Titre :Stupre et scalpels
Auteur :
andersandrewFandom :House M.D
Personnages/Couples : House/Chase
Rating : NC-17
Disclaimer : House m.d est une série de David Shore
Nombre de mots: 573
Prompt : 15 juillet - House m.d. - Chase/House - Condom - Pourquoi Chase ne veut pas s'en passer quand House le voudrait ?
Notes (& Avertissements): SCENE DE PORN et WTP
Le sexe est une manipulation délicate, un peu comme en chirurgie. Il faut que les deux parties sachent se qu'elles ont à faire, ce qu'elles vont faire. Ce qu'elles ont besoin de faire.
Les mains habiles de House se posent sur les hanches de Chase, et celui-ci étrangle un gémissement d'envie. Aucune parole n'est nécessaire, seuls les gestes comptent.
Fessier tendu en arrière, un coin de la taie d'oreiller entre les dents, il attend sa récompense et sa punition avec impatience, les genoux largement écartés, offert. Il se sent à la fois humilié et désirable dans cette position ; et lorsque le gland humide de son patron vient se blottir entre ses fesses, tous ses doutes disparaissent.
Le latex a une texture étrange. C'est si élastique, si étirable, comme un film plastique que l'on met sur les aliments. Une fine barrière protégeant le patient comme le praticien, le donneur et le receveur.
La pénétration se fait lente, aussi précautionneuse qu'un scalpel s'insérant dans la chair. La verge coulisse à l'intérieur d'un anneau de chair brûlant et étroit, un antre encore inexploré. House ne peut retenir un frisson d'excitation à l'idée d'être le premier à le prendre par derrière ainsi. A jouir de ce pouvoir, du contrôle. De le faire doucement céder sous la pression...
Le blond tressaute vivement, et bon gré, mal gré, se fait posséder. Entièrement.
Il pousse un petit cri d'indignation lorsque les bourses claquent violemment contre son postérieur, et son amant répond par un coup de rein bien senti. Il crie encore, de plaisir cette fois.
House pousse un grognement lorsque l'anus se resserre et l'avale à nouveau ; alors il entame de nouveaux va-et-vient frénétiques.
La drogue ne va plus tarder à ne plus faire effet.
C'est étrange de se dire, après une opération par exemple, que quelqu'un nous a vu de la façon la plus intime qui soit. Comme on se sent mal à l'aise, et gêné, quand on comprend que quelqu'un d'autre, un étranger, s'est introduit en nous, sans que l'on puisse rien y faire. Et qu'il a pu y laisser sa trace.
Une cicatrice.
Le sexe est brutal, comme un coup de marteau sur une articulation douloureuse. Besogné ainsi, Chase ne peut rien faire, hormis subir cet outrage, cette honte...ce désir forcené d'être maltraité encore. Il s'ouvre pour cet homme qui n'en a rien à faire de lui, qui veut juste se débarrasser d'un trop plein de chaleur, qui voudrait le réduire en esclavage en l'inséminant une bonne fois pour toutes.
Seulement, il a beau forcer et s'arc-bouter, haleter, donner tout ce que la Vicodine lui permet de faire sans chialer de douleur, il ne peut passer au travers, il ne peut atteindre ses sentiments.
Sa semence finit par jaillir, pour se déverser en torrent dans son fondement, envahir les tréfonds de son être...mais il y a le préservatif, qui retient tout.
Il préserve la dignité de l'homme. Ce n'est pas un contact direct, ce n'est pas réellement intime. Et si cela provoque quelques émotions...jamais...jamais...il n'y aura de sentiments entre ce docteur et son cobaye.
Une fois l'opération terminée, House se retire, à moitié satisfait. Il rejette la capote usagée.
« Pourquoi ne pas s'en passer la prochaine fois ? »
Chase ne relève pas la tête. Il n'en a pas la force. Il ne peut pas s'en passer. Son dernier rempart, le dernier obstacle...entre lui...et la chair. Son sang.
Il n'est pas prêt pour cela.