Titre : My naughty librarian
Auteur :
biditochePairing : Sakumoto (Sakurai Sho x Matsumoto Jun)
Rating : R, NC-17
Genre : Au, amitié, romance
Résumé : "Je suis Sakurai Sho, 24 ans, étudiant en master de Sciences Economiques et Gestion. Je suis délégué de classe, président du Conseil des Elèves et j’ai le meilleur bulletin scolaire de la promotion. Je suis en couple avec la fille la plus jolie et intelligente que j’ai eu l’occasion de rencontrer jusqu’à présent. Ma vie se résume donc à une petite-amie, des parents exigeants, du boulot, du boulot et du boulot ! Mais il suffit parfois d'un rien pour nous faire dévier du droit chemin..."
Chapitre 14 :
Quand nous avons réellement terminé, j’ai l’impression d’avoir été ouvert à vif, mais cette douleur n’est rien comparée au plaisir de l’avoir entendu gémir contre mes lèvres. Je le garde tout contre moi et il ne cherche même pas à s’en aller. Un sourire niais s’étend sur mon visage et j’ai l’impression de flotter.
« Ouah… » soufflé-je sans rien trouver à dire d’autre.
« Sho…tes lèvres sont…comme une drogue. J’en veux encore, donne-m’en encore ! »
Je suis surpris. Après tout ce temps passé à me repousser, maintenant il ne peut plus s’en passer ? Quelle ironie…mais je ne vais pas l’en empêcher, oh que non ! Cependant je prends le temps de nous faire quitter la piste pour nous réfugier dans un coin plus tranquille. Après m’avoir plaqué contre le mur poisseux du couloir qui rejoint une deuxième salle plus privée, il se remet à dévorer ma bouche sans retenue, arrivant à me faire geindre de plaisir en quelques secondes. J’essaye de suivre son rythme mais ça devient de plus compliqué. Il est comme…possédé, et moi j’aime ça. J’aime ce mélange de violence et de douceur, la façon dont il prend possession de ma bouche comme s’il se vengeait sur quelque chose ou qu’il voulait prouver qu’elle n’est qu’à lui. Je crois que je n’ai jamais embrassé quelqu’un aussi longtemps en une seule fois. Je gémis alors qu’il se frotte contre moi, sentant son érection affoler la mienne. Et le fait qu’il continue de m’embrasser comme ça me fait bander de plus en plus. Il est fort possible que je puisse jouir rien qu’en l’embrassant…encore un petit peu plus…un petit peu plus…
« J-Jun… » j’halète entre deux baisers passionnés. « Je v-vais…j’vais… »
« Moi aussi… »
Il place cette fois sa jambe entre les miennes et ondule, me donnant autant de plaisir qu’il en reçoit. Mes mains agrippent ses fesses pour augmenter la friction et je crie dans sa bouche en atteignant la jouissance, mon corps se convulsant légèrement. Il fait de même peu après moi sans jamais arrêter de m’embrasser.
Son front posé contre le mien, nous tentons tous les deux de reprendre notre respiration. Tout s’est passé si vite, j’ai encore un peu de mal à m’en rendre compte. Mais Dieu que c’était bon !!!
« J’en…reviens pas d’avoir loupé ça…aussi longtemps. »
Je ris doucement, remontant mes mains dans son dos pour le sentir tout contre moi.
« Ça valait le coup d’attendre… »
« Tu trouves ? Maintenant, on a énormément de temps à rattraper… »
Il a un petit sourire diabolique sur le visage. Diaboliquement sexy, serait le terme exact. Ça me colle des frissons dans le dos.
« Chez toi ou chez moi… ? » murmure-t-il, lisant dans mes pensées.
Evidemment, après tout ce qu’il vient de se passer il est hors de question que chacun rentre chez lui de son côté. J’ai bien l’intention moi aussi de rattraper toutes ces semaines où il ne m’a pas touché intimement. J’ai envie de lui, il a envie de moi…pas besoin d’arguments supplémentaires.
« J’habite plus près… »
« Alors, en voiture ! J’ai hâte de prendre ce petit cul ferme et rebondi. »
Je geins alors qu’il empoigne mes fesses de ses mains, les malaxant jusqu’à ce que je devienne dur à nouveau. Zut, il est trop doué ! Je suis sûr qu’il serait capable de me faire bander en plein enterrement…Non, non, ne même pas y songer. Ce serait dégueu, très dégueu. Et excitant. Mais à quoi je pense moi ?
« Et si je te prenais maintenant, t’en dis quoi ? » murmure-t-il à mon oreille.
