I'll make you beg for me (Partie 2#7)

Apr 24, 2016 17:08

Titre : I'll make you beg for me
Auteur : biditoche
Pairing : MotoGakuto (GACKT x Matsumoto Jun)
Rating : R, NC-17
Genre : Au, amitié, romance
Résumé : Gackt et Jun se ressemblent sur plusieurs points. Ils fréquentent le même genre de bar et se comportent avec leurs cibles sexuelles de la même façon. Cependant, lequel des deux finira par supplier l'autre d'arrêter le supplice, s'ils venaient à s'affronter ?



Chapitre 9



Deux semaines passent, pendant lesquelles nous n’échangeons que de brefs ou longs baisers passionnés qui, bien souvent, nous contentent peu l’un l’autre. Combien de fois ai-je senti son envie de moi si imposante contre ma cuisse, répondant à la mienne… combien de fois ai-je fait ces rêves osés le concernant, me réveillant en sueur et souillé par ma propre envie ? Et combien de fois nos retrouvailles dans l’ascenseur, tard le soir ou tôt le matin, ont été dignes de Fifty Shades of Grey ? Je ne sais plus, à force…

« Reste. »

Je tiens la porte derrière moi ouverte, essayant d’en passer le pas sans même en avoir l’envie. J’aimerai rester, oui, mais je sais que si je le fais j’en voudrais plus. Je ne pourrai pas faire que dormir en étant dans le même lit que lui et on le sait tous les deux. Alors ma réponse est un non, signifié par un hochement de tête qui ne lui plaît pas. Il m’attrape le visage de ses deux mains et son baiser me pousse à accéder à sa demande. Sa langue caresse mes lèvres et mon dos se cogne contre la porte. Il se saisit de mes cuisses et me soulève avec aisance, me laissant entourer sa taille de mes jambes avec force. Je m’accroche à lui comme s’il était ma seule chance de survie et tire sur son col de chemise pour le rapprocher encore plus de moi.
Je ressens des vibrations contre ma cuisse et mets un certain temps à comprendre qu’il ne s’agit que de son téléphone, et pas… d’autre chose. C’est à moi de prendre son visage en coupe pour l’empêcher de répondre, montrant à quel point je suis plus intéressant que l’émetteur de cet appel.

« Ne répond pas… » je dis d’une voix basse, faisant tout pour garder ses lèvres sur les miennes encore plus longtemps.
« Je n’ai pas le choix. »
« On l’a toujours. »

Il fouille déjà dans sa poche pour en sortir l’objet qui continue de vibrer.

« Si tu réponds, je m’en vais. »

Je prends un air sérieux et inflexible, auquel il ne semble pas croire vu qu’il répond au téléphone devant moi. Fâché, je me détache de lui et m’apprête à sortir, lorsqu’il me saisit par le bras de sa main libre, me tenant fermement pour que je ne m’enfuie pas. Malgré mes tentatives, impossible de passer la porte !  Vexé qu’il agisse ainsi avec moi, je décide de me venger et reviens vers lui, recommençant à l’embrasser un peu partout. Je comprends vite qu’il s’agit d’un partenaire important - pourquoi aussi tard ??? - et un sourire démoniaque passe sur mes lèvres. Je m’agenouille devant lui, défait rapidement son pantalon et comme vous pouvez le deviner, me mets à la tâche. Quelque chose que nous savons tous que je fais très bien, cela commence à se voir sur le visage de mon vis-à-vis, au-dessus de moi. Il m’envoie un regard furieux alors qu’il se contient du mieux qu’il peut pour ne rien laisser transparaître dans sa conversation. J’use de tous mes talents pour le rendre dingue et mon plan se déroule magnifiquement bien. Il est forcé plusieurs fois d’éloigner le mobile de sa bouche pour ne pas faire entendre de son interlocuteur ses soupires de plaisir.

« … hum… Écoutez, on en reparle demain matin, je vous contacterai. Oui. Au revoir. P*tain Jun ! »

Je ris en voyant qu’il ne fait rien pour m’empêcher de continuer, le pervers… et au final, alors qu’il est sur le point de venir, j’arrête tout et me relève pour ouvrir de nouveau la porte, prêt à m’en aller. Mais il m’en empêche, la claquant si brutalement que tout l’immeuble doit l’avoir entendue !

« Je suis crevé, je rentre chez moi. »
« Hors de question. »

Voix grave, impérieuse avec un voile de désir… j’aime.

