Arbre à drabbles (12 au 22 novembre) PROLONGÉ
L'ARBRE À DRABBLES EST TERMINÉ !
Ne postez plus de nouveaux drabbles ! (edit 1er décembre)
L'arbre est prolongé jusqu'au 30 !
N'hésitez pas à faire un peu de publicité si ça vous dit. :)
Qu'est-ce que 'drabble tree' ou un arbre à drabbles ?
Ça ou ça ou encore ça (pour avoir un exemple en français, hurr hurr). Ou, comme les autres, quoi ( Read more... )
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Ça ou ça ou encore ça (pour avoir un exemple en français, hurr hurr). Ou, comme les autres, quoi ( Read more... )
Mon rire ressemblait à des pleurs je crois. Je conserve deux souvenirs différents de cette scène.
L'un où je riais, car tout me semblait si absurde, si incompréhensible que s'en était comique. Je me moquais sans pouvoir me contenir des soins de Violet et de la panique de mon frère qui n'avaient pour moi aucun sens.
L'autre où je pleurais. La vision du narrateur omniscient de ma vie à qui tout apparaissait avec une incroyable acuité. Le beauté de la mise en scène m'émouvait aux larmes. J'aimais le scénario, l'humanité cruelle des personnages. Le réalisme du sang sur le carrelage.
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... et de mon côté je réalise que tous mes personnages ont une backstory super déprimante, en fait. oups.
Du sang sur le carrelage embué ; une odeur de vomi dans l'air étouffant ; à travers la brume de la vapeur, un bras blanc et bleu qui pend de la baignoire. Elle a été gentille et attentionnée : elle n'a pas laissé déborder l'eau du bain, a fait attention à ne pas tacher le rideau ni le tapis de sol. Elle aurait probablement même ouvert la fenêtre s'il y en avait une, pour évacuer l'odeur de charogne. Elle a été gentille jusqu'au bout, c'est indiscutable, elle a fait de son mieux pour que Megumi ne lui en veuille pas de son égoïsme.
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Égoïsme, narcissisme, mythomanie, perversion, hystérie, hypocondrie, troubles de l'identité et troubles sexuels... Dans le désordre, quelques mots que les médecins écrivent sous mon nom.
Adolescent, être marqué du sceau de la maladie mentale m'avait fait souffrir. On m'enfermait dans la vaste et hétéroclite catégorie des fous sans même chercher à comprendre ma vision du monde...
Puis j'ai perdu en route quelques idéaux et j'ai réalisé une chose : la folie est une défense inattaquable.
Mon frère excuse ainsi mes extravagances (mes folies) : "Comprenez qu'il n'a pas conscience de ses actes..." - Oh, si tu savais à quel point j'en ai conscience !
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Si tu savais à quel point j'en ai conscience, songe Peter avec un accablement presque détaché comme Sandra s'égosille à lui répéter que pour l'amour du ciel, Peter, tu ne réalises pas que c'est un gosse!!
Il aimerait bien qu'elle comprenne que ça l'horrifie autant qu'elle. Il n'a jamais eu l'intention de devenir - techniquement, juridiquement - un pédophile.
Mais quand c'est le gosse en question qui l'appelle comme ça - alangui sur son lit, nu comme un ver, cheveux en bataille et sourire en coin - avant de l'attraper par la nuque et lui grimper dessus... bizarrement, il perd toute volonté de protester.
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Toute volonté de protester disparaît quand la huitième ex-Camarade-de-Voyage éclate en sanglots, répétant que Satoshi n’est qu’un crétin.
Quelqu’un doit parler à Satoshi de ce qui s’est passé dans la tête dans la tête et le corps d’un préadolescent lorsqu’il essaie brutalement de persuader son meilleur ami qu’il le déteste, de la signification du mouchoir de Kasumi, de l’intention derrière les chutes apparemment accidentelles de Jun, de ce qui a poussé Takeshi puis une dizaine de personnes à le suivre pour des raisons officielles toujours plus évasives.
Au milieu de la vingtaine de personnes rassemblées, Shigeru fixe sa courte paille.
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Il ne s'était pas non plus attendu à devoir nettoyer. Le plus dur a été de garder son calme pendant qu'elle le faisait récurer leur laboratoire à longueur de journée pour tout repeindre en rouge sitôt qu'il avait fini - parfois même avant.
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Shinobu fronce les sourcils et rumine là dessus pendant une minute ou deux, sans cesser de frotter le sol. C'est logique, bien sûr, d'une certaine façon... Quand il relève le nez, Kei-sempai le fixe en plongeant un oeil dans un bocal de formol.
"En fait," ajoute-t-elle en refermant le bocal, "l'idéal serait d'ajouter quelques échantillons d'organes - mais les tripes humaines, ça pue et ça pourit. Ca ne serait pas très hygiénique... Ah, merde, où sont passées les étiquettes ?"
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Kei fait mine de pas s'en soucier, même lorsqu'elle marche dedans et ou nettoie ses instruments. Elle est douée pour simuler l'indifférence.
Et elle prend grand soin de répandre juste ce qu'il faut d'hémoglobine pour terrifier la bleusaille comme les ninja expérimentés - ceux qui savent combien de litres il faut verser pour vider un corps humain.
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Ah mais pardon ! Kei n'est pas agacée à cause du sang, ou même parce qu'on a entamé son amuse-gueule avant de le lui filer (encore que ça la contrarie quand même un peu), ce qui l'exaspère, c'est que ça soit fait de manière désordonnée. En gaspillant du sang et de la barbaque parfaitement utilisables !
...Je crois qu'elle est aussi terrifiante que Noboru, dans son genre. Dans la catégorie "incapable de la moindre touche d'empathie", elle n'a pas tellement de choses à lui envier... (Et je vais avoir du mal à trouver une raison logique pour qu'elle soit AMIE avec Hakkyou, haha.)
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La seule chose à laquelle j'ai pensé en lisant ça, c'est : "Just married", avec des petits crânes accrochés au pare-choc arrière d'une voiture. Mais c'est totalement débile.
Y'a pas de voiture dans cet univers.
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Pas surprenant, songe Jezabel avec un sourire condescendant, qu'aucun n'ait réussi à créer de poupée de chair aussi réussie que la sienne : l'opération, bien que simple, doit être menée avec un soin infini dont un subalterne ne saurait être capable. Et puis, ajoute-t-il en plongeant avec bonheur ses mains dans un abdomen ouvert, pourquoi se priver de ce plaisir !
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