Unexpected meeting (05/05)
Titre : Unexpected meeting
Auteur : biditoche
Pairing : Arashi w/ OC ; Junba (Matsumoto JunxAiba Masaki)
Rating : G
Genre : Au, amitié, romance
Résumé : Coincé dans le métro en pleine nuit, la veille de Noël, il fait la connaissance de quatre hommes pour qui il va changer le destin - et eux le sien. Ex, amants, nouvel amour,...peut-on parler de miracle de Noël ?
ÉPILOGUE
« Je t'aime. »
« Non, moi je t'aime. »
« Je t'aime bien plus. »
Je souris et mon pouce caresse sa peau douce comme celle d'un bébé. Cela fait à peine quinze heures que nous sommes réunis et nous nous sommes dit ces mots-là une bonne centaine de fois. Il faut dire que nos retrouvailles ont été poignantes et...éprouvantes. Physiquement parlant. Je suis allé contre tous mes engagements professionnels en ce 24 décembre en restant toute la journée au lit avec mon petit-ami et je ne le regrette pas. Nous avons réappris à nous connaître, à passer du temps ensemble simplement, sans nous prendre la tête. Et il y a à peine une heure, il nous a été difficile de quitter notre cocon douillet pour venir ici, devant cet immeuble que je n'avais jamais vu auparavant. Il faut dire que je ne fais pas vraiment attention à ce genre de chose ! Le froid me mord le nez et les joues mais je m'en contrefiche, prenant les mains de mon compagnon pour les fourrer dans les poches de mon grand manteau. Il a un sourire malicieux et picore mon nez de baiser, avant de faire de même avec mes lèvres. Nous ne nous faisons que de brefs baisers pendant un certain temps, avant que je ne retire mes mains pour prendre son visage en coupe et l'embrasser un peu plus passionnément. J'ai rapidement les mains gelées mais mon corps entier est réchauffé par ce seul baiser, qui me retourne les tripes. Je regrette que l'on soit en public, sinon j'irai bien plus loin ! L'envie n'en manque pas et si je n'avais pas réellement envie de revoir ces quatre hommes qui, il y a à peine 24 heures, n'étaient que de parfaits étrangers pour moi, j'aurai déjà fait demi-tour pour rentrer chez nous.
« Tu es sûr que ça ne te dérange pas ? Je sais que c'est un peu précipité, tu avais peut-être prévu de fêter Noël en famille mais...tu vois...ils m'ont vraiment aidé à me rendre compte de certaines choses nous concernant et... »
« Ça me fait plaisir, je t'assure. »
Toujours aussi gentil et parfait. Mes doigts jouent encore avec ses cheveux châtain et j'admire son sourire si spécial, les petites rides au coin de ses yeux et ses jolies fossettes.
« Ils doivent t'attendre, non ? On devrait y aller. »
« Laisse-moi te regarder encore un peu. »
Il rougit mais ne dit rien, me laissant faire. Quand je suis enfin repu, je retire ses mains de mes poches pour les prendre et rentrer dans le bâtiment abritant l'appartement d'Aiba et Matsumoto. C'est le premier qui nous ouvre avec un sourire ravi, le bonheur luisant dans ses yeux pétillant.
« Sakurai-san ! Alors tu es venu ! »
« Bien sûr. Je te présente Nishijima Takahiro, mon compagnon. »
« Oh tu es...Je ne m'en doutais pas ! Bienvenue ! Entrez, entrez, les autres sont déjà arrivés et nous allons bientôt commencer l'apéritif ! »
Ça l'affiche mal d'arriver dernier mais au moins cela me permet de présenter Taka de façon générale. Je le sens encore un peu timide et sur la réserve mais Aiba arrive rapidement à le mettre à l'aise, l'apostrophant de 'Nissy' ci et là. J'ai un petit air méfiant en le voyant disparaître dans la cuisine, là où se trouve aussi Matsumoto. Il en sort une délicieuse odeur de dinde aux marrons qu'on fait cuire qui me met l'eau à la bouche ! Je me promène dans le salon et m'arrête devant le dessin d'Ohno, accroché fièrement au mur avec un joli cadre doré. Il est vraiment doué...Je vais d'ailleurs le féliciter et il me remercie poliment, avant de se lever à son tour pour aller on ne sait où. Je me retrouve seul avec Ninomiya et je me permets de lui poser une question qui me brûle la langue depuis que je suis arrivé.
