pour terminer le live en beauté.
Finalement, après de longues minutes (car nous avons droit à une version rallongée en live), Kami Uta s’achève et les membres quittent la scène, non sans avoir jeté leurs médiators (mais pas les baguettes) aux fans et avoir récolté une fois de plus les saluts du public.

***

Il est temps de partir. Je rassemble mes affaires et me dirige vers la sortie de la salle pour aller refaire un tour aux stands de goodies. Cependant, j’ai la mauvaise surprise de découvrir que tout a été remballé pendant la dernière partie de l’event mis à part le stand de Phantasmagoria. Moi qui comptais jeter un œil aux articles proposés par Heart, Jigoro ou Uma, je me suis bien fait avoir ! J’achète quand même deux miroirs et un photoset de Phantasmagoria, avant de partir.

Ayant repéré où se trouvait la sortie des artistes quand je suis arrivée, je me dépêche de m’y rendre dans l’espoir de voir Karen sortir. Néanmoins, c’est une chose qui se mérite et il faut d’abord mettre sa patience à l’épreuve XD
En effet, si certains groupes passés dans les premiers traînent déjà dehors et sont abordés par leurs fans, les Karen ne semblent pas pressés de sortir et j’ai l’impression d’attendre une éternité. L’event est terminé depuis 20h33 mais passé 21h, je suis toujours en train d’attendre après eux tandis que les fans se font de plus en plus rares près de la sortie.
Je vois donc passer la plupart des autres groupes pendant ce temps mais je suis complètement incapable de reconnaître de qui il s’agit... Dans la nuit, tous les visualeux sont gris !
Pour couronner le tout, il se met à pleuvoir et je n’ai bien sûr pas de parapluie à ma disposition. Je ne cesse de regarder l’heure en me fixant une heure limite que je repousse sans arrêt, me disant qu’il serait bête de partir alors que j’ai déjà tant attendu.
Finalement, un van est avancé jusqu’à la sortie (les autres ont quand même fait l’effort d’aller jusqu’au parking) et les fans restantes s’approchent un peu. Ce sont les membres de Phantasmagoria qui ont en fait leur carrosse avancé et ils finissent donc par arriver, grimpant rapidement dans leur van tandis que les fans tentent de s’approcher davantage et sont retenues par les membres du staff qui font barrière. Je suis assez étonnée par cette scène, ne m’attendant pas à voir les Japonaises se précipiter vers la voiture comme ça.
Une personne appartenant au staff vient se placer devant moi, croyant que je comptais faire de même mais c’est inutile car je n’avais aucune intention de m’avancer davantage.
Le van passe devant moi et je vois Kisaki près de la vitre. Je me décide donc à lui faire un petit coucou, histoire de, mais je me prends un vent monumental... Tant pis pour lui !

Enfin, les membres de Karen sont les derniers à sortir (aimeraient-ils se faire désirer ?) et se dirigent vers leur voiture garée un peu plus loin. Ils passent à côté de moi et je me contente de les regarder tour à tour, histoire de voir un peu à quoi ils ressemblent vraiment sans maquillage, mais ils sont bien vite abordés par quelques fans qui leur offrent des cadeaux. N’ayant plus rien à leur donner contrairement à elles, je n’ose pas aller leur parler et je fais simplement quelques pas à leur suite avant de les voir monter dans leur voiture et partir.

Il ne me reste plus qu’à faire de même mais j’en suis momentanément empêchée par la pluie qui s’est intensifiée. Je reste donc à l’abri en compagnie de quelques filles qui ont le même problème que moi mais la pluie ne semblant pas prête de s’arrêter, je finis par me décider à courir jusqu’à la station durant une très légère accalmie.
Celle-ci est de très courte durée et, complètement trempée, je m’engage dans une petite rue au hasard et tombe par bonheur sur un Seven Eleven où je me précipite pour acheter un parapluie. La vendeuse est très gentille et me fait la conversation en japonais à propos du temps ^^;
Un peu plus protégée, je repars en direction de la station et n’ai plus qu’à prendre le train qui va me reconduire à l’hôtel. Je profite du voyage pour manger les trois malheureux Pretz à la tomate qui se battaient en duel dans mon sac et pour somnoler un peu.

J’arrive à l’hôtel assez tard mais préfère raconter et revivre mes aventures avant d’aller dormir. Prochaine étape : l’act unlawfully le 24 à Osaka !



Finalement, je mettrai les images de chaque groupe une autre fois. Le reste m'a pris beaucoup trop de temps!
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