Danse pour moi ♥ (04/06)

May 13, 2014 21:11

Titre : Danse pour moi ♥
Auteur : biditoche
Pairing : Matsumiya (Matsumoto Jun x Ninomiya Kazunari)
Rating : NC-17
Genre : Au, romance
Résumé : 7th Heaven. Lieu de débauche et de perdition où survit Nino depuis sept longues années. Mais il se pourrait bien que les choses changent...




Le lendemain je ne sais pas pourquoi, mais je suis plus nerveux que d’habitude. Que va-t-il me dire ? Que va-t-il me faire faire ? Que puis-je attendre de cet entraînement ? En ai-je encore besoin ? Je suis sûr que du point de vue de Matsumoto, c’est le cas. Pourtant moi je me sens prêt. C’est pourquoi j’entre dans la salle alors qu’il y est déjà, habillé comme tous les jours ce qui me fait hausser un sourcil. Ne compte-t-il rien faire aujourd’hui ?

« Ne pose pas tes affaires, nous sortons. »

Je le suis sans un mot, un peu perturbé tout à coup. Où allons-nous ? Je le sais à peine quelques minutes après. Nous arrivons devant le club, il ouvre la porte, me laisse entrer et referme à clé derrière nous. Bon, si ce n’était pas mon patron et qu’il ne m’avait pas « sauvé » la dernière fois, j’avoue que j’aurai pris peur ! Mais là non, j’attends debout qu’il me dise quelque chose qui ne vient décidément pas. A la place, il s’assoit sur un fauteuil, croise les jambes et me regarde comme s’il attendait quelque chose de moi. Mais quoi au juste ? Aurais-je loupé un de ses ordres sans m’en rendre compte ?

« Entraîne-toi à la barre, comme si nous étions vendredi soir. Montre-moi ce que tu comptes faire. »

J’opine et m’attèle à ma tâche. J’ai un peu de mal au début mais je m’y fais vite, bien que la seule présence de mon directeur soit perturbante. Comme si je ne dansais que pour lui, ce qui me gêne et en même temps créé un drôle de sentiment en moi. Je me sers de tout ce qu’il m’a appris et de mon entraînement à la danse et au yoga pour lui offrir un de mes plus beaux spectacles, bien que je n’en aie pas fait tant que ça ! Quand j’ai fini, il me regarde toujours, attendant encore.

« Je…je dois recommencer ? »
« Pourquoi ? Je ne crois pas que tu ais terminé. »
« Bien sûr que si. »
« Ah bon ? Et que fais-tu du public ? De leur plaisir ? Crois-tu vraiment que ton seul travail est de les tenter de loin ? Non Ninomiya. Le principe d’un strip-teaseur danseur, c’est de provoquer, d’avoir un contact. Infime, mais bien là. Et ce qui fait que ce n’est pas vulgaire, c’est la danse. Alors danse pour moi, offre-moi ce que tu donneras à ce public vendredi soir en t’infiltrant dans les rangs, en passant près des chaises. »

Je n’en crois pas mes oreilles. Veut-il que je lui fasse carrément un strip-tease ou quoi ? Je recommence donc ma danse, plus nerveux cette fois mais quand j’ai fini, je ne m’arrête pas là. De ma démarche la plus sensuelle, je descends de la scène et me dirige vers le siège, là où Matsumoto est assis, m’attendant toujours. J’ai quelques secondes d’hésitation en arrivant.

« Ne pas hésiter ou le public sera déçu. Tu sais ce qu’il veut, tu sais ce que tu fais. »

Ok. J’attrape donc les deux accoudoirs du siège et m’approche un peu plus, sans être trop brusque ce qui, je sais, ne plairait pas. Il ne dit pas un mot et me laisse continuer. Voyant ses jambes croisées qui m’empêchent d’avancer, je pose avec courage ma main dessus, mais aussitôt il me repousse.

« Trop brusque, trop direct. Un frôlement, un ordre insufflé. Tes gestes ne doivent qu’à peine me toucher. Tu dois me donner envie d’écarter les jambes, pas me forcer à le faire. »

Je déglutis, ça tourne vraiment bizarre là, vraiment. Avec un collègue ça ne m’aurait pas gêné, mais avec lui…En plus il ne me quitte pas du regard, c’est stressant ! Je ne sais pas quoi faire.

