Fandom : code geass
Pairing : Suzaku x Lelouch
La nature tout autour était pour rassurer Lelouch, au moins il y avait plus de lieux où se planquer. C'était une manière comme tant d'autres pour passer inaperçu. Sauf qu'il n'était pas seul. Il pouvait sentir un regard sur lui. Il savait plus ou moins qui serait assez fou pour le suivre dans ces lieux qui auraient dû en apaiser plus d'un. Mais l'homme au masque sombre fuyait ses ennemis du mieux qu'il pouvait. Ziguant entre les fourrés épars de cet espace vert enchanteur. Il secouait la tête, ce n'était pas le moment de rêver. Il n'avait pas le temps de s'extasier sur la beauté de ce phénomène naturel. Le japon, même si, au début, il n'avait pas aimé ce pays. Il était un peu tombé amoureux de cette noble terre avec toute son histoire, son architecture et aussi ces habitants. Surtout un. C'était à présent son ennemi, mais il ne pouvait s'empêcher de sentir son cœur le serrer à chaque fois qu'il y pensait. Cette bataille était vraiment injuste, mais il l'avait provoqué, car il savait que son père ne s’arrêterait jamais. Ce n'était pas avec Suzaku dans son camp qu'il gagnerait tous les cœurs. C'était quelque chose d'impossible et il le savait bien. Il s’arrêtait à court de souffle. Il se mettait derrière un arbre, l'arme au poing. Il écoutait le moindre bruit. Se retournant vivement à chacun d'entre eux. Heureusement, il n'était pas cardiaque. Quand il faisait cette constatation, il tombait nez à nez avec deux yeux verts. Ces mêmes pupilles qui ressemblaient à se méprendre à quelques spécimens de la forêt. Il ravalait sa salive doucement et reculait. Il allait être pris. Il rencontrait un tronc d'arbre. C'était fini de son plan génial pour revenir discrètement, vu que son meilleur ami venait de le trouver. Il voyait les larmes de ce dernier. Il n'osait pas toucher ce visage si pur et loin de toutes les horreurs qu'il avait pu faire pour apporter un semblant de paix. Il savait que l'homme face à lui avait endossé le rôle du libérateur. Il sentait la paume douce de son ennemi, celui qu'il aurait dû détester de tout son cœur, mais ce n'était pas le cas. Il aimait, et ce, plus que toute son âme. Il n'avait pas les mots pour décrire ce qu'il ressentait, ce n'était pas logique, lui qui avait tant pleuré la fin de son amie sans comprendre, le voilà qu'il était triste pour ce garçon avec qui il avait joué durant une bonne partie de sa vie.
« Enfin de retour, Lelouch.
-Je te rappelle que c'est moi le méchant, je ne devrai même pas être ici. Ils m'ont vu, ils veulent me tuer à nouveau, je suis l'esprit de ce dictateur pour ces gens. Je ne serai jamais le bon pour le peuple, c'était toi le bon.
-J'aimerais que toutes ces histoires soient loin... Lelouch, j'aimerais discuter avec toi simplement, comme avant sans avoir peur qu'un homme ou une femme vienne pour se venger.
-Je ne peux pas... J'ai décidé de cet avenir pour le bien de ma sœur, de toi.
-Et moi, je fais quoi sans toi ? Je t'aime Lelouch, c'est si compliqué à comprendre ! »
L'homme aux yeux violet s'approchait doucement de son ami et le serrait dans ses bras, c'était un câlin comme il en faisait que peu. Suzaku pleurait à chaudes larmes, frappant de mieux qu'il pouvait cet ancien dictateur. Les mains de Lelouch commençaient à caresser inconsciemment le dos de ce dernier ce qui diminuait progressivement la régularité des coups. Pourtant, l'homme aux yeux verts était toujours en colère, partir comme ça, il avait cru mort. Il avait pas mal maigri, ce qui lui valu un coup dans l'estomac.
« Idiot, tu devrais te nourrir mieux que ça.
-Je ne vis de rien à présent, c'est beaucoup plus simple, je suis une personne du peuple, je n'ai jamais voulu de cette noblesse, c'est elle qui a tué ma mère et privé de vue ma chère sœur. Je n'en pouvais plus.
-Et tu as déchargé ton fardeau sur mes épaules et tu trouves ça intelligent ? Idiot !
