(no subject)

Feb 03, 2010 20:30


EunHae - Made in Korea


« Je T'aime » la voix que je ne connaissais que trop, que je n'aimais que trop, disait ses trois mots qui me manquaient plus que tout.

Je n'avais pas put entendre juste, mes oreilles devait me jouer des tours ou bien EunHyuk me trompait-il ouvertement? La main poser sur la poignet de sa chambre, mes pieds sur le pas de sa porte avaient tous deux une chose en commun, un tremblement, un tremblement de peur peut-être ou bien de rage voir même de tristesse qu'en sais-je? Tout ce dont j'avais envie s'était de m'enfuir, au loin, loin de cette chambre, loin de ses mots, loin de cet personne. Mais manquer de courage ainsi ne me plaisais pas, j'avais déjà d'autres idées en tête, la vengeance en faisait partit intégrante.

Ma main glissa sur la poignet et mes pas me ramenèrent a ma chambre, ne pas pleurer règle d'or, car s'il s'en apercevait il saurait qu'il sortait gagnant. Coucher dans mon lit, mon cerveau avait mit ses engrenages en routent cherchant un moyen de se venger, un moyen fiable qui le ferait souffrir le plus possible tout en restant subtile.

On ne s'était pas vu depuis un mois a cause du tournage avec les Super Junior M, le temps devait lui paraître long, a moi aussi et pourtant je ne me réfugiais pas dans les bras d'un autre alors quoi? Avais-je fais une erreur, pas que je sache en tout cas.

Je fus interrompu dans mes pensée par la porte de ma chambre qui s'ouvrait sur ce traitre. En bonne acteur je vidais mes yeux de tous sentiment a son égard et attrapais un magasine appartenant a l'un de mes colocataire de chambré. Sa voix s'éleva, un frisson me parcouru, je priais pour qu'il ne le remarque pas, l'ignorance le premier pas de ma vengeance.

« KyuHyun est passé me voir pour me dire que vous étiez rentrer » Sa voix et sa remarque me reprochaient de ne pas être venu le voir dés mon arrivé, enfin c'est ce que j'espérais.

« Hum » Fut ma seul réponse, derrière mon magasine je guettais le moindre soupir, le moindre grincement de dent qui trahirait son état d'esprit mais rien, aucun soupir, aucun raclement de gorge, rien.

« LeeTeuk nous appelle le repas est prés ». La porte se referma, j'attendis un peu et envoya valser le magasine qui fit un bruit sourd en retombant sur le sol. Alors rien? Il s'en fichait, il s'en fichait après un mois sans ce voir, que je ne lui rende pas visite, que je ne lui parle pas, que je ne l'embrasse pas a mon retour ne lui faisait aucun effet, suis-je le seul en manque de l'autre?

Je décidais de me lever et d'aller manger avec les autres. Ils étaient déjà tous là, sauf Hangeng resté en Chine pour la période des fêtes. EunHyuk ne semblait pas affecté pour un sou, lui et Siwon jouait a la console. Siwon, était-ce lui le chanceux destinataire de ses trois mots qui me faisait chavirer? Lui et EunHyuk sont très proche, se pourrait-il que maintenant ils le soient autant voir plus que lui et moi?

Trop de question me torturait l'esprit, je continuais mon manège de l'indifférence et m'installa a table entre SungMin et LeeTeuk, mon soudain changement de place ne plût pas trop a Kangin qui convoitait la place depuis un quart d'heure, je m'excusais du regard et entama une discussion avec mon second voisin, SungMin. Peine perdu, je n'écoutais pas, trop occupé a surveillé les faits et gestes de cet homme. Dés qu'il frôlait, dés qu'il parlait, dés qu'il souriait à l'un d'entre eux je me surprenais a les imaginer ensemble et ma colère et ma jalousie, peut-être, ne faisait qu'augmenter. Pourtant je cachais tout, peu importe la personne a qui il s'était déclaré et peu importe ses raisons, il n'en avait pas le droit.

LeeTeuk râla et tous vinrent s'installer, le début de repas se déroula sans problème, puis vint le moment où l'ingénieux SungMin me donna une seconde voix vers la vengeance : le rendre jaloux. Même s'il ne m'aimait plus et que son cœur était partit ailleurs, me voir guérir vite le rendrai malade, comme tout le monde. SungMin et moi avions tendu la main vers le sel en même temps, si bien qu'elles se rencontrèrent rapidement. Il retira immédiatement la sienne alors que j'attrapais l'objet convoité et lui tendit en souriant. Petite attention anodine, certes, mais les regards jouaient et nombreux de nos voisin nous regardèrent de travers, SungMin tourna rapidement la tête vers RyeoWook en quête d'une approbation qu'il ne mît pas longtemps a avoir. Prenant le pot de mes mains il me renvoya son sourire et l'accompagna d'un « Merci ». Le silence apparut ne fut que de courte durée, les discussions reprirent. Après cette scène je compris vite : il me fallait un complice pour éviter les fausses notes. Je me levais, je sentais qu'on m'observait, LeeTeuk m'interrogea « Tu va où?