« Je ne suis pas tenu de t’obéir. »
« Finis au moins ce que tu as commencé. »
« Et te donner ce que tu veux ? Jamais. Si tu voulais un toutou, fallait aller à l’animalerie pas au bar ! »
« Jun ! »

Je le regarde avec défi tandis qu’il me plaque violemment contre le mur.

« Ce n’est pas en criant que tu obtiendras quoique ce soit de moi, tu le sais ? »
« Continue à faire ta tête de mule et je te baise contre ce mur, c’est ce que tu veux ? »

Je souris et aussitôt, il s’écarte avec un air conspirateur.

« En fait, c’est ce que tu veux… et moi, j’ai failli me faire avoir. Bravo, bien joué ! »
« J’ai eu bon maître. »
« Je suis trop fort pour toi » dit-il dans un sourire narquois.
« Je l’avoue, c’est si DUR de te battre. »

Je souris à mon tour de façon espiègle en le voyant plisser les yeux de mécontentement.

« Si tu me cherches, tu vas me trouver Jun. »
« Ne sois pas comme ça, c’est vilain d’être mauvais joueur ! À demain, Mr. Le Directeur… »

Je tapote son entrejambe sensible avant de me tourner vers la porte… qu’il ne me laisse même pas le temps d’ouvrir. Je me sens brusquement soulevé dans les airs sans savoir où je vais. Bien vite, je m’aperçois qu’il m’a calé sur son épaule, ma tête dans son dos.

« Lâche-moi ! Repose-moi ! »

Je crie, je hurle, je gigote mais rien n’y fait : je ne suis pas assez fort pour cette brute. Puis, tout aussi rapidement, il me jette sur une surface à la fois molle et dure, confortable aussi. Non mais il se croit où ?! Je ne suis pas un sac, ni un objet ! Je me débats comme un diable mais il ne tarde pas à me maîtriser à même le lit. Cette position - lui au-dessus de moi et si proche, en position de domination - est totalement excitante mais je ne laisse pas mes sentiments prendre le dessus et continue de gesticuler pour m’en sortir. Vaine tentative… À moitié déshabillé, le regard luisant et un sourire pervers sur les lèvres, il n’arrête pas de m’embrasser sur tout le visage jusqu’à s’emparer de ce qu’il veut, les détruisant sur son passage, me forçant à devenir plus docile entre ses mains. Je ne veux pas l’être… Je veux lui résister mais c’est de plus en plus difficile ! Et dur… dans les deux sens du terme. Une fois qu’il a réussi à bloquer mon visage, on sait tous les deux qu’il ne reste que peu de choses à faire pour que je capitule entièrement. Et il les fait, ces choses.
Il lâche mes poignets pour glisser le long de mes bras et de mon torse, pour ensuite remonter jusqu’à mon cou tout en emmenant mon t-shirt au passage. Ses doigts me prodiguent de divins contacts allant de la caresse à un simple frôlement. Je finis par lever les bras au-dessus de ma tête pour qu’il me le retire complètement, me retrouvant torse nu face à lui. Je ne suis pas désemparé pour autant, il m’en faut plus ! J’ai cru avoir froid pendant quelques secondes, mais la sensation de ses mains sur ma peau me brûle de l’intérieur.

« Il faut que je m'en aille, laisse-moi y aller... »
« Non. »

Pourquoi ce ton autoritaire m'excite-t-il autant ? Je le laisse m'embrasser encore un peu avant de protester à nouveau.

« Je préfère m'en aller tout de suite au lieu d'être frustré pour le week-end entier. »

Et j'ai raison, non ? On ne passe jamais à l'action alors autant couper court maintenant. C'est  bien dommage, j'ai toujours follement envie de lui... si seulement il pouvait arrêter de faire son faux gentleman et me prendre maintenant !

« Je te promets que tu seras loin d'être frustré ce week-end... Peut-être un peu, mais la délivrance finira toujours pas arriver. »
« Eh ? De quoi tu parles ? »

Il ne fait que sourire et en le voyant enlever son haut, je comprends.
Enfin. Oui, enfin nous allons coucher ensemble ! L'annonce de la nouvelle est bientôt plus excitante que l'acte en lui-même. Je pose les paumes de mes mains sur son torse et fait glisser mes doigts sur les collines que forment ses abdominaux. J'en ai l'eau à la bouche, surtout de savoir que nous allons avoir des heures devant nous pour apprécier la chose. Il me pousse de nouveau sur le matelas et s'installe entre mes jambes, dont j'entoure la taille avec empressement. Avec mes mollets, je fais glisser son pantalon déjà ouvert jusqu'à apercevoir un bout de ses fesses. Ses mains agissent de la même manière et subtilement, me mettent à nu. Enfin, plus ou moins. Je me félicite d'avoir mis un sous-vêtement présentable, et pas celui avec les petits nuages à visage souriant. La honte.
J’essaye d’aller si vite qu’il ne cesse de me repousser - que ce soit la main ou le visage - me frustrant d’avantage. Je veux le sentir en moi dès maintenant, c’est urgent !