-Idiot que tu aimes...
-Et toi ? »
Pour toute réponse, Lelouch embrassait timidement son ami. Il le faisait doucement, mordillant les lèvres fines de son futur amant et plus s'ils trouvaient le moyen de se revoir. Le baiser passait à l'étape supérieure. Les langues dansaient dans un ensemble harmonieux et plein de sensualité. Suzaku n'en revenait pas, il touchait le corps de Lelouch, il voyait bien que ce n'était pas facile pour lui d'être un simple voyageur. Il touchait ce ventre trop creusé par la faim. Il soulevait les vêtements et ce qu'il voyait était à la fois triste et tentant.
« Je ne peux pas te faire l'amour dans cet état Lelouch, on dirait que tu vas te briser.
-Ne dis pas de bêtises, je ne suis pas fait en sucre, tu sais...
-Je ne serais pas le dominant.
-Qu'est que tu racontes ?
-Je te donne simplement ma première fois, profite... »
Lelouch pouvait sentir les mains retirer ses vêtements progressivement. Il ne voulait pas s'échapper tellement la chaleur des mains de son partenaire étaient agréables. Bien plus que tout ce qu'il avait imaginé. Il embrassait toujours maladroitement son amant, c'est qu'il devenait progressivement. Il gémissait lorsqu'une main s'aventura sur son pénis. Il pouvait sentir qu'il était bien dur. Suzaku se détachait de lui et se mettait dos à lui s'appuyant sur un arbre.
« Viens, n'ai pas peur...
-Tu es sérieux ? Sans préparation.
-J'ai déjà mal de te savoir si loin de moi tout ce temps alors que tu me prennes sans toutes ces préliminaires... Ce n'est pas si grave.
-Idiot.
-Bien moins que toi ! »
Lelouch soupira et pénétrait doucement les deux globes de chair, bien entendu, le cri de Suzaku sortait de sa bouche. Il restait un moment immobile. Après quelques instant, il bougeait contre son amant et c'est ainsi dans une forêt inconnue qu'il connaissait leurs premiers émois. À l'abri des regards...
tirage 2
Le soleil était trop fort, sur île déserte, Amu plissait les yeux face à l'astre de jour baillant comme pas possible. Elle s'étirait doucement, elle avait besoin de se laver à la rivère. Depuis qu'elle était ici, elle vivait en errance en compagnie d'Ikuto. Les animaux de cette endroit rendait les lieux hostiles et angoissant pour la jeune femme qu'elle était devenue. Elle prenait le couteau et s'aventurait dans ces lieux où le danger pouvait la surprendre à tout moment. Elle devait se laver, elle attirait les moche comme les fleurs attirent les abeilles. Elle secouait doucement sa main pour chasser ces insectes horribles. Elle passait un moment à couper les plantes et les serpents endormis qu'il était toujours prêt à cracher leur venin. C'était un poil flippant tout ça, mais elle commençait à avoir l'habitude que la nature ne soit pas avec elle, mais plutôt contre elle, heureusement, elle n'avait plus ces règles, c'était encore pire ces jours là comme si tout était en place pour la faire enrager. Après la jeune fille allait envoyer la seule présence qui lui voulait du bien aller voir ailleurs si la plage était plus blanche. Elle arrivait à la rivière, elle remontait le courant afin d'avoir pied. Elle trempait le pied dedans, c'était un peu froid, mais il y avait pire comme sensation. Elle s'enfonçait progressivement dans le cours d'eau. C'était agréable de se sentir un peu plus propre. Elle avait bien entendu retirer ses vêtements avant de plonger dans l'onde qui révélait aux plus curieux son corps de femme. Elle fouillait de son pied pour trouver une pierre lisse qui rendrait son lavage plus efficace. Elle trouvait ce qu'elle cherchait à sa plus grande joie. Elle allait sous l'eau, se mouillant toute par la même occasion. Elle remontait à la surface, ces cheveux roses collant sur le dessus de son corps. Elle écartait les mèches devant ses yeux et se mettait à se laver le corps non sans une certaine énergie. Elle ne chantait pas, elle savait que ça pourrait attirer ce pervers qu'elle appréciait tout de même. Plusieurs mois avec lui, elle avait bien vite appris à savoir comment fonctionnait l'homme-chat. Pour la jeune femme, c'était un gros chat. Il se baladait quand il voulait et ramenait des trucs plus ou moins mangeable et dormait très souvent pour une raison qu'elle n'expliquait pas d'ailleurs. Elle haussait les épaules continuant ce qu'elle faisait. Elle ne s'attendait pas vraiment à ça, mais un bruissement s'approchait de plus en plus, elle se tenait prête à lancer ce qui lui servait de savon pour faire partir la créature qui venait ainsi la déranger. Elle grognait en voyant les cheveux noirs de son ami.
