My naughty librarian (Fin + Épilogue)

Jan 05, 2015 16:14

Titre : My naughty librarian
Auteur : biditoche
Pairing : Sakumoto (Sakurai Sho x Matsumoto Jun)
Rating : R, NC-17
Genre : Au, amitié, romance
Résumé : "Je suis Sakurai Sho, 24 ans, étudiant en master de Sciences Economiques et Gestion. Je suis délégué de classe, président du Conseil des Elèves et j’ai le meilleur bulletin scolaire de la promotion. Je suis en couple avec la fille la plus jolie et intelligente que j’ai eu l’occasion de rencontrer jusqu’à présent. Ma vie se résume donc à une petite-amie, des parents exigeants, du boulot, du boulot et du boulot ! Mais il suffit parfois d'un rien pour nous faire dévier du droit chemin..."



Fin et Épilogue :


Je ne comprends pas encore comment j'ai fait mais je ne pense pas chercher plus loin. Je vais juste accepter l'offre qu'ils me font parce que je sais qu'ils ne pourront jamais faire mieux.

« Et nous te demandons de ne plus faire ce genre de magazines ni de donner ta sexualité en spectacle ! »

C'est un peu leur manière à eux de me donner leur accord pour être avec Jun et quand bien même je ne pourrai pas crier sur tous les toits que nous couchons ensemble, je pourrai au moins me montrer en public avec lui, le tenir par la main et faire comprendre que oui, j'aime un homme et que je l'assume. Même si mes parents ne me seront d'aucun soutien dans ma relation, ils ne me mettront pas de bâton dans les roues - du moins je l'espère parce qu'avec eux, on ne sait jamais. S'ils ont pu changer d'avis une fois, pourquoi pas deux ? Je me dois de respecter leur volonté si je veux qu'ils respectent mon choix, mais ce ne doit pas être trop compliqué, n'est-ce pas ?

« C'est d'accord. Pourrais-je...vous le présenter ? »

J'ai perçu du doute dans le regard de ma mère. Femme de lettres cultivée et sûre d'elle, il est bien rare que ce sentiment soit aussi visible chez elle et dans un sens, je me sens honoré qu'elle ait hésité, ne serait-ce que quelques secondes.

« Peut-être une autre fois, il ne faut pas abuser de notre clémence Sho. »

Ce n'est ni un oui, ni un non. Plus une promesse vers un avenir meilleur, avec des parents plus conciliants qui apprennent à évoluer avec leur temps. Dans un monde où les mœurs changent, où il devient de plus en plus banal de voir deux femmes s'embrasser et deux hommes s'aimer, ils sont deux entités d'une époque traditionaliste qui essaye de rester intègre tout en intégrant ces nouveaux paramètres. Peut-être qu'un jour, aimer une personne du même sexe ne sera plus qu'une chose banale comme une autre sur laquelle on ne s'attarde pas.

J'ai quitté la maison de mes parents ce jour-là avec la sensation qu'une porte venait de se fermer, et qu'une autre venait de s'ouvrir. Je n'ai plus peur d'assumer qui je suis et qui j'aime. Si j'ai pu en parler à mes parents, s'ils ont pu l'accepter, alors je suis prêt à tout dans la vie. Rien ne sera plus insurmontable qu'affronter leur regard sévère et accusateur. Je leur ferai comprendre que ma sexualité ne changera en rien ma détermination à faire honneur à notre famille dans les affaires.

En attendant, c'est bien beau de convaincre ses parents de ne pas nous renier parce qu'on est bi, mais faudrait-il encore qu'on ait quelqu'un avec qui partager ça ! Je dois récupérer Jun, qui met un point d'honneur à m'éviter depuis plusieurs semaines.

« Ouvre-moi, je sais que tu es là. »

Debout devant la porte de son appartement, je sonne pour la énième fois puis décide de toquer, dans le cas où sa sonnette ne marcherait pas. Ce serait bien ma veine !

« Je t'entends derrière la porte Jun ! Ouvre, c'est important ! J'ai besoin de te parler. »

« Fiche-moi la paix !!! J'veux ni te voir, ni te parler t'entends ?!? »

« Arrête de faire ton gamin et ouvre cette porte ! Ou... »

« Ou quoi ? »

« Je vais la défoncer ! »

« Que des mots ! T'en serais jamais capable et encore moins pour moi ! »

C'est ce qu'on va voir. Reculant de quelques pas, je finis par prendre mon élan et tape la porte de mon épaule. Aie, ça fait mal ! Mais malgré la douleur, je recommence au moins cinq fois. J'ai horriblement mal à force, ça ne semble pas si douloureux quand ils le font dans les films ! Ou alors c'est moi qui suis une chiffe molle...mais je n'arrête pas, hors de question de lui donner raison. Si j'ai pu passer l'obstacle de mes parents sans trop de dégâts, ce n'est pas une simple porte qui va me faire faire demi-tour ! M'élançant à nouveau, je cours aussi vite que je peux vers elle, poussant un de ces cris de ninja comme dans les vieux films d'action. Mais quand je m'apprête à sentir le contact dur et douloureux de la porte contre mon épaule endolorie, celle-ci se dérobe sous moi et je tombe à la renverse...sur nul autre que Jun.

