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Jun 15, 2008 05:39


D'étranges souvenirs remontent en ce moment. C'est drôle, je suppose que tout cela arrive parce que je viens de terminer quelque chose, boucler une boucle, finir un moment ou je ne sais quoi d'autre. Alors, comme pour la fin des cours, la fin de ce stage qui me prenait tant de temps, ne me laisse que quelques moments précis en tête. Un rendez-vous  ( Read more... )

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Comments 5

marrant spock27 June 18 2008, 11:06:51 UTC
marrant, tu parles de souvenirs et de nostalgie et moi je suis textuellement en plein dedans. si tu aimes la philosophie, je te conseille un livre d'entretiens entre Vladimir Jankélévitch et Berlowitz : "quelque part dans l'inachevé" qui est bien plus plaisant à lire que son titre, encore que je l'aime beaucoup cette petite phrase.

il est vrai que c'est un philosophe dont j'aime bcp le style plus que les idées, comme Michel Onfray. néanmoins, il parle de mémoire et de nostalgie avec des idées neuves sur ces concepts et je n'ai pas pu m'empêcher de faire le rapport entre ce livre et ton post

bien à toi,

alain

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anonymous June 20 2008, 23:08:58 UTC
Les souvenirs reviennent constament dans notre quotidien, marqués par une odeur, une image, une voix, mais ils réapparraissent de plus belle lorsqu'une partie de notre vie se termine -comme tu le dis- et on y prète d'autant plus d'attention. Fin d'annnées, de cours, anniversaire, rupture, voyage, les souvenirs sont plus envahissant qu'a l'habitude ( malheureusement?).
Pourquoi se raccroche-t-on aux souvenirs? peut-être parcequ'ils font de nous ce que nous somme maintenant, ils nous construisent et nous dirigent dans nos choix.
Certains pourtant sont un peu trop pesants, mais l'inconscient ne veux rien entendre.
Alors...une question frappe mon esprit. Est-il vraiment possible de les chasser à grand coup de balais lorsqu'ils ressurgissent?

Je te laisse réflechir...;)
A.

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mayanne June 20 2008, 23:57:22 UTC
Que les souvenirs nous construisent, je suis d'accord. Enfin, en partie, notre passé nous construit, même celui que nous "oublions". (Mais oublie-t-on vraiment ( ... )

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anonymous June 22 2008, 22:34:04 UTC
Je ne pense pas que l'on oublie vraiment. Même si les souvenirs sont toujours présent, ce qu'il reste n'est que l'évènement en lui même. Seulement, tout ce qu'il y a autour s'évapore, les sentiments, la colère ou la joie - d'ailleur fort heureusement, imagines-tu ce que nous serious si tout ces sentiment s'ajoutaient au fur et à mesure sans jamais disparaitre?

D'accord avec toi: "ce n'est pas le passé qui nous dérange, mais le souvenir qui lui est bien présent". Ahh quelle bataille constante avec cet inconscient qui nous rattrape de temps à autre. Et pourtant, si ce souvenir se manifeste quelquefois au détour d'un visage qu'on croit familier pendant une seconde ou qu'il ressurgit sans raison, c'est que ce passé est encore bien en nous? c'est qu'il nous touche encore?

Doit-on alors réfléchir au pourquoi du comment? se disant que s'il réapparait c'est bien pour une raison? ou alors doit-on juste laisser passer sans se soucier de quand il frappera à nouveau?

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mayanne June 23 2008, 07:59:36 UTC
Tu attends vraiment une réponse ?

Ce n'est pas parce que quelque chose nous touche encore qu'il faut agir dessus...
Et donc y repenser n'aide pas -se demander le pourquoi du comment. Je crois aux vertues du temps également...Car il y a bien des choses qui renaissent, vives, au travers de nos souvenirs et qui pourtant dans la réalité étaient bien terminées. Et c'est là que l'erreur nous guette. Celle de se perdre dans des considérations bien vaines, tandis que le reste, lui, suit son cours.

Quand un souvenir ressurgit et qu'il dérange, c'est souvent qu'il y a quelque chose en nous, surtout, qui n'est pas tout à fait au point. Quand il s'agit de nostalgie, de l'enfance par exemple, tout va bien, car cette époque est terminée, nous avançons et vieillissons etc. Quand il s'agit de tristesse, de colère ou de regret, c'est plutôt vers soi-même qu'il faut se tourner, se comprendre et avancer.

Un souvenir peut resurgir, mais ne signifie pas toujours agir. une fois sur deux, cela peut également devenir synonyme de "retour en arrière".

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