Titre : I'll make you beg for me
Auteur :
biditochePairing : MotoGakuto (GACKT x Matsumoto Jun)
Rating : R, NC-17
Genre : Au, amitié, romance
Résumé : Gackt et Jun se ressemblent sur plusieurs points. Ils fréquentent le même genre de bar et se comportent avec leurs cibles sexuelles de la même façon. Cependant, lequel des deux finira par supplier l'autre d'arrêter le supplice, s'ils venaient à s'affronter ?
Chapitre 4 :
Le lendemain, comme tous les autres, j’arrive au bureau en avance. Pas besoin de le dire pour qu’on le comprenne : le retard est exclu. Mais j’ai à peine posé mes fesses sur ma chaise qu’une voix retentit :
« Matsumoto ! »
Je me raidis aussitôt en la reconnaissant et me tourne, intrigué.
« Dans mon bureau, maintenant. Et apporte-moi le dernier projet sur lequel tu travailles. »
Une minute plus tard, je suis dans son bureau, croquis et maquettes sous les bras et attendant qu’il m’invite à m’asseoir. Comme il ne le fait pas, je prends les devants et me place en face de lui, déposant mes affaires sur son bureau parfaitement propre et bien rangé. Tiens, ce n’est pas le même que celui de l’ancien directeur…on dirait…du vieux chêne ? En fait, je n’y connais rien en arbre ! Mais le bois est lisse et agréable au toucher.
« Je t’écoute. »
« Avant votre arrivée, l’ancien directeur m’a chargé de réaliser la maquette d’un parfum pour homme, dont l’intitulé n’est pas encore acté. Nous avions dans l’idée qu’il puisse être porté par tous les types d’hommes et à tous les âges - enfin, de l’adolescence à la mort. Son image doit refléter cette polyvalence, c’est pour cela que j’ai opté… » Je sors un de mes croquis, que je glisse jusqu’à lui. « …pour un design épuré, vif et traditionnel. J’ai opté pour un bleu marine, de l’argent et une écriture filiforme. Le flacon serait plus large que long et tiendrait parfaitement dans la main - tout en étant transportable et incassable. Voilà. »
J’attends anxieusement qu’il réagisse et je guette son visage si parfait qui regarde mes croquis avec attention. Il les prend dans ses mains, les retourne, les compare et finalement, soupire.
« C’est tout ? »
« P-Pardon ? »
« Tu n’as rien d’autre à proposer ? Pas de contrepartie ? Tu penses que ton idée est parfaite, tu ne t’es pas remis en question en me proposant une autre idée ? »
« Non je…je ne pensais pas… »
« Tu ne pensais pas ? Tu crois que parce que tu es mignon et que tu es là depuis deux ans, tu peux te permettre de faire le strict minimum ? »
« Bien sûr que non ! »
« Ce truc-là, c’est nul. Si je le voyais en parfumerie, je n’aurai même pas envie de l’essayer. Ça pue le vieux et le ringard et en même temps, on dirait un jouet pour gamin. À quoi tu pensais quand tu l’as dessiné ? À tes petites voitures de tes cinq ans ? C’est pitoyable mais bon, mettons ça sur le compte de ton âge. Je ne sais pas si tu as les compétences nécessaires pour un tel projet. »
« Mes dessins ont toujours plu à votre père ! »
« C’est bien pour ça que la société coule. »
Je n’en reviens pas. Il m’accuse, MOI, d’être la cause de cette déchéance ?!? Parce que mes croquis sont mauvais et mes idées pourries ? Je tente de garder mon calme et dit froidement :
« Que me conseillez-vous de faire ? »
« Reprend tout depuis le début et je veux être informé de l’avancement tous les jours. Il ne nous reste que cinq semaines pour faire quelque chose de potable. Si tu ne réussis pas, tu es viré. »
« Quoi ?!? Mais… »
« Pas de ‘mais’. Tes compétences laissent à désirer et tu es incapable de formuler une réponse nette et précise. Et tu travailles dans la communication ? Laisse-moi rire. Tu es en période de test, ce produit est ton avenir. Fais en sorte d’en être fier et tu garderas ton travail. Sur ce. »
Il me montre la porte de la main avant de se replonger dans ses papiers. J’en reste bouche-bée, au début puis me lève brutalement pour sortir du bureau, claquant la porte derrière moi. De quel droit me parle-t-il de cette façon ? Si je le voulais, j’en ferai un pantin à mon service ! Oui enfin… s’il ne m’avait pas oublié. Ça aussi, comment est-ce possible ? Est-ce qu’au final, je n’étais qu’un parmi tant d’autres ? Je suis furieux. Je ne l’ai jamais autant été, d’ailleurs. Je pose violemment mes papiers sur mon propre bureau, ouvre une page word sur mon écran et tape « le directeur est un pauvre con » sur plusieurs pages d’affilées. Ah, ça fait du bien !
