Titre : Boyfriend, roommate & other troubles
Auteur :
biditochePairing : Matsumiya (Matsumoto Jun x Ninomiya Kazunari) ; Sakumoto (Sakurai Sho x Matsumoto Jun)
Rating : R, NC-17
Genre : Au, amitié, romance
Résumé : Jun est un jeune model réputé qui peine à trouver la perle rare parmi les hommes. Sa rencontre avec Nino est un vrai déclic pour lui, il a trouvé l'homme parfait ! Mais que se passe-t-il quand l'homme parfait a un colocataire pareil...?
Chapitre 7 :
Il regarde autour de lui comme s’il était perdu - ou comme s’il cherchait quelque chose…Quelqu’un…moi ? J’ai envie d’y croire et quand nos regards se croisent, mes doigts se crispent sur le sac que j’avais à la main. Il ne bouge pas de l’entrée et c’est moi qui avance. Mince, qu’il est beau…bien plus que dans mes souvenirs ! Je ne l’ai pas revu depuis le match, ça fait si longtemps…comment peut-on manquer autant ?
« Salut…Sho. »
« Bon anniversaire » dit-il sur un ton plutôt neutre qui me fait tiquer. Ok, il pourrait au moins faire semblant d’avoir envie d’être ici ! Est-ce qu’il a été forcé ? Ce serait le pire…
« Neen m’a invité. »
« Ah. »
« Je ne savais pas si j’allais venir. »
« Oh… »
« Puis finalement, me voilà. »
« C’est bien. »
« Ouai. »
« T’as trouvé le chemin facilement ? »
« Oui. »
« Cool. »
Je baisse la tête sur mes mains pour ne plus avoir à le regarder - plus par gêne qu’autre chose - et c’est moi qui reprends la parole le premier.
« Je suis désolé. »
« Pourquoi ? »
« Ce que je t’ai dit. Et je ne t’ai pas cru, alors que tu avais raison. »
« Excuses acceptées. »
Il l’a dit de manière si froide…je n’arrive pas à y croire. Pourquoi est-il comme ça cette fois ? Qu’est-ce qui cloche ? Je fronce les sourcils en le regardant et il soupire, comme agacé.
« Tu t’attendais à quoi au juste ?! »
« Je ne sais pas, un peu plus de gentillesse…un vrai pardon. »
« Je me suis déclaré, tu m’as rabaissé et tu m’as dit que tu ne voulais plus jamais me voir. Que tu ne voulais plus que je me mêle de ta vie alors c’est ce que j’ai fait. Je suis resté plus d’un an sans nouvelle. Désolé, être gentil ne s’applique pas dans cette situation. Et puis, si tu étais vraiment désolé, tu n’aurais pas attendu que ton ex petit-copain m’invite à ton anniversaire pour me le dire ! »
« T’es cruel…ce n’est pas comme si je ne me sentais pas vraiment mal de ce qu’il s’est passé… »
« Je n’en sais rien. »
« Bah c’est le cas ! Crois-moi… »
« Pourquoi ? »
« Parce que je suis sincère. »
« J’étais sincère aussi. Ça ne t’a pas empêché de ne pas me croire. »
« J’ai été idiot !!! »
« Je ne te le fais pas dire. »
« Combien de temps me le feras-tu payer ? » dis-je, sentant une peine sans nom m’envahir.
« Tu as brisé mon cœur. Ça prendra le temps que ça prendra… »
C’est injuste ! Tellement injuste…ne me pardonnera-t-il jamais ?
« Alors dans ce cas, qu’est-ce que tu fais ici si ton but n’est pas de me pardonner ? »
« Je ne sais pas… »
« Après tout, je ne suis pas le seul à avoir laissé l’autre sans nouvelle ! »
« T’es pas sérieux ?! Tu m’as dit que tu ne voulais plus que je me mêle de ta vie !!! »
« C’était sous la colère ! Si tu m’aimais vraiment, t’aurais fait quelque chose pour m’avoir dès que Nino et moi avons rompu. »
« Et récupérer les restes ? Non merci. Tu ne m’aurais pas plus aimé qu’à ce moment-là. Pas plus que maintenant, probablement. Je ne veux pas être avec toi si c’est par dépit que toi, tu es avec moi. »
« Si tu m’aimais vraiment… »
« Je pourrais te renvoyer la balle, tu sais !!! Si tu m’aimais vraiment, t’aurais traversé ce putain de passage piéton et tu serais venu me voir ! »
J’écarquille les yeux. Q…QUOI ?
