Want to be my sexfriend ? (01/05)

May 08, 2014 22:05

Titre : Want to be my sexfriend ?
Auteur : biditoche
Pairing : Sakumoto (Sakurai Sho x Matsumoto Jun)
Rating : NC-17
Genre : Au, romance
Résumé : On dit qu'il n'y a qu'un pas entre l'amour et la haine...mais qu'en est-il du sexe ?




« Non…non…il en est hors de question ! Tu es encore chez MOI alors tu obéis à MES règles. Tu n’avais qu’à pas choisir un travail aussi stupide et mal payé. Mais oui mais oui, ta liberté d’expression…en attendant tu es logé et nourri par mes soins alors NON, pas chez moi. »

Je toque à la porte du bureau de mon boss malgré le fait qu’elle soit grande ouverte et attends qu’il daigne m’accorder de l’attention. Je ne sais pas à qui il parle, mais ça a l’air assez chaud !

« On se retrouve plus tard. » Il raccroche. « Sakurai, je voulais te voir justement. »
« Avez-vous besoin de quelque chose ? »
« Réunis-moi les informations sur le dossier Hitoshi. On va le bosser ensemble. »

Il se met à avoir une toux monstrueuse qui le rend aussi rouge qu’une tomate et je m’empresse de lui apporter un verre d’eau.

« Vous devriez rentrer chez vous. »
« Le dossier. »
« Je peux rassembler les papiers et vous les apporter demain matin à la première heure au bureau ? »

Il me regarde un court instant avant de desserrer sa cravate et fait un large geste de la main.

« Tu passeras plutôt chez moi. »
« …Pardon ? »
« Je te note mon adresse et tu passeras chez moi. On bossera le dossier directement là-bas et ça me permettra de me reposer un peu. Ce bureau m’empoisonne la santé ! »

J’acquiesce sans mot dire, véritablement surpris. Après tout je ne suis que le stagiaire…
Après deux bonnes heures à réunir les informations en un seul et même énorme dossier, je rentre chez moi. Il est 22h.

Le lendemain, je suis les indications pour trouver la demeure de mon boss et m’y rends pour 08h30, espérant ne pas le réveiller. Au pire, il n’aura qu’à me dire de partir ! La maison est assez loin de chez moi et je mets bien une bonne quarantaine de minutes de métro et de marche pour y arriver. Quand je sonne à la porte, c’est mon patron qui vient m’ouvrir. C’est bizarre de le voir en simple pantalon et t-shirt à col. Il me fait entrer et j’observe discrètement ce qu’il y a autour de moi. Une autre paire de chaussure, rien de féminin et tout est impeccablement rangé. Nous passons directement dans le salon et je pose le dossier sur la table alors qu’il m’invite à m’asseoir sur la chaise face à lui. Je m’exécute et le laisse me donner les directives.
Trente minutes plus tard, nous sommes en train d’éplucher chaque témoignage au crayon de papier et stabilo jaune, relevant le moindre détail qui nous parait pertinent et utile au futur procès de mon patron. C’est alors que je la vois.
Cette créature magnifique qui entre dans la pièce où nous sommes et capte toute mon attention. Torse nu et le bas de pyjama qui tombe négligemment sur ses hanches fines, le jeune homme qui se tient devant moi est LA raison pour laquelle un mec peut en aimer un autre. C’est un péché à l’état pur. Il se dirige vers la cuisine et disparait, me donnant l’impression d’avoir vu un mirage. Je ne l’ai aperçu que quelques secondes mais pourtant j’ai retenu chaque détail de son corps. De ses lèvres fines et pourtant charnues à sa courbe de rein majestueuse jusqu’à chaque grain de beauté dans son dos. Il réapparait alors dans le salon et mes yeux se posent à nouveau sur ses hanches qui se balancent au gré de sa marche de façon gracile et absolument sexy. Il s’approche de nous - enfin plutôt de mon boss - jusqu’à ce que je puisse discerner le moindre de ses grains de beauté. Oh mon dieu, j’ai tellement envie de mordre celui près de son téton…Il capte mon regard et je crois voir un petit sourire se dessiner sur ses lèvres (il en a d’autres là aussi !!! Trop sexy !) avant qu’il ne se penche vers mon tuteur et lui embrasse la joue.

« Hello Daddy. »

Ce dernier se retourne et fronce les sourcils, l’air vraiment mécontent.

