Prison Break - Walk the Line / Sur le fil

Jun 27, 2008 19:27

Title: Walk the Line
Author: clair-de-lune
Characters: Michael, Lincoln
Genre: Gen, slash, in between...
Rating: PG-13
Words: ~ 690
Warning: Not quite incestuous but not exactly sane either *points at summary*
Disclaimer: Not mine. Just borrowing them for a while.
Summary: He knows that they walk on a narrow line, always have.
Notes: This is a fleshed-out version of one of the Stories I Won’t Write. Thanks to happywriter06 for the beta and the title.


He’s lying on his stomach, naked down to the waist. It shouldn’t be an issue since it’s Lincoln and nobody else sitting next to him, the thin mattress dipping at the edge under their combined weights. And well, it is not an issue, not really, more a subject of reflection. Lincoln’s thigh is pressed into his hip, his forearm intermittently brushing the middle of his back. The proximity, the warmth radiating from his brother and seeping into him is familiar and soothing; is the reason why he did all what he did - this and the fact that Linc was innocent obviously.

Linc’s rough fingers are rubbing some balm on the burnt skin of his shoulder blade. The rubbing is a tad too harsh, lightly grazing the sore skin, but he won’t complain because this is just Lincoln in a nutshell - tough yet caring. The touch is lingering and self-indulgent, making the small hair on his arms bristle, but he won’t complain either even though he realizes that it’s not totally appropriate. They’re not appropriate people anyway. He’s fine with it: it puts them in impossible situations quite a few times as well as it has saved their lives.

Lincoln extends an arm, slightly resting on his back, to get the compress and the surgical tape that have been tossed next to Michael’s head. He doesn’t move to help him. He just basks in the contact, in the feeling of Linc’s hot breath on the side of his face, sinks into the bedding and shifts his hips. His back is briefly plastered against Linc’s torso, the cotton of the shirt and some slightly moist skin brushing his bare shoulders. It makes something boil in his stomach, slowly creep up to his chest; he feels like rolling his spine, stretching and pressing into Lincoln. It can be anything from a feeling of well-being to bliss to arousal. He doesn’t need to know; they don’t need to know.

“Any other wounds that need to be taken care of?” Lincoln rasps jokingly behind him.

A few he won’t mention because it would be useless. The point isn’t the physical injuries themselves but the need for comfort, and this has been addressed.

“None I’m aware of.”

“You used to come back with bruises and scratches when you were a kid.”

He raises an eyebrow but definitely feels too lazy right now to move and turn on his back, or even to roll his head enough to look Lincoln in the eye. He just smirks and says, “Like you can talk.”

A forefinger carefully fixes the tape on the compress, securing it, and then Lincoln’s hand is patting his shoulder in a protective gesture. “Yeah. Well. You know.” He doesn’t take his hand off of him. He lets it slide across Michael’s back to his left side. With two fingers, he draws the avenging angel’s wings. The touch - the stroke - is careful, almost deferential, and Michael can’t help closing his eyes and letting out a small moan. Lincoln’s hand lies flat on him, surprisingly, pleasantly cool on his heated skin. Gentle. The fingers drumming and lulling him into slumber. He yawns and rolls his shoulders. It’s not the first time he thinks that it’s an unusual way to appease him and, maybe, an excessive display of brotherly love.

The touch, Linc’s hand on his back tonight, is one thing; the lengths they’re able to go for each other are quite another. He knows that they walk on a narrow line, always have. They take care not to fall, although on some occasions, they might stumble a bit and have to hang on in extremis to their good sense - the little that’s left of it anyway. None of it is totally sane and sound; none of it is totally twisted and fucked up. They like the ambiguity; they like flirting with the what ifs; they like how casually okay it is. They don’t, absolutely don’t want to take it further. They love each other and what they share too much to actually desire that anything be different. They maintain a fragile, precarious balance and appreciate every minute of it.

-End-
Comments are always welcome.
20-21 June 2008

Titre : Sur le fil
Auteur : clair-de-lune
Personnages : Michael, Lincoln
Public : PG-13
Mots : ~ 770
Avertissement : Pas réellement incestueux, mais pas tout à fait sain non plus
Disclaimer: Ils ne sont pas à moi. Je les emprunte un instant et les rends dans quelques lignes.
Résumé : Il sait qu’ils suivent une ligne particulièrement fine, ils l’ont toujours fait.
Notes : C’est la version longue d’une des Petites histoires qui ne seront pas écrites. Merci à happywriter06 pour la beta et le titre de la version anglaise.