« Oui, je t’ai vu. On peut dire que cette balle en pleine tête m’a remis les idées en place et m’a donné meilleure vue, ahah ! Je t’ai vu dans les gradins, tu te déguises très mal ! Et c’est un de mes coéquipiers qui m’a dit que tu étais là, dans la rue. Je suis ressorti du pub mais toi, t’avais déjà fait demi-tour. Ça voulait tout dire, non ? »
« Je… »
« Tu ne peux pas m’accuser. Moi, mes sentiments sont sincères. Et je te respecte assez pour ne plus t’embêter quand tu me demandes de ne pas le faire. »
« Mais qui est assez stupide pour suivre ça à la lettre ??? »
« Il faut croire que moi, je le suis. Et il faut croire aussi que j’ai fait une erreur en venant ici. Bon anniversaire Jun. »
Il tourne les talons et s’en va. Quoi, aurais-je encore tout foutu en l’air ? Je ferme les yeux pour contenir ma peine et quand je les rouvre, c’est Nino que j’ai en face de moi. La gifle qu’il m’assène fait mal, mais qu’est-ce qui lui prend à lui aussi ???
« J’essaye vraiment de changer, tu sais ?! J’essaye vraiment de prendre les autres en compte et de les rendre heureux. Et quand je tente de faire quelque chose pour toi, tu gâches tout ??? Je ne laisserai pas ça passer ! »
« Mais… »
« Tu vas te bouger le cul, Matsumoto Jun !!! Je n’aurai pas fait tous ces efforts de persuasion sur Sho pour rien ! Tu vas aller le voir, vous allez vous excuser, vous faire les yeux doux, tomber dans les bras l’un de l’autre et baiser quelque part dans cet hôtel ! »
« Nino !!! »
« Tu sais pourquoi j’étais si indifférent quand tu m’as appris que tu l’avais embrassé ? Parce que j’ai vu le remord dans tes yeux. Le remord d’avoir apprécié ça plus que de raison. J’ai senti que c’était plus fort que toi et que c’était pour moi que tu t’étais retenu. Que sans ça, tu aurais cédé depuis longtemps. Comment aurais-je pu m’énerver contre toi alors que tu étais simplement amoureux de quelqu’un d’autre ? Cela aurait été stupide de ma part, surtout quand je me servais de toi comme ça. »
« Mais… »
« Je pensais que me retirer le plus vite possible de la partie vous laisserait le champ libre. Que pour une fois je n’allais pas faire quelque chose que pour moi, mais pour vous aussi ! Je suis loin d’être aveugle, tu sais…contrairement à vous deux, idiots naïfs !!! Je n’arrive pas à croire qu’un an après, vous en soyez toujours là…c'est-à-dire à rien ! »
« C’est compliqué… »
« Non, ce n’est pas compliqué. Je t’ai connu plus sûr de toi, J. Où est passé le mec qui va chercher tout seul ce qu’il veut avoir ? Qui obtient ce qu’il veut par la seule force de sa volonté ? Et tu vas me dire que tu abandonnes devant ce tas de muscles pas capable de faire la différence entre une viande de bœuf et de mouton ??? »
« Je l’ai blessé. »
« Je t’ai blessé. Pourtant, aujourd’hui, tu m’as pardonné pas vrai ? »
« Mais… »
« STOP STOP STOP les ‘mais’ !!! »
Il m’attrape par le bras et me tire jusqu’à la sortie, où il me jette sans ménagement. Alors que la porte se referme derrière moi, j’entends un « non mais qu’est-ce qu’il faut pas faire parfois… ». Bah, de toute façon j’y suis maintenant, alors…tordant mes doigts entre eux, je parcours le couloir jusqu’à l’ascenseur et je pense que c’est la chance qui fait qu’il se trouve encore devant, à attendre. Il n’a pas une plus belle mine que la mienne, probablement. Je vais me poster à côté de lui et sens son regard sur moi sans avoir besoin de tourner la tête.
« J’aurai dû traverser la rue. J’en ai eu tellement envie. J’ai eu peur pour toi, à cause de la balle. J’avais envie de célébrer ça avec toi, votre victoire. J’étais si content de porter ton numéro - tu sais ? Mon t-shirt portait ton numéro. »
« J’avais dit que je t’en offrirai un…comme quoi, je ne sais pas tenir de promesses. »
« C’est le destin. »
« Mmmh…je n’aurai pas dû laisser tomber. Tes mots n’auraient pas dû m’arrêter. J’aurai dû m’accrocher encore… »
« Oui… »
« Tu devrais retourner à ta fête, tu as des invités. »
« Il faut savoir connaître ses priorités dans la vie. »
« Quelles sont les tiennes ? »
« Rester ici et attendre un ascenseur qui n’arrive pas. »
Je le sens sourire plus que je ne le vois et ça m’aide à aller mieux, moi aussi.