« Jun ! Combien de fois t’ai-je dit de t’habiller quand je reçois quelqu’un ??? Ou même t’habiller tout le temps ! Ce n’est pas une tenue devant des invités ! »
« Ça n’a pas l’air de lui déplaire, à ton invité… »

Je baisse la tête sur le papier que je tiens et me racle la gorge, faisant semblant d’être occupé. Mais il n’a pas tort…

« Ne raconte pas de sottises. Sakurai, lui, est un bon garçon. Il ne traîne pas toute la journée en pyjama en faisant croire au monde qu’il fait quelque chose de productif ! »
« Eh ! »
« Tiens, regarde ça plutôt. J’ai entouré de bons boulots pour toi, il serait tant que tu t’y mettes ! »
« J’ai déjà un boulot. » répond sèchement le fils de mon boss en jetant un regard dédaigneux sur le journal qu’il lui tend.
« C’est un hobby Jun, pas un boulot. Sois sérieux, veux-tu ? A ton âge, on ne s’amuse plus à ces bêtises. Et fais sortir cette gamine de ma cuisine ! »
« Va te faire foutre, Daddy ! » répond-il en chiffonnant le périodique avant de le jeter par terre.

Ce n’est que parce que mon patron l’a mentionné que je remarque la jeune fille d’à peine 18 ans qui se tient dans le salon, apparemment gênée et dont la dégaine laisse à deviner ce qu’ils ont fait cette nuit. Du moins, il  y a moyen  de ne pas paraître si débraillé même quand on doit partir rapidement. Et merde, un hétéro…je tombe vraiment mal moi ! Le dénommé Jun me lance un regard avant de saisir sa copine par le bras pour la conduire ailleurs et je soupire quand, un peu plus tard, on entend une porte claquer.

« Ne fais pas attention à lui. C’est un jeune encore un peu paumé, malgré le fait que j’essaye de le guider vers une bonne voie ! »
« Quel âge a-t-il ? » demandé-je innocemment.
« 20 ans. »

Oh, moi qui le croyais plus jeune que ça…J’attends qu’il se replonge dans le dossier pour sourire légèrement. S’il n’était pas hétéro, j’aurai pu me faire un petit extra…non ! Pas le fils de mon tuteur de stage. Ce serait la descente aux enfers assurée s’il l’apprenait ! Et mon père serait furieux. Erf, dommage…ça a l’air d’être un fruit vraiment appétissant. Rien que de penser à la courbe de ses reins, j’en ai des démangeaisons là où vous savez ! La vie peut être injuste…
Difficile de se reconcentrer après ça. Mon esprit n’a en tête que le magnifique postérieur de cette créature qui se fait apparemment un malin plaisir de passer sous mes yeux. Pas plus habillé que tout à l’heure (mais il faut dire qu’un slim le met bien plus en valeur qu’un vulgaire bas de pyjama), il déambule dans le salon. Une tasse de thé, un livre ou autre chose dans les mains, il dandine son parfait fessier devant moi comme s’il savait que j’y suis sensible. Je déglutis lorsqu’il se penche sur la table, me montrant sa splendide courbure de reins qui me fait tant saliver.

« Daddy, j’ai pensé engager un DJ pour ton anniversaire. »
« Hors de question. Laisse-nous travailler, Jun. »
« Mais c’est important ! 45 ans, ça se fête. »
« Ne crie pas mon âge sur tous les toits ! »
« Daddy, fais attention à ta tension ! Alors ce DJ ? »
« J’ai dit non. On aura qu’à demander à l’oncle Yoshi. »
« Quoi ???!!! Tu veux faire se suicider nos oreilles ou quoi ? Sa voix donnerait envie à un sourd de se percer les tympans. Et en plus il joue très mal du piano. »
« Matsumoto-san, j’ai relevé… »
« T’as promis que tu me laisserais organiser ! »
« Il y aura des personnes de marque, il est hors de question que tu mettes ta musique de fous qui les mettrait mal à l’aise. »
« Alors un pianiste ? »
« …une part de témoignage qui dit que… »
« Un pianiste, si tu veux, mais pas un de tes copains. Et pas trop d’alcool. »
« Eeeeeh ? Mais c’est le plus important ! Et puis tes invités feront la gueule si tu n’as pas de bibine. »
« Sois moins vulgaire ! »
« …l’accusé était très porté sur les soirées de… »
« Donc un pianiste, de l’alcool. Du chocolat pour le gâteau, ça te va ? »
« Oui, oui. Maintenant laisse-nous tranquille Jun, on travaille nous. »

Il continue de protester tout en bougeant ses hanches de gauche à droite, me faisant perdre le fil de mes pensées. Je l’aurai rencontré en soirée étudiante qu’on serait déjà en train de coucher ensemble dans un coin sombre…Je commence à mordiller le bout de mon stylo tout en pensant à tout ce que je pourrais faire avec ces hanches qui m’ont l’air très souples quand Matsumoto m’interpelle.

« Sakurai, que disais-tu à propos du témoignage ? »
« Il semblerait que ton invité ait d’autres préoccupations en tête, Daddy. » fait le jeune homme en me regardant avec un petit sourire.

Salopard, si je pouvais…Je l’évite pour montrer à mon patron ce que j’ai vu, qui lui plait aussitôt.