« Quelle créativité, j’en ai les yeux qui scintillent. »
Je sursaute et tente de fermer la page, mais ne fais au contraire que l’agrandir d’avantage. Derrière moi, j’entends le petit rire grave de mon boss qui disparaît aussi vite. Pas de remontrance ? Il ne me renvoie pas ? Bizarre… Je marmonne et me mets enfin au boulot, jetant tout ce que j’ai déjà fait pour repartir sur une base vierge.
Sauf qu’aucune idée ne me vient. Mais quand je dis aucune c’est….vraiment, aucune. Le blanc total. Le syndrome de la page blanche pour le dessin ! Je me gratte la tête, regarde autour de moi, le plafond, les gens à la recherche d’une idée valable qui se fait absente. Il faut pourtant que j’ai un semblant de croquis à présenter à mon directeur ce soir ! Eh, il s’appelle comment au fait ? Il doit avoir un prénom assez dur, qui commence en…R. Ou en T. Ou en K. Quelque chose qui écorche la bouche, comme sa personne tiens ! Comment un être aussi horrible peut-il être aussi séduisant à la fois ? Le menton posé sur mon poing, j’ai un petit sourire en me remémorant cette nuit-là. Si sexy, si affolant, si…parfait. J’aurai dû sauter le pas…. Non, ce serait encore plus blessant qu’il ne se souvienne pas de moi après ça ! Oui mais peut-être se remémorerait-il mon nom si je l’avais fait ! Arf, quel dilemme !
« Jun-kun, tu viens déjeuner ? »
Quoi ?!? Déjà midi ? J’ai rêvassé pendant plus de trois heures !!! Ce n’est pas avec ce genre de comportement que je vais faire des croquis impressionnants…
« Non, j’ai encore du boulot. »
« Mange un truc quand même ! »
« Hai, hai. »
Mais je ne le fais pas - ou plutôt, l’oubli. Il faut dire que je suis tellement obnubilé par cette tâche que le reste me semble peu important. Quand sonne 18h, je me mets à paniquer. Ce que j’ai fait c’est…pire qu’avant ! Une vraie catastrophe. Tout le monde commence à partir et j’allume la lampe de mon bureau pour me faire un peu plus de lumière. La cata…peut-être qu’avec un peu de chance, en une demi-heure, j’aurais le temps d’arranger le coup ? Bon, il faut boire d’abord, je suis assoiffé ! Je me dirige vers le distributeur, y insère de la monnaie et attends sagement que mon thé arrive. De là, je peux entrevoir l’intérieur du bureau du directeur et la curiosité me pousse à me pencher un peu. Il y est concentré, assis en train de remplir des papiers rapidement, ses longs doigts tenant fermement le stylo. L’index de son autre main caresse sa lèvre inférieure et il fronce soudainement les sourcils, avant de barrer quelque chose avec énervement. Là, il passe sa langue sur ses lèvres, change de position et reprend son travail. Inutile de dire qu’il est sexy, on l’aura compris. Le moindre de ses gestes me fait fantasmer, c’est affreux ! Je serre les dents de colère et sursaute lorsqu’il relève la tête pour me regarder, comme s’il avait deviné que je le faisais. Je me détourne, prends mon thé et retourne à mon bureau comme si de rien n’était.
