I'll make you beg for me (Partie 2#1)

Jun 08, 2015 18:15

Titre : I'll make you beg for me
Auteur : biditoche
Pairing : MotoGakuto (GACKT x Matsumoto Jun)
Rating : R, NC-17
Genre : Au, amitié, romance
Résumé : Gackt et Jun se ressemblent sur plusieurs points. Ils fréquentent le même genre de bar et se comportent avec leurs cibles sexuelles de la même façon. Cependant, lequel des deux finira par supplier l'autre d'arrêter le supplice, s'ils venaient à s'affronter ?



Chapitre 3 :



Je me joue des autres. Hommes ou femmes, peu importe, tant qu'ils sont dans mes filets et n'en sortent que lorsque je le décide. Mon histoire ? Vous la qualifieriez de banale. Clichée. J'aimais, j'ai été trompé, on s'est joué de moi...et dans ma vengeance, je fais la même chose. Je joue, je blesse, j'attire pour mieux rejeter : c'est mon passe-temps.
Jusqu'à ce soir-là. Je suis ressorti troublé du bar, à un point tel que je suis resté longtemps dans ma voiture sur le parking, à regarder dans le vide tout en me ressassant les événements. Ce mec m'a attiré dès que nos regards se sont croisés mais même maintenant, je n'arrive pas à l'admettre. Je me suis juré de ne plus me laisser influencer par un sourire, un regard ni même un simple geste...mais ce regard-là, ce sourire... Je me suis fait avoir. Je ne pensais pas que ça arriverait à nouveau mais j'ai trouvé plus fort que moi à ce jeu.
Enfin, pas tout à fait plus fort car il n'est pas allé jusqu'au bout de ses desseins, bien que j'ai pu en ressentir moi aussi l'envie. Qu'est-ce que je n'aurai pas donné pour me retrouver nu contre son corps musclé alors qu'il est en moi... J'ai ressenti tellement de choses en seulement quelques heures - l'envie, le désir, la jalousie, la colère, la passion - que je n'arrive pas à me le sortir de la tête. J'ai même rêvé de ce qu'on aurait pu faire de plus ensemble toute la nuit, et même la semaine qui suit. Je suis même retourné au bar histoire de le recroiser mais ce n'est jamais arrivé. Soulagement ? Ou frustration ? Si on en reste là, c'est moi qui gagne mais si nous nous revoyons...je sais que je céderai, cette fois. Je lui donnerai sa compensation en nature. Et je ne le regretterai même pas, c'est ça le pire ! Je ne me souviens même plus de son nom...

« Harcèlement moral et sexuel. »
« Sérieusement ? »
« Hun, le comité d'éthique l'a renvoyé hier matin, il va avoir un énorme procès sur le dos. »
« Aouch...il était sympa, pourtant. »
« Parce que t'es mignon Jun-kun ! Sinon, il te pourrirait la vie ! »

Je lève les yeux au ciel devant tant de bêtise et passe mon badge devant la porte magnétique avant de laisser passer mon collègue et meilleur ami, Haruto.

« Si tu veux. Mais du coup, qui le remplace ? On ne peut pas rester si longtemps sans boss. »
« Il y a un intérimaire pour l'instant mais il n'a pas l'air de réellement s'en sortir. Cependant, à ce qu'il paraît, son fils va prendre la relève. »
« Parce qu'il a un fils ? Première nouvelle. »
« Ouai, on en connaissait moins sur le vieux que ce qu'on pensait... »

Je travaille dans une grande société de produits cosmétiques, au département communication et ce, depuis deux ans maintenant. Malgré mon jeune âge, je me suis vite fait une place parmi mes collègues, probablement grâce à mon fort caractère et mon charisme naturel. Je ne suis pas chef de com mais je sais que mes idées sont écoutées et entendues à leur juste valeur.
Sauf que depuis quelques mois, la société bat de l'aile. Les ventes de nos produits ont chutées et ce, principalement à cause de ces accusations de harcèlement sexuel dont notre directeur est victime. Mauvaise pub, que voulez-vous... Bref, avec ce changement de directeur, j'espère bien que nous pourrons remonter la pente ou je me verrai obligé de trouver un autre travail et je déteste ça ! Surtout qu'au final, celui que j'ai ici me plaît assez bien...
Je m'attelle à ma tâche qui consiste à créer une nouvelle maquette pour notre futur produit : un parfum pour homme. Ok, vous allez me dire : y'en a déjà des tas sur le marché ; oui mais je compte bien rendre ce produit  tellement attractif que tout le monde voudra se l'approprier ! Et puis, si nos chimistes se débrouillent bien, on devrait pouvoir avoir un beau spécimen en main dans quelques semaines ! Cinq, plus précisément.