« Non mais t'es cinglé !!! »

Il essaye de me repousser mais je reste collé contre lui, mettant tout mon poids à partie.

« Tu vois, ce ne sont pas que des mots. Maintenant, tu vas m'écouter ! »

« Dégage de là ! J'ai pas envie de vous entendre, ni toi ni tes excuses pourries !!! »

« Je n'ai plus d'excuse Jun !! Je suis allé parler à mes parents ! »

Il me regarde sans rien dire, surpris. Je laisse quelques minutes de silence passer, le temps qu'il se rende compte de ce que je dis.

« Tu mens... » murmure le bibliothécaire, qui a visiblement encore du mal à y croire. Mais je le comprends, je ne lui en veux pas...

« Pourtant c'est la vérité. Tu peux demander à mon frère, je suis sûr qu'il a entendu notre conversation. Je suis allé les voir le week-end dernier et je leur ai dit que j'aimais un homme, que je t'aime et que c'était comme ça et pas autrement. Je les ai supplié de nous accepter, de t'accepter. Je me suis mis à genoux devant eux pour qu'ils comprennent à quel point je t'aime et que je ne veux pas être renié de la famille. »

« Et alors ? »

« Ils aimeraient juste que je n'étale pas ma vie sexuelle dans toutes les rues, c'est tout. Pour le reste...ils n'ont aucun commentaire à faire. Mais ils ne nous soutiendront pas. »

« Tu m'avais dit qu'ils n'accepteraient jamais. »

« Je sais, j'ai moi-même du mal à comprendre comme ils ont pu changer d'avis. Alors tu me crois ? »

« Pousse-toi, tu me fais mal. »

Je le fais avec regret, ne sachant plus quoi dire pour me faire entendre. Ne voit-il pas que je lui dis la vérité ? Que je regrette de l'avoir fait attendre aussi longtemps, seul ? Il se relève et disparaît dans sa chambre, mais je l'entends parler avec quelqu'un au téléphone. J'en viens à me demander si ce n'est pas Shû et comment il a fait pour lui soutirer son numéro de téléphone. Peut-être qu'ils s'entendent bien mieux que je ne le pensais...Quelques minutes plus tard, la porte de la chambre s'ouvre mais il ne sort pas, alors je me décide à y entrer, moi. À le rejoindre, comme j'aurai dû le faire depuis des semaines déjà. Il est debout à la fenêtre, accoudé à regarder les voitures défiler dans la rue en bas.

« Jun ? »

« Tu m'as fait du mal. »

« Je sais, je suis désolé. »

« Ce ne sont pas les excuses qui vont effacer ces semaines de souffrance. J'ai cru que tu ne m'aimais pas vraiment Sho, que tu t'en foutais de ça, de nous. Que tes paroles, comme celles de ma mère, n'étaient que du mensonge. »

« Je ne te mentirai jamais, je t'aime Jun. Je suis sincère. Je...je sais que m'excuser ne changera rien mais à l'avenir, je vais tenter de ne plus te faire du mal. Je te le promets. »

« Tu m'en feras. »

Je fronce les sourcils. Est-ce irrévocable ? Est-ce que je suis voué à lui faire du mal, malgré moi ?

« C'est comme ça, dans une relation de couple pas vrai ? On s'aime mais de temps en temps, il nous arrive de nous faire du mal l'un l'autre. »

« Je regrette...je regrette d'avoir mis aussi longtemps à tout leur dire. Je pensais que ça nous empêcherait d'être heureux ensemble, qu'ils feraient tout pour nous séparer. Je ne voulais pas t'imposer ça. »

« Mais dans un sens, on est quitte à présent. »

« Eh ? »

Il tourne la tête vers moi, les yeux brillant mais avec un étrange sourire aux lèvres.

« Je t'ai fait souffrir, tu m'as fait souffrir...nous sommes quittes. On peut reprendre à zéro, tout recommencer ensemble et voir où ça nous mène. »

« Tu es sérieux ? Tu...ne m'en veux plus ? »

Jun tend la main vers moi et je l'attrape pour le rejoindre et passe mes bras autour de sa taille. Il pose sa tête sur mon épaule, puis enfouit son visage dans mon cou. J'aime le tenir ainsi contre moi, sa poitrine contre la mienne et sentir les battements de son cœur non loin du mien.

« Promets-moi de ne jamais abandonner, quand bien même je t'y pousserai » murmure-t-il d'une voix étouffée.

« Promis. »

« Je t'aime Sho. »

Fort de ces mots qu'il prononce pour la première fois, je le serre un peu plus contre moi et dans le confort de cette chambre où nous avons partagé tellement de choses, le silence nous enveloppe et laisse libre court à cet amour si compliqué et attirant à la fois.

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ÉPILOGUE

« Alors ce mémoire ? »

« J'ai cartonné. »

« Mmmh, ça vaut une petite récompense ça, non... ? »

Je souris agréablement, attiré par la proposition de mon petit-ami. Ce dernier m'a déjà coincé contre la portière du côté passager de la voiture, caressant mes cuisses avec envie et dextérité. Je me sens déjà m'échauffer sous la ceinture et résiste comme je peux aux avances de mon charmant bibliothécaire.

