Fic 31 jours - Kaamelott, Arthur/Perceval
Crosspost 31_jours
Titre : Si vous y tenez
Auteur : Mélie, alias gribouille
Jour/Thème : 24 mai / Si tu y tiens
Fandom : Kaamelott
Couple : Arthur/Perceval
Rating : G
Disclaimer : Pas à moi. Alexandre Astier. M6. Tout ça.
Note : La faute à Nephthys. Inspiré par l'épisode "Le Tourment", où Perceval harcèle Arthur pour que ce dernier lui dise s'il l'aime ou pas.
Le roi Arthur s'apprêtait à lever les yeux au ciel, lorsqu'il se souvint que c'était exactement le genre de choses à ne pas faire dans ce cas.
"Perceval, vous n'allez tout de même pas recommencer.
- Oui mais sire, je voudrais savoir…
- Je vous ai déjà répondu la dernière fois.
- Oui mais vous avez dit que c'était du chantage affectif…"
Qu'y avait-il de pire que Perceval apprenant un nouveau mot ? Perceval apprenant un nouveau mot et se souvenant qu'il l'avait déjà utilisé devant lui.
"Vous aviez peur que je parte si vous disiez que vous ne m'aimez pas !
- Perceval, si je ne vous aimais pas, je n'aurais aucune raison de souhaiter que vous restiez à la Table Ronde. A vrai dire, je ferais certainement tout pour vous faire partir.
- Mais peut-être que vous n'osez pas !
- Et pourquoi ?
- Je vous serai sans doute utile, un jour !"
Oh, ça, Arthur espérait bien que non.
"Bon, on va quand même pas tout recommencer ! Où est-ce qu'ils déjeunent, les autres chevaliers ?
- Oui sire je sais, mais…
- Mais bon sang Perceval, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? Enfin, allons, si vous y tenez : je vous aime, voilà !
- Oui, mais là, vous le dîtes encore parce que vous voulez pas que je parte.
- Mais si je ne veux pas que je parte, c'est JUSTEMENT parce que je vous aime bien !
- Ah bon ?"
Le roi compta mentalement jusqu'à trois.
"Oui.
- Je ne voyais pas les choses comme ça…
- Bon, maintenant, vous êtes éclairé. Je peux finir de déjeuner tranquille ?
- Oui sire."
Perceval resta silencieux tout le long du repas. Du moins, jusqu'à ce qu'Arthur n'y tienne plus.
"Qu'est-ce qu'il y a, encore ?
- Mais rien sire !
- Non, ça, c'est pas possible, avec vous. Alors dîtes-le moi tout de suite ou je vais m'énerver.
- Eh bien, vous savez, sire, je vous aime bien aussi."
Ne pas lever les yeux au ciel. Ne pas lever les yeux au ciel.
"Bon. Eh bien… merci, Perceval.
- De rien, sire."
Un. Deux. Trois.
"Mais, sire…"
Et voilà.
"Oui, Perceval ?
- Est-ce que vous pourriez me le redire ?
- Je vous demande pardon ?
- Que vous m'aimez. Vous pourriez me le redire ? De temps en temps ?
- ...
- Parce que, sinon, j'ai peur de l'oublier. Ou de ne plus y croire. De penser que vous l'avez dit parce que…
- Perceval.
- Oui sire ?
- Vous n'avez pas l'impression d'abuser un peu, là ? Mais vraiment un tout petit peu ?
- Mais sire…"
En un sens, il avait le choix. Soit il accédait à la requête du chevalier, soit il laissait celui-ci le lui redemander à chaque repas.
Cela étant, il pouvait très bien ne plus déjeuner avec Perceval.
"... si vous y tenez.
- Je vous remercie, messire.
- Mais juste de temps en temps !
- Oui, sire.
- Et plus de scènes !
- Promis, sire.
- Bien."
Une. Deux. Trois.
"Sire ?
- ... oui, Perceval ?
- Vous pourriez me le redire, là, maintenant ? Comme ça je l'aurai encore dans les oreilles jusqu'à la prochaine fois."
Arthur leva les yeux au ciel.
FIN.