« C’est…huuun…crade. »
« Mais tu penses pouvoir conduire ? »
Il me regarde avec un sourire sadique. S’il enlève ses mains de mon postérieur et qu’il me laisse tranquille, oui, je pourrai conduire…Mais au fond de moi je sais qu’il va tenter quelque chose.
« O-Oui. S’il te plait Jun, arrête ça…arrête cette torture. Ou alors faisons-le… »
Et voilà, je cède encore. Mais qu’y puis-je ? Il est trop fort pour moi à ce jeu-là…
« Non » fait-il finalement en me lâchant, laissant voir la belle bosse entre mes jambes. « Rentrons chez toi. De plus, j’ai très faim… »
Faim de quoi, c’est encore à deviner. Moi aussi, je meurs de faim. Et je préfère me concentrer sur ça plutôt que sur le magnifique corps de Jun devant moi ou encore ces lèvres si tentantes qui m’appartiennent à présent. Ouah…je le réalise seulement…il m’a embrassé…et ce n’est pas un rêve cette fois. Il l’a vraiment fait ! Est-ce que ça veut dire que nous sommes officiellement ensemble ? Humm…oh et puis je n’ai pas envie de penser à ça ce soir ! On verra demain…
Nous marchons rapidement jusqu’à la voiture et il passe tout le trajet à me taquiner et à maintenir mon excitation à un certain niveau. Je suis tenté plusieurs fois d’arrêter la voiture sur le bas-côté et de le laisser me faire l’amour, quitte à se prendre une amende. Mais je ne le fais pas, ne voulant pas céder encore une fois et nous finissons par arriver - sains et saufs - à mon appartement. Nous faisons l’erreur de prendre l’ascenseur. Pourquoi est-ce une erreur ? Parce qu’à peine les portes se sont-elles fermées que nous nous sautons dessus comme deux affamés, Jun finissant toujours par prendre le dessus. En deux étages, il a eu le temps de me dévorer les lèvres et il s’attaque à mon cou quand l’ascenseur s’arrête, ouvrant ses portes au deuxième étage. Une vieille dame y entre - ma voisine de palier qui passe son temps à chercher à savoir tout ce qui se passe dans la vie de chacun des locataires. C’est probablement la raison pour laquelle elle se trouvait au deuxième étage plutôt que chez elle, à cette heure-là. Elle nous regarde de ses petits yeux perçants avec une moue dégoûtée qui nous laisse amplement deviner son avis sur ce que nous sommes en train de faire. Matsumoto me sourit et replonge dans mon cou, le suçotant et le mordillant tellement que je suis obligé de me mordre les lèvres pour ne pas faire de bruits.
« Bonne soirée Sakurai-san ? »
Me demande-t-elle soudainement avec un ton accusateur. Aie aie aie, j’espère juste qu’elle n’ira raconter ça à personne…la connaissant, c’est fort probable qu’elle le fasse. Ne reste plus qu’à espérer que ça n’arrive pas aux oreilles de mes parents. Ça, c’est une autre histoire…
« B-Bonne, merci…Noshima-san. »
Je me retiens encore de gémir alors que la main de Jun s’active sur mon membre à travers mon pantalon.
« Comment va votre petite-amie ? »
Cette femme est une peste. Une vraie peste acariâtre ! Est-ce qu’elle essaye de me faire culpabiliser en disant une chose pareille ? Parce que ça ne marche absolument pas…Reina n’est plus un souci pour moi à présent. Je suis libre comme l’air ! Alors, plus pour l’embêter qu’autre chose, je me laisse gémir, faisant rire Matsumoto quand il comprend ce que je fais.
« Très bien, aux dernières nouvelles ! » je réponds en souriant.
Elle nous toise comme si nous étions des démons et sort en marmonnant lorsque les portes de l’ascenseur s’ouvrent. Je peux enfin respirer convenablement alors que Jun s’écarte de moi et me prend la main pour me tirer jusqu’à chez moi. Il me taquine alors que j’ouvre la porte - toujours sous les yeux de la mégère - et éclatons de rire une fois la porte fermée.