« Qu'as-tu dit à Aiba dans le métro, avant de le gifler ? »
« Qu'il était idiot. »
« C'est tout ? »
« Y'a-t-il vraiment besoin d'en dire plus ? Il allait faire la plus grosse erreur de sa vie, je suis le mieux placé pour le comprendre.
« ? »
Il soupire. « Je l'ai laissé partir, je l'ai même jeté dehors. Franchement, il arrive de me dire que j'aurai bien aimé que quelque me donne à moi aussi une gifle. J'ai fait une grosse erreur ce jour-là et il était hors de question que cela se reproduise avec eux. J avait raison depuis le début, il n'est pas qu'un remplaçant. »
Nous entendons des rires parvenir de la cuisine : un strident, un qu'on essaye de camoufler et celui, clair, de Taka.
« Tu aurais pu les laisser rompre pour tenter de le récupérer. »
« Je ne suis pas fou, ça n'aurait jamais marché quand bien même l'idée me serait venue à l'esprit. J et moi...ça a fait son temps. On n'est pas fait pour vivre ensemble. Et puis de toute façon...moi aussi, je suis passé à autre chose. »
Je capte son regard qui se pose sur le dessinateur, revenu d'un des couloirs. Ce dernier s'arrête pour nous regarder avec un air surpris, puis dit :
« Pourquoi vous me regardez ? »
Je souris et les laisse pour me diriger vers la cuisine, bien silencieuse. À peine arrivé dans l'encadrement de la porte, je me heurte contre mon petit-ami, qui me lance un regard gêné. Et alors que je vais me mettre à parler, il pose son index sur mes lèvres et me fait reculer. J'ai à peine le temps de voir nos deux hôtes tendrement enlacés et je jurerai avoir entendu Matsumoto prononcer ces mots si particuliers pour tout être amoureux. Tout vient à point à qui sait attendre, dit-on, et il semble que ce soit le cas d'Aiba. Pour ne déranger personne, j'attrape Taka par la main et le tire à ma suite jusque dans l'immense penderie du mannequin, où je nous dissimule. Il a un air stupéfait mais un sourire amusé.
« Ces nouveaux amis sont cool. Tu crois qu'ils m'aiment bien ? »
« J'en suis certain. »
« Et toi, tu m'aimes bien ? »
« C'est à voir... »
Il frappe ma poitrine de son petit poing avec une moue absolument adorable et je prends ses mains dans les miennes pour les baiser tendrement.
« Je t'adore. »
« C'est le miracle de Noël ! »
« C'est toi mon miracle. »
« Ce que t'es niais... »
Mais je sais que ça lui fait plaisir. Et quand nous rejoignons les autres dans le salon, un peu plus tard, les doigts entrelacés et que nous nous asseyons en cercle autour d'un bon repas, je commence à croire que j'ai raison. Peut-être qu'il y a un peu de magie dans ce monde, quelque chose qui nous dépasse et qui nous permet de vivre ce genre d'instant incroyable, avec des personnes qu'on n'aurait jamais pensé connaître un jour. Des personnes qui apportent un peu de magie dans notre existence, sous forme d'amour et d'amitié.
C'est peut-être grâce au miracle de Noël qu'on peut faire des rencontres aussi existentielles qu'inattendues. Il suffirait jusque de regarder plus loin que le bout de son nez, d'oser dire et ressentir, de savoir partager ces instants exceptionnels.
« Eh, regardez ! »
Aiba pointe la fenêtre du doigt et nous nous retournons tous pour la regarder.
« Il neige... » murmure mon petit-ami, blotti contre moi.
Je regarde les flocons blancs tomber dans la nuit noire et je souris. Il neige.
