Eh bien oui, nouveau chapitre. J'ai enfin eu le courage de l'écrire. Ça n'a pas été facile, mais j'espère que vous apprécierez. Ce n'est pas aisé de mettre ses "tripes sur la table" comme on dit, mais j'espère que ça vous fera vivre de la belle émotion ^^
Bonne Lecture !
Bonne nuit…
Quand il fut le temps de partir, Mary fit un tour rapide de la salle et chercha en vain sa sœur qui devait se trouver quelque part. Elle ne la vit pas et commença à s’inquiéter. Logiquement, si elle avait quitté la salle, elle serait venue avertir sa sœur. Mary ne comprenait donc pas pourquoi elle ne la voyait nulle part. Alors qu’elle en était à faire son deuxième tour, Yamapi l’aperçu.
- Mary, est-ce que tu cherches quelqu’un?
Mary fut surprise par l’intervention du grand brun, trop concentrée qu’elle était à chercher sa sœur.
- Oui je ne trouve pas ma sœur. L’aurais-tu vu par hasard?
- Ohh… ta sœur? Oui, je l’ai vu…
Mary attendit quelques secondes que Yamapi parle, mais il ne dit plus rien. Mary le pressa alors.
- Alors, elle est où?
- Ben…si je te le dis, je ne veux pas que tu sois fâché contre moi…
- Hein?
Mary ne comprenait pas pourquoi elle aurait dû en vouloir à Yamapi. Elle se demandait bien où pouvait se trouver sa sœur en ce moment pour que Yamapi pense que Mary pourrait être en colère contre lui.
- C’est un peu à cause de moi qu’elle est où elle est en ce moment.
- Mais elle est où? Est-ce qu’elle va bien?
- Oui, oui! Elle va bien, ne t’inquiète pas. Je suis certain qu’elle va très bien en fait…
Yamapi avait dit cette dernière phrase avec un sourire en coin. Ça ne fit que titiller la curiosité de Mary encore plus et elle finit par lui faire de gros yeux afin de le faire parler.
- C’est seulement que je l’ai présenté à un ami. Je savais qu’elle était un peu intéressée par lui alors je les ai présenté. J’ai un peu joué à l’entremetteur disons. Et ça l’air d’avoir fonctionné au-delà de mes espérances.
Mary avait maintenant la bouche ouverte et les yeux exorbités. Est-ce que Yamapi avait fait ce qu’elle pensait? Elle tenta de recouvrer ses esprits et parla.
- Est-ce que t’as présenté Jaejoong à ma sœur!?
- Un peu oui…
Une fois de plus Mary était complètement sans voix. Sa sœur avait été présentée à l’homme de ses rêves et Mary en avait rien su. Maintenant, une question lui brûlait les lèvres.
- Comment ça s’est passé?
Yamapi se mit à rire et lui expliqua.
- En fait j’ai traîné Jaejoong à ma suite jusqu’à la table de Joanie. Lorsqu’elle l’a vu elle s’est un peu levée précipitamment de sa chaise, ce qui a eu pour but de la faire tomber. Jaejoong s’est précipité pour l’aider à relever la chaise, mais finalement ils se sont penchés en même temps et se sont cognés la tête. C’était beau à voir je te le jure.
- Mais c’est un vrai scénario de film! Ma sœur me fait honte tout à coup…
- Bon ça été un peu un désastre au départ, mais après elle s’est très bien rattrapé. Elle s’est mise à lui parler en coréen et Jaejoong a été très impressionné par son vocabulaire et son accent. Je pense qu’il a été charmé tout de suite. J’ai fini par me tanné de tenir la chandelle et je les ai laissé seuls. La dernière fois que je les ai vu ils se dirigeaient dehors ensembles.
- Oh mon dieu… ma petite sœur…
- Mais tu n’as pas à t’inquiéter je suis certain! Jaejoong est un gars respectable.
- Ohh je ne m’inquiète pas pour ma sœur…c’est pour Jaejoong que je m’inquiète...
- Hein?