Un mail. « RDV à 18h40, mon bureau. » Ok, il me reste…trente minutes, je peux le faire ! On arrête de rêvasser Jun ! Je me remets au travail avec acharnement et à 18h40 tapantes, me présente devant lui. Il est au téléphone et me capte à peine.
« Hum. Hmhm. Non. Le contrat est le contrat. Je sais que mon père agissait différemment avec vous mais les règles ont changées. Plus de traitement de faveur, je veux cette commande pour hier ! Bonne soirée. »
Il soupire tout en raccrochant et après une bonne minute, me regarde enfin. Je n’ai jamais été aussi…ignoré de toute ma vie. C’est frustrant et dégradant.
« Qu’as-tu pour moi ? »
Je ne lui ferai pas le luxe de lui répondre et en silence, place mes croquis devant ses yeux avant de commencer à partir, mais un « attends » autoritaire me retient prisonnier. Je n’ai pas envie de le voir décortiquer pour travail pour mieux le critiquer. J’ai l’ego qui souffre…
« C’est pire qu’avant. »
Il se frotte le visage dans les mains, me rendant mort de honte. Pour qu’il en arrive à gémir de douleur d’un air exaspéré, c’est que je dois être sacrément nul… Puis il retire ses mains et me regarde d’un air sévère.
« Ok, les idées sont là. Tu m’as expliqué le thème ce matin et il est bon. Mais ça…je ne comprends pas. Tes mains ne sont pas reliées à ton cerveau ou alors c’est juste que celui-ci ne peut faire preuve d’aucune bonne imagination ! Je ne sais pas, imagine que ce doit être un parfum que tu dois porter tous les jours, trimballer avec toi dans le métro. T’aurais envie qu’on te voit avec une horreur pareille ? »
Il me jette presque mes croquis au visage et je serre les dents, furieux. Il peut ne pas aimer mon travail mais il n’a pas à le dénigrer de cette manière !
« Et que feriez-vous, vous qui savez tout mieux que tout le monde ? »
Oups…ça, ce n’était pas nécessaire Jun. De quoi simplement t’attirer plus d’ennuis ! Mais contre toute attente, il me sourit et…oh mon dieu, ce sourire…non, non non non non non !!! Arrête de penser à ça, à lui, à ce qu’il t’a fait ou pourrait encore te faire ! C’est terminé, le jeu est fini…mais ces dents…non !
« Je vois que tu as du mordant, c’est bien dans ce métier - si c’est dirigé vers les bonnes personnes. Penses-tu que me défier te fera garder ta place, Matsumoto ? »
« …Non. »
Enfin, on a rarement vu un patron garder un employé qui lui parle comme à un chien…ou il faudrait être sacrément taré !
« Recommence, je te laisse la semaine. »
« C’est trop aimable. »
Stop Jun, t’as vraiment envie de te faire virer ou quoi ?!
« Me provoquer ne t’aidera pas à atteindre ton but… »
Et à nouveau, ce sourire colgate rusé qui me fait frémir...je suis vraiment, mais alors vraiment dans la merde.
La semaine qui suit cet entretien est un vrai calvaire. Je ne sais plus où donner de la tête entre le travail, mon patron exigeant et mes rêves sur lui complètement…fantasmagoriques. Je frissonne dès qu’il s’approche de ma table, retiens ma respiration pour ne pas sentir son odeur qui me fait tourner la tête et l’évite au possible à l’heure du déjeuner parce que oui, croyez-le ou non, même quand il mange il est sexy ! Et pendant tout ce temps je me maudis intérieurement pour avoir repris ces maudits billets qui sont la cause de mon malaise aujourd’hui…enfin, en petite partie.