C'est à ma pause déjeuner que je sens cette odeur qui me dit quelque chose. Nous portons tous plus ou moins du parfum, de l'eau de Cologne ou des lotions ici et nos différents tests font que l'air est toujours embaumé par une fragrance particulière. Mais celle-là, je ne l'ai jamais sentie ici. Pas dans ce contexte et pourtant, je suis sûr de la connaître, de l'avoir respirée pendant des heures sans m'en lasser. Elle m'attire, elle m'affole, elle me fait redresser la tête pour regarder autour de moi à la recherche de...je ne sais quoi. Ou qui, plutôt. J'ai les sens aux aguets, je fronce les sourcils d'incompréhension face à mon comportement alors que mes poils se hérissent sur mes avant-bras.

« Est-ce que ça va, Jun-kun ? Tu es tout pâle. »
« Eh ? Ah euh...oui, oui ça va. J'ai juste eu un petit blanc, je pensais à quelque chose... »

Je tourne de nouveau ma tête sur le côté mais n'y voit que mes collègues habituels, en train de manger à la cafétéria de l'établissement. C'est fou ça...j'ai l'impression de devenir dingue.
Et cette sensation s'amplifie au cours de la journée. Je la sens partout, dans n'importe quelle pièce ou recoin où je vais, elle est là. Elle rentre par mes narines et s'empare de moi avec tellement de force que je manque plusieurs fois de m'effondrer au sol.

« Tu devrais rentrer chez toi, Jun-kun. Tu es vraiment pâle tu sais, tu me fais peur ! Tu nous fais tous peur... »
« Je vais bien, Haruto-kun. »
« Tu as mangé ce matin, ne ? Et ce midi aussi, correctement ? »
« Tu te prends pour ma mère ou quoi ? Je sais me nourrir, je ne fais pas de l'anémie et je ne me prive pas. Souviens-toi, j'ai mangé le reste de ton plat à midi alors...ne t'en fais pas, juste un coup de fatigue ! »
« Ok...tu m'appelles au besoin, ok ? Je serai au labo. »
« Hun, à toute ! »

Je le regarde partir avec un petit sourire. Haruto est vraiment un mec très cool, dommage qu'il soit 100% hétéro. On aurait pu vivre une belle histoire, lui et moi...qui sait ? Je ne m'autorise, au final, que peu d'histoires gay de peur que cela ne me convienne pas au final - surtout depuis ma dernière brutale rupture - mais j'avoue qu'avec lui, ça passerait comme une lettre à la poste. Il ne me fait pas envie sexuellement parlant mais qu'est-ce que c'est agréable d'être à ses côtés !
Je me couche ce soir-là avec, toujours, cette odeur qui m'entoure. Je ne sais pas d'où elle provient ; au début je pensais qu'elle venait de moi, vu qu'elle m'avait suivi jusqu'à mon appartement mais en reniflant tous mes vêtements jusqu'à mes dessous de bras - ce qui est assez dégueulasse - je ne l’ai pas sentie. Elle n'est pas de moi et je ne sais pas de qui, ce qui a le don de me pourrir ma nuit. Haruto ? Il n'a jamais dégagé une telle odeur enivrante. Le directeur intérimaire ? Le bon à rien ? Non, quand même pas...

J'ai l'air encore plus fatigué lorsque je retourne au boulot, le lendemain mais j'essaye de me rattraper avec une grosse tasse de café et un beignet au sucre, ce qui me donne un semblant d'énergie qui puisse tenir jusqu'au déjeuner. En parlant de déjeuner...j'ai oublié mon bentô ! Le boulet, et dire que je me suis couché à minuit pour le terminer et je l'ai oublié...à cause de cette stupeur odeur ! Je suis devenu fou ou quoi ?
Je me suis à peine posé sur ma chaise, beignet dans la bouche et café en main qu'Haruto me tapote l'épaule.

