Voilà! le nouveau et dernier chapitre. Oui, cette épopée se terminera ici. C'est assez là... je trouve que Ryo a assez souffert et que Ohkura a fait assez pitié. Laissons les donc savourer leur bonheur! jusqu'à la prochaine histoire disons... :P
Merci d'avoir été compréhensives! Je sais que je ne suis pas constante dans mes posts, mais comme vous voyez, je ne désespère pas! Je suis bien décidée à finir toutes ces fics en attente! loll
Bonne Lecture ! Et en espérant que vous allez apprécier ! :)
- Nishikido Ryo -
- Ça va ? Tu tiens bon ? me demanda Ohkura pour au moins la dixième fois depuis que nous avions quitter l’hôpital.
- Oui Tacchon, tout va bien. Cesse de me le demander. Si j’ai quoi que se soit, je vais te le dire d’accord ?
- Ok… mais je suis quand même inquiet pour toi. Je n’ai pas le droit ?
- Si tu as le droit, mais soit le un peu moins…
- D’accord, me répondit-il avec une petite moue sur le visage.
Je me mis à rire devant son visage et le rassurai d’un grand sourire. Je comprenais qu’il soit inquiet, mais si le médecin avait signé ma sortie de l’hôpital, c’est qu’il me jugeait apte à retourner chez moi. C’était certain que je ne pouvais marcher très longtemps, ni m’énerver beaucoup, mais je pouvais au moins fonctionner par moi-même. Je prenais mes repas, faisais ma toilette, marchais. J’avais encore beaucoup besoin d’aide, mais je prenais beaucoup de mieux et très rapidement j’allais redevenir comme avant. En attendant, j’avais Tada-chan qui s’occupait de moi avec grand soin et d’attention. Je le soupçonnais de prendre beaucoup de plaisir à jouer à l’infirmier avec moi. Il m’avait pour lui seul et je sentais qu’il en profitait au maximum. Il était vrai qu’il ne nous était jamais arrivé de pouvoir passer beaucoup de temps ensemble. Nous étions si occupés.
Dès que nous fûmes arrivés à mon appartement en taxi, Ohkura descendit lui-même les bagages du coffre et m’aida à me lever. Il prit une course jusqu’en haut pour aller porter les valises et redescendit pour m’aider à monter. C’était ce que je trouvais le plus épuisant, les escaliers. C’était pourquoi j’avais plus besoin d’aide pour les monter. Mais je ne doutais pas que je prendrais rapidement plus de force et que j’allais pouvoir bientôt les monter seul. En fait, j’espérais, sinon je serais cloîtré chez moi, à la merci d’Ohkura. Cette pensée finalement fit naître un léger sourire sur mes lèvres.
- Qu’est-ce qui te fait sourire comme ça ? me demanda Ohkura en voyant mon visage.
- Hmm ? Ohh… j’étais entrain de me dire que ça ferait du bien d’être enfin à la maison.
- Tu as raison. J’ai bien hâte moi aussi. Dormir avec toi, dans un beau grand lit douillet, tout seul…
Les yeux de mon amour à ce moment en disaient long sur ses arrière-pensées. Je dus me faire violence pour ne pas succomber tout de suite et me concentrer sur les dernières marches que j’avais à monter. Ohkura quant à lui se contenta de sourire hypocritement. Nous ne dîmes donc plus rien jusqu’à ce qu’on arrive dans l’appartement. Je m’attendais à trouver un endroit sombre, morne, sentant le renfermer, mais je fus surpris. Mon appartement sentait bon le frais et était ensoleillé. Trônait même sur la table un pot remplis de fleurs qui égayaient encore plus l’endroit. Je me retournai vers Ohkura, surpris. Ce dernier me fit un petit sourire gêné avant de m’avouer qu’il avait passé le plus clair de son temps dans mon appartement.
- Je préférais être ici, dans tes affaires. Ça me donnait plus l’impression que tu étais avec moi. Je désespérais dans mon appartement tout seul…
- Ça ne me dérange pas du tout. Tu es le bienvenu ici tant que tu veux.
