Prison Break - Une courte éternité

Mar 08, 2011 18:35

Titre : Une courte éternité
Auteur : clair-de-lune
Personnages : Michael/Lincoln
Public : R (un tout petit R, plus pour le sujet que pour le contenu lui-même)
Avertissement : Inceste
Mots : ~ 460
Disclaimer : Ils ne sont pas à moi. Je les emprunte un instant et les rends dans quelques lignes.
Résumé : Qué serà serà, comme l’a dit Lincoln qui, pour vivre dans un constant provisoire, s’y connaît en la matière.
Notes : Ecrit en réponse à ce prompt-image pour le challenge Sex Is Not the Enemy organisé par miya_tenaka.


Ca durera ce que ça durera. Qué serà serà, comme l’a dit Lincoln qui, pour vivre dans un constant provisoire, s’y connaît en la matière. Pour l’instant, ce sont quelques jours-semaines-mois touchant à la perfection ; ils semblent vouloir se prolonger ad vitam aeternam alors même que qu’ils étaient condamnés à s’achever avant d’avoir commencé. Une courte éternité. Michael en profite tant qu’il le peut.

Les dimanches sont paresseux et sans fin. Le printemps est chaud, mais ne s’est pas encore transformé en fournaise estivale. L’appartement est minable, et il sera étouffant et insupportable dans trois mois, mais ça n’a aucune importance. En attendant, il y règne la température idéale pour leur permettre de traîner en caleçon, du matin au soir de leurs dimanches paresseux et sans fin. Lincoln est sorti de prison, Michael est sorti de l’enfer - au mieux du purgatoire - des familles d’accueil. Personne pour venir les emmerder avec ce qu’ils doivent, peuvent et ne peuvent pas faire ; et ils ne devraient définitivement pas faire ce qu’ils font de leurs dimanches, ni de quelques autres soirées de la semaine, d’ailleurs.

Le cuir noir du canapé crisse sous le dos de Lincoln - l’un dans l’autre, le canapé est plutôt pas mal, et Michael ne veut pas savoir où ni comment Lincoln l’a eu - et colle aux genoux de Michael. Ca aussi, c’est parfait, parfaitement raccord avec le reste, le crissement de cuir, sa succion moite qui les empêche bouger trop vite.

Lincoln le regarde s’allonger sur lui, écarte les genoux pour l’accueillir, une main au creux de ses reins - comme si Michael allait essayer de lui échapper... Torse contre torse, ventre contre ventre, peau contre peau, et le renflement des pectoraux de Linc sous sa bouche. Le baiser est presque chaste. C’est presque toujours le cas. Ca ne va pas presque jamais plus loin. Ca ne bascule presque jamais. Michael pense souvent que c’est ce dont ils ont besoin en réalité : juste un peu plus d’intimité que ce que la morale et le bon sens approuvent.

Bien sûr, il y a aussi les dimanches paresseux et sans fin où la main de Lincoln se fait plus lourde aux creux des reins de Michael, ses cuisses plus pressantes autour de ses hanches, ses mots plus troubles et plus exigeants au creux de son oreille. De la pointe de la langue, Michael trace une ligne jusqu’à la mâchoire de Lincoln, en suit la courbe décidée jusqu’au menton. Le baiser est bien moins chaste, cette fois, tout comme la façon dont ils soupirent et bougent l’un contre l’autre.

D’autres secondes voulant durer sans fin alors que Linc et lui s’efforcent tout à la fois de repousser et d’atteindre la ligne vers laquelle ils se dirigent ; une autre courte éternité.

-Fin-

writing: prompts, fanfic, fic: one shot, pairing: michael/lincoln, category: slash, fandom: prison break, category: pwp

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