Disclaimer : rien est à moi
Spoiler : aucun^^
HP - Harry, Dudley - baignoire
De tous les moments qui rythment la vie d’un enfant de six ans, l’heure du bain était l’une des plus critiques. Moment de hurlement et d’eau aspergée sur des murs blancs, de barbotage sans fin et d’histoire de pirates et de bateaux.
Harry Potter n’était pas une exception à la règle. Le bain était le moment qu’il redoutait le plus dans la journée. Il avait tout tenté pour y échapper :
-il avait commencé à faire la vaisselle cinq minutes avant l’heure habituelle (une bonne idée qui s’était tout de même terminé dans la baignoire)
-il s’était caché (mauvaise idée, qui s’était terminé dans la baignoire et dans le placard sans dîner)
-il avait supplié (ce qui s’était révélé totalement inutile).
Ce n’était pas la perspective de barboter dans l’eau qui l’ennuyait. Il trouvait cela assez rigolo, en fait. C’était le seul moment de la journée où Pétunia ne lui hurlait pas dessus et où il pouvait faire quelques bêtises sans qu’il n’y ait trop de répercussion. Non, le principal problème était que le dit bain devait se prendre avec son cousin. Et que celui-ci semblait s’être donné la mission divine de noyer Harry lorsque Pétunia ne regardait pas. Il y avait eu quelques tentatives notables :
-il avait hurlé pour que sa mère aille lui chercher biscuit ou jouet et profiter du temps où Maman était partie pour plonger la tête de Harry sous l’eau
-il avait déclaré vouloir jouer à l’aquarium avec Harry, dans le rôle du poisson rouge (« il a déjà les yeux globuleux, Maman »)
-il avait engagé une terrible bataille d’eau et profiter de sa taille et de son poids pour envoyer son cousin faire des bulles.
Autant dire que Harry n’aimait pas vraiment le moment du bain.
Pétunia arrêta de leur donner le bain ensemble quand ils eurent sept ans. Le répit de Harry fut cependant de courte durée, car sa tante décida de les envoyer à la piscine tous les mercredi après-midi.
(fin)
Pirate des Caraïbes - Elisabeth/Jack - penderie, garde de robe.
-Non pas que je me permette de critiquer votre garde-robe, Miss, mais vous admettrez que ce n’est pas très -
Elizabeth arqua un sourcil. Et ceci venait du pirate le plus mal attifé qu’elle avait eu le déplaisir de rencontrer.
-Laissez-moi vous débarrasser de ses atours, susurra-t-il, son sourire révélant sa dent en or.
-Vous seriez mon obligé, répondit-elle.
Il se pencha sur elle. Ses mains se refermèrent sur les lacets du corsage et s’occupèrent de les dénouer. Il essaya de l’embrasser mais elle le repoussa avec une grimace peu amène.
-Vous avez l’haleine d’un bouc qui aurait bu trop de rhum, Jack.
-Elisabeth ?
La voix étouffée de Will leur parvint. Elisabeth écarquilla les sourcils, le cœur battant à tout rompre.
-Cachez-vous.
-Certainement pas. Vous croyez que -
Sans l’écouter, Elizabeth le poussa vers la penderie entrouverte.
-C’est une plaisanterie ?
-Pas du tout.
Et elle ferma la porte de la penderie au nez du pirate, qui se retrouva dans l’obscurité, le nez enfoui dans un tissu doux qui portait l’odeur d’Elizabeth. Comme Will entrait dans la chambre, Jack s’adossa au mur de la penderie, ses doigts sales caressant les riches tissus. Comme il sentait son désir revenir au parfum embaumant des robes, il se dit qu’il y avait certainement pire cachette.