Ohkura m’aida alors à m’asseoir sur le sofa et je soupirai d’aise et de soulagement. Enfin j’étais chez moi ! Je regardai ma guitare qui trônait dans un coin et j’eus un goût incroyable de m’en emparer. Par contre, je savais que je ne devais pas me presser. Juste de tout ramasser à l’hôpital, de faire le chemin en taxi et de monter les escaliers, j’étais déjà épuisé. Le médecin m’avait bien averti d’y aller à mon rythme et de ne pas tenter d’aller plus vite que mon corps me le permettait. Ohkura quant à lui, s’affairait un peu partout dans l’appartement. Je le regardais faire, sourire aux lèvres. De le voir si à l’aise dans mon environnement me réjouissais. J’aimais le voir dans mon appartement, entre ces murs qui m’étaient si familier. Dans ma tête, ça formait un tout. Comme si Ohkura faisait parti de cet endroit, de ma vie.
Alors que Ohkura passait pour une énième fois devant moi, transportant des effets personnels qui se trouvaient dans ma valise, je l’attrapai par le poignet. Il stoppa net et me regarda interrogateur.
- Viens t’asseoir avec moi. J’ai envie que tu sois près de moi.
Ohkura ne se fit pas prier. Il déposa tout de suite les quelques trucs qu’il tenait dans ses mains et s’assit auprès de moi sur le canapé. Il passa un bras par-dessus mes épaules et je pus déposer ma tête sur son épaule. J’enfouis mon nez dans son cou et respirai à plein poumon son odeur. J’étais si heureux qu’il soit avec moi. Malgré tout ce qu’il avait dû subir pendant mon absence, il était resté près de moi. C’était la plus belle preuve d’amour qu’il avait pu me faire. Et en raison de ça, j’étais encore plus amoureux de lui. Je ne pensais pas que ça se pouvait. J’étais déjà si fou de lui.
- Je suis bien avec toi, me dit-il dans l’oreille.
- Moi aussi je suis bien avec toi.
Nous restâmes encore quelques temps comme ça, à seulement apprécier le moment. Jusqu’à ce que finalement, j’entende le ventre de mon chéri faire un gros bruit.
- Je pense que tu as faim ! lui dis-je en riant.
- En effet, je pense aussi. Et toi, tu as faim ?
- Oui aussi !
- Parfait ! Je m’occupe de tout !
Il se leva du sofa, non sans m’avoir embrassé avant et se dirigea vers la cuisine afin de nous préparer quelque chose. Je me demandais bien ce qu’il pourrait nous concocter. À mon souvenir il ne restait plus rien d’intéressant dans ce frigo, mais connaissant Ohkura, il était sûrement allé faire les courses et avait acheté tout un tas de trucs succulents. Je le laissai donc faire et m’assoupi un peu sur le sofa pour me reposer en attendant le repas.
Je ne sus pas combien de temps je m’étais assoupi, mais je me fis réveiller par un baiser sur les lèvres et quelqu’un qui soufflait doucement mon nom. J’ouvris les yeux et vis Ohkura qui me souriait. Je lui rendis son sourire ainsi que son baiser. Il s’écarta et me présenta la table où trônait un repas digne d’un roi. Tout plein de victuailles avait été déposé sur la table basse du salon et Ohkura me les présentait avec attention.
- Pourquoi as-tu fait autant de choses ? Tu n’étais pas obligé.
- Je ne savais pas ce que tu préfèrerais et puisque tu dormais je n’ai pas voulu te réveiller. Mais ça ne me dérange pas. J’aime cuisiner et encore plus si c’est pour toi, me dit-il avec un grand sourire.
Je secouai la tête, découragé par les efforts que Ohkura faisait pour moi, mais appréciai l’attention qu’il me donnait. Ohkura s’installa près de moi sur le sofa et nous mangeâmes directement là. Je tentai de goûter un peu à tout, mais mon appétit se tarit vite et je dus me résigner. Depuis l’accident je mangeais encore moins de ce que je mangeais avant. J’avais perdu du poids et tout le monde me chicanait que je devais manger plus. Je faisais bien de mon mieux, mais on aurait dit qu’avoir été sur le soluté pendant autant de temps avait fait en sorte que je ne puisses plus rien avaler en grande quantité. Je m’efforçais alors à manger de petites quantités, mais souvent. Ohkura me regarda cesser de manger avec une moue. J’eus de la peine pour lui, j’aurais tant aimé faire honneur à son repas.
