Ode pour la Valentine :
lupi_de_luneTitre : Dernière lune
Cupidon :
babydracky Personnage : Remus
Rating : PG-13 (Character death)
Nombre de mots : 331
Disclaimer :L'univers de Harry Potter, est à J.K. Rowling.
Mot de la Valentine : J’espère que cette petite drabble te plaira. Pour ma part, je n’avais jamais écrit sur Remus et je n’ai pas vraiment d’atomes crochus avec le personnage mais j’espère ne pas m’en être trop mal sortie.
Des cris de guerre. Des cris de souffrance. Des cris d’exultation.
Tout est flou. Tout est poussière.
Les sorts fusent de tous les côtés. Alliés et ennemis.
Des vies, des morts jonchent le sol de Poudlard. Ce château, cette école.
Les seules années heureuses de son existence bafouées, souillées par le sang de l’ennemi, le sang de l’ami.
Il se bat, il combat. Avec la rage d’un loup. Une bête solitaire qui a perdu sa meute.
Il défend la seule chose qui compte à présent à ses yeux. L’avenir des nouvelles générations. Des jeunes qui comme Harry se battent pour avoir le droit de vivre libre. Des jeunes qui comme James, Lily et Sirius n’ont jamais courbé l’échine. Les autres.
Quand il la voit enveloppée de ce nuage de fumée, son sang ne fait qu’un tour. Elle ne devrait pas être là, cette fleur de vie, cette fleur qui a donné la vie.
Elle se bat, elle combat. Avec la hargne d’une lionne. Pour les lionceaux, pour son lionceau.
Pourquoi est-elle là ?
Quand leurs regards se croisent enfin, il ne voit rien d’autre dans ses yeux, sur ses lèvres, que son nom, son amour pour lui.
Quand la sentence tombe, le voile s’abat sur lui brutalement.
Il est déjà mort quand il s’effondre sur cette femme, sa femme.
Eut-il été vivant il l’aurait pressée de se saisir de sa baguette aussi fermement qu’elle le faisait de son corps déchiré par des années de souffrance, de son visage qui n’avait pas su reconnaître l’amour quand il lui avait été de nouveau offert.
Il l’aurait suppliée de redresser le visage fièrement et d’abattre l’ennemi, non pas pour le venger, mais pour vivre. Pour elle. Pour leur fils.
Le ciel lui avait accordé de périr avant sa femme pour ne pas souffrir de sa capitulation. C’est son corps brûlant contre le sien qu’elle périt, Tonks, sans avoir même tenté de combattre l’ennemi.
Sa louve l’avait suivi sous le linceul tissé par la mort.