« On a les mêmes priorités, alors. »
Finalement, les portes s’ouvrent…et nous les laissons se refermer. Quand il repart tout en haut de l’immeuble, Sho tend le bras et appuie de nouveau sur le bouton.
« Décidément, il n’arrivera jamais cet ascenseur ! »
C’est à mon tour de sourire.
« Tu as pris un peu de muscles. » Eh ? Il a remarqué ?
« Je fais un peu de sport depuis quelques mois. »
« Ça te va bien. »
« Merci…toi aussi, ça se voit. »
« Ah ? »
« Ouai…t’es sexy. »
Voilà, je l’ai dit…dieu que c’est embarrassant ! Et dire que je pense ça depuis plus d’un an et que je ne le dis sincèrement que maintenant…
« T’es pas mal non plus. » Juste…pas mal ?
« Oh… »
Les portes de l’ascenseur s’ouvrent de nouveau devant nous et, soudainement, je me sens poussé en avant. Une main me rattrape avant que ma tête ne heurte le fond de la cabine et me retourne brusquement. Je croise le regard de Sho, qui traduit la même chose que le mien. Nos fronts se touchent presque et il est tellement près de moi que je peux sentir son souffle sur mon visage. Les portes se referment derrière nous et à peine la cabine a-t-elle bougée que Sho l’arrête, appuyant sur un des boutons. La lumière de secours s’allume, plus terne…et nous voilà seuls. Complètement et définitivement seuls. Nos bouches se frôlent quelques secondes, s’invitant, se refusant, se tentant l’une l’autre jusqu’à céder en même temps. Ce baiser est peut-être meilleur que celui que nous avons eu un an plus tôt. Peut-être parce qu’il a un autre sens. Je retrouve ses bras si possessifs autour de ma taille et je passe les miens à son cou. Je le serre fort contre moi pour l’empêcher de s’en aller et nous nous embrassons tout notre saoul. Je le laisse même prendre complètement possession de ma bouche. Elle est à lui, toute à lui et rien qu’à lui. Je n’arrive pas à être repu de ses baisers. Dire qu’il m’aura fallu attendre une année entière pour avoir ça…Nous avons des mois à rattraper. Je le sens hésiter alors que ses mains passent sur mes hanches mais cette fois, je ne compte pas le repousser. Ça ne me viendrait même pas à l’idée ! Je veux tellement ce contact…et je frissonne de plaisir sous ses caresses. Il est tellement doux et attentionné avec moi…Je baise sa mâchoire et vais jouer avec la veine dans son cou si délicieuse. Il soupire et me force à reculer pour reprendre mes lèvres entre les siennes. C’est tellement divin !
« Sho… »
« Je t’aime. »
« Salaud…je voulais le dire avant toi. »
Parce que je l’aime, c’est certain maintenant. Peut-être même d’une façon encore plus profonde que celle dont j’aimais Nino à cette époque. Il sourit.
« Une autre fois. »
« J’y manquerai pas ! »
Il rit contre la peau de mon cou, me faisant encore plus frissonner. Sa bouche descend ensuite sur mes clavicules et c’est à mon tour d’en avoir assez de cette torture et de faire remonter son visage jusqu’au mien.
Je pense qu’on aurait pu aller plus loin. J’en ai envie et lui aussi, je le devine. Mais pas comme ça. Pas dans un ascenseur. Cependant, nous finissons par nous asseoir dans un coin de la cabine et l’un contre l’autre, nous nous embrassons encore longtemps.
« On devrait peut-être y retourner… ? » demandé-je au bout d’un moment alors que ma voix laisse tout à fait transparaître le fait que ça ne me tente pas du tout de partir d’ici. De cette position confortable, de ses bras si forts qui me tiennent contre lui…
« On devrait. »
« Tu appuies sur le bouton ? »
« J’appuie. »
Mais il ne le fait pas et à la place, mordille ma lèvre inférieure. Je gémis et lui rends la pareille, avant de nous plonger dans un énième baiser passionné. Je peux sentir les muscles de son torse sous mes mains par-dessus le tissu, c’est absolument divin. J’ai hâte de pouvoir en toucher plus…Mais décidément, pas ici. Je finis par glisser de ma place confortable et après avoir appuyé moi-même sur le bouton, il me force à revenir contre lui. Enfin, ce n’est pas comme si je résistais…ou que j’avais seulement envie de le faire ! Il reprend mes lèvres encore, encore et encore et glisse ses mains dans mon dos, sous mon haut. Je frissonne toujours plus au contact de ses mains brûlantes sur ma peau. Merde, ses caresses vont avoir raison de moi ! Surtout s’il descend comme ça jusqu’au creux de mes reins, ses doigts me frôlant à peine…
Nous entendons à peine le « ding » annonçant l’ouverture des portes…et nous voilà le spectacle d’une bonne vingtaine de paire d’yeux.