« J’attends. La tension retombe. L’excitation de ta danse retombe. Bientôt je vais m’en aller, frustré. »

Rha, il m’énerve ! Je me penche vers lui, frôle son visage du mien, pose mes genoux sur les deux endroits libres du siège sans le toucher et ondule du bassin contre lui, ne le frôlant qu’à peine. Je passe ensuite mes deux mains derrière sa tête sur le dossier et m’y accroche, puis me rapproche doucement un peu, lentement et sans qu’il ne soit censé s’en rendre compte. Et là, comme une victoire, ses jambes se délient, me forçant à m’assoir sur ses cuisses. Position plus que gênante lorsque la personne en face de vous est votre directeur ! Je ne me laisse cependant pas perturber et continue de « danser » au-dessus de lui, sans forcément le toucher. Mes lèvres approchent ses oreilles, je commence à avoir trop chaud dans cette position. Qui a augmenté le chauffage cette nuit ? Avec stupeur, je le vois fermer les yeux.

« Tu peux devenir maintenant un peu plus entreprenant, sans brusquerie toujours. Colle-toi un peu, mais ne le reste pas. »

J’ai compris le message. Toujours à genoux au-dessus de ses jambes, je me rapproche un peu, colle mon bassin contre le sien et fais glisser mon torse le long de sa chemise, avant de m’écarter aussitôt. Je comprends alors quel est le but. Donner un peu et enlever tout de suite, comme ça la personne en voudra encore et encore.

« Montre-moi comment tu t’en vas. »

Je m’écarte un peu de lui et commence à retirer un de mes genoux. Il m’agrippe alors la cuisse, me faisant sursauter.

« Trop rapide, on dirait que tu me fuis, que tu en as marre. Il faut que tu le fasses doucement, comme si tu allais revenir me voir. »

Mes mains deviennent de plus en plus moites, j’ai l’impression de…oui, qu’il me demande de l’exciter carrément. Et ça je ne peux pas. J’ai beau être strip-teaseur dans un club gay, je ne suis pas homo pour autant ! Et ça devient vraiment pervers ses demandes…mais encore une fois, je ne dis rien et obéis. Je cale une nouvelle fois mon visage dans son cou, il penche un peu la tête sur le côté, je crois même l’entendre soupirer, et le frôle tout le temps, en même temps que mon corps glisse à nouveau sur lui pour s’en aller, petit à petit. Bientôt, sans m’en rendre compte moi-même, je suis devant lui, debout entre ses jambes écartées, rouge comme une tomate tellement j’ai chaud. J’ai l’impression de suer de partout et je comprends alors pourquoi il m’a fait faire tous ces abdos et ces positions de yoga. Ça demande de la souplesse, du muscle et de la patience. Ralentir ses mouvements au possible.
Il remet la tête droite, ouvre les yeux et sourit, sourire qui me laisse perplexe quand à la signification. Est-il satisfait ? Se moque-t-il de moi ?

« Un peu brut, mais très bien. Agi comme ça vendredi et ils seront dans le même état que moi. »

Je me rends compte alors qu’en plus d’être bon chanteur, il est bon acteur parce que pendant toute la durée de la danse, il m’a bien caché que je l’avais vraiment excité, rien qu’à voir la magnifique bosse qui a pris forme dans son pantalon moulant. Je m’écarte alors violemment de lui, ou plutôt essaye car il m’attrape le bras et me colle à nouveau à lui, me faisant encore plus sentir son envie, cette envie que j’ai provoquée moi-même.

« Ça te gêne ? Le jour J tu ne devras pas avoir de répugnance pour ce genre de réaction. »
« Je ne suis pas répugné. »
« Alors qu’est-ce que c’est ? »
« C’est…vous. »
« Moi ? »
« Pourquoi vous avez fait ça ? Me faire vous… »
« Me faire bander ? Mais ce n’est pas moi qui l’ai fait, c’est toi. Et pourquoi ? Parce que tu danses très bien et qu’il te fallait bien un « essai » non ? Maintenant tu es sûr qu’après avoir excité un gars comme moi qui ne l’est pas facilement, tu peux tous les avoir à tes pieds. »
« C’est stupide ! »
« Pourquoi ? »
« Vous êtes mon directeur, mon PATRON. C’est dégueulasse. »
« On n’a pas couché ensemble que je sache. »

C’est une évidence, nous n’avons pas couché ensemble. Mais j’ai cette mauvaise impression d’avoir fait une bêtise avec la personne qui ne fallait pas. Comment pourrais-je regarder mon boss à l’avenir en l’ayant vu bander devant moi ? Jamais.

