Je pourrais vous parler en détails de la pulsion qui m'a pris, à minuit moins le quart, alors que je sentais que je ne trouverai pas le sommeil. De la décision de partir aussitôt plutôt que de passer une nuit blanche et de prendre le volant le matin (autrement dit, quitte à ne pas dormir, autant prendre la route quand on est le plus frais - surtout
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Certes, faire une telle longueur (890 km) seul est parfois un peu ennuyeux (bon, j'ai bien chanté seul dans la voiture, mais ce n'est pas pareil que discuter avec de vrais gens ;-)), mais c'était vraiment très très fluide comme trajet. Pas de bouchon, pas d'énervement, pas trop de dilemmes "je me prépare à doubler la voiture de devant ou pas, sachant que la voiture de derrière semble décidée à déboiter sous peu pour me dépasser".
C'était fun :-) (mais crevant aussi)
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(repose-toi bien !)
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Explication : à 3h du matin, j'étais en pleine forme, la route était sympa, je chantais joyeusement "Zankoku na tenshi no these" (non, je ne suis pas un otaku, c'est la seule chanson en japonais que je connaisse vraiment). A 7h du matin, je l'ai refait, eh bien, c'était beaucoup beaucoup plus lent. J'en avais déduit que je commençais à fatiguer (oui, je déduis mon état de fatigue à mon dynamisme lorsque je chante ^^;;;;).
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Effectivement, 890 km d'un coup, ça fait un peu beaucoup (trop) ;-)
En fait, le trajet m'a lassé une fois que j'ai dépassé les 600 kms. Il faut dire aussi qu'il n'y a rien de plus monotone que le trajet Paris -> Nantes. C'est la deuxième fois que je le faisais - la première fois, c'était en pleine journée, j'étais en pleine forme et ça avait réussi l'exploit de me donner envie de bailler (or, pour que je baille au volant, il faut vraiment vraiment que je m'ennuie).
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Il a quoi le trajet Paris > Nantes de si ennuyeux ?
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