«  Tu vois ça Jun, c’est du bon travail. Tu devrais prendre exemple sur Sakurai ! »
« Ouai ouai… » dit l’intéressé en se relevant, m’ôtant la magnifique vue que j’avais. « D’ailleurs toi, t’as pas rendez-vous chez le médecin dans un quart d’heure ? »
« Bordel, j’allais oublier…appelle et décale pour moi. »
« Non ! C’est ta santé, tu dois y aller. Ton sous-fifre peut t’attendre ici ! »
« Stagiaire… » marmonné-je.
« J’ai du travail. »
« Si tu n’y vas pas, j’engage un DJ. »

Il se passe quelques secondes avant que mon boss ne soupire et se lève de table. Il jette un regard énervé à son fils avant de se tourner vers moi.

« Ça ne prendra pas longtemps. En attendant, je te laisse continuer d’éplucher tout ça. N’oublie pas, le moindre détail peut nous être utile le jour du procès. »
« Bien Matsumoto-san. »
« Je serai de retour dans un peu moins d’une heure, j’espère. »

Il va finir de s’habiller et je les observe de ma place, alors que son fils lui embrasse la joue à nouveau avant de fermer la porte derrière lui. Aussitôt, je baisse la tête sur mes papiers. Cette sensation de liberté n’est pas bonne du tout, vraiment pas bonne. Avec mon tuteur parti, j’ai quartier libre…et avec lui qui continue de se balader sous mon nez avec son slim qui montre presque la raie de ses fesses, je ne suis pas sûr d’arriver à faire ce qu’on m’a demandé. Il va finalement s’asseoir sur le divan et je me sens un peu plus rassuré. Qu’il reste à sa place et moi à la mienne, alors il n’y aura aucune bévue.
Je ne peux tout de même pas empêcher mon regard de dériver vers lui et je manque de défaillir en le voyant déguster sa banane de la façon la plus sexuelle qui soit. Et quand son regard rencontre le mien, je sais qu’il ne fait pas ça sans arrière-pensée. Il la met presque entièrement dans sa bouche avant de la ressortir, puis d’en croquer timidement le bout. Je me mords la lèvre d’envie, imaginant déjà cette bouche ailleurs qu’autour de cette banane. Il me montre ses dents parfaitement alignées qui croquent brutalement dans le fruit, le cassant en deux avant de s’en remplir la bouche. Je détourne vite les yeux avant qu’il n’aille plus loin, me sentant déjà à l’étroit dans mon propre pantalon. Une fois qu’il a fini, je l’aperçois se suçoter les doigts un à un, ces magnifiques doigts qu’il passe ensuite dans sa chevelure brune, avant de les glisser dans sa nuque. Si mon tuteur ne rentre pas immédiatement, je ne répondrai plus de mes actes…
J’ai besoin de souffler un peu et de me retrouver seul. Je n’arrive même plus à comprendre une ligne de ces foutues dépositions ! Je me lève avec plus ou moins de délicatesse mais il me repère tout de suite et me suit du regard alors que je m’arrête à la sortie du salon.

« Pardon mais…où sont les toilettes ? »

Contre toute attente, il se lève et me fait signe de le suivre.

« Dites-moi seulement, je peux trouver tout seul… »
« Il est hors de question qu’un étranger se balade tout seul dans la maison. »

J’hausse les épaules et le suis donc, essayant de ne pas trop m’attarder sur le bas de son dos et ses fesses qui se tortillent devant moi. Il s’arrête devant l’une des portes et je l’ouvre tout en le remerciant d’un signe de tête. Au moment où je vais pour entrer, je me sens brutalement poussé en avant et me rattrape de justesse au mur à mes côtés pour ne pas trébucher la tête la première sur la cuvette des W-C. Quand je me retourne, je vois Jun qui referme la porte derrière lui (avec le loquet, je précise) et me sourit.

« Que… » ai-je à peine le temps de dire avant qu’il ne se jette sur moi.

Sa  bouche se colle avidement contre la mienne et avant d’avoir pu dire ouf, nous voilà déjà en train de partager un baiser tout ce qu’il y a de plus sexuel. Je lâche le mur à côté de moi pour lui attraper les hanches et le coller contre le mur opposé alors qu’il me mordille la lèvre inférieure, arrivant presque à me faire gémir. Je comprends que ce n’est pas sa première fois quand il m’agrippe les fesses pour coller mon bassin contre le sien, frictionnant nos deux érections l’une contre l’autre. Ses hanches ondulent gracieusement et les miennes finissent par suivre le mouvement, mimant un acte sexuel que je désire chaque minute un peu plus. C’est un fait : je dois le sauter. Quitte à me faire virer de mon stage, tant pis. Je glisse mes paumes de main sur ses hanches avant de passer sous son pantalon et de, moi aussi, venir caresser ses fesses bien fermes qui ne demandent que mon attention. Il gémit alors que je les lui masse vigoureusement et ma bouche navigue dans son cou, qu’il m’offre en penchant délibérément la tête en arrière.
Merde, je n’ai pas de capote. Oh lui il en a sûrement quelque part dans cette maison mais j’ai l’impression que nous séparer maintenant mettra un terme définitif à cette passion qui nous enflamme. Il passe ses jambes autour de ma taille et monte un peu plus sur moi, me faisant bien comprendre ce qu’il veut. Oh et puis tant pis hein…une de mes mains passe sous ses fesses et mon index s’empare de son intimité, rapidement suivit par mon majeur. Jun se mord la lèvre et gémit devant moi, finissant par s’empaler lui-même sur ma main. Dieu, comment peut-on être si sexy ? J’ai le membre au garde-à-vous prêt à exécuter tout ce que mon cerveau lui dira de faire et je vais interrompre ses gémissements en l’embrassant, pressé de le sentir autour de moi.
Malheureusement, c’est le moment que choisit mon tuteur pour rentrer. Un bruit de claquement de porte retentit et nous nous arrêtons tous les deux, surpris. C’est tôt, trop tôt…Ses jambes se détachent d’autour de ma taille et je grogne en sentant sa main m’attraper par le pénis.

