Ode pour la Valentine :
BuddhaformattieTitre : Même que ça sera une fille !
Cupidon :
camille_miko Couple/Personnage : Sybille et Minerva
Rating : G.
Nombre de mots : 757.
Disclaimer :L'univers de Harry Potter, est à J.K. Rowling. Le contexte est outrageusement repris du petit monde merveilleux de
papotus_sempra.
Mot de la Valentine :Chère Buddha (si tu me permet cette familiarité), j’espère cette fic te plaira. Ce n’était pas exactement ce que tu avais en tête, je pense ; néanmoins, je me suis dite que cela pourrait te faire plaisir, malgré tout. Je te souhaite une très bonne Saint-Valentin.
Sybille entra discrètement dans l’Infirmerie où se trouvait Minerva. Elle savait que PomPom se trouvait en salle des Professeurs pour boire son thé, loin de brouhaha de la Grande Salle. Miny avait fait un malaise dans la soirée de la veille. Depuis, personne -hormis Albus et PomPom- ne pouvait s’approcher d’elle. Pour tout dire, le directeur était même assez insupportable sur la question. Elle aurait besoin de silence et de calme.
Donc, Sybille avait demandé à Fumseck de l’aider, pour aller rendre visite à son amie. Pendant que celui-ci détournait l’attention de toute l’école, elle se glissa donc, dans l’antre du démon en blanc et alla s’asseoir à côté du lit de la patiente.
Elle resta comme cela un long moment, attendant qu’elle se réveille, ce qui ne manqua pas dès l’instant où elle joua avec ses doigts. Un sourire fleurit, dès cet instant, sur les lèvres du professeur fantasque de Poudlard.
- Sybille… Que… Que faites-vous ici ?
- Vous étiez pas bien, hier, alors je suis venue vous voir Miny. Mais chut… Il faut pas le dire, parce que Albus et PomPom y sont pas d’accord.
Minerva eut un sourire. Typique de Sybille. Elle avait décidé de passer outre les ordres et il était à parier que le phénix du directeur était dans la bêtise. Son silence était mal interprété, comme de bien entendu, par l’autre femme.
- Vous vouliez pas que je vienne ? Murmura-t-elle, d’une voix incertaine.
- Non, Sybille, ne vous inquiétez pas. Je suis très heureuse que vous veniez. Il fallait que je vous explique quelque chose.
Celle-ci hochait la tête avec ferveur. Elle était toujours heureuse de voir la stricte professeur de métamorphose lui expliquer des choses. C’était toujours intéressant et puis, elle aimait quand elle faisait cela. Elle avait l’impression d’être la personne la plus importante à ses yeux.
- Ce que je vais vous dire est un secret, vous ne devez pas le répéter à qui que ce soit. Pas même à Albus ou Fumy, Sybille, lui dit-elle avant de continuer en la voyant acquiescer. On a mis une petite graine dans mon ventre, et dans quelques mois, il va y avoir un bébé.
- Je sais. On voit le bébé, ajouta-t-elle avant de montrer le ventre de Minerva.
Celle-ci hocha la tête. Elle avait tendance à oublier que malgré ses airs de sorcière de pacotille, Sybille était loin d’être une Cracmol. Elle avait juste une vision plus qu’étrange du monde. Elle avait cessé plusieurs décennies auparavant de chercher à comprendre sa vision du monde et elle acceptait -comme elle pouvait- ses lubies, sans trop sourciller. Pour elle, le monde semblait être sans nuances, entre des gentils et des méchants, mais surtout, Sybille était très clairement en manque de maturité émotionnelle.
- Quand il sera là, nous ne pourrons plus nous voir de la même manière. Vous le savez, Sybille ?
De nouveau, un hochement de tête. Elle avait tendance à le faire quand elle écoutait avec beaucoup de concentration les personnes qui lui parlaient. Quand elle la vit rougir sans raisons apparentes, Minerva sentit que Sybille allait beaucoup la faire rire.
- Et… Heu… Il a fallu un monsieur pour mettre la petite graine. C’est ça, hein ?
Ce fut au tour du professeur McGonagall d’hocher la tête, surtout sachant que le raisonnement de Sybille devait être bien plus étrange que celui-ci.
- Ca veut donc dire, que c’est son bébé à lui et vous ? murmura-t-elle d’une petite voix.
- Je ne sais pas, Sybille, si le papa voudra s’occuper du bébé.
A ces mots, Sybille ouvrit grands les yeux, avant de passer ses bras autour du ventre de Miny et de poser sa tête sur celui-ci, contre l’endroit où elle estimait être le bébé.
- S’il le fait pas, moi, je le ferais pour le bébé. Et je suis sûre qu’il sera gentil et que ça sera un super bébé. Même que ça sera une fille, parce que comme ça on pourra lui acheter plein de robes de princesse ou de reine.
Minerva eut un rire amusé. C’était la Sybille qu’elle connaissait. Alors, elle releva le dos de son lit pour pouvoir se laisser aller contre lui, sans faire bouger Sybille, commença à jouer avec les cheveux de la lunatique professeur.
- J’en suis convaincue, Sybille. Vous serez parfaite avec ce bébé, murmura-t-elle tout doucement avant de sombrer dans le sommeil et de ne s’en réveiller que sous les remontrances d’Albus et de PomPom à l’encontre d’une Sybille prise la main dans le sac de sa dernière bêtise.