« Vous êtes cinglé. »

J’essaye de m’enlever mais il me tient fermement, et même inverse nos places si rapidement que j’ai à peine le temps de reprendre ma respiration. Je suis à sa place sur la chaise et lui au-dessus de moi. Je panique, que va-t-il faire ?

« Ne t’es-tu jamais demandé ce que pouvait ressentir un homme qui vient te voir le chauffer en direct ? »
« Je ne veux pas savoir. »
« Pourquoi, ça te dégoûte ? Tu as vraiment besoin d’apprendre. »

Il me tient encore, je ne peux rien faire, surtout quand il commence la même danse que moi tout à l’heure, mais en mieux, beaucoup mieux. La chaleur qui m’avait pris l’instant d’avant est revenue vitesse grand V et je n’en peux déjà plus de le sentir se frotter doucement contre moi, souffler dans ma nuque et me faire faire des choses que je juge impossibles. Comme bander à mon tour quand je sens son érection me frôler. Et merde, il a réussi à m’exciter en moins de temps que je n’ai eu pour le faire avec lui ! Un vrai danseur...et un vrai manipulateur !

« Arrêtez… »

Il semble m’obéir, un sourire aux lèvres.

« Tu es prêt Ninomiya. Prêt pour le grand soir. J’attends ton show avec impatience. »

Je ne comprends rien à rien, mais tout ce que je sais c’est que je me mets debout avec cette gêne entre mes jambes et qu’une douche glacée a mit longtemps à m’en défaire. Je n’en reviens pas de ce qui est arrivé, j’aimerai que jamais ça ne se soit produit.
***

Pourtant le lendemain j’arrive confiant à l’entraînement du vendredi, avant la représentation. Comme d’habitude, il arrive pile à l’heure, fait un bonjour général et regarde sur la feuille si tout le monde est inscrit. Pendant quelques secondes nous parlons des propositions de chorégraphies et soudainement j’ai une idée.

« Et si… »
« Je ne crois pas t’avoir donné la parole Ninomiya. »

Je fais une grimace qui, je suis sûr, ne lui plaît pas et lève docilement la main comme un gamin de 4 ans.

« Oui ? Une idée ? »
« On pourrait faire des duos. »
« C’est-à-dire ? »
« Et bien des passages où on se mettrait par groupe de deux… »
« Je sais ce qu’est un duo. »
« …et on danserait pendant quelques minutes. Voire créer une sorte de petite histoire ? Je vais vous montrer. »

Je prends mon collègue à côté de moi et après lui avoir dit quoi faire, nous dansons sensuellement l’un contre l’autre. Tout le monde a l’air d’approuver mon idée, tout le monde sauf…

« En quoi est-ce original ? »
« Et bien je ne crois pas avoir vu de duos dans les propositions de chorégraphies. »

C’est presque un affrontement entre lui et moi et je crois gagner lorsqu’il baisse la tête sur son carnet et note rapidement quelque chose.

« Tenchi et Ako, vous serez en duo. »
« Eh ? Mais c’est mon idée ! Je crois avoir le droit… »
« Le DROIT ? Ai-je promis quoi que ce soit dans ce sens ? Ai-je dit « vous avez l’idée, vous la gardez pour vous » ? C’est MOI qui décide et tu te rassois ! »

Et évidemment…je me rassois. Et quand je le fais, je murmure  « une vraie dictature », ce qu’il a bien sûr entendu et ce qui ne lui plaît assurément pas. Je m’en fous, il m’énerve et en plus il est plus pervers et sadique que l’ancien directeur ! Il me martyrise pendant toute la répétition et j’en ressors fourbu avec l’impression que je n’aurai jamais assez de forces pour ce soir.
Pourtant, après une bonne douche, un repas et de l’exercice, je suis fin prêt pour le défi qu’on m’offre. Pas question de me laisser marcher dessus, j’ai ma place maintenant et je compte la garder ! Je ne suis même plus inquiet quand à la suite. Je suis sûr que je réussirai !