« Jun ? Sakurai ? »
« Je suis dans ma chambre ! » crie le jeune homme en étouffant un peu sa voix.
« Sakurai ? Où es-tu ? »
« Aux…toilettes. » dis-je tout simplement.

Quoi, c’est la vérité ! Et au moins il ne trouvera pas ça bizarre de m’en voir sortir. L’avocat ne dit rien - apparemment ces réponses lui suffisent - et je me retrouve comme un idiot excité devant son fils qui me tient par la queue.

« Dis-lui que t’arrive. »
« Je vous rejoins tout de suite, Matsumoto-san ! » fais-je rapidement.
« Voyons voir combien de temps tu mets… »

Il commence alors de rapides mouvements de poignets tout en rapprochant sa bouche de la mienne, comme pour me voler mon air. Je tente de ne pas faire de bruit mais ça devient vite impossible alors que ses doigts se resserrent sur ma verge, décuplant mon plaisir. Nous finissons par nous embrasser avec passion jusqu’à en perdre haleine, ce qui me permet de jouir plus ou moins en silence à peine quelques secondes plus tard. Mon corps a quelques soubresauts alors que je me vide sur sa main. Il me relâche en me souriant et se nettoie avec sa langue comme un chat le ferait. Quant à moi je remets correctement mes habits et me recoiffe légèrement. Je vais pour appuyer sur la chasse d’eau quand sa main se pose sur la mienne, son visage à quelques centimètres du mien.

« Ce n’est que partie remise. La prochaine fois qu’on se rencontrera Sakurai, je te mets au défi de me faire hurler comme une chienne. »

Mes lèvres s’étirent en un magnifique sourire amusé et je penche ma tête pour murmurer à son oreille.

« Défi relevé. »

Sa main appuie sur la mienne pour tirer la chasse d’eau et il me laisse sortir, refermant la porte directement après.

Je ne suis pas retourné chez les Matsumoto depuis et je n’arrête pas de penser à Jun. C’est la première fois que j’ai à attendre aussi longtemps pour avoir du sexe avec quelqu’un et je suis vraiment impatient de le revoir - si notre défi tient toujours. Inutile de dire qu’il est devenu le sujet de mes rêves érotiques…et dieu qu’il est bon de se perdre en lui !
Il se passe néanmoins un long mois et c’est en sortant d’un procès gagné que mon tuteur me dit :

« Bravo Sakurai, vous ferez un très bon avocat. Peut-être qu’une fois vos études terminées, je réfléchirai à une place pour vous dans mon cabinet… »
« Ouah, ce serait…merci, Matsumoto-san. »
« Rien n’est fait encore ! En attendant, je vous invite à ma soirée d’anniversaire. Ce sera ce soir, chez moi à 20h. Vous connaissez l’adresse. Et ne soyez pas en retard ! »

Je le regarde avec un air incrédule alors que la seule pensée que j’ai à l’esprit c’est : ce soir je vais m’envoyer en l’air avec une des plus belles créatures que la Terre ait porté !!!

Bien sûr, j’arrive cinq minutes à l’avance avec une bouteille de champagne (sortie de la cave familiale) et un petit présent pour mon tuteur. J’ai troqué mon costume deux pièces d’apprenti avocat pour une chemise et un jeans noirs. Ça change un peu des chemises constamment blanches que le bureau m’oblige à porter. Sachant qui je verrais ce soir, j’ai fait exprès de laisser trois à quatre boutons ouverts, le tout rentré impeccablement dans mon pantalon. C’est la créature qui vient m’ouvrir et le sourire qui se dessine sur son magnifique visage répond au mien. Il est incroyablement beau ce soir, avec son parfait postérieur moulé dans un slim blanc et sa chemise à manches courtes qui en laisse voir beaucoup plus qu’il ne devrait être permis. Il n’a attaché que quelques boutons et je jurerai avoir vu son nombril…

