Зафиксировано
в связи с*.
Переводить мне категорически некогда, и потом - кому нужно, справится сам, ибо текст несложный, а кому не нужно, тот и в переводе читать не будет )
Посему привожу "как есть", то бишь на французском; за пропущенные ошибки FineReader'а извините. Текст из открытого источника на
Галлике Великой и Прекрасной.
UN PYRÉNÉEN SOUCIEUXDE SON IMAGE DE MARQUE,
OU LES TRENTE PORTRAITS DE BERTRAND BARERE
J.-P. THOMAS (1979 год)
L'acquisition par le Musée du Louvre, l'an dernier, d'un buste de Bertrand Barère par Philippe Dumont (1794), et la publication d'un compte rendu à ce sujet1, nous, a donné l'idée de présenter aux lecteurs pyrénéens, un des aspects les moins connus du célèbre conventionnel bigourdan : son iconographie, l'une des plus riches, peut-être, de l'époque révolutionnaire. Thème superficiel, pensera-t-on. Il n'en est rien. Cette dernière, par son abondance (plus de trente portraits répertoriés), sa variété (toiles, gravures, sculptures), et sa qualité (la contribution de David, Greuze, Raffet, Isabey, David d'Angers), présente plus d'un intérêt, tant sur le plan de la personnalité de Barère, que sur celui de l'histoire artistique de la Révolution2.
Le personnage est connu : né à Tarbes en 1755, avocat au parlement de Toulouse, à vingt ans, et conseiller royal au sénéchal de Bigorre, à vingt-deux, Bertrand Barère, ci-devant de Vieusac, entame en 1789 une brillante et rapide carrière politique. Député du Tiers aux Etats-Généraux, directeur-fondateur du journal « Le Point du Jour », puis haut-juge au tribunal de cassation et conseiller politique de Danton au ministère de la Justice, il contribue largement à la création du département des Hautes-Pyrénées, dont il est élu député à la Convention, en 1792. Président de cette assemblée pendant le procès de Louis XVI, qu'il doit donc diriger, ses discours fameux entraînent les indécis du côté de la peine capitale, qu'il vote quelques temps plus tard. Membre du Premier, puis du Second Comité de Salut-Public, il prend en main, pendant deux ans, les Affaires étrangères, la Marine et l'Instruction publique, tout en restant le porteparole officiel du gouvernement révolutionnaire devant la Convention où il s'impose comme un orateur de premier plan. Proscrit après la chute de Robespierre, incarcéré, puis évadé, il est finalement amnistié par Bonaparte qui le réduit à l'ombre, en l'employant comme agent secret. Député des Hautes-Pyrénées en 1815, il se voit bientôt exilé à Bruxelles par Louis XVIII, et ne rentre en France qu'après la Révolution de 1830. Retiré à Tarbes, où il demeure conseiller général, pendant dix ans, il y meurt, presque dans la misère, en 1841, à l'âge mémorable de quatre-vingt-six ans.
Ecrivain et traducteur (il laisse plus de cinquante titres), journaliste, orateur et législateur, auteur de plus. de cent cinquante discours et décrets (dont celui qui porte son nom et qui stipule que tous les actes administratifs doivent être rédigés en français), il est une des personnalités les plus discutées et les plus méconnues de la Révolution française, même dans ses Pyrénées natales.
Ce rappel biographique, un peu long, doit aider à comprendre les grands traits de l'iconographie de Bertrand Barère, aussi rapide et brillante que sa carrière, et aussi rapidement achevée qu'elle. Ainsi, allons-nous tenter de la cerner dans sa totalité, à travers les trois thèmes chronologiques qui se dégagent de sa vie : l'apprentissage politique, la gloire et enfin, l'obscurité, cette troisième étant la plus longue dans le temps, et pourtant la moins fournie, dans l'image.
LE SOURIRE DU JEUNE DEPUTE PYRENEEN
De même qu'on ne, possède aucun portrait de ses parents, et bien peu des membres de sa famille3, de même n'avons-nous aucune représentation de Barère antérieure à la Révolution. Il faut attendre en 1789 la parution de la fameuse série, « Portraits de MM. les Députés à l'Assemblée nationale », à Paris, chez Déjabin. Agé de trente-quatre ans, Barère, dessiné par Moreau et gravé par Massard4, apparaît comme un jeune homme parfait, de profil, les traits fins et réguliers, coiffés d'une perruque poudrée, l'air grave et affecté d'un jeune politicien débutant. De cette époque datent plusieurs gravures : un médaillon montrant Barère dans l'habit de satin noir des députés du Tiers-Etat, une autre, de chez Vacher, au Palais-Royal, qui sert de frontispice à l'édition originale du « Point du Jour », que l'on peut voir au service d'archives des Hautes-Pyrénées, la troisième, la plus connue, superbe impression lithographique de Delpech, est tout pénétrée de grâce et d'aristocratisme désuet. Peut-être faut-il encore y rajouter deux gravures, légèrement plus tardives, dont celle de Lesly, où la physionomie du député tarbais conserve encore le charme et la finesse du temps « de la douceur de vivre ».