« Tu tombe toujours au mauvais moment toi !
-Déjà que je te trouvait en beauté étant plus jeune, maintenant tu es à coupé le souffle.
-Pitié, pas de discours mièvre. Je ne te donnerai pas mla fleur si facilement.
-Puis me laver avec toi ?
-Rien de pervers.
-Je ferai de mon mieux, mais ce n'est pas de ma faute si ton oreille est un point érogène de ton corps... »
Amu balançait sans pitié la pierre qu'elle avait utilisé, il l'évitait habilement en riant. Elle râlait un peu et recherchait après une autre pierre. À peine était elle remontée que l'homme déjà nu dans l'eau, comme il était plus grand qu'elle, à son plus grand malheur, il pouvait voir combien la nature hostile sculptait délicieusement les corps du jeune homme. Elle rougissait et se tournait en frottant fortement le peau, à la faire rougir. Elle sentait quelque chose d'humide dans son cou, elle se retournait prête à en découdre avec l'animal qui l'avait touché. Elle se retrouvait en face de l'homme. Elle gonflait les joues, de méchante humeur. Ikuto souriait.
« Je sais que tu as maté mes muscles.
-Tu te prends pour Apollon ?
-Loin de moi cette idée, mais j'ai plus dans la tête que je te plais, surtout comme ça... »
Amu reculait, elle savait ce qu'il allait faire. Elle ne voulait pas de ça, déjà que c'était assez compliqué pour elle de savoir qui elle aimait le plus, si cet imbécile commençait à brouiller encore les pistes qui lui restait, ça devenait n'importe quoi. Elle rougissait.
« Espèce de crétin, tu avais besoin de me lécher le cou, je ne suis pas un bonbon et ce malgré ma couleur de cheveux...
-Pourtant je te croquerai bien.
-Pervers !
-Je peux laver ton dos ?
-Ne fait rien... »
Amu sentait les mains du jeune homme sur son dos, ça lui faisait un bien fou, elle adorait quand il faisait ça et fatalement, elle se détendait et fermait les yeux ce qui laissait à Ikuto le libre choix de faire quelques fantaisies. Cette fois-ci il glissait doucement ses mains sur ses hanches et caressait le clitoris de la jeune fille. gênée, elle tentait de s'en écarter, mais une main la retenait. Elle grognait pour le principe. Même si elle devait avouer ce moment étrange assez agréable. Elle rougissait comme jamais.La jeune fille peinait à retenir ses gémissements à la plus grande joie de son tortionnaire qui continuait de plus en plus vite. Il entrait un doigt en elle quand elle poussait un cri qu'il interprétait comme sa jouissance.
« Ma belle, je peux te faire encore plus plaisir, si tu le souhaite...
-Qu'est que tu attends alors ? »
Amu était encore dans une phase de coït, elle ne remarquait pas tout de suite que le doigt bougeait en elle. Elle ne comprenait pas, ça faisait un peu mal, puis elle y trouvait de plus en plus le plaisir, elle s’abandonnait à ce dernier, devenant soumise à son ami qui devenait quelque minutes après son amant. Elle soupirait, trouvant ça vraiment bizarre...
« Minute tu viens de voler ma virginité ?
-Surprise ma chérie...
-C'est bien parce que tu fais ça bien que j'accepte.
-Et je n'ai pas fini... »
En effet, elle sentait ses chairs pénétrées à chaque mouvements de hanches de son amant. Elle oscillait à nouveau entre plaisir et douleur. Elle n'arrivait pas voir s'arrêtait l'un pour laisser place à l'autre. Elle soupirait de plaisir, c'était la deuxième fois qu'elle sentait son esprit s'envoller. C'était décidément trop bon. Elle sentait quelque chose la remplir. Elle grimaçait un peu.
« Crétin... »
Il l'embrassait pour toute réponse.