« Sakurai ! Quelle bonne surprise…on ne t’a plus vu récemment. »
« J’ai été invité par… »
« Je sais. »
« J’ai apporté ceci. »

Il se saisit de la bouteille et après avoir refermé derrière moi, disparait avec dans la cuisine. Je vais dire bonjour à mon hôte qui s’empresse de me présenter à ses collègues, rivaux ou concurrents. L’ambiance de la soirée est assez soft et adulte, ce qui m’étonne un peu vu les paroles de Jun la dernière fois. Ce dernier semble avoir tout de même invité quelques-uns de ses propres amis, alors qu’ils discutent dans leur coin. Je m’autorise à approcher d’eux, espérant ne pas être le vilain petit canard. Jun semble être une sorte de…Reine des abeilles et ce n’est que quand il m’autorise à m’asseoir que les regards suspicieux se changent en poignées de mains amicales. En fin de compte, ses amis sont plutôt sympas. Je les soupçonne d’avoir tous déjà couché les uns avec les autres mais étant donné que ça ne me regarde pas, je ne le mentionne pas.

« Alors, tu bosses avec le père de Jun ? »
« C’est mon tuteur de stage. »
« Il n’est pas trop sévère ? »
« Ça va. » fais-je en haussant les épaules.
« Daddy dit que c’est son meilleur stagiaire depuis un bon nombre d’années ! Apparemment, il saurait utiliser sa langue de la bonne manière… »

Je me demande s’ils sont assez dupes pour croire qu’il parle des études de droit  et des capacités requises… En tout cas, moi, je n’omets pas de voir sa langue qu’il passe sur ses lèvres charnues. Encore un peu comme ça et je lui saute dessus devant tout le monde…

« Qu’est-ce qu’on s’ennuie… »
« Vous inquiétez pas les gars, une fois les cadeaux offerts et tout le tintouin d’usage, on pourra se casser au sous-sol et faire la fête ! »
« Au…sous-sol ? » demandé-je timidement, ne comprenant pas vraiment.
« Jun a une super pièce plus ou moins insonorisé au sous-sol de sa maison. »
« Oh… » Je comprends mieux le pourquoi du comment.
« Mais pour ça il faudrait que les vioques et Daddy en finissent rapidement…Sakurai, viens avec moi. » fait-il en se levant soudainement.
« Eh ? Moi ? »
« Ouai, pour le service. Plus vite ils auront mangé, plus vite ils iront coucher ! »

Je me lève et le suis jusqu’à la cuisine en silence. Alors qu’un des quadragénaires quitte la pièce, Jun se tourne vers moi avec ce même regard que dans ses toilettes il y a un mois.

« Le défi tient toujours ? »
« Evidemment. »
« Mais je te préviens, je suis plutôt difficile…il peut être très dur de me contenter… »
« De ce que j’ai entendu la dernière fois, ce n’est apparemment pas une tâche si ardue… »
« Détrompe-toi ! Je mets la barre très haute. Il ne suffit pas de me faire crier, petit stagiaire. Je veux tellement hurler que même les voisins à 500 mètres d’ici pourront m’entendre. Tellement que tout le monde sera obligé de savoir que toi et ton petit jouet de poche sont en train de faire mumuse avec mon derrière. Mais, encore une fois, ne pense pas que ce soit si facile…Je ne dois pas avoir besoin de simuler. Alors ? »
« Comment dire non à ça…je garde ma position. Défi relevé. Et tu vas tellement hurler que tu n’en auras plus ni voix ni cul. »

Il a un petit sourire amusé et m’attrape par la ceinture du pantalon pour m’attirer vers lui.

« J’ai hâte de commencer, dans ce cas-là… » murmure-t-il contre mes lèvres, me donnant follement envie de prendre les siennes.

Mais la porte s’ouvre sur quelqu’un et nous nous dépêchons de nous séparer. Si on veut s’amuser ce soir, il ne faut surtout pas se faire pincer avant…Il prend le plat de viande froide et quitte la cuisine alors que je mate à nouveau son splendide derrière me faire de l’œil en se dandinant. Quant à moi je ressers quelques coupes de champagne et  vais les proposer aux invités.
Par la suite, Matsumoto-père me tient par la jambe pour m’intégrer aux grandes discussions entre adultes mais franchement, mon cerveau n’est occupé qu’à imaginer Jun à ma merci. Son air de petit garçon joueur, turbulent et caractériel me donne furieusement envie de le corriger et de l’entendre supplier pour que je m’occupe de lui. Oh oui, je compte bien le faire supplier…
Après les cadeaux et le gâteau (très bon, d’ailleurs), la soirée touche à sa fin. Les invités de plus de trente ans partent petit à petit, jusqu’à ce que mon tuteur soit le dernier « vrai adulte » de la pièce.