« Il est là !!! »
Oups…j’avais oublié que j’ai quitté la fête il y a plus de trente minutes. Pour un hôte, ça la fout mal…
« Alors, on s’amuse bien ? » fait Nino, les mains croisées dans le dos et avec un sourire narquois.
Je lui lance des éclairs de mes yeux tout en me dégageant de Sho, en profitant en même temps pour remettre mes affaires correctement et me recoiffer un peu.
« Bon, euh…et si on y retournait ? Yeaaah ! »
Je sais que ça parle mais je m’en fous. De toute façon, à part être heureux pour moi ils ne peuvent rien faire ! Heureusement, tout le monde retourne dans la salle à part Nino et Ohno, qui restent en retrait de la foule avec nous.
« Je vois que vous avez tous les deux terminés avec les ‘mais’ ! »
« Hein ? »
« Non rien…Bon anniversaire, J ! On y va avec Ohno, journée chargée demain ! »
« Oh…d’accord. Bonne nuit et…merci d’être venu. Merci pour…les cadeaux » dis-je en me mordant la lèvre inférieure, sentant les doigts de Sho se lier aux miens. Quelle agréable sensation…J’avais oublié ce que ça faisait ! Je ne me suis pas rendu compte à quel point ça me manquait avant maintenant. Nous faisons un signe de main au couple qui reprend l’ascenseur et nous marchons lentement dans le couloir, pas pressés de retourner à la salle de réception. Nos bras se balancent au rythme de notre lente marche et, de temps en temps, nous nous regardons, sourions, rougissons avant de détourner le regard. Il passe alors son bras autour de mes épaules, me forçant à plier le mien si je veux garder sa main dans la mienne. Mais me voilà contre lui, à présent et après quelques secondes d’hésitation, je pose ma joue sur son épaule. Wow…ça aussi, c’est vraiment agréable.
« Tu sens bon. »
« T’es sexy. » Je ris. « Quoi ? »
« Je croyais que j’étais ‘pas mal’ ? »
« Comme si tu pouvais n’être que ça… »
Il m’arrête au milieu du couloir et repassant son bras autour de moi, vient m’enserrer la taille, me forçant cette fois à le lâcher. J’en profite pour mettre mes propres bras autour de son cou et souris quand il vient picorer mes lèvres.
« Je t’aime. » Il se met à rire à son tour et je le suis. « Prem’s ! »
« Ça fait tellement de bien de te l’entendre dire… »
« Je le redirai autant de fois que possible. »
« J’espère que ça ne mettra pas un an avant qu’on ne passe au côté ‘physique’ de la chose… »
« Pervers ! »
« Mmmh…comment ne pas l’être avec ça sous la main ? »
Ses mains viennent agripper mes fesses et je rougis violemment.
« Je rêve de refaire ça depuis qu’on est sortis du restaurant… »
« Tu pourras le faire autant de fois que tu le veux. »
« Mmmh, intéressant…J’ai hâte de t’avoir rien qu’à moi. »
« J’ai hâte aussi…quand est-ce que Nino déménage ? »
« Quatre jours. »
« Je viendrai te voir dans quatre jours alors… »
« Méchant… »
« Moi ? Jamais ! »
« Il faudra faire amende honorable ! »
« Comment ? » demandé-je avec un petit air sournois.
Il me pousse pour me coller à nouveau contre le mur et murmure :
« Je te veux nu dans mon t-shirt d’uniforme de baseball. »
« …Eh ? »
« Comme ça, il prendra ton odeur et je t’aurai avec moi pendant les matchs. »
« Baka romantique… »
Mais je souris comme un niais. Ahah, je dois avoir l’air stupide moi-même !
« Que si tu es sage et patient ! »
« Petite diva capricieuse ! Je te ferai craquer ! Je sais que tu ne peux pas résister à mon corps en plein travail…ça te dirait de venir faire du sport chez moi, dans quatre jours ? »
« Et comment… ! »
Nous rions tous les deux et nous embrassons une dernière fois avant d’aller rejoindre les autres.