- Je suis désolé Ohkura, je ne suis plus capable. J’ai beau vouloir, je sens que je vais exploser si je continue de manger.
- Ça va, me répondit-il en me tapotant une cuisse de sa main droite, je sais que tu n’es pas capable de manger beaucoup. Ne te force pas. Je sais que tu as aimé, c’est l’important.
- Bien sûr que j’ai aimé ! Et si j’avais été capable, c’est certain que j’aurais tout dévoré !
Ohkura rit de mon optimisme ce qui me réchauffa le cœur. Je ne voulais pas que celui-ci soit déçu par mon manque d’appétit. Je voulais qu’il sache que j’appréciais vraiment ce qu’il faisait pour moi. Je lui caressai la joue du bout des doigts alors que je le regardais. Il me prit la main dans la sienne et embrassa ma paume de ses lèvres chaudes.
- Je t’aime, me dit-il avec un regard embrasé.
- Moi aussi je t’aime, lui répondis-je tentant d’y mettre toute l’émotion qui m’étreignait la poitrine quand je lui disais.
Il me sourit à nouveau et déposa un baiser sur mon front en se levant debout. Il ramassa les plats qui étaient sur la table basse et se dirigea vers la cuisine. Il en restait quelques uns, alors je décidai d’aider un peu. Je me levai et les attrapai avant de me diriger vers la cuisine moi aussi. Lorsque j’arrivai derrière Ohkura, celui-ci m’accueilli d’un grand cri.
- Ryo ! Il n’est pas question que tu m’aides avec la vaisselle. Tu t’assois sur le sofa et tu ne bouges pas. Veux-tu avoir ton livre ? Je l’ai vu tout à l’heure en défaisant ta valise.
- Non, je voudrais t’aider un peu. Je me sens coupable d’être un boulet.
- Tu n’es pas un boulet ! Et de toute façon je la faisais la vaisselle quand tu n’étais pas là et ça m’allait très bien. Alors maintenant tu vas me faire le plaisir d’aller te reposer !
Je soupirai. Il n’y avait rien à faire, c’était certain que Ohkura ne me laisserait pas faire. Je décidai de lui obéir, mais à moitié.
- D’accord, je ne t’aide pas. Mais je vais me laver alors.
- Ahh… heu… d’accord, si tu veux.
- Quoi ? Tu ne veux pas que j’aille me laver non plus ?
- Heu… non ce n’est pas ça. C’est que je croyais que je pourrais t’aider…
Ohkura me tournait le dos pendant qu’il me disait cette phrase, mais j’étais sûr qu’il se mordillait la lèvre et qu’il rougissait à vu d’œil simplement à émettre cette idée. Je me mis à rire d’un grand éclat et je capitulai.
- D’accord. Je vais t’attendre alors.
- Ok ! Je vais faire la vaisselle vite, tu vas voir !
- Si ça peut te motiver…
- Oh oui, ça me motive, dit-il en d’une voix basse en se retournant vers moi.
Ses yeux et sa voix sensuelle firent parcourir des frissons partout sur ma peau. Je tentai de recommencer à respirer et me dirigeai vers le salon, attrapai ma guitare et m’assis sur le sofa. Par contre, malgré ma profonde envie d’en jouer, j’étais trop troublé par le regard de Tadayoshi qui hantait mon cerveau pour que je puisse réussir à sortir une note décente de l’instrument. Je la reposai donc sur son trépied et pris une grande inspiration. Je m’installai alors devant une fenêtre et regardai à l’extérieur. J’observai le soleil qui descendait à l’horizon et qui teintait le ciel de belles couleurs rose orange. C’était vraiment une magnifique fin de journée qui annonçait un lendemain ensoleillé. Le temps passa et je pus voir la descente de l’astre derrière les buildings de la ville au loin.