« Tu n’es pas parti Sakurai ? »
« Je vais aider à ranger. »
« On se voit après-demain dans ce cas ! »

Je lui fais un bref signe de la tête avant de ranger rapidement avec les autres. Nous descendons ensuite par un escalier au sous-sol agréablement aménagé pour une fête en petit comité. Je ferme correctement la porte derrière moi et un des amis de Jun va mettre la musique - assez forte pour nous mais impossible à entendre de l’extérieur. Il y a des tas de canapés partout, des poufs et d’autres tapis moelleux, des couvertures en vrac dans un coin, une télé écran plasma, des tonnes de jeux vidéo, une WII, une playstation 4, un petit bar aménagé (rempli, évidemment), des placards apparemment bondés de cochonneries en tout genre, de quoi tenir des mois en cas de bombardements. Les vestes tombent, les chemises s’ouvrent, les chaussures se défont…Les filles finissent en jupes et les hommes torses à découvert, alors que tout le monde se balade pieds-nus sur les tapis. Pour ma part je garde tout ce que j’ai sur le dos - pas tant de choses que ça au final - et m’assois sur une chaise tournante en creux. Ouah, c’est confortable ! Quelqu’un donne des verres remplis à tout le monde et on sort chips et autres saletés, qu’on pose sur une petite table près de la chaîne-hifi.
C’est Jun le premier qui commence à danser au milieu de la pièce de façon lascive et incroyablement sexy, si bien que j’en suis captivé. Deux ou trois autres le suivent et il me fait un signe pour que je vienne. Sachant que je n’ai pas fait grand-chose pour m’intégrer ce soir, je finis par obéir et je les rejoins. Avec un ou deux verres en plus, danser devient vite facile. A nouveau je me retrouve dans ce genre de soirée où se dévergonder est la seule directive. Ça ne me dérange pas, je suis moins coincé qu’il n’y parait et ça a l’air justement de surprendre Jun et ses amis que je puisse danser comme eux, boire autant qu’eux et sortir des blagues plus salaces que les leurs. Au bout d’une heure, ils m’adorent. Les mecs veulent mes conseils, les nanas danser avec moi - voire plus. Là encore, elles se font leurrer par l’image que je donne. Moi ? Hétéro ? En rêve oui ! Mais je ne le dis pas tout de suite pour ne pas casser l’ambiance. Après tout, je ne sais pas qui est quoi ici.
Déjà bien enivrés, nous nous mettons à faire le jeu de la bouteille. Un classique qui devient vite intéressant une fois la dizaine de verres d’alcool passés. Embrasser des femmes ne me gêne absolument pas, c’est coucher avec elles qui me répugne et leurs baisers me laissent un arrière-goût désagréable. Je sais que ce n’est que dans ma tête mais c’est comme ça. Par contre les potes de Jun ne semblent pas gays et ça se confirme quand ma bouteille tombe sur l’un d’eux. Je m’approche à quatre pattes en rigolant mais il me repousse. Quoi ?

« No way ! Pas un mec ! »
« Oh allez, c’est qu’un jeu ! » fais-je en rigolant, pas totalement dans mes pompes.
« Je passe mon tour ! »
« Et moi je le prends… » fait Jun en face de moi.

A son tour, il se met sur ses genoux et j’ai à peine le temps d’inspirer que son visage est à quelques millimètres du mien. Mon cœur bat tellement dans ma poitrine que ça résonne dans ma tête comme si on était en boîte de nuit et j’appréhende ce baiser. Parce que je sais que si je touche ses lèvres, je ne vais pas vouloir les laisser partir avant d’être rassasié. Il me tente quelques petites secondes avant de faire un léger smack qui fait grogner d’indignation ces demoiselles. A croire que ça les excite de voir deux mecs s’embrasser…Je n’en peux plus. Je le saisis brusquement par la nuque et l’embrasse à pleine bouche, le forçant en quelques secondes à ouvrir la bouche pour me laisser passer. Nos langues se trouvent, se mêlent et jouent ensemble, cherchant à prendre le dessus sur l’autre. Jun avance légèrement, me faisant tomber en arrière alors que nos lèvres ne se dessoudent pas. Il me monte dessus alors que je m’allonge peu à peu et il se retrouve à quatre pattes au-dessus de moi, me dévorant les lèvres comme si c’était la dernière fois qu’il pouvait y goûter. J’oublie complètement les autres et finis par gémir contre sa bouche, appréciant de plus en plus son traitement.

« Eh, ça va on n’vous dérange pas ??? Vous voulez pas baiser non plus ? »

Oh si, j’en aurai bien envie…Une des filles saisit Jun par la ceinture du pantalon et le tire en arrière, le décollant de moi. Je ferme les yeux quelques secondes, la bouche légèrement ouverte pour reprendre ma respiration. Ouah…c’était le meilleur baiser de toute ma vie !