Il est allongé sur le ventre, nu jusqu’à la taille. Ca ne devrait pas être un problème puisque c’est Lincoln, et personne d’autre, qui est assis près de lui, le maigre matelas ployant un peu sous leurs poids combinés. Et en vérité, ce n’est pas un problème, pas vraiment, plutôt une source de réflexion. La cuisse de Lincoln appuie contre sa hanche, son avant-bras lui effleure le dos par intermittence. La proximité, la chaleur qui irradie de son frère et l’enveloppe sont familières et rassurantes ; elles sont la raison pour laquelle il a fait tout ce qu’il a fait - ça, et le fait que Linc est innocent, bien sûr.

Les doigts un peu rugueux de Linc sont en train d’étaler une espèce de baume sur la peau brûlée de son omoplate. Le massage manque de délicatesse, légèrement abrasif sur la peau sensible, mais il ne s’en plaint pas parce que c’est tout Lincoln - rude mais affectueux. Le contact se prolonge, quelque peu complaisant, et lui donne la chair de poule, mais il ne s’en plaint pas non plus bien qu’il réalise que ce n’est pas tout à fait approprié. Ils ne sont pas des gens tout à fait convenables, de toute façon. Ce n’est pas un problème pour lui : si ça les a mis dans des situations impossibles à quelques reprises ça leur a également sauvé la vie.

Lincoln tend le bras, s’appuyant légèrement sur lui, pour attraper la compresse et le sparadrap abandonnés sur l’oreiller près de lui. Il ne bouge pas pour l’aider. Il profite juste du contact, de la sensation du souffle chaud de Linc sur sa joue ; il s’enfonce un peu dans les draps et bouge les hanches pour se caler. Son dos se colle brièvement contre le torse de Linc, le coton de la chemise et la peau moite lui effleurant les épaules. Il sent quelque chose bouillonner dans son ventre, remonter lentement jusque dans sa poitrine ; il a envie de s’étirer et de se presser contre Lincoln. Il peut s’agir de n’importe quoi, bien-être, plénitude ou désir. Il n’a pas besoin de savoir ; ils n’ont pas besoin de savoir.

« T’as d’autres plaies à panser ? » s’enquiert Lincoln sur le ton de la plaisanterie.

Quelques unes qu’il ne prendra pas la peine de mentionner parce que ça ne servirait à rien. L’important n’est pas les blessures physiques en elles-mêmes mais le besoin de réconfort, et c’est là un point qui a été couvert.

« Pas à ma connaissance.

- Tu revenais toujours couvert de bleus et de coupures quand t’étais gosse. »

Il se contente d’étirer un sourcil. Il est bien trop détendu pour trouver l’énergie de se tourner sur le dos, ou même pour bouger la tête afin de regarder Lincoln en face. Avec un petit sourire en coin, il murmure : « Tu peux parler. »

Un index colle soigneusement le sparadrap sur la compresse, la maintenant bien en place, et Linc lui tapote l’épaule d’un geste protecteur. « Ouais. Bon. Tu sais ce que c’est. » Il ne retire pas sa main. Il la laisse glisser en travers du dos de Michael, jusque sur son flanc gauche, et, du bout des doigts, il redessine les ailes de l’ange vengeur. Le contact - la caresse - est délicat, presque déférent, et Michael ne peut s’empêcher de fermer les yeux et de laisser échapper une petite plainte. La main de Lincoln repose sur lui, étonnamment, plaisamment fraîche sur sa peau surchauffée. Affectueuse. Les doigts pianotent et l’incitent à plonger dans le sommeil. Il bâille et arrondit les épaules. Ce n’est pas la première fois qu’il pense qu’il s’agit là d’une façon étrange de l’apaiser et, peut-être, d’une manifestation excessive d’amour fraternel.

Le contact, la main de Lincoln sur son dos ce soir, est une chose ; les extrémités auxquelles ils sont prêts à aller l’un pour l’autre en sont une autre. Il sait qu’ils suivent une ligne particulièrement fine, ça a toujours été le cas. Ils prennent soin de ne pas chuter même si, en quelques occasions, ils ont pu trébucher et dû se raccrocher in extremis à leur bon sens - le peu qu’il en reste, en tout cas. Rien de tout cela n’est tout à fait sain et raisonnable ; rien n’est tout à fait sordide et tordu. Ils aiment l’ambiguïté ; ils aiment flirter avec les et si... ; ils aiment que ce ne soit pas réellement un problème. Ils ne veulent pas, absolument pas, que ça aille plus loin. Ils s’aiment et aiment ce qu’ils partagent bien trop pour désirer que les choses soient différentes. Ils maintiennent un équilibre fragile et précaire, et ils en apprécient chaque minute.

-Fin-
Les commentaires sont toujours appréciés.
20-21 juin 2008

fanfic, fanfic: english, fic: one shot, pairing: michael/lincoln, category: slash, fandom: prison break

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