Trop perdu dans mes pensées et dans ma contemplation, je n’entendis pas Ohkura s’approcher de moi et je sursautai légèrement lorsqu’il passa ses bras autour de ma taille et me serra légèrement contre lui. Je fermai les yeux de bonheur et appréciai le moment quelques secondes.
- Tu as terminé ? lui demandai-je.
- Oui. Toi tu faisais quoi ?
- J’appréciais la vie.
Je le sentis me serrer un peu plus fort dans ses bras puissants et ses lèvres se déposer sur ma tête. Il m’embrassa une ou deux fois les cheveux avant de descendre jusqu’à mon oreille où il en déposa quelques uns. Je l’entendis murmurer.
- Est-ce que tu es prêt pour ton bain ?
Je souris malgré moi.
- Oui, répondis-je simplement.
Il relâcha alors son étreinte et pris l’une de mes mains afin de m’entraîner à sa suite. Il se mit à marcher vers la salle de bain tout en me regardant de ses yeux aguicheurs. Mon cœur battait à cent à l’heure.
Rendus dans la pièce, Ohkura ouvrit une simple petite lumière tamisée qui étaient des néons qui éclairaient le tour du bain ainsi que le tour du miroir. Il ferma la porte et s’approcha de moi langoureusement. Ou c’était moi qui se faisait des idées ? Peu importait, Ohkura était devant moi, plus sexy que quiconque et me regardait d’une façon prédatrice. J’en avais presque de la difficultés à respirer tellement l’émotion en moi était forte. Tadayoshi s’approcha de moi encore un peu jusqu’à presque venir coller son corps contre le mien mais resta à distance. Il déposa tout de même ses lèvres sur les miennes. Elles étaient chaudes, tentatrices.
Alors que j’étais transporté par son baiser passionné, je n’avais pas remarqué qu’il avait bougé. Ce ne fût que lorsque je sentis ses doigts sur mon torse que je remarquai qu’il avait commencé à remonter mon chandail sur mon corps afin de me l’enlever. Je m’écartai à contrecoeur de cette bouche si parfaite, le temps que mon amour passe mon chandail par-dessus ma tête. Une fois fait, il le balança par terre et ses yeux s’attardèrent sur mon torse. Je m’en sentis presque gêné tellement son regard était intense et plein de désir. Ses doigts vinrent caresser doucement ma peau, électrifiant celle-ci. Ses doigts firent un parcours imaginaire sur mon torse et descendirent doucement vers mon pantalon qu’ils attaquèrent rapidement. Le bouton et la fermeture éclaire ne prirent pas de temps à être défaits et déjà Ohkura empoignait solidement mon pantalon afin de le faire glisser sur mes jambes. Mon amour se pencha devant moi et m’aida à enlever mon pantalon qui pendouillait au bout de mes jambes. Lorsqu’il se releva, je sentis son regard me parcourir avidement. Je perçus son souffle sur mon corps alors qu’il revenait doucement vers moi. Lorsque ses yeux croisèrent les miens, ses lèvres se déposèrent à nouveau sur les miennes pour m’embrasser encore jusqu’à en perdre haleine. Il rompit par contre soudainement ce baiser passionné et s’écarta de moi. Je gémis presque de mécontentement. Par contre, je compris rapidement ce qu’il faisait. Il se dirigea vers la baignoire et tourna les robinets. L’eau se mit à jaillir et à emplir férocement la baignoire. Il ajusta la température de l’eau et lorsqu’il sembla satisfait il revint vers moi. Il s’approcha de moi, toujours avec ces yeux prédateurs et s’empara de mon corps. Ses grand bras passèrent dans mon dos et me serrèrent contre lui. Je pouvais sentir la chaleur de ses bras sur ma peau et un grand frisson me parcouru. Je passai mes bras autour de son cou et respirai profondément l’odeur de sa peau dans son cou. Ses lèvres se mirent à déposer par-ci par-là quelques baisers dans mes cheveux, dans mon cou et sur mes épaules.
