J'ai parié pour des raisons obscures avec
she_yenne qu'elle ne serait même pas capable d'écrire une fic sur moi ... en fait, je veux plus parier avec elle, elle a gagné.
Je devais soit lui écrire un POV d'un gars de Santa Claus, soit poster son oeuvre sur mon propre LJ ... putain ç_____ç
Croyez pas ce qu'elle a écrit, hein ?
Nom du Fandom : Hochiki-Chan amour de moua ( par pure mauvaise interprétation de la principale concernée qui oublie un jour sur deux qu’on est censées bosser en coécriture )
Note : Hochiki tu sais que je t’adore même dans l’adversité. Cela dit, je ne suis pas contre un effort de ta part XD *calin*
Hochiki contre le reste du monde.
Hochiki, petit être humain moyen presque normalement constitué comme tout un chacun, vit une vie que l’on pourrait qualifier de paisible si elle n’était pas si troublée par les aléas de l’existence. En effet, difficile est la survie de ce petit être si mignon qu’un rien déstabilise tant il est sensible et décalé. Si l’on devait résumer Hochiki, cela donnerait quelque chose dans ce goût : //auto-message// votre correspondant est actuellement perdu dans les tréfonds de son univers cérébral. Il doit soit être en train de scotcher bovinement sur son écran sous couvert d’une réflexion soi disant intense soit être en train de risquer l’immolation avec son thé. Prière de se montrer patient, il peut revenir d’une minute à l’autre comme la semaine prochaine.
Mais passons …
Le véritable et presque unique grand drame de l’existence d’Hochiki reste incontestablement son hypocondrie notoire. Il est une anecdote des plus probantes qui raconte qu’un jour de pénurie MSNienne - ou peut être pas, Hochiki fréquente si peu souvent cette plate forme de débauche qui nuit à son équilibre précaire d’inspiration pourtant incroyablement étendue habituellement - Hochiki, plutôt impulsive et vaguement irréfléchie de nature, décida brusquement qu’elle était d’humeur sportive. Comprendre par là un besoin urgent de se mettre au sport dans l’instant et ce sans échauffement préalable - pour quoi faire ? dixit elle même - Et là ce fut tout naturellement le drame. Une drame d’une bonne semaine tant la demoiselle est douillette. 45 minutes de ponts et quasiment une tétraplégie plus tard, revoilà notre Hochiki nationale presque momifiée voire plâtrée des pieds à la tête. Et ce fut sans sourciller qu’elle raconta son histoire, finalement de retour sur MSN.
S’il n’y avait que ça …
Hochiki on l’aime naturellement, sinon on n’en parlerait pas, ça va de soi. Mais elle possède en elle quelque chose de profondément fatiguant. Quoi que vous puissiez dire, que ce soit de l’ordre de la dernière sommation relativement agressive ou carrément la menace de suicide par pendaison de la fenêtre, vous ne parviendrez sans doute pas à amadouer son petit cœur. Pas qu’elle en manque, non, au contraire. Simplement, elle ne voit ni n’entend généralement pas vos appels de détresse. Les trois quart du temps injoignable - par gros manque de communion spirituelle avec son portable, il serait fort malvenu et inutile pour vous d’avoir besoin en urgence de ses services. Hochiki ne connaît pas l’urgence, aussi dynamique qu’un escargot asmathique, elle ne manquera toutefois pas de vous recontacter post-mortem. « Désolée, j’étais partie visiter mon escalier ».
La patience est une vertu, dit-on. L’immortalité, préférable.
Mais Hochiki, ce n’est pas que cela. La douceur d’Hochiki va si loin qu’il est impossible de rester énervé en sa présence plus d’une demi seconde, une seconde et demi pour les cas extrêmes, deux secondes pour les irrécupérables. Hochiki ressemble à une balance - pas dans l’esthétisme, je précise pour palier à toute mauvaise compréhension au cas où - elle ramène l’équilibre de par son calme et sa manière tellement silencieuse de régler les choses.
Et puis Hochiki, c’est aussi quelqu’un dont l’imagination frôle des sommets encore inconnus et qui a le mérite tout à fait louable de pouvoir l’allier avec des tournures de phrases digne d’un grand écrivain - ou s’en rapprochant de près - et cela même si depuis peu elle est aigrie et a décidé subitement de ne plus mettre aucun de ses écrits en ligne. Ce qui lui permettra en fin de compte - peut être - de se concentrer enfin sur ce qu’elle est censée faire depuis longtemps.
Et puis Hochiki, c’est quelqu’un avec qui on aime parler pendant des heures et ce même si les interférences dues à son kit main libre très naze ruinent proprement le tympan. Parce qu’on l’adore et qu’on ne peut pas se passer d’elle, bien qu’elle soit parfois aussi chiante que son bébé. Et au moins, le téléphone permet ce que MSN n’a su entreprendre : une communication durable avec Hochiki, mon petit courant d’air préféré.
ç___________ç un jour j'apprendrai à la fermer ...