- Non, laisse faire. C’est parfait Yamapi, merci de m’avoir prévenu. Comme ça nous allons rentrer sans l’attendre. Bonne Nuit!
Mary tourna les talons en laissant un Yamapi un peu chamboulé derrière elle. Avait-il bien fait de présenter Jaejoong à Joanie finalement? Il se le demandait maintenant qu’il avait parlé avec Mary. Il espérait que ça se passait bien pour eux.
Pendant ce temps…
La nuit n’était éclairée que par la lune qui brillait d’une lumière blafarde dans les cieux noirs d’encre. Les étoiles brillaient et semblaient être plus nombreuses en cette soirée. Elles regardaient la Terre et semblaient être un public attentif au drame qui se jouait sous leurs yeux. La nuit était calme puisque tout le monde se trouvait à l’intérieur de la salle où la soirée battait son plein. Seuls les grillons qui frémissaient leur chant dans la quiétude de la soirée étaient audibles et le bruissement du vent jouant dans les feuilles des arbres. Bientôt des pas précipités se firent entendre dans la nuit. Une jeune femme essoufflée courait pour tenter de retrouver son amour perdu. Ou plutôt elle espérait profondément qu’il n’était pas trop tard et que cet amour justement n’était pas perdu encore. Elle était passée près de gens qui l’avaient regardés courir en lui jetant de curieux regards. Elle savait qu’elle avait l’air étrange de courir dans la nuit, en robe, ses souliers à la main. Mais elle ne pouvait cesser sa course tant qu’elle ne l’aurait pas retrouvé. Elle devait lui parler, lui expliquer la situation, mais surtout, lui dire qu’elle l’aimait profondément et se faire pardonner pour ses mauvaises actions. Elle ne savait pas si elle méritait un tel pardon, mais elle espérait que oui.
Les dernières personnes qu’elle avait croisées l’avaient dirigée vers la petite chapelle et elle espérait sincèrement qu’elle allait le trouver bientôt. Plus le temps passait, plus elle risquait de perdre sa trace et de perdre aussi le peu de courage qu’elle avait accumulé pour lui parler. Ce fût pourquoi lorsqu’elle vit enfin la silhouette du bâtiment religieux se profiler dans l’obscurité, elle fût gagnée par un regain d’énergie. Elle continua sa course en direction de la chapelle et vit, éclairé par la faible lumière qui projetait ses ombres sur le porche du bâtiment, un jeune homme assis sur les marches. Lorsqu’elle l’aperçu, elle su tout de suite que c’était lui. Il ni avait aucun doute et elle l’aurait reconnu même dans une noirceur plus profonde que celle-ci. La jeune femme ralentit sa course jusqu’à n’avancer qu’à pas lents et quasi sans bruit. D’un côté elle aurait eu envie de lui sauter dans les bras tant elle était soulagée de l’avoir enfin retrouvé, mais d’un autre côté elle savait que c’était impossible. Elle aurait tout donné pour revenir en arrière de quelques heures et faire en sorte que tout se passe autrement. Elle aurait voulu n’avoir jamais dit ces paroles qui l’avaient blessées. Mais elle ne pouvait pas faire un saut dans le temps et elle devait maintenant assumer. Elle devait prendre sur ses épaules le poids de sa culpabilité et affronter son destin, peu importe comment il se profilait. Elle avança alors à pas lents vers l’heure de sa sentence. Elle avait peur qu’il ne se relève rapidement et qu’il se sauve à sa vue, mais il ne bougea pas. Il s’était assis sur la première marche qui descendait du large porche de l’église et avait accoté ses coudes sur ses genoux. Son menton était déposé sur ses mains et il regardait dans le vide. Il lui prit un certain temps avant qu’il ne réalise que la jeune femme s’approchait de lui. Lorsqu’il la remarqua, ses yeux se posèrent sur elle un instant et retournèrent ensuite se perdrent dans le néant de la nuit. La jeune femme en eut le cœur brisé et les larmes lui montèrent instinctivement aux yeux. Elle s’était jurée de ne pas pleurer pour ne pas passer pour une victime, mais de le voir si triste par sa faute ne faisait que la torturer. Elle tenta de prendre une profonde inspiration afin de contenir ses pleurs, mais celle-ci fut quelque peu saccadée en raison des sanglots qui menaçaient de sortir de sa gorge. Elle réussit néanmoins à se calmer un peu et à continuer de s’avancer vers cet homme dont elle était éperdument amoureuse.
