Ode pour Isfah / Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis - G - Percy/Pénélope

Feb 18, 2009 10:58

Ode pour la Valentine : isfah
Titre : Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis
Cupidon : aylala
Couple : Percy/Pénélope
Rating : G
Nombre de mots : 3 500
Disclaimer :Au risque de dévoiler mon anonymat : je ne suis pas JK Rowling, les persos de cette histoire ne m’appartiennent donc pas.
Mot de la Valentine :Je n’ai jamais beaucoup écrit sur Percy, pourtant c’est un personnage très intéressant. Je te remercie donc par ta demande de m’avoir permis d’écrire sur ce couple.



Il faisait beau en ce 12 février. La météo était clémente, le soleil brillait et le vent ne soufflait qu’une légère bise. Les promeneurs dans les rues avaient l’air serein et détendu, les amoureux se tenaient par la main tout en flânant sur le Chemin de Traverse.

De jolis cœurs rouges, roses et or, des rubans et de petits cupidons en carton avaient fait leur apparition sur les devantures des magasins.

Non vraiment, c’était un beau jour de février.

Et Percy n’avait jamais autant douté.

En réalisant cela, le jeune homme enfonça ses mains profondément dans ses poches, rentra son cou dans ses épaules et poussa un léger grognement avant de donner un coup de pied dans un caillou qui trainait là. Malheureusement il le rata et dû faire mine d’ignorer le ricanement moqueur d’un petit garçon qui l’avait observé.

C’était un fait que personne ne pouvait nier, Percy Weasley détestait l’indécision. Suivait de près l’hésitation, les retournements de situation et les surprises qu’il n’organisait pas. En fait, il détestait être prit au dépourvu. C’est pourquoi il s’efforçait toujours de prendre rapidement la bonne décision et de s’y tenir.

Dans son travail au Ministère, c’était une qualité appréciée. On n’avait jamais eu à se plaindre de lui. Evidemment, les mauvaises langues (Percy allait même jusqu’à penser « les jaloux ») s’amusaient parfois à le traiter de lèche-botte, mais il n’en avait cure. Tout ce qui comptait pour lui était de faire correctement son travail. Ses décisions justes, et surtout un timing irréprochable lui avait valu plus d’une félicitation au Service de la Coopération Magique. Et Percy en était fier.

Non, vraiment, Percy avait rarement l’occasion de douter et jamais il n’aurait cru que cela lui arriverait à cause de… ça.

Une fête stupide, créée de toutes parts par des commerçants seulement soucieux de leurs chiffres d’affaires. Une journée sans aucun éclat particulier mais dont tous les amoureux devaient se souvenir et surtout ne pas manquer ! Une journée comme les autres qu’on avait artificiellement habillée de strass, de paillettes et de glamour pour que des entreprises s’en mettent plein les poches…

Non, Percy n’aurait jamais cru qu’il en serait un jour à réduit à hésiter à cause de la Saint Valentin… et d’une poignée de témoignages féminins qui avait mis à mal ses convictions les plus profondes.

Percy n’avait jamais aimé la Saint Valentin qui le lui rendait bien. Il avait très peu eu l’occasion de la célébrer… En réalité, il ne l’aurait célébré qu’avec une seule fille si cela ne le rebutait pas tant. Par chance, Pénélope était très compréhensive.

Lorsqu’ils avaient commencé à sortir ensemble, ils étaient tous les deux à Poudlard. Les charges et devoirs qui leur incombaient en tant que préfets les empêchaient de faire n’importe quoi, comme se montrer frivoles par exemple. Aussi le jour de la Saint Valentin, ils n’avaient rien fait de plus que les autres jours à savoir, trouver un endroit suffisamment reculé pour prendre un peu de retard sur leurs rondes quotidiennes. Percy en avait été grandement soulagé.

Désormais ils n’étaient plus à l’école. Ils se voyaient aussi souvent qu’ils le pouvaient, le plus souvent chez elle puisque qu’elle avait emménagé dans un charmant petit appartement dans les environs de Londres. Cette situation convenait parfaitement au jeune homme. Il en était pleinement satisfait et était convaincu que sa petite amie l’était également. Du moins, il l’espérait ! Les commérages qu’il avait entendus ici et là avait dernièrement eu raison de toutes ses convictions ! Percy soupira.

Quelques jours plus tôt, tandis qu’il était passé la voir en sortant du bureau, le sujet de la Saint Valentin était arrivé dans leur conversation. Une publicité pour une grande marque de chocolat était arrivée par hiboux et Percy en avait été agacé.