« Réunion du personnel dans une minute. »

Il a un air tellement sérieux que je manque de m'étouffer avec mon beignet. Sérieux ? Maintenant ? Mais tout le monde vient à peine d'arriver ! C'est quoi ce directeur intérimaire de mes deux ? Pas décidé à abandonner mon petit-déjeuner pour autant, j'emporte tout avec moi et m'assois le plus possible au fond de la pièce, à l'abri des regards. Et je manque de nouveau de mourir en sentant cette odeur qui ne m'a pas quitté se faire de plus en plus imposante. Ma tête tourne et je ferme les yeux pour la chasser de mon corps et de ma tête...en vain.

« Hey, ça va ? Tu m'en donnes un bout ? »

Je souris à Haruto, ouvre les yeux et lui tends mon beignet dans lequel il mord avec appétit.

« Tu sais pourquoi on est tous là ? »

Il hausse les épaules en guise de réponse, signifiant qu'il n'en sait pas plus que moi sur le sujet. Ça papote dans la salle de réunion et nous attendons indéfiniment que le directeur intérimaire fasse son entrée et nous explique pourquoi il nous empêche de travailler le deuxième jour de la semaine.
La porte claque quelques secondes après et je me redresse pour voir quelque chose. Je vois une grande silhouette passer, diffusant ce parfum si enivrant qui m'obsède depuis hier. Alors c'est lui ! Je m'apprête à me rasseoir confortablement pour finir mon café lorsqu'un son me fait frissonner de part en part. Le son de sa voix.

« Bonjour. »

Un simple bonjour qui me fait relever la tête de surprise. Là, à quelques mètres de moi, se trouve l'inconnu contre qui j'ai fait ma chienne - disons les choses franchement - il y a quelques semaines. La honte ! Mais qu'est-ce qu'il fout là ? Il me suit ou quoi ? C'est parce que je lui dois de l'argent ? Je n'aurai jamais dû reprendre ces billets...merde ! Je me tasse un peu plus sur ma chaise, pas enclin à l'affronter devant tous mes collègues. Et au fond, je sais que si je rencontre son regard, je vais craquer. Ça fait des semaines que ma vie repose sur cette frustration et l'assouvir...non. Non, je ne peux pas ! Je me promets toujours de ne pas coucher avec mes conquêtes ! Je ne fais que m'amuser avec eux, les tenter puis les frustrer en leur faisant promettre une partie de sexe inoubliable qu'ils n'ont, au final, jamais. Et lui c'est pareil, il n'en a pas eu...mais à la différence des autres, j'ai failli céder. J'ai failli déroger à ma propre règle...alors je suis tout bonnement dans la merde la plus totale. S'il travaille à quelques mètres de moi tous les jours, comment vais-je réussir ?
Quand il se met à parler, je me fige sur mon siège, incapable d’avaler une seule gorgée de mon café. Sa voix, si profonde et suave, me colle de nouveaux frissons incontrôlables et des flashs me traversent l’esprit. Je me remémore la façon dont il m’a susurré des mots salaces à l’oreille qui m’ont excités et comment cette bouche m’a fait tant plaisir. Je la sens sur ma nuque, mon torse, ma bouche… Je déglutis. Il bouge les mains en même temps qu’il s’exprime mais je n’entends rien de ce qu’il raconte, trop obnubilé par le souvenir de ses doigts sur mes fesses qui les comprimaient et les caressaient jusqu’à l’extase. Tout chez lui m’a donné du plaisir et je n’ai pas le droit d’en ressentir. Plus maintenant.

« Putain ce mec…j’ai pas envie de me retrouver contre lui en cas de complication ! Il a l’air super sévère, tu ne trouves pas ? Jun ? Jun, tu m’écoutes ? »
« Hein ? Ah euh…oui, oui je suis d’accord. »
« Effrayant… »
« On vous dérange peut-être, les deux pipelettes du fond ?! »

Je sursaute lorsqu’il élève la voix contre nous et tente de me tasser encore plus sur ma chaise : mission impossible. Mes collègues vont même jusqu’à s’écarter pour qu’il nous voit mieux et je sens l’inévitable arriver. Nos regards se croisent et devant son léger sourire presque imperceptible, je me liquéfie. Notre silence suite à son intervention le pousse à continuer son discours sur la façon dont il compte redresser la barre de la société.