« Jun, c’est à toi de tourner. Et si ça tombe sur Sakurai, on vous paie une chambre d’hôtel ! »

Tout le monde rit et je me relève pour me rasseoir comme il faut, mordillant ma lèvre en croisant le regard de Matsumoto devant moi. On dirait qu’il veut me bouffer…et je ne serai pas contre. La tension sexuelle entre nous est si palpable qu’elle mettrait presque mal à l’aise les autres mecs de la pièce. Mais j’en ai rien à faire d’eux. Ils paraissent ternes à côté de Jun, alors que pourtant ils ressemblent aux types d’hommes que je me suis fait jusque là. Beaux, mais pas extraordinaires. Jun, lui, n’est pas que beau. Il est sublime. Et si je ne le satisfaisais pas ??? La bouteille pointe une des filles qui semble un peu trop contente à mon goût et le regard que me lance Matsumoto tout en l’embrassant me donne envie de la tuer. Oh oui, je lui promets silencieusement qu’il paiera cet affront plus tard et que ses cris atteindront l’autre bout de la rue !!! Nous arrêtons le jeu peu après ça et nous occupons à autre chose. Vers 1h du matin, ils commencent à jouer aux jeux vidéo. Une ou deux filles sont parties, les deux dernières papotent tout en supportant les autres mecs qui jouent en criant comme des singes. Je finis mon verre et retourne m’asseoir sur le siège en creux, le faisant tourner en regardant le plafond. Je dois avoir l’air d’un idiot mais…c’est tellement fun !!! Quelqu’un arrête la chaise et je vais pour râler quand un doigt se pose sur mes lèvres pour me faire taire.

« Je peux… ? »

Il n’attend pas mon accord pour monter sur moi et s’asseoir sur mes genoux. Mes yeux ne quittent pas son torse légèrement luisant et sa peau parfaite. Avec un sourire, il défait les derniers boutons de ma chemise et me la retire, la jetant sur le canapé à côté.

« Voilà, c’est mieux comme ça. »

Je souris et suis son regard qui se porte vers la télé et ses amis qui jouent à…je ne sais pas quoi. Ça ressemble à une course de voiture…

« Regarde-moi ça, on dirait de vrais gosses…et ça à chaque fois que tu leur mets une manette dans la main ! »
« Au moins ça les occupe. »
« Hun, et nous on va s’occuper comment… ? »

Je sais exactement à quoi il pense et je suis tout à fait d’accord avec ça ! Pour lui répondre, je me redresse légèrement pour effleurer ses lèvres des miennes et il fait exprès de se reculer un peu. Puis il se rapproche, frotte son nez contre le mien et à nouveau se recule quand j’essaye de l’embrasser. Je saisis alors sa lèvre inférieure entre mes dents et la maintient assez longtemps pour que ce soit à lui d’en demander. Le bout de sa langue pointe contre mes dents et je le lâche pour venir la prendre et la sucer autant qu’il m’est possible. Puis nous nous embrassons à en perdre haleine à nouveau. Il se tient aux bords de la chaise alors que nous basculons légèrement en arrière, mes mains se posant sur ses hanches. Ce baiser sent l’alcool et les biscuits salés, un goût de fromage et de bacon qui m’ouvre l’appétit. Je suce ses lèvres comme une sucette et il gémit contre moi, fourrant sa langue au plus profond de ma bouche. Nous nous dévorons l’un l’autre ainsi pendant presque une minute entière sans que personne ne remarque ou ne dise quoique ce soit et c’est absolument divin. J’aime son odeur, sa peau, le son de sa voix quand il gémit et sa façon de se mouvoir contre moi avec lascivité et désir. Je crois que je n’ai jamais pris autant de temps pour apprécier la sensation d’un corps qui bouge contre le mien.
Je me sens vite à l’étroit dans mon jeans alors que je sens la même bosse chez lui. On sait tous les deux que la seule chose qui nous retient de nous sauter dessus comme des voraces ou des animaux en chaleur, c’est le fait que ses amis se trouvent à à peine un mètre de nous, en train de s’exciter comme des gamins sur un jeu vidéo. Mais j’ai tellement envie de défaire mon pantalon pour qu’il s’empale sur moi…non, pas comme ça. Si je suis en-dessous, c’est certain que je n’arriverai pas à lui faire voir tout ce que j’ai dans le moteur. Nous allons devoir patienter mais pour l’un comme pour l’autre, ça devient difficile. J’ai souvent vu des hommes avec une envie de moi, sauf qu’ils n’avaient pas cette hargne que Jun a. Il sera le bottom, certes, mais il a une capacité de contrôle et une fermeté sans borne. Je ne sais pas si je suis maître du jeu ou non.

« J’ai envie qu’on baise… » susurre-t-il à mon oreille, en mordillant le lobe peu après. « Comble-moi…Sho. »

J’écarquille les yeux. Jusqu’à présent je ne l’ai jamais laissé savoir mon prénom, pour tout le monde ici je suis Sakurai…alors…comment ? Il a un petit rire et revient jouer avec mes lèvres rougies.