Tout y était alors passé, tout son discours bien rôdé sur l’immense arnaque que représentait ce jour, du complot des commerçants pour leur prendre de l’argent, la bêtise de devoir consacrer uniquement un seul jour dans l’année à l’amour…

Pénélope l’avait écouté en hochant la tête avant de murmurer avec un petit sourire qu’il avait tout à fait raison. Rassuré sur le fait qu’elle partageait son opinion, Percy s’était calmé et avait reprit le cours normal de sa conversation. Il avait été interrompu au moment où on lui avait demandé de prendre contact avec son homologue turc.

Il avait surtout cru que tout cela était réglé, que jamais plus il n’aurait à se soucier de la Saint Valentin.

Mais tout cela c’était avant d’entendre les deux femmes secrétaires du Service Contentieux du Département de la Coopération Magique Internationale. Percy avait dû y aller pour récupérer un dossier. Les deux femmes qui discutaient déjà avant son arrivée avait caché à la hâte d’un air coupable un paquet de biscuits mais l’avait vite ressortir en voyant qu’il ne s’agissait « que de lui ». Et tandis qu’un préposé cherchait dans l’immense capharnaüm des dossiers d’archives celui dont il avait besoin, Percy n’avait pu s’empêcher d’écouter la conversation des deux femmes.

La première expliquait à son amie que son mari était tellement tête en l’air que depuis quelques jours, elle lui avait lancé un sort. Il ne pouvait pas dépenser de l’argent sans qu’un message lumineux n’apparaisse devant lui pour lui recommander (Percy aurait plutôt pensé « menacer »…) de ne pas oublier la fête des amoureux.

« On a beau dire, on a beau faire » disait-elle avec conviction « C’est tout de même incontournable ! On ne peut pas passer à côté ! En tout cas avec tout cela, mon Augusto aura surement compris ! »

Elle avait ricané un moment, accompagnée de son amie qui se gavait consciencieusement de petits gâteaux.

« Une seule chose est certaine ! Quoiqu’elles en disent, toutes les femmes veulent que l’on pense à elles pour la Saint Valentin ! On a toute besoin de se sentir aimé ce jour là ! Ce n’est pourtant pas grand-chose, non ? »

Sur ces faits, le dossier que Percy voulait venait d’arriver et après avoir marmonné de vagues remerciements qui ne seraient de toute façon pas entendu, il était sortit de la pièce en ce faisant la réflexion que cette secrétaire se trompait. Toutes les femmes n’étaient pas comme ça ! Pénélope par exemple…

Cette discussion avait donc été reléguée dans un coin de son cerveau, et il était bien décidé à l’oublier.

Mais le soir même, installé à la table de la cuisine du Terrier, ses convictions avaient prit un nouveau coup. Sa mère préparait le repas en écoutant la radio. Comme toutes les stations à cette époque de l’année, la RITM diffusait à la pelle des émissions sur le thème de l’amour, du romantisme et de la Saint Valentin. Du coin de l’œil, le jeune homme observait sa mère sourire, hocher la tête et pousser des soupirs. Il fronça les sourcils. Il ne gardait pourtant aucun souvenir de ses parents célébrant une fête de ce genre… Pourtant, en la voyant fredonner les chansons de Célestina Moldubec, il eut des doutes.

Alors timidement, il lui posa la question. Le regard attendri et enamouré que sa mère lui lança alors le fit immédiatement regretter sa curiosité. Mais désormais il était trop tard pour reculer.

« Oh Percy ! » murmura-t-elle dans un soupir « Tu sais, avoir une famille nombreuse demande beaucoup de travail. Mais ton père et moi avons toujours su garder du temps pour nous. Et même si nous ne vous le montrons pas, nous mettons un point d’honneur à nous retrouver par moment seuls tous les deux. C’est pourquoi nous avons toujours fêté la Saint Valentin. Ce n’est jamais grand-chose tu sais, mais rien ne me fait plus plaisir que les petites attentions de ton père… »

Pour ne pas avoir à commenter, Percy s’était appliqué à boire son thé à toutes petites gorgées. Le temps que sa tasse soit finie, une nouvelle chanson de Moldubec avait été programmée et sa mère s’était remise à chanter. Et il s’était bien gardé de remettre le sujet sur le tapis.