La lumière se tamise dans la salle et un projecteur éclaire la scène. En entrant un peu après un de mes camarades, je remarque Matsumoto au fond, toujours à la même place, toujours avec son air suffisant qui fait bouillir mon sang. Et si je montrais à tout le monde que ce n’est qu’un pervers ? L’idée me fait bien rire mais bon, concentration !

Tout se déroule bien, comme prévu. Je suis toujours aussi frustré que mon idée, avec pour base ce qui s’est passé la veille, m’ait été piquée de la sorte mais je m’en remets. De toute façon je ne pense pas être prêt à danser collé serré avec un homme, et surtout devant autant de gens ! Ils sont beaucoup, plus de 20 c’est sûr et entassés dans la salle. Des gens entrent encore, attirés sûrement par la musique langoureuse qui émane du Club. Mes compagnons et moi-même sommes parfaitement en accord, niveau geste surtout. Je suis fier de notre spectacle.
Bientôt, nous descendons de scène pour aller régaler les clients, les faire nous voir de plus près. Je fais exprès de passer près de mon patron pour aller voir l’homme à côté de lui et lui appliquer ce que j’ai appris la veille. Grand dégueulasse, ma cible ne tient pas plus d’une minute et je m’en vais aussitôt voir la personne de l’autre côté de Matsumoto, me dandinant devant lui sans le regarder pour autant. Je ne sais pas quoi faire d’autre, mais je sais à la façon dont il suit mes mouvements que ça marche. Si ça se trouve, il est gay et je l’attire…mais pourquoi je pense à ça en plein boulot moi !
Je passe donc d’hommes en hommes, toujours sous son regard qui commence à peser sur moi alors que je sens une chaleur m’envahir en même temps que les souvenirs. Ce gars m’a souillé, j’en suis sûr ! Bon j’exagère peut-être un peu mais…Vers la fin du numéro, je le vois mordre ses lèvres et se lever discrètement pour repartir. Enfin c’est toujours comme ça mais là j’aime à me dire que c’est pour une autre raison, que je l’ai à mon tour énervé avec mes actes. Je ne sais pas à quel point j’ai raison.

Nous repartons en coulisses en nous tapant dans les mains. Bon ok ça ne vaut pas un concert de chanteurs super connus, c’est juste une représentation de danse de strip-teaseur, mais nous voyons ça comme une victoire contre notre métier et les regards des autres sur nous. A nous tous, nous avons bien le talent d’un boys band entier ! Enfin bref, retour aux vestiaires en chahutant. Comme nous sommes des privilégiés pour cette soirée, nous n’avons pas à reprendre du service en salle, c’est un des aspects que j’aime aussi. En plus je suis un peu fatigué mine de rien…
Et là encore, le secrétaire arrive. Son regard se pose à nouveau sur moi et la même sentence tombe.

« Nino, le directeur veut te voir. »
« Encore Nino ! Il ne t’aime pas trop. Pourtant tu as été parfait ce soir, surtout avec les clients ! »

Je ris, parce que je sais justement que c’est ça qui a provoqué mon envoie au bureau. Je n’ai plus peur en y allant cette fois parce que je sais que je l’ai battu à son propre jeu. Quand j’entre, il est assis sur son fauteuil, l’air sombre.

« Moshito-san, ferme la porte. Et que personne n’entre sans que j’en ai donné la permission. »
« Bien monsieur. »

La porte donc, se ferme derrière moi et je m’avance pour aller m’assoir.

« Reste debout. »
« Pourquoi ? »
« Tu t’es déjà bien assis aujourd’hui, tu ne crois pas ? »

Ah, il fait référence à mon petit passage sur les genoux des personnes dans la salle ! Un point pour moi.

« Bien, alors je reste debout. »

Ça semble encore plus l’énerver et plus il s’énerve plus j’en suis heureux, donc je continue.