Quelques minutes passèrent où j’étais simplement dans ses bras, me faisant bercer au rythme de son cœur et de ses baisers. Je profitais du moment, attrapant tout l’amour qui s’échappait de Tadayoshi et l’enfermant dans mon cœur. Je pouvais ressentir à quel point je lui avait manqué et je tentais de ne pas y penser et plutôt d’en profiter comme jamais. Finalement, Ohkura cessa toutes ses attentions envers moi et regarda en direction du bain. Celui-ci était rempli au trois quart et il jugea que c’était assez puisqu’il s’empara de ma main et m’amena près de l’eau qui clapotait dans la baignoire. Il passa sa main dans l’eau et apprécia la chaleur de celle-ci. Il ferma finalement les robinets et le silence envahi la pièce. Après tout le vacarme que l’eau avait créé en déboulant dans le bain, le silence en était presque choquant. Seul le léger clapotis des gouttes d’eau qui s’échappaient une à une du robinet fermé et qui tombait dans l’eau stagnante se faisait entendre. Mais lorsque nous nous concentrions mieux, nous pouvions entendre aussi nos deux cœurs qui battaient à tout rompre dans nos poitrines. On pouvait presque penser qu’ils se parlaient d’une cage thoracique à l’autre. Ohkura me regarda finalement et s’approcha de moi à nouveau. Alors qu’il déposait encore ses lèvres dans mon cou, ses mains s’affairèrent autre part. Elles saisirent mon sous-vêtement et le tirèrent vers le bas, le laissant glisser le long de mes jambes nues. Mon membre bien tendu sous les attentions de mon amour se dressait fièrement entre Ohkura et moi. Mon chéri le regarda et sourit d’un air canaille, fier de son coup. Par contre, au lieu de me satisfaire comme je l’espérais, il me prit par la main et m’aida à entrer dans le bain. Je passai une première jambe par-dessus bord et la trempa dans l’eau. Celle-ci était chaude, mais juste assez pour que je ne m’ébouillante pas. Une fois bien amerri, je pus passer mon autre jambe dans la baignoire et appréciai la chaleur qui enveloppait à présent mes deux jambes. Ohkura m’aida alors à m’asseoir dans la baignoire et à m’adosser au rebord.
Une fois bien installé, Ohkura s’assit sur le rebord du bain et ramassa un luffa. Il le mouilla dans l’eau doucement et saisit ensuite un savon liquide avant d’en déposer dessus. Il entreprit ensuite de me savonner le corps avec attention. Il commença par mes épaules, mon cou, mon torse. Il m’aida à me lever un peu afin de me masser le dos, il revint ensuite sur mes bras, jusqu’au bout de mes doigts. Il plongea ensuite en dessous de l’eau et passa sur mes jambes, mes pieds. Il rinça ensuite l’éponge et entreprit d’enlever le savon de sur mon corps. Cette fois il prit aussi l’une de ses mains, accompagnant l’éponge. Il tordait celle-ci au-dessus de mon corps pour que l’eau s’en échappe et massait ma peau de son autre main. Je fermai les yeux, appréciant les caresses et l’attention. L’eau chaude coulait sur mon corps, me procurant une détente incroyable. De plus, de sentir les mains de mon amour parcourir ma peau me faisait me sentir encore mieux. Je me laissai aller à la détente et Ohkura me lava doucement tout le corps. Lorsqu’il eut terminé et que je fus assez propre à son goût, il enleva la bonde du bain et m’aida à me lever. Je croyais qu’il allait me sustenter, mais il n’y fit rien. Je sortis alors du bain avec son aide à nouveau. Il pris alors une grande serviette dans le sèche-linge et m’enveloppa dedans. La serviette était chaude et sentait bon la lessive. Je me laissai sécher et frotter par Tadayoshi qui prit son travail très à cœur. J’en sortis propre et tout réchauffé. Il m’enleva alors la serviette devenue mouillée de sur les épaules et m’enveloppa cette fois dans une belle robe de chambre bleue. Elle aussi était chaude et sentait bon. Ohkura noua doucement la ceinture autour de ma taille et me regarda de ses yeux amoureux. Il passa une main dans mes cheveux mouillés pour les enlevés de sur mon front et m’embrassa. Il me reprit par la main et me dirigea jusqu’à la chambre.