« C’était qui celle-là ?? »
« Ma voisine. Elle passe son temps à surveiller tout le monde et à commérer. »
« Eh bien, avec ça elle aura du contenu…tout comme ton pantalon. »
Je rougis en faisant la moue, mécontent qu’il s’amuse de moi comme ça. Il disparait dans la cuisine alors que je me mets à l’aise, rangeant au passage des affaires qui trainent depuis quelques jours. Dix minutes plus tard, une bonne odeur se fait sentir. Eh ? Il était sérieux quand il parlait de manger ? Mais…je croyais qu’on allait…enfin…voilà quoi. Directement. Tout de suite, là, maintenant. J’en ai envie moi !!! C’est cruel de me faire attendre ! Boudant un peu, je le rejoins dans la cuisine et me mord la lèvre en le voyant cuisiner avec autant de précision et d’agilité. Ce qu’il est beau…même avec ce tablier stupide. Je m’approche de lui et regarde ce qu’il prépare par-dessus son épaule, soudainement affamé. Ça sent tellement bon ! Jun se retourne légèrement en souriant et, me regardant quelques instants, finit par m’embrasser furtivement. Une fois…deux fois…je le retourne pour le placer face à moi et le plaque contre le comptoir de travail alors qu’il passe ses jambes de chaque côté des miennes. Nos bouches, nos lèvres, nos langues se lient à nouveau alors que son dîner embaume un peu plus encore l’appartement. Je ne sais plus si j’ai faim de lui ou de nourriture. Il me repousse soudainement pour inverser les places et je suis son ordre silencieux quand il appuie sur mes épaules pour que je me mette à genoux. Les deux mains en appui sur le comptoir, il me dit qu’il va surveiller les plats alors que de mon côté, je dézippe son pantalon avant de le baisser un peu. Cela fait longtemps que je n’ai pas fait ça et j’hésite un peu, ne voulant pas paraitre encore plus nul qu’avant. Je me contente donc de ma main pour l’instant et ça atteint vite l’effet escompté. Les doigts de Jun se crispent sur le bord du comptoir alors que j’augmente la vitesse du va et vient de mon poignet. Il gémit quand je passe mon doigt sur son gland et baisse la tête pour me regarder faire.
« Vas-y…ta bouche. C’est elle que je veux… »
Je rougis légèrement mais obéis, le prenant entre mes lèvres et abordant de lents mouvements qui semblent le rendre fou. Je vais un peu plus vite et bientôt ses hanches adoptent ma cadence, venant rejoindre ma bouche et la baisant presque. Je ne serai jamais habitué au goût de ce liquide amer qui coule le long de ma gorge et j’essaye de ne pas y penser alors que je lève le regard vers lui, finissant de le lécher.
Il se retrouve à genoux devant moi et je crois mourir de plaisir quand il vient m’embrasser, encore et encore, me donnant l’impression que ça ne s’arrêtera jamais. Et il se sert de cette délicieuse diversion pour défaire mon pantalon, le glissant le long de mes jambes avec une facilité déconcertante. Nos lèvres se quittent le temps de quelques secondes seulement pour retirer nos t-shirt avec presque autant de bestialité qu’un animal en rut et avant même d’avoir pu dire ouf, je me retrouve plaqué contre lui, nus, mon désir touchant le sien. Il me fait monter sur ses genoux et écarter les jambes, quand je l’arrête.
« Jun, le repas… »
« Ne…t’inquiètes…pas » fait-il entre de longs baisers fiévreux « j’ai mis sur feu doux…ça me laisse largement le temps de m’occuper de toi ! »
Oh, je lui fais confiance pour ça. A peine a-t-il fini de parler qu’il commence à me préparer de deux doigts, me faisant mordre sa lèvre par surprise.
« Eh ! Fais attention, p’tit vilain… » fait-il en claquant mes fesses de sa main libre, me faisant encore plus gémir.
Il me prend avec rapidité et férocité, dévorant ma peau ou baisant ma bouche dès que mon visage s’approche du sien. Mon corps finit par faire le boulot tout seul et mes hanches accompagnent les mouvements de sa main, en désirant toujours plus.
« Tu m’as l’air à point… »
« Oh oui…Jun…vas-y…”
« Vas-y quoi ? »
« Bah…tu sais… »
Dis-je, rougissant furieusement. Il voit très bien de quoi je parle !
« Non, je ne sais pas…dis-moi ! »
Il a ce petit sourire sadique qui me fait frissonner. Je geins alors qu’il ajoute un autre doigt et me mord la lèvre, m’accrochant à ses épaules.
« Je te veux…en moi » dis-je rapidement, toujours un peu gêné de parler de ce genre de chose.
Non pas que j’en ai honte, mais….
