Carte de bibliothèque - Défense contre les forces du Mal : Sorts et contre sorts

May 02, 2012 20:39


Titre : L’amour est un champ de bataille
Auteur : neo_mirage
Personnages : Zacharias, Justin, Ernie, Wayne, Daphné et Astoria
Disclaimer : Tout à J.KR.
Défi : Carte de bibliothèque (Section Défense contre les forces du Mal ; Sorts et contre sorts)
Rating : PG
Nombre de mots : 666



L’amour est un champ de bataille

Ce matin-là, Zacharias entra dans la bibliothèque avec son sac royalement jeté en travers de l’épaule et une mine particulièrement rayonnante qui finit de persuader Justin que cette journée serait pourrie.

« Vous n’imaginez pas une seule seconde, » commença-t-il en s’installant en face d’un Ernie perplexe, « à quoi ressemble ma vie amoureuse en ce moment. Pauvres insatisfaits, » ajouta-t-il pour faire bonne mesure.

« Je sors avec Demelza Robins, » rappela Wayne avec juste une pointe d’indignation - on avait souvent tendance à l’indignation quand on se trouvait à portée d’oreille de Zacharias.

« Oui… » fit-il, dédaigneux, en repoussant l’information d’une main peu concernée. « Vous connaissez Daphné Greengrass hein ? »

« Très certainement, » répondit Ernie, et Justin leva les yeux au ciel en prenant garde à ce que Zacharias ne le voit pas, parce que franchement, il parlait tout le temps de Greengrass, et elle était si souvent en train de ricaner dans les parages depuis que son désormais petit ami se pensait spirituel qu’il pouvait presque l’entendre en se contentant d’y penser.

« Eh bien, elle est en train de menacer sa petite sœur de mort rien que pour le plaisir d’être vu en ma compagnie… » Wayne s’étouffa dans la manche de sa robe de sorcier et Zacharias attendit patiemment qu’il se soit remis avant de continuer. « … parce que figurez-vous qu’Astoria est elle aussi folle de moi ! »

Il eut un petit rire extatique et Ernie le fixa, impressionné.

« J’ai entendu dire que les jumelles Patil étaient comme ça elles aussi, toujours à se crêper le chignon pour le même garçon, » fit Justin. « Elles passent leur temps à raconter des souvenirs embarrassant l’une sur l’autre et à se regarder de haut dans les couloirs… »

« Oh, non, je ne te parle pas de chuchotements mesquins et de rumeurs d’écolières, » corrigea Zacharias qui semblait près d’exploser de suffisance, « je te parle de duel de sorciers. »

« Tu veux dire qu’il y a quelque part dans cette école deux sœurs qui se jettent des sorts… pour toi ? » demanda Wayne en le pointant du doigt d’un air très incrédule.

Justin eut un petit rire. « Ça ferait peut-être un peu plus de bruit que ça tu ne crois pas ? »

Et au moment où le sourire de Zacharias s’agrandissait davantage encore, l’Enfer se déchaîna dans la bibliothèque.

***

Pince s’égosillait quelque part du côté du rayon d’Histoire de la magie, Wayne sentait littéralement le roussi, et il semblait à Justin que sa vue était un peu floue.

« Qu’est-ce qu’il vient de se passer ? » demanda Ernie en secouant la tête comme pour se remettre d’un choc.

« Un Petrificus Totalus, un maléfice de Chauvefurie et quelque chose qui ressemblait vaguement à un Incendio, mais impossible de dire d’où celui-ci venait, » fit la voix de Zacharias depuis le dessous de leur table.

« Les sœurs Greengrass ? » souffla Wayne - peut-être bien que si elles l’entendaient, elles reviendraient lui régler son compte comme elles venaient apparemment de le faire pour la bibliothèque.

« Deux tornades blondes et hurlantes en tout cas, » fit Justin.

Zacharias soupira et se redressa sur ses jambes comme si de rien était.

« Oui, bon. Il est possible que je leur aie demandé de venir me retrouver à la bibliothèque ce matin. »

« Quoi ? » siffla Justin.

« A toutes les deux. »

« Mais… » fit Ernie.

« C’est tordu, » conclut Wayne.

Zacharias haussa les épaules.

« Qu’est-ce que j’en savais, moi, qu’elles allaient se jeter des sorts ici ? J’aurai préféré qu’elles se battent à mains nues. »

Justin ne put s’empêcher d’en convenir.

« Avec laquelle je recolle les morceaux alors ? »

« Si l’on en croit ce rayonnage à demi calciné, la petite Astoria maîtrise sacrément bien sa baguette, » remarqua Ernie, et Zacharias de répondre, « Bon, c’est réglé alors. Je tiens à mes cheveux. »

carte de bibliothèque, zacharias smith

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