« C’est inadmissible ! Cette société est vingtième dans le classement national des produits cosmétiques, c’est une honte ! Je ne vous accuse pas directement, mais je compte bien virer tous ceux d’entre vous qui n’auront pas ce qu’il faut pour placer cette entreprise en haut de ce foutu classement ! Les clients recherchent l’excellence et n’iront pas acheter leurs produits à une société à si faible classement ! »

Il est effrayant et je ne suis pas le seul à le penser. Jamais la salle de réunion n’avait été aussi silencieuse…enfin, aucun d’entre nous ne veut perdre son travail, ça se comprend !

« J’ai fait des kilomètres dans la ville hier et pas une fois je n’ai vu un de nos produits en haut d’un building, et je ne parle pas des publicités télévisées ! C’est quoi ça ?! On a l’impression de ne même pas exister sur le marché ! Quelle est la base d’une bonne vente ? »

Silence intégral. On est plusieurs à connaître la réponse mais même en étant sûrs de nous…on a peur de se tromper, de se faire virer. Même moi je n’ose pas…

« Sérieusement ? Personne n’est en mesure de me répondre ? »
« La com » je dis presque tout bas.
« Pardon ? Qui a parlé ? »

Haruto me donne un coup de coude et me force à me lever. Nous nous affrontons du regard et je me racle la gorge avant de redire :

« La communication. »
« Exact ! Sans une bonne pub, autant fermer boutique tout de suite ! Dès que cette réunion sera terminée, je verrais chacun d’entre vous en entretien, en commençant par le personnel du service de communication ! Cette noyade ne peut plus durer. À tout à l’heure. »

Nous ressortons tous de la salle - pardonnez l’expression - la queue entre les jambes. Il m’aura fallu une poisse monumentale pour me retrouver avec ce mec en tant que patron, alors que je lui dois toujours quelque chose ! Heureusement que j’ai de la monnaie sur moi…
Dans mon service, nous attendons tous qu’arrive notre tour d’être convoqué. Le chef de com est ressorti blanc comme un linge du bureau du nouveau directeur et quand il est arrivé vers nous, a fondu en larmes. Ok…ça commence mal. Une autre personne passe après lui et en ressort dans le même état…puis c’est à mon tour. Anxieux mais résigné, j’ouvre la porte et la referme doucement derrière moi après une grande inspiration.
Il est sublime. Il a retiré la veste de son costume deux pièces d’un noir profond et ouvert sa chemise sur quelques boutons, laissant apparaître son imposante musculature. Un pendentif en argent en forme de croix gothique traîne autour de son cou jusqu’entre ses deux pectoraux et mes yeux descendent sans le vouloir vers le bas de son corps…caché par le bureau.

« Assieds-toi. »

Tutoiement ? Comme ça, sans préambule ? Est-ce que c’est juste avec moi ou simplement avec tout le monde pour asseoir sa supériorité sur nous ? Assis droit comme un i en face de lui, je l’écoute me poser des questions sur mon boulot, les autres employés…tout en essayant d’y répondre le plus fidèlement et succinctement possible. Et plus il me parle, plus j’ai la sensation de n’être qu’un employé comme un autre sur la corde raide. Est-ce que, par hasard, il ne me reconnaîtrait pas ? C’est terriblement vexant…surtout après la soirée que nous avons passée ! Ai-je envie qu’il me reconnaisse ? Qu’il se souvienne de ce que l’on a fait ? Oui et non…je suis mitigé. Je n’aime pas qu’on m’oublie mais je n’ai pas envie de vivre dans le malaise et qu’il pense se permettre tout ce qu’il veut avec moi juste parce qu’une fois il m’a fait…enfin…voilà. Y repenser me fait rougir et il s’en aperçoit.