Mais le lendemain à son réveil, la radio retransmettait encore des témoignages de jeunes amoureux qui détaillaient leurs journées du lendemain. La une du journal était consacrée au concert des Bizzar’Sister à Manchester en l’honneur de la Saint Valentin et dans l’ascenseur du Ministère qui le menait au travail il avait entendu les messes basses et les gloussements de deux jeunes sorcières qui se demandaient ce que la journée du lendemain leur réserverait…

Percy était donc d’humeur assez morose ce soir là en rentrant chez lui. Il se rendit directement dans sa chambre et se laissa tomber tout habillé sur son lit. Il ne savait plus trop quoi penser.
Lui qui avait toujours cru bien faire… Lui qui avait des convictions et qui faisait toujours tout pour les respecter… Et voilà qu’en l’espace de deux jours, il se trouvait totalement perdu…

Pénélope avait acquiescé quand il lui avait dit qu’il ne souhaitait pas célébrer la Saint Valentin, et voilà que maintenant, il découvrait qu’en réalité, cela lui ferait sans doute très plaisir s’il marquait le coup !

Par Merlin, pourquoi les femmes étaient-elles si compliquées ? Qui devait-il croire ? Que devait-il faire ?

Il soupira d’un air las.

Il se posa des questions toute la soirée, changeant d’avis régulièrement, prenant d’autres résolutions presque aussi souvent… Fatigué par toutes ces réflexions, mais surtout encore entièrement indécis, il choisit d’aller se coucher de bonne heure. La nuit porte conseil parait-il, et cette fois là, cela ne rata pas.

Lorsqu’il ouvrit les yeux il avait fait son choix et c’était un grand soulagement. Maintenant qu’il avait un nouveau but, un nouvel objectif, il s’y consacrerait entièrement. Il faudrait faire vite, le temps pressait désormais, mais Percy avait toujours été zélé et cette fois-ci, il espérait bien que cela lui servirait.

Il se leva donc dans la précipitation, fila sous la douche et quitta la maison sans prendre le temps de manger, ignorant les remontrances de sa mère qui le poursuivirent jusqu’à ce qu’il transplane pour le Ministère.

Il se rua dans les ascenseurs mais au lieu de s’arrêter à son bureau, il se rendit au service du courrier. Avant toute chose, il devait inviter Penny. Il emprunta une plume à un employé mal réveillé, et sur un coin de table, il rédigea avec soin sa lettre, le bout rose de sa langue pointant entre ses lèvres. Il voulait se montrer mystérieux, secret, mais il n’avait pas l’habitude. Il se creusa les méninges aussi longtemps qu’il lui était possible sans se mettre en retard et envoya son invitation. Il espérait que cela fasse l’affaire.

Il savait surtout que le plus dur restait à faire.

Toute sa journée fut rythmée par son travail et ses tentatives désespérées pour organiser une merveilleuse surprise pour la Saint Valentin. Au moment même où il envoya son rapport à l’ambassade d’Ukraine, un retour de hibou lui apprit que le plus prestigieux restaurant sorcier de Londres était déjà complet depuis des semaines. Il pesta et offensa le portrait accroché au mur. Tandis qu’il notait les dates importantes des prochains congrès internationaux, un nouvel hibou lui revint, lui apprenant qu’il ne pourrait pas non plus faire livrer des fleurs à Penny.

Les stocks avaient été entièrement vendus pour l’occasion. Alors qu’il s’occupait de dupliquer les derniers rapports à rendre, on le prévint par cheminée que son projet de faire une promenade en calèche autour du parc tombait à l’eau.

A la mi journée, Percy comprit qu’il lui fallait revoir ses ambitions à la baisse.

Malheureusement, même dans les restaurants moins luxueux il n’y avait aucune place, plus aucun fleuriste ne répondait à ses hiboux et les magasins de chocolats semblaient avoir tous fermé boutique. Et les dossiers qui n’arrêtaient pas d’atterrir sur son bureau ne l’aidaient pas à se concentrer.

La journée touchait à sa fin et il n’avait toujours aucune idée de ce qu’il allait faire de sa soirée. Lorsque Prométhée, le hibou de Pénélope, revint avec la réponse de la jeune femme (elle était bien évidemment ravie de le retrouver le soir même et elle était intriguée…), Percy se mit à paniquer. Il ne savait absolument plus quoi faire.

Alors timidement, à la fin de son service, il alla demander conseil à l’un de ses supérieurs. Mr Halvorson était un sorcier d’un certain âge qui n’avait rien de commode, mais Percy était désespéré. Il murmura sa question en se sentant rougir de la tête au pied et ce fut pire encore quand le vieux sorcier le fixa d’un air surpris et légèrement mécontent.