« Doucement Jun. On a le temps. »

Mince, je dois vraiment passer pour un nymphomane, moi qui me suis pourtant tellement de fois refusé à lui cette nuit-là dans ce bar… Mais heureusement, il ne fait qu’en rire et se relève en position assise, m’emportant avec lui. Je me retrouve sur ses cuisses, sa peau contre ma peau, nos torses se frôlant l’un l’autre au gré de notre respiration chaotique. Je caresse son visage parfait du bout de mes doigts, comme s’il était la chose la plus précieuse au monde. Nos langues dansent inlassablement ensemble, ne cessant jamais leur ballet, nos lèvres collées les unes aux autres. J’ai le cœur sur le point d’exploser. Je me cambre au passage de ses doigts le long de mon dos et sans même m’en rendre compte tout de suite, ralenti la cadence, appréciant le moment présent sans chercher à le brusquer. Il se passe de longues minutes avant que l’un de nous n’amorce la suite, et c’est Gackt qui prend les commandes. Je ne vais pas m’en plaindre, il a une douceur mêlée à une force qui me rend… pantin. Nos caresses se font plus précises et directes, et c’est vraiment un plaisir de le sentir devenir plus imposant entre mes mains - de la même manière que je le suis aussi. Je ne supporte bientôt plus cette lourde tension sexuelle entre nous et le fixe pour le lui faire comprendre. Souriant, il m’écarte et sort du lit. Je reste seul pendant quelques minutes, que j’utilise pour être un peu plus présentable. Je suis anxieux et presque tremblant lorsqu’il revient. Il me rejoint et je l’accueille d’un baiser langoureux, pendant lequel je sens quelque chose de froid s’insérer en moi, là où j’ai laissé si peu de personnes aller. Gackt se met à me préparer avec application, et ce qui était au début un peu gênant devient vite un vrai plaisir. Je pousse un long gémissement lorsqu’il rajoute l’auriculaire et caresse ma prostate. Je serre l’oreiller sous ma nuque et gigote comme un vers, écartant les jambes pour en avoir plus. À bout de souffle, je murmure :

« Viens… viens en moi… vite… »
« Je n’ai pas entendu le mot magique. »
« Sal… Gackt ! »

Mince, il est vraiment trop doué de ses mains ! Je laisse ma tête partir en arrière, serrant les dents pour contenir mon plaisir et ma voix.

« Dis-le moi et je te donne ce que tu veux. »
« N-Non… Va te… faire… mettre ! »
« C’est autre chose que je vais te mettre, petit insolent… »
« Chiche ! »

Un nouveau rauque sort de ma gorge et je ferme les yeux, tremblant, au bord de la rupture d’anévrisme si je me retiens d’avantage. Il amorce de violents coups de poignet qui m'électrisent.

« Alors ? » murmure-t-il à mon oreille, et je n'ai aucun mal à deviner son sourire.
« S-S'il... plaît... s'il-te plaît... »

Pas besoin de dire que je suis tout à fait disposé à recevoir autre chose que de simples doigts. Il prend d'ailleurs les miens et les suçote tout en me fixant avec un regard érotique qui m'électrise. Je geins sous lui, cherchant un contact supplémentaire qu'il se refuse à me donner. Gack se redresse et je fixe le plafond pour calmer ma respiration, le temps qu'il se prépare. Quand je sens ses mains sur la peau de mes cuisses, les écartant un peu plus, je sais que ça va arriver et les battements de mon cœur reprennent de plus belle.

« Est-ce que ça te va, comme ça ? »
« Oui... je veux te voir. »