« Besoin d’eau ? Tu es bien rouge. »
« Non je…ça va, un coup de chaud. Ça va passer. »
« Pourquoi te garderai-je plutôt qu’un autre ? »

La question me choque et la réponse me parait évidente. Je suis le meilleur dans mon domaine ! Bon, peut-être pas LE meilleur mais…je me démarque parmi les autres. J’ai toujours fait un travail exemplaire…je suis doué, acharné, je fais passer mon travail avant tout et je réduis même mes temps de pause pour pouvoir le finir à temps. Je respecte les délais, j’ai de l’imagination ainsi que de la créativité et je sais déléguer. Tout ça, j’ai envie de le dire mais…je me trouve gauche face à lui. Son regard me transperce et je n’arrive pas à m’ôter de la tête tous ces rêves érotiques que j’ai faits sur lui. Bon sang Jun, reprends-toi !

« Je…Je ne sais pas. »
« Tu ne sais pas ?!? »

Il arque un sourcil surpris. Mais merde, j’ai des tonnes d’arguments ! Pourquoi ils ne sortent pas de ma bouche ? Je veux être viré ou quoi ?

« Donc, tu ne tiens pas à rester à ce poste, si je comprends bien. »
« Non ! Enfin si ! Mais… »
« Ta communication est pitoyable… » Il regarde son dossier. « …Matsumoto. Dommage, tu faisais pourtant du bon boulot ici, d’après ce que j’ai pu voir. Tu peux sortir. »
« Mais… »
« Sors et appelle le prochain. »

Je suis furieux. Contre moi-même et contre ce connard qui m’a empêché de m’exprimer avec sa belle gueule, ses yeux et son parfum enivrant. Je me déteste pour avoir paru aussi niais et idiot !
La journée est longue et à la fin de celle-ci, nous attendons tous avec anxiété les résultats. Il n’a pas l’air du genre à virer les gens en retenant une larme…ça va être un massacre, je le sens ! Je n’aurais pas eu peur pour ma place si je n’avais pas fait une performance aussi pitoyable. Il sort de son bureau à 18h tapante et nous le voyons passer dans chaque service, déposer une feuille et parler cinq minutes avant de passer au suivant. Quand il arrive vers nous, je sers les poings et espère que mon charme aura suffi à me garder. Oui je sais, c’est triste à dire…mais pour une fois, je compte sur mon physique pour m’en sortir ! Je déteste le faire.

« Voici la liste des personnes dont nous prendrons congé. Au nom de la direction, je vous remercie pour le travail accompli jusqu’ici et vous souhaite bon courage. En vue du redressement de la société, j’ai dû prendre des mesures radicales qui n’ont, en aucun cas, un rapport avec un quelconque avis personnel. Il s’agit essentiellement de vos compétences et de la place que vous pourriez avoir ici. Bonne fin de soirée. »

Il nous regarde à peine avant de s’en aller vers ses prochaines victimes et mes collègues se jettent sur la feuille. Les visages se décomposent, expriment du soulagement ou de la colère, de la tristesse, du dépit… Je me mords la lèvre et attend que tout le monde s’en aille pour voir si mon nom y est. Je parcoure plusieurs fois la liste, la retourne…mais mon nom n’y est pas. Il n’y est pas !!! Pourtant, il m’a clairement fait comprendre que j’étais un bon à rien…alors quoi ? Pourquoi ? Je soupire de soulagement et m’affale à mon propre bureau. Je sens la présence d’Haruto bien avant qu’il ne parle et m’inquiète aussitôt.

« Alors ? »
« Je reste. »
« Moi aussi ! Pourtant, j’ai foiré mon entretien… »
« Ah bon ? »
« Je n’ai pas su parler de mes compétences, j’ai fait…le muet. L’idiot. J’ai dit ‘je ne sais pas’. C’est terrible… Je ne sais pas pourquoi il m’a gardé. »
« Parce qu’il a vu tes compo’, Jun-kun ! T’es un des plus doués ! »
« Mmh…un verre ? »
« Oh que oui ! »

Nous en avons bien besoin après cette journée éprouvante !

Note : J'espère que cela vous aura plu, la suite bientôt :P N'hésitez pas à commenter pour donner votre ressenti/avis ! Merci pour votre lecture ♥

pairing: motogakuto, genre: amitié, genre: au, fanfic, gackt, matsumoto jun, rating: nc-17

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