L'âme de Bertrand Barère n'a pas encore percé, semble-t-il, dans celle de M. de Vieusac. Il est encore, comme le décrit Mme de Genlis dans ses Mémoires : « Jeune, jouissant d'une bonne réputation, joignant à beaucoup d'intelligence un caractère insinuant, un extérieur agréable et des manières à la fois douces, nobles et réservées ». « Ce charmant scélérat, dit-elle plus loin, était le seul homme venant de sa province avec un ton et des manières, qui n'auraient pas été déplacées dans le grand monde et à la Cour ».
Ainsi apparaît bien Barère dans cet admirable crayon anonyme, conservé aux Archives départementales, à Bordeaux. Et c'est fort de cette connaissance, qu'il faut aborder maintenant le très beau portrait de Barère, du Musée de Versailles, malgré son mauvais état de conservation. Le visage, pris de trois-quart, délicatement arrondi vers le bas, est celui d'un adolescent. Les yeux sont rêveurs, le sourire féminin, et l'attitude générale du personnage, enveloppé d'une cape à grands plis, ne laissant dépasser que les dentelles du col, reste caractéristique de cet art de la langueur sentimentale et mondaine de la fin du XVIIIe siècle. C'est qu'il y a là la touche, le trait, du plus sensuel et du plus délicat des peintres de cette mode : Greuze5.
Ce Barère-là n'est pas exceptionnel. On le retrouve à Paris, au Musée Carnavalet, dans un pastel en médaillon, attribué à Jean Boze, peintre du roi6, qui le représente en habit bleu-nattier, souriant d'un air distant, portant aristocratiquement son beau visage perruqué de frais. Toujours au Musée Carnavalet, encore une belle facture, avec cette miniature de Barère, en ivoire sur camaïeu gris à fond bleu, signée Langlois7, un des meilleurs spécialistes de cet art précis et raffiné qui marqua tant le Siècle des Lumières. Comme on se demande alors si ce philosophe de salon, adepte des idées nouvelles et de tous les sophismes, cultivant les mânes de Voltaire et pleurant celles de Rousseau, est bien le même homme que le sanguinaire rapporteur du Comité de Salut Public, légitimant la Grande Terreur et les mesu res les plus restrictives, de même se demande-t-on si cet être que nous venons de voir est bien le même que celui dont David va nous léguer les traits...
LA GLOIRE REVOLUTIONNAIRE
En effet, lorsqu'on se penche sur l'iconographie de Bertrand Barère, il est indispensable de mentionner cette amitié qui le lie avec Louis David. Le grand David, le restaurateur de l'Ecole française de peinture, le maître incontesté de l'art néo-classique, rencontre Barère en 17908. A ce moment, pour l'élaboration de la très célèbre toile inachevée, « le Serment du Jeu de Paume », il fait de Barère trois esquisses peintes9. Le député pyrénéen est représenté de profil, dans des attitudes à la fois mièvres et inspirées, dans une facture plus proche, encore, du siècle qui finit que de celui qui commence. Toutefois, il semble que ces esquisses soient abandonnées bientôt, puisque Barère est représenté d'une façon toute différente dans la composition finale : assis au premier rang des députés (complaisance du peintre), le cou soigneusement dégagé d'une cravate dénouée, l'air martial et énergique, Barère prend des notes pour sa publication du « Point du Jour », qu'il vient de fonder. Chacun peut alors contempler dans l'atelier du peintre, le portrait du député de Bigorre. Publicité pour le journal ou simple manifestation d'amitié ? On ne saura jamais. Ce qui est certain, c'est que, quelques temps plus tard, prenant la parole à l'Assemblée, c'est Barère qui demande l'achat du tableau par la nation, pour qu'il soit placé dans la salle des débats. Là aussi, il ne faut pas voir que l'ironie du sort.