Note : Et voilà, j'ai (enfin) fini de poster cette petite histoire-là ! Dorénavant, c'est My Naughty Librarian que je posterai, eheh ! Et oui, vous avez bien entendu 8D
Merci d'avoir pris le temps de lire et/ou commenter ! On se revoit ailleurs~ ♥
Auteur : biditoche
Pairing : Arashi w/ OC ; Junba (Matsumoto JunxAiba Masaki)
Rating : G
Genre : Au, amitié, romance
Résumé : Coincé dans le métro en pleine nuit, la veille de Noël, il fait la connaissance de quatre hommes pour qui il va changer le destin - et eux le sien. Ex, amants, nouvel amour,...peut-on parler de miracle de Noël ?
ÉPILOGUE
« Je t'aime. »
« Non, moi je t'aime. »
« Je t'aime bien plus. »
Je souris et mon pouce caresse sa peau douce comme celle d'un bébé. Cela fait à peine quinze heures que nous sommes réunis et nous nous sommes dit ces mots-là une bonne centaine de fois. Il faut dire que nos retrouvailles ont été poignantes et...éprouvantes. Physiquement parlant. Je suis allé contre tous mes engagements professionnels en ce 24 décembre en restant toute la journée au lit avec mon petit-ami et je ne le regrette pas. Nous avons réappris à nous connaître, à passer du temps ensemble simplement, sans nous prendre la tête. Et il y a à peine une heure, il nous a été difficile de quitter notre cocon douillet pour venir ici, devant cet immeuble que je n'avais jamais vu auparavant. Il faut dire que je ne fais pas vraiment attention à ce genre de chose ! Le froid me mord le nez et les joues mais je m'en contrefiche, prenant les mains de mon compagnon pour les fourrer dans les poches de mon grand manteau. Il a un sourire malicieux et picore mon nez de baiser, avant de faire de même avec mes lèvres. Nous ne nous faisons que de brefs baisers pendant un certain temps, avant que je ne retire mes mains pour prendre son visage en coupe et l'embrasser un peu plus passionnément. J'ai rapidement les mains gelées mais mon corps entier est réchauffé par ce seul baiser, qui me retourne les tripes. Je regrette que l'on soit en public, sinon j'irai bien plus loin ! L'envie n'en manque pas et si je n'avais pas réellement envie de revoir ces quatre hommes qui, il y a à peine 24 heures, n'étaient que de parfaits étrangers pour moi, j'aurai déjà fait demi-tour pour rentrer chez nous.
« Tu es sûr que ça ne te dérange pas ? Je sais que c'est un peu précipité, tu avais peut-être prévu de fêter Noël en famille mais...tu vois...ils m'ont vraiment aidé à me rendre compte de certaines choses nous concernant et... »
« Ça me fait plaisir, je t'assure. »
Toujours aussi gentil et parfait. Mes doigts jouent encore avec ses cheveux châtain et j'admire son sourire si spécial, les petites rides au coin de ses yeux et ses jolies fossettes.
« Ils doivent t'attendre, non ? On devrait y aller. »
« Laisse-moi te regarder encore un peu. »
Il rougit mais ne dit rien, me laissant faire. Quand je suis enfin repu, je retire ses mains de mes poches pour les prendre et rentrer dans le bâtiment abritant l'appartement d'Aiba et Matsumoto. C'est le premier qui nous ouvre avec un sourire ravi, le bonheur luisant dans ses yeux pétillant.
« Sakurai-san ! Alors tu es venu ! »
« Bien sûr. Je te présente Nishijima Takahiro, mon compagnon. »
« Oh tu es...Je ne m'en doutais pas ! Bienvenue ! Entrez, entrez, les autres sont déjà arrivés et nous allons bientôt commencer l'apéritif ! »
Ça l'affiche mal d'arriver dernier mais au moins cela me permet de présenter Taka de façon générale. Je le sens encore un peu timide et sur la réserve mais Aiba arrive rapidement à le mettre à l'aise, l'apostrophant de 'Nissy' ci et là. J'ai un petit air méfiant en le voyant disparaître dans la cuisine, là où se trouve aussi Matsumoto. Il en sort une délicieuse odeur de dinde aux marrons qu'on fait cuire qui me met l'eau à la bouche ! Je me promène dans le salon et m'arrête devant le dessin d'Ohno, accroché fièrement au mur avec un joli cadre doré. Il est vraiment doué...Je vais d'ailleurs le féliciter et il me remercie poliment, avant de se lever à son tour pour aller on ne sait où. Je me retrouve seul avec Ninomiya et je me permets de lui poser une question qui me brûle la langue depuis que je suis arrivé.