Pendant cette semaine, je mets tout mon possible dans ces croquis, n’étant pas du genre à me laisser marcher dessus de cette manière - mais je passe le plus clair de mon temps à jeter les dessins que je fais de manière agacée. Je n'arrive à rien, c’est pathétique…
« J’vais me faire virer » dis-je à Haruto vers la fin de la semaine.
« Mais non, c’est très bien ce que tu fais ! »
« Non, ou alors pas assez pour lui. »
Mon ami me regarde d’un air dépité. Je ne m’attends à rien de positif étant donné que mon travail est mauvais, je le reconnais moi-même. Je soupire, exaspéré, tout en regardant les minutes défiler à l’horloge. Puis les heures…et enfin les jours, jusqu’à celui tant redouté. Je traîne les pieds jusqu’au bureau de mon patron tout en ruminant avec, sous le bras, mes croquis. Je toque, entre lorsqu’il m’y invite et m’arrête face à lui, presque impassible. Quand il tend la main, j’y pose mes ébauches et attends le verdict final.
Il se lève, contourne son bureau et s’apprête à sortir sous mes yeux interloqués. Ok…
« Suis-moi, je vais te montrer quelque chose. »
Cela ressemble plus à un piège qu’autre chose mais je suis contraint d’obéir. Je le suis donc, de plus en plus hésitant en voyant que nous allons même jusqu’à sortir du bâtiment. C’est quoi ce plan à la fin ?
« Euh…excusez-moi mais…où allons-nous ? »
Il ne me répond pas et une fois sur le parking, s’arrête devant une sublime voiture rouge éclatante. Ça lui ressemble bien tiens…
« Monte. »
« Hors de question ! Vous me prenez pour qui à la fin ?! Tout ça ne m’amuse pas ! »
« J’ai dit : monte. »
J’hésite entre faire demi-tour et me retrouver sans emploi, ou grimper dans cette splendeur sans savoir ce qui pourra m’arriver. Mais ce qui me caractérise, c’est le goût du risque alors je serre les dents, furieux, et m’assois à la place à côté de la sienne. L’intérieur est vraiment étrange mais confortable. J’attache ma ceinture de sécurité et le regarde démarrer avec aisance. Nous démarrons en trombe, l’effet brutal me collant au siège. Je me sens mal à l’aise de me retrouver seul en sa compagnie. Je me colle le plus possible à la portière et je le vois sourire.
« Je ne vais pas te mordre, Matsumoto. »
« Où allons-nous ? »
« T’éduquer un peu. »
« Qu’est-ce sensé vouloir dire ? »
Je déteste quand il ne répond pas à mes questions, comme si ce n’était pas nécessaire, que je n’avais pas d’importance. Je croise mes bras sur ma poitrine comme un enfant boudeur et regarde la rue défiler à l’extérieur. La voiture s’arrête sur le trottoir, en face d’un magasin très luxueux et un simple coup d’œil à la devanture me permet d’en deviner le genre : une parfumerie.
« Vous ne comptez pas faire du vol d’idées ?!? »
« J’ai l’air d’un tricheur ? » demande-t-il en souriant avant de sortir de la voiture, me laissant seul assez longtemps pour que je puisse marmonner : « Non, mais fourbe oui. »
Je sors à mon tour en soupirant, montrant bien à quel point je suis peu enchanté de me trouver là en sa compagnie. Je me rends compte de l’étendue de sa popularité lorsque nous passons les portes de la boutique. Il est accueilli comme un roi ! Il parle quelques secondes à l’un des employés, qui hoche de la tête et nous laisse seuls.
« C’est ici que j’achète mon parfum » dit-il en revenant vers moi, un brillant sourire aux lèvres.