Deux ans plus tard, Barère et David se retrouvent collègues sur les bancs de la Montagne ; le premier, député des Hautes-Pyrénées et membre du Comité de Salut Public, le second, député de Paris et membre du Comité de Sûreté Générale. Lorsque le 4 janvier 1793, Barère répond aux Girondins par le fameux discours contre l'appel au peuple, dans l'affaire de la condamnation de Louis XVI, David décide d'immortaliser cette séance par une de ses grandes toiles qu'il affectionne plus particulièrement, et ce, avec l'aide de son élève, Jean-Louis Lanneuville10. Debout à la tribune de la Convention, vêtu d une redingote sombre et d'un gilet clair, admirablement cravaté de soie, une main sur la hanche et l'autre sur le texte du discours, Barère parle, dans une remarquable harmonie de composition, qui n'a d'égale que la précision du dessin et la maîtrise des couleurs. Mais ce qui frappe le plus, c'est la transformation du visage : le conventionnel n'est plus le même homme depuis deux ans, deux longues et dures années de travail, de combats et de passion. Ainsi apparaît-il sur ces trois gravures contemporaires, celle de Fiésinger, celle de Boilly et celle de Bonneville11, un être vieilli et déjà usé.
Ce tableau, Barère le conserve toute sa vie auprès de lui. Il faut dire que leur amitié n'a cessé de croître : c'est Barère qui sauve David, le 9 thermidor, c'est ensemble qu'ils partent pour l'exil en 1815, cet exil où le peintre meurt, aux côtés de Barère, en 1825. Rentré à Tarbes, Barère finit par s'en défaire en 1834, quand il le donne comme paiement de ses honoraires, à son dernier ami, le bâtonnier Lebrun, à la suite du long procès qu'il a dû soutenir contre ses sœurs12. Vendue par les héritiers du bâtonnier, la toile passa à la célèbre collection Rothan, qui la prêta pour l'exposition « Portraits du Siècle », organisée à Paris en 1890. Elle se trouve aujourd'hui à la Kunsthalle de Brême, en Allemagne fédérale13.
De ce moment datent également plusieurs gravures du Procès du Roi, montrant Barère à son fauteuil présidentiel, mais où la représentation des visages, purement conventionnelle, ne saurait être considérée comme des portraits. Il en est de même pour la plupart des images révolutionnaires.
Toujours soucieux de son image de marque, Barère se doit maintenant d'avoir un portrait digne de son génie. Il va le trouver chez Philippe Dumont, l'ancien « sculpteur ordinaire du duc d'Orléans », qu'il a certainement connu chez ce dernier, du temps de son amitié avec le Prince-Citoyen. Cette splendide terre cuite14, représente Barère en l'an v, à l'apogée de sa gloire : visage aux traits réguliers, apaisé comme après un long discours, perruque bombée sur l'arrière, laissant apparaître un front volontaire, regard doux et intelligent, lèvres animées d'un mince sourire satisfait, cou dégagé, enfin, d'une chemise largement échancrée, concession à la simplicité. Dans ce savant négligé, il ne faut plus voir le simple portrait du député des Hautes-Pyrénées, mais bel et bien celui de la Révolution triomphante. C'est l'avenir que contemple ce regard confiant et serein, c'est le bonheur futur dans la Liberté, que doit suggérer cette oeuvre de commande à la plastique admirable. Michèle Beaulieu peut écrire à son sujet : « un souffle épique passe dans l'effigie du tribun révolutionnaire qui est, sans doute, le chef-d'œuvre de Philippe Dumont »15.
Voilà Barère entré dans la Légende révolutionnaire. Ses nouvelles représentations accumulent les effets d'émotion.
Tout d'abord, à ce moment, le très célèbre dessin de Raffet, gravé par Rooze. Surpris en plein mouvement, l'orateur, en redingote ceinturée de tricolore, les cheveux au vent, regarde fixement le ciel pendant qu'il annonce à l'Assemblée, quelque victoire des armées de la République, sur le despotisme barbare. Celui d'Isabey, ensuite, universellement copié sous tous les angles, et édité un nombre de fois considérable, sous le titre suivant : « Barère à la Tribune », puisque c'est par ce cri que les soldats s'élancèrent contre les Piémontais, pendant les frimas de 1794, tant le retentissement que Barère donnait aux victoires était prodigieux. « Ne fais donc pas tant mousser les victoires, ironisa un jour Saint-Just, n'as-tu jamais craint les armées ? »16
Ce fameux cri, on l'entend encore au soir du 9 thermidor, et Barrère est fier et rassuré. Mais c'est son chant du cygne ; quelques jours plus tard, une lithographie nous montre ce carrosse réquisitionné, qui transporte, sous bonne garde, trois prisonniers hors d'un Paris en insurrection ; le troisième est Barère.