« Qu'as-tu dit à Aiba dans le métro, avant de le gifler ? »
« Qu'il était idiot. »
« C'est tout ? »
« Y'a-t-il vraiment besoin d'en dire plus ? Il allait faire la plus grosse erreur de sa vie, je suis le mieux placé pour le comprendre.
« ? »
Il soupire. « Je l'ai laissé partir, je l'ai même jeté dehors. Franchement, il arrive de me dire que j'aurai bien aimé que quelque me donne à moi aussi une gifle. J'ai fait une grosse erreur ce jour-là et il était hors de question que cela se reproduise avec eux. J avait raison depuis le début, il n'est pas qu'un remplaçant. »
Nous entendons des rires parvenir de la cuisine : un strident, un qu'on essaye de camoufler et celui, clair, de Taka.
« Tu aurais pu les laisser rompre pour tenter de le récupérer. »
« Je ne suis pas fou, ça n'aurait jamais marché quand bien même l'idée me serait venue à l'esprit. J et moi...ça a fait son temps. On n'est pas fait pour vivre ensemble. Et puis de toute façon...moi aussi, je suis passé à autre chose. »
Je capte son regard qui se pose sur le dessinateur, revenu d'un des couloirs. Ce dernier s'arrête pour nous regarder avec un air surpris, puis dit :
« Pourquoi vous me regardez ? »
Je souris et les laisse pour me diriger vers la cuisine, bien silencieuse. À peine arrivé dans l'encadrement de la porte, je me heurte contre mon petit-ami, qui me lance un regard gêné. Et alors que je vais me mettre à parler, il pose son index sur mes lèvres et me fait reculer. J'ai à peine le temps de voir nos deux hôtes tendrement enlacés et je jurerai avoir entendu Matsumoto prononcer ces mots si particuliers pour tout être amoureux. Tout vient à point à qui sait attendre, dit-on, et il semble que ce soit le cas d'Aiba. Pour ne déranger personne, j'attrape Taka par la main et le tire à ma suite jusque dans l'immense penderie du mannequin, où je nous dissimule. Il a un air stupéfait mais un sourire amusé.
« Ces nouveaux amis sont cool. Tu crois qu'ils m'aiment bien ? »
« J'en suis certain. »
« Et toi, tu m'aimes bien ? »
« C'est à voir... »
Il frappe ma poitrine de son petit poing avec une moue absolument adorable et je prends ses mains dans les miennes pour les baiser tendrement.
« Je t'adore. »
« C'est le miracle de Noël ! »
« C'est toi mon miracle. »
« Ce que t'es niais... »
Mais je sais que ça lui fait plaisir. Et quand nous rejoignons les autres dans le salon, un peu plus tard, les doigts entrelacés et que nous nous asseyons en cercle autour d'un bon repas, je commence à croire que j'ai raison. Peut-être qu'il y a un peu de magie dans ce monde, quelque chose qui nous dépasse et qui nous permet de vivre ce genre d'instant incroyable, avec des personnes qu'on n'aurait jamais pensé connaître un jour. Des personnes qui apportent un peu de magie dans notre existence, sous forme d'amour et d'amitié.
C'est peut-être grâce au miracle de Noël qu'on peut faire des rencontres aussi existentielles qu'inattendues. Il suffirait jusque de regarder plus loin que le bout de son nez, d'oser dire et ressentir, de savoir partager ces instants exceptionnels.
« Eh, regardez ! »
Aiba pointe la fenêtre du doigt et nous nous retournons tous pour la regarder.
« Il neige... » murmure mon petit-ami, blotti contre moi.
Je regarde les flocons blancs tomber dans la nuit noire et je souris. Il neige.
Note : Et voilà, j'ai (enfin) fini de poster cette petite histoire-là ! Dorénavant, c'est My Naughty Librarian que je posterai, eheh ! Et oui, vous avez bien entendu 8D
Merci d'avoir pris le temps de lire et/ou commenter ! On se revoit ailleurs~ ♥