« Ah oui, le truc qui embaume les bureaux d’une odeur âcre et insoutenable ? Je me disais bien. »
« C’est si laid de mentir… »
Comment il a deviné ? Tellement d’assurance et de suffisance…ça a le don de m’énerver - contre lui et contre moi-même. J’ai beau tenter de me convaincre du contraire, il est évident que ce parfum me retourne les sens et me rend fébrile. Mais pourquoi ? Parce qu’il est attaché au souvenir de cette fameuse soirée ou parce que ses composants sont faits pour attirer les gens comme ça ? Avec…des phéromones ? Je fais la moue, agacé et le suis sans mot dire à travers les rangées.
Là, il se met à m’ordonner de regarder chaque parfum avec attention : son design, sa fragrance, sa tenue en main et enfin, de deviner le mélange de senteurs qui le compose. J’ai inspecté tellement de parfum qu’au bout d’un quart d’heure, j’ai le nez explosé. Quand soudainement, je le sens. Mes yeux s’écarquillent, mon nez se débouche et je frissonne avant de regarder le flacon. Il est parfait. Sa forme permet une bonne tenue en main et n’est ni ringarde, ni trop ‘jeune’. Le design est élégant et la marque est incrustée dans le verre argenté. Le bouchon, de couleur noir, forme une petite courbe assez…sexy, bizarrement. J’en mets un peu sur mon poignet et le hume sans arriver à m’arrêter, comme un drogué. Mon dieu, c’est trop bon…je n’ai jamais rien senti d’aussi saisissant !
« Parfait, n’est-ce pas ? »
Je sursaute, ayant complètement oublié mon directeur et m’apercevant, un peu tard, qu’il se trouve juste derrière moi, sa bouche près de mon oreille - de quoi me perturber encore plus !
« C’est le vôtre, n’est-ce pas ? » demandé-je fébrilement.
« En effet » continue-t-il de susurrer.
Il me prend les flacons des mains et en asperge dans mon cou avant de le reposer à côté. Il semble attendre quelque chose et je fronce les sourcils…avant de sursauter de surprise. Je sens brusquement ses lèvres sur ma peau, l’aspirant et la mordillant déjà…à mon plus grand plaisir, j’ai honte de l’avouer.
« Qu…Qu’est-ce que…vous faites ? » Et pourquoi moi, je ne fais rien pour l’arrêter ? En pleine boutique, aux yeux de tous…
« Ce parfum associé à ta peau est un pur envoûtement. Je suis trop faible pour y résister… »
« Ne dites pas ça. Ce n’est pas…vous ne devez pas… »
« Alors dis-moi stop. »
Je le devrais mais je ne peux pas. Il n’est pas le seul à être faible, ici. J’ai tellement rêvé de me retrouver contre lui à nouveau que je n’arrive pas à agir de façon sensée. Et cette odeur…elle me force à coller mon dos contre son torse, à penche la tête sur le côté pour qu’il me dévore toujours plus et à mordre mes lèvres pour contenir le début de plaisir qu’il s’obstine à vouloir me donner. Je sens ses mains sur ma taille descendre vers mon bassin et c’est au moment où il atteint l’espace entre mes cuisses que je reprends un semblant d’esprit.
Je m’écarte brusquement, tentant de reprendre mon souffle après ce court échange passionnel et envoûtant. J’ai une folle envie de l’embrasser, de le plaquer contre le mur d’en face pour lui faire toutes les choses perverses qui me passent par la tête mais je ne fais que lui mettre un gifle avec un air faussement outré.
« Comment osez-vous !? C’est…c’est du harcèlement sexuel ! Vous n’êtes pas mieux que votre père, j’me casse ! »
J’ai l’air complètement stupide. Troublé, bouleversé, je sors dans la rue et cours jusqu’à la première station de métro, dans lequel je m’engouffre sans même regarder où il va. Je savais que cette sortie était un piège…mais s’il pense m’avoir comme ça ou jouer avec moi de cette façon, il se trompe. C’est moi le maître du jeu, qu’il ne l’oublie pas.
Note : Eheh, le jeu commence ! Et j'espère que ce petit début de guerre de séduction vous aura plu :P N'hésitez pas à commenter ♥ Tchu~