- « Ce n’est que maintenant que vous vous inquiétez de cela Weasley ? » lui marmonna-t-il « Je vous souhaite bien du courage ! »

Il lui avait alors tourné le dos et s’était éloigné de sa démarche claudicante. Percy avait poussé un énorme soupir. Il n’avait plus que quelques heures devant lui et il avait tout à faire. Maudite Saint Valentin ! Maudite tradition ! Maudit romantisme…

Pauvre de lui !

Pourtant Percy savait qu’il ne devait pas se laisser abattre, c’était un luxe qu’il ne pouvait pas se permettre. Il avait donné rendez-vous à Pénélope à 19h00 précise ce qui lui laissait deux grandes heures pour organiser une surprise. Il devait être capable d’y arriver. Ilse mit alors à espérer avoir hérité d’un peu de la spontanéité dont faisait si souvent preuve les jumeaux.

Il était désormais inutile d’espérer obtenir une table dans un restaurant pour la soirée. Seul la Tête de Sanglier avait accepté de le recevoir et Percy doutait fortement que Pénélope apprécie l’attention. Il était alors discrètement retourné au Terrier. Derrière la cabane à balai se trouvait depuis des mois une vieille table abîmée que son père promettait de réparer dès que sa mère lui en faisait la remarque. Percy l’observa un moment avant de se décider à la prendre : de toute façon, il n’avait pas le choix.

Il attrapa la table à bras le corps et transplana tant bien que mal jusqu’en haut de la colline de Têtafouine. La vue n’était pas très belle, mais c’était le seul endroit auquel il avait pensé et le temps pressait. A genoux dans l’herbe, sa baguette entre les dents, il répara la table du mieux qu’il pu. Elle était toujours bancale et il ne faudrait pas trop s’appuyer dessus. Percy croisa les doigts pour que cela face l’affaire.

Sans prendre le temps de souffler, il transplana alors jusqu’à Pré-Au-Lard. Il se faisait tard, les magasins étaient sur le point de fermer. Il courut dans les rues, entra essoufflé dans les boutiques et parvint in extremis à acheter quelques petites choses. Ce n’était pas brillant : un paquet de chips, une bouteille de vin, du ragoût en conserve et quelques bougies noires pour les rites occultes…

Mais Percy n’avait pas le temps de faire le difficile. Il venait à peine de quitter la dernière échoppe que déjà il transplanait une nouvelle fois pour Têtafouine. L’arrivée fut laborieuse et le jeune homme n’était pas certain d’avoir récupéré tout ses ongles de pieds, mais pressé par le temps, il oublia bien vite ces petits désagréments.

Sa première entreprise fut de réchauffer l’endroit. La soirée s’annonçait fraîche. Il traça tout autour de la table un large cercle qu’il ensorcela alors pour que la température y fût douce et agréable. Il réalisa ensuite qu’il avait besoin de quelque chose à transformer en nappe. Son choix fut rapidement fait et quelques secondes plus tard, son blouson devenu un tissu doux orné de dentelles blanches décorait la table. Il métamorphosa ensuite des cailloux en quantité suffisante pour dresser une jolie table. Il fit léviter de vieilles souches qui allaient servir de sièges. Il venait de finir d’allumer les bougies quand un pop se fit entendre dans les bois non loin. Pénélope n’avait eu aucun mal à le retrouver grâce au patronus qu’il lui avait envoyé.

Soudainement très intimidé, il prit une grande inspiration et se redressa. Il devait faire bonne figure pour l’accueillir. Il quitta alors le périmètre chauffé, il frissonna. Son blouson devenu nappe lui manquait désormais. Pour se réchauffer, il hâta le pas. Il ne tarda pas à rejoindre la jeune femme. En la voyant, Percy s’arrêta net. Elle était ravissante dans sa robe bleue. Il ne l’avait jamais vu coiffer ainsi, cela lui allait si bien… Il sentit immédiatement ses oreilles s’empourprer et il baissa la tête, un peu gêné par les pensées qui le traversait en cet instant.

- « Percy ? Qu’est-ce que c’est que cet endroit ? J’ai été très surprise de recevoir ton patronus ! » lui demanda-t-elle en le rejoignant gracieusement.

Juchée sur une paire de talon, elle avait une démarche très différente… qui lui allait bien. Les quelques centimètres qu’elle avait gagné lui permirent de l’embrasser sans se mettre sur la pointe des pieds.