« Il suffisait de le demander ! »
Matsumoto retire sa main et me pénètre presque facilement, même si je sens encore une petite résistance. Assis sur lui, je le laisse me prendre jusqu’au bout, avant de bouger à mon tour et de soulever mon bassin en cadence avec le sien. Bientôt, il va plus vite, ses hanches tapant contre mes fesses alors que nous échangeons des baisers endiablés. C’est tellement meilleur ainsi. Je ne parle pas de la position, mais du fait de pouvoir l’embrasser pendant qu’on fait l’amour. C’était ce qui manquait auparavant et maintenant, j’ai l’impression que ça ne pourrait pas être plus parfait. Il nous relève un peu et je mets mes bras en arrière pour attraper le bord du comptoir, à genoux au-dessus de lui, lui laissant faire le reste à sa guise. Ses lèvres dévorent mon torse alors que ma position ne me permet pas vraiment de bouger autre chose que la tête - alors je me contente de le regarder faire. Nos gémissements emplissent rapidement l’appartement, suivis de mes cris répétés quand il touche ce point si sensible en moi. Plusieurs fois d’affilée. J’espère juste que mes cris embêteront la voisine….
Les mains de Jun renforcent leur prise sur mes hanches, imprimant chaque pénétration plus profondément et me laissant complètement pantois à chaque fois. Je me sens au bord de l’implosion et le fait de mordiller mes tétons ne m’aide pas. Vraiment pas.
« J-Jun… »
« Je sais. Viens avec moi Sweetie… »
Je lâche les bords du comptoir pour passer mes bras autour de sa nuque et, quelques coups de reins plus tard, me libère entre nos deux ventres dans un cri étouffé par sa bouche contre la mienne. Il vient à peine quelques secondes après moi, me faisant rougir lorsque je sens cette chaleur m’habiter. Ça non plus, je ne m’y ferai jamais…Essoufflé et incapable de dire un seul mot, j’enfouis ma tête dans son cou, le laissant me caresser le dos alors qu’il est resté en moi. Je suis tellement bien comme ça. Heureux, soulagé, détendu…surtout détendu. Puis il m’écarte légèrement et prend mon visage entre ses mains avant de déposer un léger baiser sur mes lèvres, un petit sourire étendant les siennes de façon très mignonne.
« Je t’aime Jun… » murmuré-je alors, trouvant le moment idéal pour le lui redire.
« Sois mon petit-ami. »
J’écarquille les yeux, ne m’attendant pas à ce qu’il réponde ça. Pour moi c’était évident que l’on commençait à l’être alors…a-t-il vraiment besoin de le demander ? Ou alors ce n’est qu’une formule d’usage. Je m’en fous, je suis trop content qu’il l’ait fait. Je souris niaisement en hochant plusieurs fois positivement de la tête et il rit.
« Te moques pas… »
« Allez, lève-toi p’tit cul, j’ai un dîner à terminer moi ! »
Je me lève pour le libérer et il frissonne avant de nous redonner nos vêtements. Mais contre toute attente, je le vois les plier sur le côté et remettre simplement le tablier, cachant le devant de son corps mais non le derrière…quel joli tableau. Je ne peux pas m’empêcher d’éclater de rire !
« Ça ne te plait pas ? » dit-il en se retournant vers moi avec un sourire coquin.
« Tu es parfaite, ma chérie. »
« Oi ! »
Il me tape avec sa cuiller en bois et je me gratte la tête en grimaçant.
« S’il y a une chérie ici, c’est bien toi. Après tout, ce sont les chéris qui se font martyriser le popotin par leurs copains…ne ? »
« Alors on devrait inverser un de ces jours… »
Oups, je n’aurai pas dû dire ça ! Avec ce qu’il s’est passé, sa prostitution et tout ça…il est certain qu’il ne voudra plus jamais être l’uke. Comment casser l’ambiance en une leçon ! Adressez-vous à Sakurai Sho ! Quel idiot…
« Pourquoi pas ? »
Répond-il à ma plus grande surprise, un léger sourire rêveur sur les lèvres. Eeeeeh ? Il est sérieux ? Je n’ose rien dire, mais je me pose plein de questions. Me laisserait-il vraiment dominer si je le lui demandais ? C’est intéressant…
Je mange le meilleur repas de toute ma vie - du moins c’est l’impression que j’en ai. C’est probablement à cause de la présence de mon invité. Je dois me répéter je pense, mais je suis tellement heureux de l’avoir…mon petit-ami. Le mien. Ouah, je n’en reviens pas…c’est mon PETIT-AMI. Je n’arrête pas d’y penser toute la soirée…enfin…entre deux parties de jambes en l’air, cela va de soi !
