Titre : Si votre ramage
Fandom : Batman
Personnages : Joker/Dick, Bruce/Dick
Warnings : slash, non-con, underage, écrit pour le kink « viol asexuel » du défi
kink horribles, le Joker (qui compte pour un warning à lui tout seul)
Résumé : le Joker n’était déjà pas ravi que Bruce s’intéresse à Dick, mais quand Bruce commence à s’intéresser à Dick, il doit intervenir
Notes & timeline : Dick est encore Robin, je considère qu’il a environs 16 ans. Mais le principe même de la scène ne peut pas avoir eu lieu dans le canon donc n’essayez pas trop de le replacer ^^;
Aussi, je ne cite pas les noms des personnages, mais si vous ne voyez pas qui est qui, j’ai loupé mon coup.
Si votre ramage
Quand le poussin est arrivé, je l’ai haï, oui, oui, haï. Voyez-vous, il le regardait d’une façon… hah ! Les hommes sont vraiment terribles.
Jusque-là, il n’avait eu cette intensité dans le regard que pour moi. Moi ! Personne d’autre ne l’avait touché à ce point.
Cela ne faisait que quelques mois que lui et moi…
Et paf ! L’oisillon arrive, avec son joli duvet jaune, et voici qu’on n’a d’yeux que pour lui.
J’étais en rage.
Et puis… Eh bien, je me suis adapté. C’est ainsi, dans les relations, vous comprenez ? Il faut s’adapter à l’autre. Si l’autre change et qu’on ne veut pas le perdre…
Je ne le perdrai pas. Jamais. Il ne se débarrassera pas de moi. Même après ma mort, j’hanterai ses rêves, oh oui, ses cauchemars. Toute sa vie.
D’ailleurs, le poussin n’était pas si mal. À lui parler, je réalisai qu’il avait un certain charme. Je suppose que je voyais ce qu’il lui trouvait. J’ai accepté de l’inclure à notre quotidien.
Mhh…
Nous avons joué ensemble.
Il n’aimait pas toujours mes jeux.
À croire qu’il est un peu difficile…
Mais le gamin non plus ne voulait pas partir. Lui aussi s’est adapté.
L’ayant inclus dans notre danse, je l’ai fait goûter à la vie. Je l’ai fait pleurer, oh oui ! J’en frémis encore. Je l’ai fait hurler, oui. Je l’ai fait rire aussi, rire à en avoir la mâchoire qui fait mal, qui se crispe, le vendre qui se tord…
Oui, oui. Je pense qu’il a aimé cette fois-là.
J’ai cru que je m’en sortais assez bien. Pour un temps, ça a suffi.
Puis le poussin a grandi.
Son duvet est tombé, ses plumes ont poussé, un plumage ma foi magnifique. Objectivement. Un cul pareil, ça ne se croise pas à tous les coins de rues, Messieurs dames, ça non ! Même l’objet de mes pensées n’a pas sa grâce, son charme.
Ce n’est ni le cul, ni la grâce, ni le charme que je recherche chez lui. Sa noirceur et son obsession, elles, n’ont d’égales que les miennes.
Mais voilà qu’il avait un magnifique oiseau sous les yeux, à portée de main, dois-je le dire ? Car oui, il avait élevé cet oiseau ; il l’avait nourri ; il l’avait apprivoisé enfin ! Il se serait baissé pour le cueillir qu’il aurait obtenu tout ce qu’il voulait.
Je le voyais. Il le regardait ! Il le voulait ! Il le regardait, il le voulait, lui ! Ce fichu oiseau !
Mais je savais comment arranger la situation. Je les connaissais tous les deux, voyez-vous ? Je les connais comme si je les avais faits.
À vrai dire, j’ai beaucoup servi à leur maturation. Sans moi, ils ne seraient pas qui ils sont, ni l’un ni l’autre. Sans moi, ils n’auraient pas atteint leur plein potentiel. Ils auraient encore cru pouvoir compter sur la chance ou sur d’autres.
Non. Ils n’avaient qu’eux, ne pouvaient compter que l’un sur l’autre, ça oui, et sur moi, moi qui serais toujours là pour eux, quoi qu’ils fassent.