- « Alors ? Que fait-on ici ? » souffla-t-elle en regardant par-dessus son épaule.

Percy vit ses yeux se mettre à briller et un sourire naître sur ses lèvres. Pour sa part, ses oreilles devenaient de plus en plus cuisantes. Il glissa sa main dans celle de sa petite amie et l’entraina vers sa surprise.

- « Euh… Et bien en fait euh… »

S’entendre balbutier ainsi l’énervait au plus au point ce qui ne l’aidait pas à retrouver son calme. Il s’arrêta un court instant pour prendre une très longue inspiration, puis il se lança.
- « Je nous ai préparé un dîner… » lança-t-il presque à voix basse.

Car ce qu’il avait eu le temps de préparer était loin de l’idée que l’on pouvait se faire d’un bon dîner.

- « Oh Percy ! » s’exclama la jeune femme en se tournant vers lui en serrant un peu plus sa main dans la sienne « C’est vrai ? C’est adorable ! »

Le jeune homme se mit à sourire discrètement. Cela avait l’air de lui faire plaisir. Plus confiant désormais, il l’entraina de bon cœur vers sa surprise. Quand Pénélope découvrit son installation, elle laissa échapper un petit cri admiratif qui fit très plaisir à Percy. Il se redressa encore un peu plus. Un léger sentiment de fierté le gagna. Il était content de la voir agréablement surprise.

- « Percy ! C’est… C’est époustouflant ! » s’exclama-t-elle.
- « Ce n’est pas grand-chose… » temporisa faiblement le jeune homme tout en souriant.
- « C’est surtout très surprenant ! Je croyais que tu détestais la Saint Valentin et que je ne voulais surtout pas la célébrer ni en entendre parler… » lui lança-t-elle d’un air amusé.
- « Oui c’est vrai… » murmura-t-il d’un air un peu coupable « Mais j’ai entendu des choses… Je… J’ai pensé que cela te ferait plaisir, alors… »

Il plongea alors son regard dans le sien et en la voyant heureuse, il se détendit complètement et lui rendit son sourire. Il était vraiment ravi d’avoir réussit cette surprise. Cela en valait vraiment la peine.

- « Tu es adorable ! » lança Pénélope « Et dire que je m’étais fait à l’idée de ne rien faire ! »
- « Tu aurais eu de la peine ? » demanda-t-il.
- « Non… Je savais à quoi m’en tenir et dans un sens, je suis de ton avis. Mais… Par Merlin, comme je suis contente de cette surprise ! Je crois que c’est ce qu’il y a de mieux ! »

Elle se pencha alors et l’embrassa tendrement. Percy laissa ses mains glisser sur la taille de sa petite amie et tous les deux se rapprochèrent. Ils n’avaient toujours pas rejoint la zone réchauffée, mais désormais la température ne semblait plus être un problème ni pour l’un ni pour l’autre. Etroitement enlacés, ils s’embrassaient avec conviction, oubliant tout ce qui n’était pas eux.

Lorsque le baiser cessa, Percy entraina Pénélope en souriant devant ce qu’il avait préparé. Elle trouva la table charmante et la vue magnifique. C’était sans doute un peu exagéré, mais le jeune homme accueillait ses compliments avec plaisir. Elle remarquait les efforts qu’il avait fournit et il s’en réjouissait.

Assis l’un contre l’autre, ils partagèrent le modeste dîner. Les chips étaient un peu molles, le ragoût avait été mal réchauffé par son sortilège et le vin n’était pas très bon, mais Pénélope ne s’en plaignit pas et Percy s’en moquait lui aussi.

Main dans la main, à la lueur des quelques bougies qui terminaient de se consumer, ils profitaient de ce moment en tête à tête pour discuter un peu, s’embrasser beaucoup et apprécier le calme et le fait d’être seuls ce qui n’arrivait pas si souvent que cela…

Et lorsque Pénélope entre deux baisers lui souffla à l’oreille qu’ils pourraient aller finir la soirée chez elle, Percy se mit à sourire.

Finalement, la Saint Valentin n’était pas une si mauvaise journée que cela. Revenir sur sa décision de l’ignorer avait finalement été une bonne idée malgré le mal que cela lui avait donné.

Mais cependant, il était décidé, les prochaines convictions qu’il aurait, jamais plus il ne les renierait.

2009, cupidon: aylala, perso: percy, cadeau: fanfic_2000_mots_et_+, rating: g, perso: penelope

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