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Je me réveille le lendemain avec un mal de rein conséquent, alors que j’ai cru entendre quelque chose claquer. Je tourne ma tête sur le côté et souris en voyant Jun endormit à mes côtés. Il est magnifique comme ça, avec ses cheveux en bataille et les rayons du soleil qui illuminent sa peau. Laissant son bras autour de ma taille, je me tourne pour me mettre face à lui et le regarde dormir. De mon index, je trace une ligne de son nez jusqu’à sa hanche, passant par ses lèvres sur lesquelles je m’arrête un peu plus longtemps, puis son cou, ses épaules, ses bras et sa taille. Sa peau est incroyablement douce et j’aime les grains de beauté que je trouve sur mon chemin. Il en a pas mal et idéalement placés. Ça le rend encore plus beau ! Ça lui donne un petit charme supplémentaire. Mon doigt remonte et s’arrête sur son épaule, traçant de petites arabesques. Je me sens tellement chanceux de l’avoir avec moi, et pas que dans mon lit ! C’est la première fois depuis un petit moment que je me réveille avec le cœur aussi léger. Même si ça a été dur, je suis heureux d’être amoureux de lui. J’adore ça. Mon cœur se gonfle alors que mon doigt remonte encore et s’arrête sur ses magnifiques lèvres qui se sont données à moi hier soir. Il est tellement magnifique…je me sens comme le vilain petit canard à côté de lui, alors que je sais être plutôt beau garçon. Mais je ne sais pas pourquoi…il a un truc en plus. Une aura spéciale. Je ne veux pas le réveiller mais je ne peux pas m’empêcher de rapprocher mon visage du sien pour venir poser mes lèvres doucement sur les siennes, dans un frôlement à peine perceptible. Me faisant sursauter, sa bouche capture la mienne alors que ses dents attrapent avec habilité ma lèvre inférieure. Alors il est réveillé ??? Ses paupières ne s’ouvrent pas mais sa main vint se nicher dans ma nuque pour appuyer dessus et me rapprocher un peu plus de lui. J’ouvre la bouche pour le laisser passer, appréciant la douce et excitante sensation de sa langue chaude contre la mienne. Nous nous embrassons ainsi pendant quelques secondes puis, s’écartant, il ouvre les yeux pour me fixer avec un petit sourire.
« Ohayou~ »
« ‘ayou... » fais-je en reprenant ma respiration. « Je croyais…que tu dormais…désolé… »
« Je me suis réveillé dès que tu as posé le doigt sur moi. Mais je ne voulais pas t’interrompre… »
« Pourquoi ? Tu aurais dû si ça te gênait. »
« Parce que, justement, j’aimais ça. Tu sais, ça fait longtemps que je ne me suis pas senti aussi bien en me réveillant à côté de quelqu’un. Alors te sentir aussi doux avec moi dès le réveil…je ne pouvais pas faire stopper ça. »
« Je suis content que tu dises ça. Et…Jun…hier soir et cette nuit c’était… »
« Incroyable, je sais. »
« J’ai vraiment aimé. »
« Evidemment ! »
« Oi ! Qu’est-ce que ça veut dire au juste ? »
« Que je suis très bon en sexe ? »
Je fais la moue alors qu’il rit et oublie complètement ce que je voulais regarder alors que mes yeux fixent ce magnifique sourire étincelant qui s’affiche sur son visage. Ouah…il est si mignon quand il rit !!!
« Allez, avoue ! »
« Q-Quoi ? »
« Je te fais grimper aux rideaux hein… »
Il m’agrippe par la taille et m’embrasse rudement, me faisant geindre sous ses lèvres qui mordillent les miennes.
« N-N’importe quoi… » dis-je plus pour garder la face qu’autre chose.
En même temps il a raison…il me fait crier comme un dingue ! Je crois d’ailleurs que je n’ai jamais pris autant mon pied qu’hier soir…alors que, pourtant, on en a déjà eu du sexe torride. Mais là c’était vraiment différent. C’était parfait, voilà tout. Il m’embrasse dans le cou tout en caressant mon ventre, des petits papillons virevoltant déjà à l’intérieur.
« On sait tous les deux que j’ai raison… »
« N-non. »
« Oh, alors tu ne prends pas ton pied avec moi ? Il faut remédier à ça ! »
J’ai à peine le temps d’enregistrer et d’assimiler ce qu’il dit qu’il me pousse sur le dos, grimpant sur moi avec un sourire amusé.
Note : Miam miam, chapitre bien hot huhuhu~ 100% Sakumoto xD Encore désolée pour le méga retard de post :$ N'hésitez pas à laisser un petit commentaire et encore merci de me suivre malgré tout ♥