LE CREPUSCULE
On aurait pu achever ici cette évocation. Le rôle politique de premier plan du politicien pyrénéen est maintenant terminé en cette année 1795, alors qu'il lui reste encore quarante années à vivre. Toutefois, il faut pourtant mentionner quelques rares représentations, tel ce portrait apocryphe étonnant, qu'imagine en 1846, Jules Porreau17, montrant Bertrand Barère sous un grand chapeau, l'air maussade et désabusé, comme si l'artiste avait choisi de le représenter partant pour l'exil, muni de quelque faux passeport. En fait, ces quarante-six années mystérieuses ne voient l'élaboration que de trois portraits de Barère, le montrant à trois grandes étapes de sa vie : l'Empire, le retour de l'exil, la mort, illustrations de grand intérêt quand à l'évolution physique.
En 1800, Barère, toujours friand de la compagnie des artistes, rencontre le romain Cerrachi18 qui réalise son buste, dit « de l'An vin ». Cette terre-cuite le représente, vêtu à la romaine, le visage long et blême, coupé de favoris, l'air vieilli et hargneux. Œuvre terne et médiocre, assurément, lorsqu'on la compare avec celle de Philippe Dumont, six ans plus tôt, et faisant de Barère le représentant d'un temps révolu, dans ce déguisement républicain, personnage stérile au regard vide, à l'image de celui d'un fantôme hagard prêt à entrer dans un xixe siècle qui n'est pas fait pour lui.
En 1835, Barère donne le buste à son cousin germain, Jacques Barère, vice-président du tribunal de Tarbes, pour qu'il soit « conservé dans sa maison natale », rue Brauhauban. Il est aujourd 'hui la propriété de la famille Duhourcau, parente de celle du conventionnel19. De cette œuvre, existent aussi deux copies de bronze. La première se trouve au musée Carnavalet, la seconde, sa réplique, exacte, sur le monument funéraire de Bertrand Barère, au cimetière Saint-Jean, à Tarbes, où elle fut placée en grande pompe, le 18 juin 1896, en présence des autorités locales. On ne sait si la figure est ressemblante, quand on lit ce rapport de police de 1815, alors qu'on traquait les anciens régicides, et qui décrit Barère ainsi : « Agé de soixante ans, taille : cinq pieds et six pouces, nez bien fait, visage long, bouche dégarnie de dents à la mâchoire supérieure, teint blafard, yeux enfoncés et gris, jambes cagneuses, cheveux noirs mêlés de gris, barbe ordinaire »20.
Trente ans après, Barère rentre de Belgique dans l'effervescence des Trois Glorieuses. Fatigué de quinze années de proscription, malade et désabusé, ce vieillard de soixante-quinze ans, qui voit son élection à la députation des Hautes-Pyrénées, cassée « pour vice de forme » par le Conseil d'Etat, et le nouveau roi, Louis-Philippe Ier, le fils de son ancien ami, lui refuser quelque poste, se fait portraiturer par David-d'Angers, alors le plus grand des sculpteurs français21. Dans ce médaillon de bronze, l'ancien conventionnel, malgré les rides et la dégradation des traits, conserve encore la finesse de son visage qui fit, quarante ans plus tôt, le succès de ses portraits révolutionnaires. Et c'est avec émotion que Barère écrit derrière le médaillon : « A mon âge, il ne reste plus assez de vie sur mon visage, pour en confier les traits aux pinceaux... M. David-d'Angers a fait ce portrait de moi, quand, octogénaire, j'étais revenu de l'exil. Donné à ma compagne d'exil, Mme Le Fauconnier, tarbes, le 20 juillet 1838. Barère de Vieusac ».
Légué par Henri le Fauconnier, fils-présumé du conventionnel, à son ami Murraté-Larré, percepteur à Bagnères, le médaillon est aujourd'hui dans une collection particulière. Une copie existe au Louvre.
Enfin, pour clôturer cette évocation iconographique d'un visage qui nous est devenu familier, il reste à mentionner la dernière représentation, et la plus authentique, de ce Pyrénéen si soucieux de l'image qu'il voulut donner de lui à ses contemporains, comme à la postérité : son masque mortuaire, pris le 15 janvier 1841, à Tarbes. Ne semble-t-on pas lire sur ce cadavre, cette réflexion de Dioclétien, qu'on grava sur la tombe de Barère : « INVENI PORTUM » ?
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Примечания автора
1 Deux bustes du Musée du Louvre par Michèle Beaulieu. « Revue du Louvre et des Musées de France », tome 3, 1978.
2 L'ensemble de l'iconographie de Barère comprend : trois portraits sur huile, un pastel, une miniature, trois esquisses peintes, un dessin au crayon, deux bustes, un médaillon de bronze, un masque mortuaire et dix-sept gravures différentes, auxquelles il faut ajouter les copies et variantes.
