Au Navire, comme partout, ça discute sec politique. Si vous avez tout suivi, vous savez à peu près qui défend qui, qui devrait voter quoi. Restent quand même quelques incertitudes, et j'ai l'impression que ça va durer comme ça jusqu'au bout. Aujourd'hui, c'est notre bus rouge à impériale, j'ai nommé Gérard Lapagesse, auteur de l'incoutournable et
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Partout, on m'a appris à respecter mes contemporains, et surtout mes adversaires, parce que c'est plus difficile donc bien plus beau que de respecter ces amis (comme la sardine à l'huile... non, c'est pas ça... la sardine à l'eau ? non plus... tant pis).
Bref, peut-on être adversaire de Nicolas Sarkozy sans le traiter de nain teigneux ?
A part ça, débatez bien... Gaïa vous remercie.
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C'est que les Verts, je les connais de l'intérieur. J'ai même été porte parole régionale (six mois, je n'ai pas tenu le coup plus longtemps). Et que j'ai découvers, à ma stupéfaction indignée, que la majorité d'entre eux ont de sacrées tendances libérales. Les autres comptent pour presque du beurre dans le parti, qui se veut un parti "réaliste". Et mon habitude de faire référence au besoin d'idéologie pour reconstruire un autre modèle de société, proche du distributisme et de la "frugalité joyeuse" de Rabhi, ne m'y a valu que sourcils levés, et regards détournés. La plupart des Verts que j'ai croisé dans le parti n'ont d'écolo que la surface et ce sont eux qui tiennent, mal, mais quand même, les rênes...
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Bon, c'est méchant ce que je dis. D'autant que je n'y ai jamais mis le nez pour vérifier (la méchanceté gratuite naissant souvent de la déception).
En revanche, chaque fois que j'entends DV s'exprimer à la télé, je suis conquis par sa connaissance des dossiers et la fermeté de ses argumentations. Une vraie politicienne, quoi...
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elle a quand même préféré signer l'autorisation des OGM en plein champs et défendre l'incinération plutôt que de démissionner quand elle était au gouvernement. Et on lui en voudrait moins si en contre-partie, elle avait obtenu quelque chose de concret. La loi sur l'eau, balayée, les lois sur la chasse, bancales, le nucléaire, échec total. Bref, rien qui justifie d'être resté jusqu'au bout et d'avoir avalé d'aussi énormes couleuvres. Je ne te fais pas un dessin sur les conclusions qu'en tirent les mauvaise langues, y compris au sein du parti...
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Nina
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