Le reste de la nuit est magique. Nous avons commencé par nous assoir au buffet pour grignoter et parler de choses et d’autres, ce que nous avons manqué dans la vie de l’autre pendant un an. Les invités ont commencé à partir un à un et, tel un film pour jeunes adolescentes en mal d’amour, nous nous sommes retrouvés seuls sur la piste, à danser un slow sans réelle musique pour nous accompagner. Je n’ai jamais autant sourit que les heures qui ont suivi, jamais autant embrassé, jamais ressenti autant de légèreté dans ma poitrine.
Il m’a fallu un an, mais j’ai atteint le niveau de Cendrillon. Moi aussi, j’ai trouvé mon Prince !
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« Aaah~ Sho… »
« Ce t-shirt te va vraiment à ravir…tu lui donnes plus de gueule qu’il n’en a en réalité ! »
« Arrête de parler et prends-moi…j’en peux plus d’attendre ! »
« Diva capricieuse ! »
Je mordille sa lèvre quand il vient m’embrasser et le kidnappe de mes jambes en les encerclant autour de sa taille. Il est nu tandis que je ne porte que son t-shirt d’uniforme de baseball, comme il le voulait. Mais le fait de l’avoir sur le dos ne l’a pas gêné pour me rendre aussi excité qu’il est humainement possible de l’être !
« Je vais te montrer comment je manie bien la batte… »
« Ah non, pas de référence au baseball quand on fait l’amour !!! »
« Honey, je suis sûr que tu seras ravi quand j’atteindrai la dernière base et marquerai ce point… »
« Sho !!!! »
Je cris alors qu’il entre en moi soudainement, me coupant la chique. Merde, il est si imposant en moi…Vu comment il m’a excité avant, je vais courir plus vite que lui ! Il commence tout de suite à bouger, gémissant contre ma peau ou mon oreille et je l’accueille de plus en plus loin en moi, appréciant chacune de ses allées et venues. God, c’est qu’en plus il sait vraiment bien la manier…Je cris lorsqu’il touche ma prostate et tape toujours dessus les fois suivantes, me rendant complètement dingue. A ce train-là, je ne vais vraiment pas durer longtemps…
« Sho… » je gémis alors qu’il revient m’embrasser.
« Baby, t’es parfait…donne-moi tout ce que tu as ! »
« Cours plus vite ! »
Il rit et mordille ma clavicule, tout en accélérant. Je sens l’orgasme monter en moi, j’ai tellement envie de l’atteindre…bientôt, bientôt, encore un peu…je serre les muscles de mes fesses pour le faire venir en même temps que moi et l’entends râler à mon oreille.
« Marque le ce putain de point Sho !!! »
« Merde…je t’aime Jun, je t’aime ! »
Il capture à nouveau mes lèvres alors que je me libère entre nous et lui en moi, quelques secondes après. Il ne se retire pas tout de suite et mes jambes fermement ancrées autour de sa taille l’en empêchent. Nous nous embrassons infiniment jusqu’à ce que je l’autorise à me quitter quelques secondes. Mais il revient rapidement vers moi et, couché sur le dos, je m’étire avec délice. Il me regarde faire et vient embrasser mon épaule quand j’ai terminé. Je me tourne sur le côté et il me prend dans ses bras, ses doigts caressant ma nuque jusqu’à mes omoplates. C’est tellement agréable…j’ai posé mon cou sur son bras et son autre main capture l’une des miennes pour jouer avec.
« Je t’aime, stupide et naïf romantique. »
« Viens habiter avec moi. »
Ou l’art de lâcher des bombes…Je le regarde, étonné.
« Je sais qu’on est ensemble que depuis deux mois mais… »
« D’accord. »
C’est à son tour d’être surpris par ma réponse aussi rapide - et positive. Je rosis un peu et tout en jouant avec mon index sur son torse, rajoute :
« Je te fais confiance. Et pour moi, ça fait plus de deux mois. Du moins c’est l’impression que j’en ai. Alors…ça ne me fait pas peur. Je veux le faire. Mais toi, tu es sûr ? Je peux être très chiant… »
« Je sais, mais j’aime bien quand tu fais ta capricieuse ! »
Je choppe un des oreillers pour le taper avec et nous rions tous les deux, lui me serrant toujours plus alors que j’ai cette fois enfoui mon visage dans son cou.
Pas besoin de mots supplémentaires. A part peut-être deux…
THE END.
Note : J'ai posté plus tôt en raison de ma coupure de réseau internet. J'espère que ça reviendra vite parce que j'ai un nouveau truc à poster mais c'est mal parti...bref, ça ne me disait rien de vous faire attendre X jours juste pour ça donc voilà ^^ Bonne lecture et merci !