3 Le musée de Bagnères-de-Bigorre conserve un grand portrait sur huile de l'oncle de Barère, le général-comte Jean Dembarrère, pair de France (1747-1838), anonyme, vers 1805.
4 Bibliothèque Nationale.
5 Jean-Baptiste Greuze (1725-1805).
6 Jean Boze (1744-1826), laissa des portraits de Louis XVI, Marie-Antoinette, Barnave, Robespierre, Napoléon 1er et Louis XVIII.
7 Langlois, petit-fils et fils de miniaturiste, exerça à Paris, sous la Révolution.
8 Le 29 pluviose an II (17 février 1793), Marie Barère, cousine germaine du conventionnel, épouse à Tarbes un élève de David, Pierre-Michel, dit Coriandre Bernard, révolutionnaire fougueux, avant de devenir professeur de dessin au lycée de Tarbes.
9 Deux sont au Louvre, une troisième, au musée de Versailles.
10 Jean-Louis Lanneuville (1748-1826).
11 Musée Paul Dupuy, Toulouse et Bibliothèque nationale.
12 Mmes de Lassale d'Odos, Sansot et Lapeyrère, respectivement nées Cécile, Jeanne-Marie et Françoise Barère. Charles du Pouey, en 1883, dit avoir vu dans la famille Sansot, à Pau, un portrait peint de Bertrand Barère, qui a disparu depuis.
13 Je remercie les services de cette galerie de m'avoir gracieusement envoyé une reproduction de ce tableau.
14 Musée du Louvre. Philippe Dumont (1745-1821) a laissé des bustes de Voltaire, Rousseau et Philippe-Egalité.
15 Déjà cité.
16 Il en existe un exemplaire au Musée de Tarbes, dédicacé par Bertrand Barère à M. Artigala, architecte départemental, le 22 février 1839. Un autre sert de frontispice à l'édition de ses « Mémoires », en 1842, à Paris, chez Labitte, éditeur, etc...
17 Jules Porreau (1810-1866), graveur au burin et à l'eau-forte.
18 Giuseppe Cerrachi (1751-1801), auteur d'un buste de Washington (musée de Nantes), guillotiné à Paris pour avoir participé à un complot contre Bonaparte.
19 Je remercie particulièrement M. J. Duhourcau, de l'aimable envoi de photographies du buste, qu'il a eu la bonté de m'adresser.
20 Cité par Alfred Aulard, « Grande Encyclopédie », tome VI, article « Barère ».
21 Pierre-Jean David, dit d'Angers (1788-1856), auteur du fronton du Panthéon, de plusieurs médaillons et bustes, dont celui de Victor Hugo. Ami de Barère, c'est lui qui fit publier ses « Mémoires », de 1842 à 1844, avec l'aide d'Hyppolite Carnot.
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Примечания мои (Л.):
- относительно датирования бюста работы Филиппа Дюмона -
стою на своем, это не позже 1791 года;
- относительно рисунка Жюля Порро - пока что
он "совпадает" с рисунком Габриеля.
INVENI PORTUM - лат. "прибыл к пристани". Это сам ББ цитирует Диоклетиана, то ли в письме, где сообщает о своем окончательном возвращении в Тарб, то ли в воспоминаниях. Гай Аврелий Валерий Диоклетиан (284-305), римский император, возможно, симпатичный Бареру своим демократизмом, социальными и государственными реформами. А может быть, нечто родственное он видел в печальном завершении его жизненного пути: Диоклетиан стал свидетелем крушения созданной им системы тетрархии, а на его близких и сторонников обрушились гонения. Слова эти выгравированы на надгробии ББ.
Toile attribuée à Greuze.
Esquisse peinte de Louis David. Musée de Versailles. (Ph. Réunion des Musées Nationaux, Paris).
A la tribune de la Convention, par Louis David. Kunsthalle de Brême, R.F.A. (Ph. Services de la Kunsthalle de Brême).
Terre-cuite de Philippe Dumont. Musée du Louvre.(Ph. Réunion des Musées Nationaux, Paris).
Terre-cuite de Cerrachi. (Coll. J. Duhourcau, Toulouse).
Бронзовая копия, что в Карнавале и дубль в Тарбе на надгробье, выглядит так
Médaillon de bron. ze de David-d'Angers. (ColI. particulière).
Masque mortuaire. (Ph. Alpy, Tarbes).