L'ange sur terre
A/N: It's in French. What? Don't give me that look.
Elle a le visage d’une comtesse russe : le nez pointu, la peau pâle, les yeux gris clairs, le type dont on invente des histoires. Je l’ai vue au bord de la Seine, vêtue tout en noir, en pleurant très doucement. Je la demande pourquoi pleures-tu, mon cœur ?
C’est le moment ou je décide qu’elle devrait se sentir seule.
Elle secoue la tête en pensant de sa réponse aux maux du monde.
« Je regarde la Seine ancienne qui coule sans cesse» elle répond.
« La Seine, c’est la réponse que j’ai trouvé à la tristesse. Je me promène tout au long de la Seine parce que j’avais vécu une vie vide aux Etats-Unis, et je suis allée à Paris pour redécouvrir la joie. »
Mais je regrette de te dire que j’ai inventé cette conversation que j’ai eue avec cet ange sur terre : on veut toujours que, sous la beauté, il y ait de la profondeur. Mais la beauté c’est une image trop douce pour la réalité.
Je la vois maintenant, toute claire, toute en volupté, et je sais qu’il n’y a rien à elle sauf les désirs quotidiens que moi aussi je partage. Même si je sais qu’elle ne sait rien de la réponse à la tristesse humaine, elle me regarde et dans ses yeux clairs et calmes j’imagine un instant de divinité.
Elle a le visage d’une comtesse russe : le nez pointu, la peau pâle, les yeux gris clairs, le type dont on invente des histoires. Je l’ai vue au bord de la Seine, vêtue tout en noir, en pleurant très doucement. Je la demande pourquoi pleures-tu, mon cœur ?
C’est le moment ou je décide qu’elle devrait se sentir seule.
Elle secoue la tête en pensant de sa réponse aux maux du monde.
« Je regarde la Seine ancienne qui coule sans cesse» elle répond.
« La Seine, c’est la réponse que j’ai trouvé à la tristesse. Je me promène tout au long de la Seine parce que j’avais vécu une vie vide aux Etats-Unis, et je suis allée à Paris pour redécouvrir la joie. »
Mais je regrette de te dire que j’ai inventé cette conversation que j’ai eue avec cet ange sur terre : on veut toujours que, sous la beauté, il y ait de la profondeur. Mais la beauté c’est une image trop douce pour la réalité.
Je la vois maintenant, toute claire, toute en volupté, et je sais qu’il n’y a rien à elle sauf les désirs quotidiens que moi aussi je partage. Même si je sais qu’elle ne sait rien de la réponse à la tristesse humaine, elle me regarde et dans ses yeux clairs et calmes j’imagine un instant de divinité.