Signes de vie - arf, lycée

Sep 26, 2006 20:23

Je sais que ça fait longtemps que je n'ai pas posté ici (et encore, ce n'est que le début). Tout ça pour raconter un petit peu ma paisible vie... (ca risque d'être long) La classe est chouette, tout le monde est sympa, je connais des gens donc ca va. Sauf que, certaines personnes de ma classe semblent tellement motivées que ca me fait peur, je dois compter trois personnes, à savoir deux filles très sympatiques qui s'avèrent être des bêtes en langue (et partout ailleurs également) et un type un peu lèche cul sur les bords, les sourires aux profs, les discutions avec eux en fin de cours, les premiers rangs, le futur délégué... Donc ces trois personnes s'avèrent être très cultivées, aiment travailler, sont toujours très volontaires, mènent des discutions très sérieuses sur le nom d'un auteur inconnu pour ma part, et dont les oeuvres semblent inintéressantes, débatent du choix judicieux ou non des pièces de théâtre présentées dans la ville (avec le prospectus en main), lisent des pavés d'autobiographies concernant les auteurs d'oeuvres que l'on étudie... Bref, des choses qui me semblent si barbantes, et pourtant je n'ai jamais été fermée à la culture ; mais vous voyez je préfère lire des choses qui me procurent du plaisir tout en me transmettant un certain savoir, au lieu de me contraindre à faire un travail intellectuel qui finalement se restreint à l'univers scolaire et semble réalisé uniquement pour montrer que l'on est intelligent. Ce qui me gêne, c'est premièrement ce rejet de ma part, je n'apprécie pas le prototype "intello" tout comme ce mot très péjoratif, mais je n'en vois pas d'autres, sauf que son utilisation ici me semble justifiée. Je devrais peut-être ajouter "intello faisant exprès", on peut être intello malgré soit sans travailler, n'apportant que son cerveau illuminé comme bagage pour les cours, et puis, adopter l'attitude cool et classe de Ichigo, comme sur l'icône :p Je disais donc que mon attitude de rejet me gêne, c'est quand même un fort paradoxe de rejeter quelques chose qui jusque là vous semblait normal et nécessaire à l'Homme. Sauf qu'une autre pensée me crie que le profil bas s'apprend et fait partie de cette chose essentielle, le fair-play. Et derrière se cache la peur de ne pas être à la hauteur -ne plus être à la hauteur- face à ces personnes qui se surmènent intellectuellement alors que je me la coule douce. L'idée qu'il faille plus travailler scared me. Et j'ai cet automatisme récurrent chez moi (on peut même appeler ça un tic), celui de me rabaisser. Pourtant je sais ce que je vaux. Je sais que j'ai des facilités en français. Que grâce aux fanfictions j'ai acquis une certaine maîtrise en la matière qui me met en confiance. Cependant d'autres choses viennent s'accumuler et me stressent, adieu le monde des facilités : les cours de français sont éprouvants. Je sais bien qu'on prépare le le BAC. Mais les lectures analytiques que nous -la prof, en fait- développe me laisse sur le cul, je pressens des choses, je les ressens également, le texte à la base est compréhensible, mais trop de choses à dénicher, trop de choses à passer sous un rasoir. Une prof démotivante, qui vous met la pression, ne vous aide pas, vous rabaisse verbalement, ne voit pas que vous avez certaines qualités, il faut toujours quelque chose de plus, le summum, la perfection. Et qu'est ce qu'elle est conne et cynique. Mais compétente. Et puis c'est le genre à relever chaque travail en fin de cours. Comment voulez-vous faire les choses correctement si votre état premier est le stress ? Bref. L'anglais de spécialité quant à lui est sympa, une prof également cynique mais qui joue plus dans l'humour (vive ses airs blasés et ses blagues très marrants ceci dit). Elle n'hésite pas à se foutre de votre gueule mais on sent bien que c'est pour se reprendre, et c'est rigolo quoi. Avec la prof de français, tout ce qu'on a à faire, c'est s'enfoncer dans sa nulitude. Donc je disais que c'était sympa, on étudie en ce moment une nouvelle de Roal Dahl "The Landlady", plaisant et assez simple. Sauf que mon accent et ma capacité à transformer les informations françaises en informations anglaises laissent à désirer... J'ai besoin d'avoir un bagage solide, en fait, pour me mettre en confiance, mais j'ai eu beau dévorer fanfics anglaises et autres documents anglais, je n'arrive pas à restituer. Là encore il est question du fait que ca me fasse plaisir. Mais comment voulez-vous restituer des choses lues dans une fic slash concernant l'univers de Harry Potter ?... Et puis oh, certains en anglais spe possèdent un accent so english et une perfect maîtrise de la langue qui me font baver. Et un peu démoraliser aussi. C'est pas eux qui lisent des fics anglaises jusqu'à pas d'heures... Sans doute sont-ils des specimen ou possèdent des racines anglaises ou un truc du style ou bien ont tout simplement choisi l'option anglais spe pour une raison bien précise -_-' Enfin je vais essayer de pas trop m'étendre, tout ça pour dire que plusieurs pensées de ce genre s'entremêlent dans ma tête, et c'est lourd à digérer, d'un naturel anxieux, j'ai peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas être honnête avec moi-même en me disant "y'a pas de secret, bosse" mais je suis également d'un naturel très paresseux, en gros j'ai la flemme, et j'aime me contenter des simples choses qui à priori jusque là ont très bien fonctionné. Mais pour que je sois à cent pour cent rassurée, il faut que je me dise que je m'enfous, mais cela mettrait fin à mon envie de faire les choses bien. (je dois dire qu'en ce moment, je pense à mon avenir... manquait plus que ça) Avec tout ça j'ai l'impression de n'avoir rien dit et de paraître un peu prétentieuse ou dramatisant les choses, même si ce n'est pas l'effet escompté.

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