« Belle performance, dommage qu’on ait plus eu l’impression que tu étais une pute qu’un strip-teaseur. »
« J’ai bien entendu ? Vous m’avez traité de pute ? »
« Se tortiller les fesses sur chaque entrejambe de chaque homme dans la salle, c’est de la prostitution. »
« Vous êtes juste jaloux. »
« Eh ? Pourquoi donc ? »
« Vous n’avez pas pu en profiter cette fois. »
« Me traiterais-tu de pervers ? »
« J’ai tort ? »

Il se tait, alors j’ai raison. A la place, il se lève brutalement de son siège et s’avance vers moi, me faisant reculer jusqu’à me trouver dos au mur, encerclé par deux bras.

« Tu penses avoir le pouvoir de jouer avec moi ? »
« Jouer ? »
« Saper mon autorité, m’exciter et s’amuser ensuite à aller en voir d’autres. »
« Je ne comprends pas… »
« Tu veux savoir quelque chose ? Quand un truc m’intéresse, je fais tout pour l’avoir. Et… »

Il pose fermement sa main sur mon entre-jambe, me faisant sursauter alors que je n’arrive plus à m’échapper.

« …ça ça m’intéresse. »
« Quoi, le sexe ? »
« Non, toi. »
« Moi ? »
« Alors maintenant regarde-moi et dis-moi que je ne te plais pas. »

Comment dire une telle chose, quand un dieu vivant colle presque son visage parfait au vôtre en même temps que sa main vous touche à l’endroit le plus intime du corps humain ? Moi je ne peux rien dire, rien du tout à part juste que s’il bouge ne serait-ce qu’un instant sa main, alors je serai perdu.

« Tu ne réponds pas Nino ? C’est comme ça qu’on t’appelle non ? Nino… »

Il susurre mon surnom à mon oreille et je frissonne comme jamais. Pas un frisson de peur ou de froid, non un agréable frisson. Je déglutis difficilement, mais le laisse se rapprocher, pour je ne sais quelle raison. J’ai soudainement envie qu’il m’embrasse, qu’il le fasse et vite. Et ensuite je me dis que non, c’est mon directeur, je n’ai rien à faire là. Puis je le regarde et j’en ai encore envie…en plus il se presse maintenant contre moi, je n’en peux plus, mais je ne vais pas faire le premier pas, ah ça non ! Et de toute façon pas besoin vu qu’il prend mes lèvres des siennes avec férocité, me laissant à peine le temps de respirer comme il faut. Une de mes mains vient se ficher dans ses cheveux et je sens sa langue lécher mes lèvres pour passer. Je résiste un petit moment avant d’abandonner face à ses mordillements érotiques et la manière qu’il a de me faire vouloir en demander plus à chaque fois.
Et en même temps que sa langue envahi ma bouche, je sens sa main qui me tenait glisser sur mon jean et s’infiltrer à l’intérieur. Alors je stoppe tout, le pousse même jusqu’à ce qu’il soit à des centimètres de moi et me décolle du mur pour ne plus retomber dans le piège.

« Vous n’êtes qu’un pervers. Virez-moi si vous en avez envie mais je ne coucherai pas avec vous Matsumoto-san. Je ne suis pas homo ! »

Je ne me suis même pas rendu compte de comment je l’ai appelé mais trop tard, je suis partie en claquant la porte derrière moi. J’ai envie de pleurer parce que j’ai l’impression que si je m’étais laissé faire, ce dont j’avais fortement envie, il m’aurait pris pour un coup dans le vent. Un directeur de Club de strip-tease qui se tape un de ses employés, courant non ? Et personne ne trouvera rien à y redire. Moi je ne veux pas. Je ne suis pas comme ça, bien que les gens puissent penser le contraire.
Je rentre chez moi, je ne suis pas bien et me porte absent pour le lendemain. Je n’arriverai pas à y aller et faire comme s’il n’y avait rien eu, comme si MON patron ne m’avait pas embrassé dans SON bureau. Pourquoi sur tous les hommes faisant partie du Club a-t-il fallu qu’il jette son dévolu sur moi pour jouer ? Ou satisfaire ses pulsions aussi…Je ne sais pas, je ne sais plus…

C'EST HOOOOT -sort- J'espère que vous aurez apprécié ce chapitre :) On se voit pour le prochain et comme d'hab', n'hésitez pas à laisser un petit com ;) Merci à vous ♥

pairing : matsumiya, genre: au, multi-chapitres, romance, ninomiya kazunari, matsumoto jun, rating: nc-17

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