« Je suis un petit fouineur quand je veux, moi aussi. N’oublie pas que mon père est avocat… »

Pas faux. Mais de toute façon, ce n’est pas si important. Qu’il le sache ou pas, je n’en ai rien à faire. Je veux juste la même chose que lui : passer à l’acte. Mes mains glissent successivement de son dos jusqu’à ses fesses, caressant sa peau et m’arrêtant un peu à la courbure de ses reins. Il a un parfait petit cul que je pourrais presque prendre d’une seule main. Il monte un peu plus sur moi encore de telle façon que je peux accéder à son torse et, enfin, réaliser mon fantasme de mordiller ses tétons. Jun soupire lourdement au-dessus de moi et je le regarde tout en continuant ma besogne. Qu’il arrête de mordre ses magnifiques lèvres ou je ne réponds plus de rien !!! Je remonte jusqu’à son cou alors qu’il se cambre tout en se baissant sur moi et nous revenons nous embrasser comme si c’était la première et unique fois.
Etant donné que nous ne pouvons pas baiser devant ses potes - même ivres ils s’en rendraient compte - mais qu’il est hors de question de sortir de cette pièce si on ne veut pas se faire choper par mon tuteur, nous nous contentons simplement de petites attentions. Et je crois que l’on s’est embrassé pour des années entières ! J’en ai mal aux lèvres.

« Il est bientôt 2h du matin, je vais y aller… » fais-je en attendant bien évidemment sa réaction.

Il grogne contre ma peau et se relève un peu pour venir murmurer à mon oreille.

« Reste là. On a beaucoup à faire cette nuit, toi et moi… »
« Avec tes amis à côté ? Je ne pense pas. Les plans à plusieurs ce n’est pas trop mon truc. »
« Ils vont partir. Maintenant ferme ta bouche de suceuse et embrasse-moi. »

Je hausse un sourcil surpris mais accède à sa « requête », y trouvant moi-même du plaisir. J’ai des frissons alors que ses doigts glissent le long de mon torse et je lui mords les lèvres quand il passe sa main dans mon pantalon, y dénichant l’objet de son désir.

« C’est tout serré là-dedans… » dit-il avec un petit sourire avant de défaire le bouton et la braguette, me donnant un peu d’espace.

Il revient m’embrasser le cou avec délice alors que la paume de sa main joue à monter et descendre sur mon membre par-dessus mon sous-vêtement. Je gémis en devenant un peu plus excité au fil des secondes et bientôt je suis plus dur que du béton armé, au bord de la folie tellement je veux le sauter une bonne fois pour toute. Cette attente est un fléau ! Comme pour ajouter à mon supplice, il finit par s’asseoir sur mon bassin et bouger lentement le sien, créant une friction encore plus importante. Mes mains agrippent ses hanches avec fermeté et je regrette qu’il y ait encore autant de tissu entre nous.

« Pistolet chargé. »

Je grimace.

« C’est…débile comme expression. Et pas drôle. »
« Pourtant t’as déjà dégainé et t’es prêt à tirer là… »
« Je te ferai payer ta mesquinerie. Depuis le début tu joues avec moi mais ça ne va pas durer. Quand tu auras mon « pistolet » dans ton joli cul, tu feras moins le malin ! »
« Dois-je voir ça comme un duel ? Mmmmh tu me vends du rêve là…Je sens que je vais m’amuser comme un petit fou. Mais pour ça il ne faut pas user toutes les balles maintenant. Sois patient…tu ne le regretteras pas. »

Oh ça je sais bien que je ne vais pas le regretter ! Ce serait une vraie perte de temps si c’était le cas. Il retire sa main et reboutonne mon pantalon avec un petit sourire à mon encontre, me faisant grogner de frustration. Ce mec sait comment se faire désirer…Il vient m’embrasser une dernière fois avant de se relever et d’aller s’asseoir vers ces dames qui sont un peu trop à l’ouest pour se rendre compte qu’il est aussi raide qu’un piquet que moi. L’envie me prend de le suivre et je glisse de ma chaise pour me rendre à quatre pattes vers lui. Je passe derrière et profitant de l’attention que tout le monde porte à l’écran, me mets à dévorer le cou de Jun. Je colle mon torse à son dos et mon érection dans le creux de ses reins, celle-là même qui ne semble pas vouloir se calmer. Il tente de me repousser une ou deux fois mais je suis tenace. Finalement il me laisse faire et je déguste sa peau à petits coups de langues et de dents, laissant des traces rouges sur mon passage. J’espère le faire succomber ainsi, même s’il semble résigné à me faire attendre le plus longtemps possible !

Comme on dit : to be continued...xD Merci d'avoir lu et commenté le court prologue précédent :) J'attends vos réactions aussi pour celui-ci, si vous en avez :D Eheh, ça commence à devenir sho entre nos deux pervers préférés...(ouai je l'ai fait exprès, no comment xD).
Bref, see you soon~

genre: au, multi-chapitres, romance, sakurai sho, matsumoto jun, pairing : sakumoto, rating: nc-17

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