*part s'enterrer très, très loin*
[EDIT] ... et je veux une icône avec Percy en mode "needs a hug" é_è
Titre : Si vous y tenez
Auteur : Mélie, alias gribouille
Jour/Thème : 24 mai / Si tu y tiens
Fandom : Kaamelott
Couple : Arthur/Perceval
Rating : G
Disclaimer : Pas à moi. Alexandre Astier. M6. Tout ça.
Note : La faute à Nephthys. Inspiré par l'épisode "Le Tourment", où Perceval harcèle Arthur pour que ce dernier lui dise s'il l'aime ou pas.
Le roi Arthur s'apprêtait à lever les yeux au ciel, lorsqu'il se souvint que c'était exactement le genre de choses à ne pas faire dans ce cas.
"Perceval, vous n'allez tout de même pas recommencer.
- Oui mais sire, je voudrais savoir…
- Je vous ai déjà répondu la dernière fois.
- Oui mais vous avez dit que c'était du chantage affectif…"
Qu'y avait-il de pire que Perceval apprenant un nouveau mot ? Perceval apprenant un nouveau mot et se souvenant qu'il l'avait déjà utilisé devant lui.
"Vous aviez peur que je parte si vous disiez que vous ne m'aimez pas !
- Perceval, si je ne vous aimais pas, je n'aurais aucune raison de souhaiter que vous restiez à la Table Ronde. A vrai dire, je ferais certainement tout pour vous faire partir.
- Mais peut-être que vous n'osez pas !
- Et pourquoi ?
- Je vous serai sans doute utile, un jour !"
Oh, ça, Arthur espérait bien que non.
"Bon, on va quand même pas tout recommencer ! Où est-ce qu'ils déjeunent, les autres chevaliers ?
- Oui sire je sais, mais…
- Mais bon sang Perceval, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? Enfin, allons, si vous y tenez : je vous aime, voilà !
- Oui, mais là, vous le dîtes encore parce que vous voulez pas que je parte.
- Mais si je ne veux pas que je parte, c'est JUSTEMENT parce que je vous aime bien !
- Ah bon ?"
Le roi compta mentalement jusqu'à trois.
"Oui.
- Je ne voyais pas les choses comme ça…
- Bon, maintenant, vous êtes éclairé. Je peux finir de déjeuner tranquille ?
- Oui sire."
Perceval resta silencieux tout le long du repas. Du moins, jusqu'à ce qu'Arthur n'y tienne plus.
"Qu'est-ce qu'il y a, encore ?
- Mais rien sire !
- Non, ça, c'est pas possible, avec vous. Alors dîtes-le moi tout de suite ou je vais m'énerver.
- Eh bien, vous savez, sire, je vous aime bien aussi."
Ne pas lever les yeux au ciel. Ne pas lever les yeux au ciel.
"Bon. Eh bien… merci, Perceval.
- De rien, sire."
Un. Deux. Trois.
"Mais, sire…"
Et voilà.
"Oui, Perceval ?
- Est-ce que vous pourriez me le redire ?
- Je vous demande pardon ?
- Que vous m'aimez. Vous pourriez me le redire ? De temps en temps ?
- ...
- Parce que, sinon, j'ai peur de l'oublier. Ou de ne plus y croire. De penser que vous l'avez dit parce que…
- Perceval.
- Oui sire ?
- Vous n'avez pas l'impression d'abuser un peu, là ? Mais vraiment un tout petit peu ?
- Mais sire…"
En un sens, il avait le choix. Soit il accédait à la requête du chevalier, soit il laissait celui-ci le lui redemander à chaque repas.
Cela étant, il pouvait très bien ne plus déjeuner avec Perceval.
"... si vous y tenez.
- Je vous remercie, messire.
- Mais juste de temps en temps !
- Oui, sire.
- Et plus de scènes !
- Promis, sire.
- Bien."
Une. Deux. Trois.
"Sire ?
- ... oui, Perceval ?
- Vous pourriez me le redire, là, maintenant ? Comme ça je l'aurai encore dans les oreilles jusqu'à la prochaine fois."
Arthur leva les yeux au ciel.
FIN.
*part s'enterrer très, très loin*
[EDIT] ... et je veux une icône avec Percy en mode "needs a hug" é_è