Elle savait que ses sentiments pour lui étaient plus forts que tout. Jamais dans toute son existence elle avait aimé quelqu’un aussi intensément qu’elle l’aimait lui. Mais justement, c’était cet amour qui avait fait en sorte qu’elle le perde. Elle avait tenté de gérer ses sentiments et avait lamentablement échoué. Au lieu de se laisser bercer par cet amour puissant, elle avait tenté de l’empêcher de s’envoler et avait bien failli l’étouffer. Maintenant, il était temps de lâcher prise et de faire en sorte que cet amour retrouve sa liberté. Il ne fallait que briser cet épais silence qui s’était installé entre eux deux. La nuit qui les enveloppait semblait rendre le mutisme encore plus épais et difficile à percer. Clo s’approcha jusqu’à être au pied des marches mais n’osait pas faire face à Maruyama qui se tenait toujours assis droit sur le haut des marches, regardant toujours dans le vide. La jeune femme cherchait quoi dire, comment percer ce silence impénétrable. On aurait dit qu’un mur de pierres s’était formé entre les deux jeunes gens et que rien ne pouvait l’abattre. Clo regarda la lune. Celle-ci semblait bien se moquer de ce qui pouvait bien se passer sur terre à ce moment. Elle ne faisait que briller, là-haut, ne se souciant de rien d’autre. Elle en vint presque à la détester, jalouse de son détachement. Elle aussi elle aurait aimé être à l’abris de tous ces sentiments qui la transperçaient et la faisaient souffrir. Elle ne pouvait plus endurer un tel châtiment. Elle désirait plus que tout se libérer de ce poids et vivre sa vie pour le mieux avec l’homme qu’elle aimait. Mais pour se faire, elle devait renverser ce mur qui la séparait de son amour et qui l’empêchait de parler. Lorsque la jeune femme reporta son regard sur Maruyama, elle vit qu’il la regardait. Le cœur de Clo se tordit dans sa poitrine. Les yeux de Maruyama étaient emplis d’une tristesse incalculable. Cette fois, les larmes qui montèrent aux yeux de Clo coulèrent sur ses joues, laissant un chemin humide et brouillant sa vue. Elle ferma les yeux afin de ne pas montrer sa faiblesse et baissa la tête. Elle ne voulait pas pleurer et avoir l’air de la victime. Ce n’était pas elle qui avait été blessé, c’était elle qui avait fait du mal à Maruyama. Elle n’avait pas le droit d’avoir de la peine. Elle essuya presque rageusement les joues et releva la tête pour regarder Maruyama. Celui-ci la regarda et secoua la tête légèrement avant de regarder au loin encore une fois.
- Pourquoi veux-tu paraître toujours aussi forte?
Sa voix avait résonnée dans la nuit. Elle n’avait été qu’un murmure, quasi prononcée que pour lui, mais dans la nuit et dans ce silence pesant, elle avait sonnée comme s’il avait crié dans un porte-voix. Clo continua de le fixer, ne trouvant rien à dire. Ce fût lui qui continua.
- Tu n’es pas obligé de toujours tout porter sur tes épaules. Pourquoi tu ne partages rien avec moi?
Il prit une grande inspiration, reporta ses yeux sur Clo et continua.
- J’ai l’impression que tu ne veux pas te confier à moi. Comme si je n’étais pas digne de cette confiance…
- Non!
Clo avait parlé d’une voix normale, mais celle-ci résonna fort dans la nuit et surpris Maru par son aplomb.