Nous aurons bien le temps plus tard pour jouer les animaux ! Je me mords la lèvre inférieure en sentant la pression s'accroître dans le bas de mon ventre et j'entrouvre la bouche en retenant ma respiration lorsqu'il s'unit petit à petit à moi. Tellement de temps que j'attends cela, que je l'ai imaginé... Je ne sais pas si c'est mieux ou moins bien que dans mes rêves, j'ai juste la sensation que c'est énorme. Vraiment énorme. Je serre les dents, déconcentré par mon patron qui baise mon menton à plusieurs reprises, faisant quelques va-et-vient imités par sa main sur mon membre. Je ne sais plus où donner de la tête, si j'ai mal ou apprécie...
Il me demande si tout va bien et je hoche de la tête avec peu d'assurance. Voilà longtemps que je n'avais pas fait l'amour avec quelqu'un d'aussi bien... membré. Il me faut encore un petit temps d'adaptation, que je m'applique à prendre alors qu'il se fait une place de plus en plus sûre en moi.
Je me sens de mieux en mieux, cette petite chaleur m'emplit de plus en plus et je ressers mes jambes autour de ses hanches alors qu'il pousse plus violemment en moi. Un gémissement plus puissant que je ne l'aurai imaginé sort de ma gorge et j'écarquille les yeux de stupeur. Si vite ??? Il a trouvé si vite ???

« Je t’ai dit que je savais tout de toi… jusqu’à l’endroit qui te fait le plus vibrer » susurre-t-il à mon oreille.

Je n’y réponds que par un gémissement encore plus aigu que les précédents qu’il me force à faire. Ses mouvements deviennent plus bruts, plus sauvages et passionnés et je m’accroche à lui comme à une bouée, me laissant emporter par les courants du plaisir. Je me mets à soupirer des encouragements même si nous savons bien tous deux qu’ils sont inutiles. Mais il m’a tellement émoustillé juste avant que la jouissance ne tarde pas à venir et il m’en donne la permission d’un simple baiser. Pantelant, je baise son visage de longues secondes, ivre de bonheur de le sentir en moi. Je sais bien qu’il est encore excité, mais pour tout dire… le moindre de ses mouvements me remet dans les bonnes conditions. Une fois ne me suffira jamais, pas après ces semaines d’abstinence et de frustration.

« C’est tout ce que tu as à proposer ? » je dis avec une moue déçue.
« Ça ne t’a pas plu ? »
« Je m’attendais à mieux de ta part… je n’aurai peut-être pas dû. Enfin… »
« Tu es loin d’avoir eu ton compte, crois-moi ! »

Oh oui, je le crois. Je le veux. J’ai un sourire malicieux et me sens bizarrement vide lorsqu’il se retire, m’enlevant mon bonheur avec ça. Je fais la moue, avant de sursauter de surprise lorsqu’il me retourne comme une crêpe. Non… si ??? Il va vraiment le faire ?

« Relève-toi. »

Je lui obéis, des papillons virevoltant dans le creux de mon ventre. J’appréhende et j’ai tellement hâte en même temps… Ses deux mains sur mes bras, il me place et me tourne à sa guise, comme si je n’étais qu’une vulgaire poupée de chiffon. Je me laisse faire volontiers, curieux, et mon visage se reflète bientôt en face de moi. Oh oui… il a osé. Il a tout prévu… c’est fou. Complètement dingue et pour moi, presque romantique. Je tourne mon visage vers lui, souris et l’embrasse longuement pour le remercier de me donner ce que je préfère. La preuve qu’il fait attention aux détails… non ? Ou juste qu’il fait attention à moi. La chaleur s’intensifie à nouveau, accentuée par la sensation de son membre dur entre mes fesses. Il s’y frotte avec sensualité, me rendant impatient de la suite. Ses lèvres dévorent mon cou, ses mains me caressent avec frénésie et j'en viens à trembler sur mes genoux.

« Gackt... Gackt... »
« Tu veux ? »
« Oui... »
« Vraiment ? »
« Arrête ça. Tu sais bien... Je t'en prie... Hun...ah ! »

Il se met à me pomper lentement, me forçant à me cambrer d'autant plus contre lui. Une goutte de sueur perle le long de mon cou et je frissonne en sentant le bout de sa langue remonter jusqu'à l'arrière de mon oreille. Il va vraiment me rendre dingue...

« Regarde en face de toi. Regarde ce que je vais faire. »

Je me fixe dans le miroir du placard qui me fait face, me laissant apercevoir mon membre fièrement dressé, mes tétons durcis et le corps de Gackt derrière moi, qui m'oppresse et me rend fou. Je vois ses mains me faire du bien, sa bouche me faire du mal et son regard me fixer avec une telle intensité qu'on ne peut y rester insensible. Voilà pourquoi j'aime cette position ! Pour voir mon partenaire droit dans les yeux me donner ce que je veux. Dans le reflet du miroir, mes lèvres s'entrouvrent en un petit gémissement silencieux alors qu'il s'insère en moi avec une force surhumaine. Mon corps remonte de quelques centimètres dans cet élan et je laisse ma tête se reposer sur son épaule, fermant les yeux pour apprécier l'instant. Il soupire à mon oreille, m'embrasse, me serre toujours plus contre lui tout en augmentant sa cadence, retrouvant ma prostate sans difficulté. Je commence à faire un peu plus de bruit et griffe sans le vouloir le haut de ses omoplates en m'accrochant d'avantage. Mon autre main se colle à la sienne sur le bas de mon ventre et j'entrouvre les yeux pour le regarder. Il est parfait. Son torse imposant contre mon dos, je peux sentir son cœur battre au même rythme trépidant que le mien, témoignant de notre engagement mutuel.