Je savais qu’ils finiraient par céder. Que l’âge de l’oiseau ne serait plus longtemps une excuse ; qu’ils cesseraient de tergiverser, de se regarder de loin.
Aussi ai-je capturé l’oiseau.
Je l’ai soigneusement attaché, pour qu’il ne s’effarouche pas. Ensuite, je l’ai préparé.
Il s’est débattu d’abord. Il ne voulait pas de mon toucher, bien sûr : je n’étais pas celui dont il rêvait. Mais les corps adolescents, que voulez-vous ? Ils sont faits pour céder. Pour frémir.
J’ai été surpris, je l’avoue, je l’avoue. Il était fascinant à regarder. Je ne l’avais pas déshabillé, vous voyez ? Il n’aime pas être vu sans ses artifices. J’avais à peine écarté un peu de rouge ici, de vert par là… Ses jambes étaient déjà à nu.
Et son corps frémissait soudain ! Je sais qu’il aime le danger. Même lui, petit soleil, a une part obscure. Nous tous. Tous. Nous en avons tous une. Et lui, lui réagissait soudain sous mes mains, son corps se tordant d’une façon des plus amusantes, son pouls s’accélérant, ses muscles se crispant.
Je n’avais jamais vu pareille réaction.
Mes mains gantées le touchaient, et lui me criait d’arrêter, puis me suppliait, puis ses larmes, oh ! Ses larmes. Si salées. Délicieuses.
C’est dans ces moments-là que je regrette qu’il porte un masque. Vous voyez ? Je voudrais pouvoir déguster cette expression que j’imagine sur son visage. Le désespoir, le besoin… oui, l’oiseau était mien, en cet instant.
Je léchai ses larmes et enfin, enfin retirai l’un de mes gants. Son sexe gorgé dépassait de ses dessous, rouge, étonnant, captivant, oui… J’étais presque assez curieux pour aller le goûter.
Je me suis contenté de lécher ses larmes, mhhh, délicieuses, croyez-moi sur parole. (Personne d’autre n’a le droit de le faire pleurer ainsi de désespoir, seulement moi, moi et lui, nous trois, juste nous trois.)
(Seulement moi.)
Je connaissais la théorie. J’avais prévu de quoi le graisser, la vaseline, si pratique.
Je ne m’attendais pas à ce qu’il se cambre. À ce qu’il supplie, et ses non, ses non, pitié, sonnaient comme des oui, oui, pitié, oui.
Oh, très cher…
Je l’avais fait crier et pleurer et rire et gémir.
Mhh.
Je n’avais, cependant, pas beaucoup de temps devant moi. Je suivais un timing, voyez-vous ? Donc, je l’ai préparé, exactement comme il fallait, et il frémissait, oui, et j’avais presque - presque - envie de m’attarder pour découvrir ce qu’il trouvait si intéressant à ces attouchements.
Mais il arrivait, bien sûr, il arrivait pour le sauver.
Je suis parti. J’ai laissé seulement tourner la caméra, dans un coin.
Je l’ai vu arriver. Il s’est arrêté, comme frappé par la foudre - et, croyez-moi, ça vous arrête net, rien de tel qu’un peu d’électricité pour avoir les gens raides, hah !
Il s’est arrêté et il l’a regardé. Il ne savait pas en détacher les yeux. Non, il ne savait pas, parce que c’était lui et qu’il savait que c’était aussi moi. Comment aurait-il pu nous résister à tous les deux, mh ? Nous qui sommes tout pour lui.
L’oisillon a soudain réalisé sa présence. Ils sont comme ça, vous voyez ? Sans bruit, aveugle, poings liés au plafond, jambes écartées au sol, hah, mais il savait que son maître était là.
Ooooh oui.
Et il a gémi.
Mhh.
Ce son…
J’en croquerai, hah !
Cela a sorti mon cher et tendre de sa torpeur - et a achevé de le faire céder.
Je n’aurais pas pu être avec eux davantage en étant dans la pièce pour les féliciter.