- Non…reprit-elle d’une voix presque éteinte. Ce n’est pas ça…tu ne comprends pas…
- En effet, je ne comprends pas…je ne comprends rien. Je sais que je ne suis pas toujours la personne la plus brillante, mais cette fois je me sens complètement dépassé…
Maruyama semblait complètement atterré. Clo se demandait comment elle avait pu en arriver là. Comment avait-elle fait pour s’enfoncer de la sorte et donner l’impression à son copain qu’il était à coté de la traque? Elle rageait intérieurement. Cette fois, d’autres larmes coulèrent sur ses joues, mais celles là étaient de désespoir. Elle serra les dents et tenta de reprendre le contrôle, mais ne réussit pas. À la place, d’autres larmes chaudes coulèrent le long de ses joues, se frayant un chemin jusqu’à ses lèvres asséchées. Maruyama voyait comment sa copine luttait, mais il ne comprenait pas contre quoi. Il aurait voulu qu’elle laisse tomber enfin ses barrières et qu’elle se livre à lui, mais elle ne le faisait pas. Il la regardait serrer les poings et tenter de garder le contrôle d’elle-même, mais c’était justement ça que Maru tentait de faire, la faire céder. Il voulait qu’elle flanche car il sentait que c’était le seul moyen de la faire parler. Voyant qu’elle était à deux cheveux, il tenta le tout pour le tout. Il se leva d’un coup et descendit les marches à la vitesse de l’éclair. Sous l’étonnement, Clo releva la tête et le regarda s’approcher. Il la prit par les épaules et la secoua un peu pour la faire céder.
- Clo parle moi! Explique moi! Je veux comprendre! Je veux comprendre pourquoi tu évites de faire des projets avec moi. Je veux savoir pourquoi tu ne veux pas te marier. Pourquoi tu ne veux pas venir habiter avec moi. Pourquoi tu sembles distante parfois. Pourquoi j’ai l’impression que tu retiens toujours quelque chose…
Et il continuait. Plus il parlait, plus Clo fermait les yeux fort et plus elle serrait les poings. Maruyama voyait bien qu’elle tentait de résister encore et encore, mais il voulait qu’elle cède. Il voulait comprendre. C’était pourquoi il lui disait tout ça, pourquoi il l’acculait au pied du mur. Il voulait savoir. Alors il continuait son lot de reproches et de questions, il finit par dire une phrase qui eut enfin raison du barrage de raison que Clo s’était faite et elle céda enfin.
- Je voudrais savoir pourquoi tu es avec moi si tu ne m’aimes pas…
À cette phrase, Clo paniqua. Ses yeux s’ouvrirent finalement, les rivant à ceux de Maruyama. Ce dernier pu voir toute la détresse qui criait dans ceux-ci. Clo empoigna la chemise de Maru qu’elle serra fort dans ses poings, presque désespérément.
- Je t’aime! Je t’aime plus que tout!
Elle fut secoué par un énorme sanglot et se raccrocha encore à la chemise de Maru. Celui-ci ne pu résister plus longtemps et la serra contre lui. Elle se laissa aller, appuyant sa tête sur son épaule, le nez dans son torse et pleurant toutes les larmes de son corps, alors qu’elle continuait de répéter qu’elle l’aimait. Maruyama appuya sa joue sur les cheveux de sa belle et laissa couler les larmes qui ne demandaient qu’à franchir le barrage de ses paupières. Elles coulèrent sur ses joues et se perdirent dans les cheveux de Clo. Cette dernière se raccrochait toujours à lui, comme si elle avait peur de se noyer.
- Clo, ma belle, explique moi alors. Qu’est-ce qui se passe dans ton cœur, dans ta tête? Pourquoi es-tu si distante?
- Parce que, réussit à articuler la jeune femme entre deux sanglots, parce que je t’aime.
- Mais ça n’a pas de sens ce que tu dis…
Clo hocha la tête frénétiquement ce qui empêcha Ryuhei de continuer sur sa lancée. Clo tenta de prendre un grand respire afin de calmer un peu ses pleurs, mais ne réussit pas. Elle tenta tout de même de parler, voyant que si elle ne le faisait pas maintenant, elle n’en serait jamais capable.
- Je t’aime tellement que je ne veux pas te perdre, elle ravala un sanglot et continua, à chaque fois que j’ai aimé quelqu’un, j’ai fait des projets. Et à chaque fois, ça n’a pas fonctionné.
