On ne joue pas pour vrai si on ne se plante pas.
Maintenant équipée de raquettes. On l'est aussi. Mais le temps des cadres de bois et des filets de babiche est révolu, presque plus personne n'en fabrique, alors nous sommes passés à l'aluminium et à la toile synthétique...
On ne joue pas pour vrai si on ne se plante pas, je disais ?
Les Volvos, la traîtresse et la princesse. En date du premier janvier.
Même chose, deux semaines plus tôt, juste avant le redoux et la pluie...
... en ajoutant une raquetteuse.
Petite faune. Pour vrai.
Vraiment, un bon objectif et je serais en business...
Une jolie...
Ma favorite...
Les élusifs dur-becs...
Bon assez de moineaux...
Jeu de focus... macro.
Plan large.
Gros plan.
...
Imaginez que c'est un cowboy au lieu d'une branche.
Encore.
...
Ah come on. Moi j'ai du fun !
Puisque vous n'êtes pas contents, voici une motte de neige durcie avec un rustre visage gravé dedans.
La croisée des chemins pour divers animaux.
Chacun laisse son empreinte...
... qui s'étend et se perd dans les méandres de l'existence...
... et regarder derrière soi ne nous rappelle pas notre passé, car à cette époque nous regardions vers l'avant et avions un autre point de vue...
... changer d'idée en chemin peut sembler imbécile, mais lorsque tout ce qui nous guide est notre instinct, on lui obéit coute que coute...
... mais on conviendra que zigzaguer en hiver ne nous protégera jamais de grand chose.
Dormir sous la neige pour se protéger du froid semble absurde, surtout lorsqu'on n'a soi-même qu'à marcher trois heures pour rentrer à la maison.
...
Non le renard ne l'a pas trouvée drôle lui non plus.
On n'a d'autre choix, lorsque notre vie consiste à courir pour ne pas être mangé.
Le ruisseau Adelphus, à trois heures de marche bien sonnées du taudis le plus proche, au point où je l'ai croisé.
Et pour rejoindre le sentier, il suffit de marcher quelques minutes...
Et quelques autres minutes...
Et encore plusieurs minutes...
... et merde, un taudis tout près, finalement !
Tout ça pour finalement se retrouver à nouveau dans les traces de l'indécis canin...
Et quelques heures plus tard, face aux traces de la civilisation, sous la forme d'un grand nuage de vapeur chaude...
Tout ça c'est bien beau, mais les vacances sont finies, et après les adieux, nous sommes de retour à la maison...
... évidemment, avec autant de photographes, il fallait bien qu'on y embarque jeunes...
... et merde ! Elle m'a eu.