Rendu dans la pièce que je n’avais pas vue depuis longtemps, il ouvrit les couvertures du lit et m’obligea à m’asseoir. Il passa mes jambes sous les couvertures sans que j’aie besoin de forcer et rabattit celles-ci sur moi. J’étais au chaud, dans des couvertures qui sentaient bon l’odeur de mon copain qui avait dormi dedans pendant mon absence. J’inspirai profondément et regardai Ohkura. Celui-ci s’était assit près de moi et me caressait la paume de la main doucement.
- Ce soir, je veux que tout soit parfait pour toi, me dit-il d’une voix basse.
- Tout est déjà parfait. Je suis chez moi. Avec toi. Tout ne peut pas être plus parfait.
Il me sourit. Je voyais qu’il était heureux que je sois heureux. Il s’approcha de moi à nouveau et m’embrassa amoureusement. Je passai mes bras autour de son cou et le maintint prisonnier près de moi. Je sentis ses lèvres s’étirer en un sourire derrière notre baiser. Je le relâchai un peu pour qu’il puisse se relever.
- Il ne manque que toi sous les couvertures pour que je sois vraiment bien.
Ohkura ne se le fit pas prier plus longtemps et se glissa à mes côtés. Je me blottis contre lui, le plus près que mon corps pouvait l’être du sien. Ohkura passa un bras autour de mes épaules et me serra contre lui. Il eut un léger soubresaut lorsque mon entrejambe frotta contre sa cuisse.
- Tu n’es pas encore calmé ? me dit-il en ricanant.
- Comment veux-tu que je sois calmé après ce que tu m’as fait subir. C’est impossible ! me fâchai-je presque.
Ma crise le fit rire.
- Et tu veux que je fasse quoi avec ça ?
- Quelle question ! Que tu me fasses l’amour voyons ! Comme jamais tu me l’as fait !
Ohkura sursauta à mon caractère cru. Je n’aurais pu le dire autrement tellement j’avais envie de lui. S’il voulait que j’aie la plus belle soirée de ma vie et qu’elle soit parfaite, elle devait se terminer de cette façon. Par contre, je sentis Ohkura hésiter.
- Tu es sûr ? Je veux dire... je ne veux pas te fatiguer.
Je souris et l’embrassai passionnément.
- Tu n’as qu’à t’occuper de tout et je devrais être correct.
Il me regarda étonné.
- Tu… tu es sûr ? Tu veux que…
Je comprenais qu’Ohkura soit surpris. Il était rare que je lui laisse le champ libre et que je lui ordonne de me faire l’amour sans retenu. Mais c’était ce que j’avais le goût en ce moment. Le sentir en moi, vivre avec lui, n’être qu’un avec mon amour. Je le voulais et le désirais plus que tout. Je tentai de lui faire comprendre en l’embrassant sans retenu et en commençant à glisser mes mains sous son chandail qu’il portait toujours. Il comprit finalement que je ne changerais pas d’idée et se laissa emporter, me faisant vivre toutes les émotions qu’il était possible de vivre en faisant l’amour avec la personne que l’on aime plus que tout au monde.
Nous fîmes l’amour pendant des heures, appréciant chaque caresse, chaque baiser, se regardant dans les yeux amoureusement, passionnément. Je ressentais chaque coup de bassin de Tadayoshi jusqu’au plus profond de mon cœur, battant au même rythme. J’aimais Ohkura Tadayoshi et il m’aimait. Voilà tout ce qui comptait.
Épuisés complètement, presque endormis dans les bras l’un de l’autre, je ne dis qu’une chose.
- Viens rester avec moi. Toujours. Je ne veux plus que l’on soit séparé. Veux-tu ?
Ohkura me serra plus fort contre lui.
- Bien sûr que j’accepte. C’est ce que je veux. Plus que tout au monde.
- Super, soufflai-je avant de partir dans les brumes du sommeil qui m’enveloppa tout autant que l’amour d’Ohkura.
Fin chapitre et de la fic