Maruyama restait attentif. Il sentait qu’il allait enfin comprendre ce qui n’allait pas avec sa belle. Pourquoi elle était toujours aussi distante avec lui et indépendante. Il lui laissa prendre son temps. Elle continua de parler, toujours le nez sur son épaule.
- À toutes les fois, je ne sais pas pourquoi, après quelques années, je me suis tannée. Mon amour s’est fané et je n’ai pas eu d’autre choix que de mettre fin à la relation. Mais avec toi, et elle se raccrocha un peu plus à lui, je ne voulais pas que ça fasse pareil. Je t’aime trop. Je ne veux pas me tanner de toi. Je ne veux pas avoir encore ce problème en moi qui se déclanche et qui fait que je ne veux plus de la personne avec qui je suis. Je veux que notre relation dure. C’est pour ça que je n’osais pas. J’avais peur. J’ai peur. J’ai peur que si on habite ensemble, on ne soit plus capable de s’endurer. J’ai peur que si on se marie, que ça change les choses et qu’on ne s’aime plus. Je t’aime et je ne veux pas te perdre.
Après cette longue litanie, elle s’arrêta, pleurant encore toutes les larmes de son corps, secouée vigoureusement par les sanglots qui étaient de plus en plus violents. Maruyama comprenait enfin. Il l’enveloppa de ses bras et la serra le plus fort possible contre lui.
- Tu es vraiment stupide, ironisa Maru, si tu m’aimes plus que tout, pourquoi as-tu peur alors de ne plus m’aimer.
Clo haussa les épaules. Elle savait que ça n’avait aucun sens, mais ce n’était pas elle qui prenait les décisions dans ce domaine. C’était sa peur qui avait prit le contrôle et qui avait fait en sorte qu’elle soit réticente dans toutes ses décisions concernant Maruyama. C’était sa peur qui lui faisait éviter la question de la cohabitation ensembles, du mariage, des enfants. Il ni avait plus de logique, que de la peur. Maruyama la serra un peu plus contre lui, enfouissant le nez dans les cheveux de sa belle. Il comprenait enfin et malgré le fait que le problème n’était pas totalement réglé, il était soulagé. Il était soulagé puisque Clo l’aimait et que pour l’instant, c’était ce qui lui importait le plus. Pour l’instant, juste de savoir que Clo le voyait comme l’homme de sa vie faisait en sorte d’éclipser tout le reste. Il se disait que cette peur qui tenaillait Clo, il réussirait à la faire partir et qu’elle réussirait enfin à s’ouvrir totalement et à ne plus être effrayée par l’avenir. Leur avenir.
- Je t’aime, lui chuchota-t-il doucement au creux de l’oreille.
Les pleurs de Clo redoublèrent d’ardeur, mais elle réussit tout de même à articuler quelques mots.
- Je t’aime aussi.
Ils restèrent ainsi encore un bon moment, appréciant leur proximité et le fait que ces confidences les aient rapproché un peu plus. Clo se sentait enfin libérée de s’être confié à son amoureux à propos de toutes ces peurs qui la tenaillait. Maruyama de son côté était soulagé de savoir que Clo l’aimait par-dessus tout et qu’elle voulait être encore avec lui. Tous les deux restèrent enlacés dans la nuit, appréciant la brise sur leur joue trempée de larmes et le chant des grillons les berçant doucement. Ça avait été une soirée forte en émotions, mais qui finalement, avait été plus que bénéfique pour le jeune couple. L’amour allait renaître de ces difficultés, encore plus fort et plus durable. Bien sûr, ils n’étaient pas au bout de leur peine, puisqu’il y aurait encore de la peur et de la crainte des deux côtés, mais cette fois ils seraient deux pour l’affronter.
Fin chapitre 21
Je sais, il est pas très long. Mais puisqu'il était dur à écrire et probablement à lire côté émotion, j'ai décidé de le couper là pareil. ^^ J'espère que vous avez apprécié ! les commentaires sont lovely :)