-Chercher quelque chose, SungMin tu viens? »

Ma dernière requête attira quelques regards de plus, SungMin perdu lança a nouveau un regard désespérer a RyeoWook. Ce dernier se leva, me lança ce qui semblait être un regard d'incompréhension et annonça une envie pressante. Je commençais a m'impatienter, je n'osais pas le regarder, je pense que si je l'avais vu indifférent je me saurai écrouler. SungMin se leva enfin et je le pris par les épaules direction la cuisine, le brouhaha reprit vite.

« SungMin excuse moi pour tout ça.

-Qu'est ce que tu fabrique, me dit pas.. que ..tu ….enfin..., il rougissait fortement et avait du mal a articuler.

-Hein? Non, c'est juste que j'ai besoin de ton aide

-Pour quoi faire? »

RyeoWook venait de faire son apparition dans la cuisine et me regardait d'une façons que je ne lui connaissait pas.

« Pour faire simple, EunHyuk me trompe et j'ai besoin de me venger » Les derniers mots eurent dû mal a sortirent ma gorge et mes yeux me piquaient, l'air devait être pleins de poussières.

« Ha... » Les deux compagnons que je savais amoureux me regardèrent tristement.

« Non mais je vais bien les gars! C'est juste que je veux lui en faire baver... Vous m'aidez?  »

Ils s'observèrent, leur jeu de regard me fit mal au cœur, leur doigts entrelacer me donnait envie de craquer, ils étaient tous ce que je voulais être a nouveau avec EunHyuk.

« Tu sais DongHae, c'est pas qu'on veux pas t'aider mais tu est sûr de ce que tu avance sur..EunHyuk, je ne pense pas qu'il en soit capable » La voix de RyeoWook se faisait la plus douce possible, essayait-il de me consoler, mais pourquoi je n'était pas triste, peut-être que les larmes coulant sur mes joues lui faisait penser le contraire mais je n'étais pas triste, je ne voulais pas l'être.

Elles ne voulaient pas s'arrêter en fin de compte peut-être que étais-je en colère, frustré, jaloux mais le sentiment qui régnait en maitre était bien la tristesse, je ne voulais pas m'en rendre compte je ne voulais pas le voir, mais pourtant la réalité était là. J'étais déchiré.

Je lui faisais confiance, il a tout gâché.

Il m'avait manquer, j'ai tenu mon mal en patience.

Je devais lui manquer, sa patience à craquer.

Je n'aimais que lui, son cœur était partit voir ailleurs.

Petit a petit mon cerveau s'était déconnecter de la cuisine où je me trouvais, les bruits venant de la salle s'éloignaient, RyeoWook et SungMin devenaient invisible, ma haine, ma jalousie, ma rage, ma peur, ma tristesse s'envolaient, je réalisais.

Il m'avait trompé. Il m'avait abandonné. Je l'aimais.

Je ne ressentais qu'un grand vide, un vide creux, souple et extensible, un vide profond qui s'étendait a chaque instant. Les mêmes mots voyageait dans ce vide. Tromper, Abandonner, Aimer.

Plus aucun sons ne me parvenait, rien. Il semblait que j'avais perdu le sens de la vue, de l'ouïe, le sens du toucher et du goût mais celui de l'odorat persistait. Le vide restait intense mais une odeur venait peu a peu le combler, une odeur que je connaissais mais dont l'origine me restait inconnue, dont le souvenir semblait avoir disparut.

Mes sens revenaient un a un, je sortais d'une léthargie profonde, mon sens de l'odorat capturais toujours cette odeur, le sens du toucher me révélait un espace doux et chaud, un tissus, plusieurs peut-être m'entouraient. Le goût ne m'indiquait rien de nouveau. Enfin, l'ouïe revint avec elle le soupir discret mais réconfortant d'un être cher, la vue suivit de peu l'ouïe et avec elle je réalisais. J'étais dans sa chambre, dans son lit, dans ses draps, avec lui dans ses brass. Nous étions revenu la veille, tard, j'étais venus lui dire bonsoir, j'étais resté, on s'était manquer, il me l'avait prouver. On avait dormir, j'avais rêver, non cauchemarder. Je me collais encore plus prés de lui, son bras vint passer au-dessus de moi, il était réveiller, il me surveillais, je lui souriait. Aucun mots ne passa entre nos lèvres, la joie de se rendre compte que ce n'était que des fabulations de nuit était inestimable, mais une joie plus intense me gagnait celle de le trouver prés de moi, celle d'être prés de lui, la joie de pouvoir l'aimer et celle d'être aimer en retour.

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