« Allez, crie... pour... moi ! »
« Aah ! »

Je ne voulais pas répondre à son ordre mais ça a été plus fort que moi. Il devient bestial et me prends de façon tellement animale que j'en oublie presque notre côté humain à tous les deux. Je ne suis plus que gémissements, cris et supplications, un geyser sur le point d'exploser. S'il nous filmait, ce serait une très bonne sex-tape ! Le miroir en face de moi me renvoie cette image de ma décadence, de mon amour du sexe jusqu'à son apogée. Cela peut paraître narcissique, mais j'adore me voir comme ça. C'est tellement... excitant. Encore plus de voir l'autre me faire ces choses, et au fond... me dominer. Oui, je l'avoue, j'aime voir Gackt me dominer de la sorte, m'interdire de bouger autrement que comme il le souhaite, me susurrer des mots graveleux à l'oreille qui me font rougir et bander toujours plus. Nous bougeons de concert, comme une seule et même personne et lorsque je tourne la tête, il vient à ma rencontre me donner le meilleur baiser qui soit. À chaque fois, il est meilleur que le précédent. À chaque fois, il me donne envie de mourir sur place ou simplement, d'arrêter le temps pendant des décennies.

« Viens avec moi » je murmure contre ses lèvres, me sentant sur le point d'atteindre l'extase à nouveau, mais quelque chose d'encore plus fort que précédemment.
« Attends un peu. »
« J'en peux plus... »

Pour appuyer mes dires, mes muscles se crispent autour de lui sans même que je ne le cherche, rendant ses allers et venues plus difficiles et sensationnelles. Je ne tiendrai pas une minute de plus, le prouvent mes halètements incessant dignes de ceux d'un chien. Je me sens quelqu'un d'autre et à la fois, tout à fait moi-même. Gackt prend mon menton entre ses mains et tourne ma tête vers le miroir d'en face, pour ensuite coller sa joue à la mienne. Il nous regarde et soudainement, accélère.
L'image en face de nous est témoin du plaisir qui nous a emporté l'un comme l'autre, à quelques secondes près. Je me sens bien, détendu et heureux, alors que mon plaisir finit par complètement s'échapper de mon corps. Derrière moi, Gackt nous maintient dans cette position, baisant ma nuque, mon cou et chaque parcelle de ma peau qu'il peut atteindre, comme si rien n'avait de fin. Après une dernière œillade vers le miroir, je ferme les yeux et caresse sa joue du bout des doigts, trouvant ce moment absolument parfait.

Le temps s'écoule sans que nous ne nous en rendions compte. De cette position, sans même que je le vois, nous sommes passés à une autre plus confortable et sereine. Mon corps dénudé allongé sur le sien, j'ai laissé reposer ma joue contre son torse qui se soulève doucement au gré de sa respiration. Nous ne parlons pas, tandis que je caresse ses bras et lui mes épaules. Je ferme les yeux quand il passe ses doigts dans mes cheveux, trouvant cette sensation tout bonnement divine. Je soupire d'aise, ne souhaitant me trouver nulle part ailleurs.
La pensée que je doive m'en aller me fait tellement de mal que je n'ose pas lui demander si ma présence le gêne. Est-ce qu'il s'attend à ce que je parte ? Mais si c'était le cas, il me le ferait comprendre... il ne me garderait pas de la sorte, contre lui, à me câliner comme un mec romantique. Il doit sentir mes doutes, car il finit par me dire à voix basse :

« Reste. »
« D'accord. »

Il ne nous a suffit que deux petits mots pour que cette soirée ait un tout nouveau sens. Quelques minutes plus tard qui m'ont semblé durer des heures, je relève doucement la tête pour voir ce qu'il en est de son côté. Les paupières closes, sa respiration est calme... il dort. Attendri par cette image si paisible et vulnérable qu'il me donne de lui, je souris et repose ma joue contre son torse afin de m'endormir à mon tour, avec ce sentiment de protection.

pairing: motogakuto, genre: amitié, genre: au, fanfic, gackt, matsumoto jun, rating: nc-17

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