« Tu ne commences pas bientôt le boulot toi ? Tu vas être en retard. »

« Non, ne t'en fais pas. Je gère... »

« Jun... »

Il a déjà entrepris de me masturber par-dessus mon pantalon et il s'y prend si bien que je suis dur en quelques minutes à peine. Des fois, il m'arrive encore d'être surpris par la rapidité à laquelle il parvient à m'exciter. Il faut dire aussi que le lieu y est pour beaucoup...

Il mordille ma lèvre inférieure et je sursaute alors que mon siège recule brusquement vers l'arrière. Jun passe par-dessus le levier de vitesse et s'assoit sur moi pour mieux me contrôler, parce qu'il sait que je perds toute notion des convenances dès que son bassin rentre en contact avec le mien. Il ondule avec élégance et précision, finissant de me perdre pour de bon. Mes mains s'agrippent à ses hanches puis à ses fesses fermes, qui deviennent alors très attrayantes. Je gémis lorsqu'il glisse sa main dans mon pantalon et me mords les lèvres, guettant les gens qui passent à côté de la voiture et pourraient nous voir. C'est grisant !

« Ça suffit...prends-moi. »

« C'est que monsieur donnerait des ordres en plus ! »

« Je t'en prie...j'peux pas aller à mon dernier cours comme ça. »

« Pourtant tu es si sexy quand tu bandes... »

« J-Jun... »

« Je vais faire ça vite et bien, ne t'en fais pas. »

Il baise ma mâchoire et le temps de retirer nos pantalons et de me préparer sommairement, il entre en moi d'un coup de rein sec et précis. Je ne retiens pas mon gémissement de douleur et de plaisir et sans attendre, il commence des va-et-vient bestiaux et incroyablement bons qui me font vite déchanter. Une de mes mains s'accroche à sa nuque et l'autre au siège de la voiture, alors que cette dernière tressaute à chaque assaut de Jun. Comme promis, il l'a fait vite et bien mais ça ne m'a pas empêché d'avoir un orgasme fabuleux, que je mets sur le compte du lieu où nous nous trouvons et de son étroitesse. Les joues aussi rouge que les miennes, il m'embrasse fougueusement avant de nous rhabiller tous les deux.

« Tu viens me voir tout à l'heure ? »

« Peut-être...je crois que j'ai des livres à rendre. »

« Parfait. »

Je sais sans qu'il ne me le dise qu'il va m'attendre avec impatience, tout comme moi je vais m'empêcher de courir pour le rejoindre.

C'est d'ailleurs ce que je fais quelques heures plus tard. J'adore voir Jun sur son lieu de travail. Quand j'arrive au premier étage, il est là, assis à son bureau devant son ordinateur, pianotant sur le clavier avec un air sérieux derrière ses lunettes. Comme la toute première fois que je l'ai vu, il a cet air mignon et concentré rehaussé par cette adorable coupe chocolat. Mais cette fois, c'est différent puisqu'il est à moi, et rien qu'à moi. L'air de rien, je m'approche de lui et pose mes livres sur le bureau.

« Bonjour. »

« Bonjour » répond-il de la même manière que moi, comme si j'étais un parfait étranger, un usager normal en somme à qui il n'a pas donné un incroyable orgasme il y a à peine quelques heures sur le siège passager de sa voiture. Rien que d'y penser, j'en tremble !

« Je viens rendre des livres. Je crois que j'ai du retard... »

Il lève les yeux vers moi derrière ses épaisses lunettes et j'y entrevois un soupçon de malice et d'excitation.

« Du retard ? C'est punissable, vous en avez conscience ? »

« Oui, je vous demande de me pardonner. Combien pensez-vous que ça va me coûter ? Pour le retard. »

« Cher. Très cher. »

Je retiens mon sourire alors qu'il prend les livres devant lui, sa main frôlant volontairement la ceinture de mon pantalon juste à côté. Geste que personne d'autre que lui et moi ne peut voir.

Plus tard, dans l'intimité de notre chambre, j'ai payé cher le retard de ces quelques livres...mais l'avantage de sortir avec un bibliothécaire c'est que si un de ces retards arrive - et que si ledit bibliothécaire ressemble à Jun - alors vous avez l'option de payer de votre personne. Et croyez-moi, cette option est bien plus enrichissante que toutes les autres...mais qu'est-ce que je l'aime, mon pervers de bibliothécaire !

-- THE END --

Note : Voilà, c'est terminé ! Je vous remercie de m'avoir suivi et/ou commenté, en espérant que cette fic vous ait plu ! Je m'excuse encore platement du retard pour certains chapitres (oui, j'ai commencé de poster en juin >.<") et n'hésitez pas à venir me voir en RP si vous avez des idées de fics Sakumoto ou autres que vous voudriez voir écrites :) Merci et...à bientôt ? ;p

genre: amitié, genre: au, multi-chapitres, matsumoto jun, pairing : sakumoto, rating: nc-17, rating: r, sakurai sho

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