Live report

May 31, 2005 22:07

Ca y est, j'ai brièvement fini d'écrire mon report du voyage à Berlin. Voici le résultat qui se révèle, comme vous pouvez l'imaginer, "un peu" long ^^; Courage, faites un petit effort pour me faire plaisir ^.^


Après une courte nuit de sommeil, Elise et moi nous levons vaillamment vendredi au petit matin (5h15, aïe !) pour avoir le temps de nous préparer et pour arriver avec assez d’avance à l’aéroport. Nous prenons un peu de retard sur ce que nous avions prévu, ma mère cherchant à allonger la liste des affaires que je devais prendre pour le voyage *c’pas ma faute (a)*
Finalement, nous quittons la maison pour nous rendre à Roissy en RER et nous nous passons des morceaux de Withering to death. pendant le trajet, histoire de nous mettre dans l’ambiance et de réviser (ou apprendre) un peu les paroles. Je suis à fond dedans, je me tortille sur mon strapontin et je chante un peu trop fort pour passer inaperçue (mais rien d’extrême non plus, je vous rassure ^o^ ; ). Grâce à ça, le temps de transport ne nous paraît pas trop long et nous débarquons bien vite au terminal 2.

Là, changement de registre : l’aéroport semblant m’inspirer, je lance à Elise un : « I can’t get no… satisfaction ! » (seules paroles que je connais de la célèbre chanson des Stones, je précise XD) que nous reprendrons durant toute notre attente avant l’embarquement et sans doute même par la suite.
Nous nous rendons au guichet d’enregistrement des machines, qui n’était pas encore ouvert, et nous y trouvons… *tadada* cinq Japonaises à mi-chemin entre les kogaru et les lolitas, trop mimies en tout cas ^_^ Je fais remarquer sans hésiter qu’elles doivent aussi aller au concert de Dir et nous essayons donc d’écouter un peu leur conversation afin d’essayer de capter une référence quelconque. Il me semble entendre plusieurs fois des « Kyô-kun », ce qui valide mon hypothèse.
N’ayant rien de mieux à faire, Elise et moi nous mettons à spéculer quant au membre préféré de chacune : la leader (l’une des deux mieux avec tous ses piercings aux oreilles et son haut-robe rose *_*) est finalement cataloguée fan de Kyô ; quant à la seule fille qui ne faisait pas lolita, elle passe de fan de Kyô à Kaoru puis Die… jusqu’à ce que nous apercevions un « Adidas » marquée en gros sur son pantalon. Alors plus d’hésitation : ça doit être une fan de Toshiya (bien que nous ayons exclu cette possibilité au départ lol).
Malheureusement, nous n’avons pas le courage d’aller leur parler et nous nous contentons de les observer.

Arrive le moment où nous devons passer les contrôles des bagages à main et voici qu’un contretemps fait son apparition : après avoir passé les portillons de sécurité à la suite d’Elise, je me fais soudain arrêter dans mon élan par le mec de la sécurité O_O
Mec : Attendez un instant mademoiselle.
Nana s’occupant de l’écran : Il y a quelque chose de pas réglementaire dans votre sac.
Mec : On va devoir appeler la chéplukwa.
*panique complète. Scénario catastrophe qui défile dans la tête*
Moi : Euh… c’est une blague ou quoi ? ? ?
Mec et nana super sérieux : Nan nan, on va devoir faire appel à la police.
T_____T
Moi : Mais c’est pas possible ! C’est quoi ? C’est quoi ?
La dame se met à sourire.
Moi : Oh nan, c’était une blague ! >O< Ca va pas, ça se fait pas T.T Vous êtes méchants !
Mec : Mais votre copine nous a laissés faire ! XD
Moi, à Elise : Traîtresse ! Ouin, comment vous avez pu me faire ça ? ?
Bref, ils m’expliquent qu’ils procèdent à des tests comme ça parfois et que ce jour-là ils avaient envie de me faire ce coup, à moi. Je suis martyrisée, snif !

Enfin, nous pouvons quand même monter dans l’avion *j’ai eu peur* et nous envoler pour Berlin.

Le voyage passe très vite, d’autant plus que je finis par piquer du nez, et après quelque chose comme une heure et demie de vol, nous foulons le sol allemand de l’aéroport de Tegel.
Nos petites Japonaises sont encore là et, ne sachant pas trop où aller, nous décidons de les suivre un peu à l’extérieur. Malheureusement, elles prennent un taxi et nous voilà complètement larguées en train de tourner en rond dans l’aéroport avant de finalement comprendre le fonctionnement des plans.
Nous prenons au petit bonheur la chance deux tickets de bus à un distributeur et nous précipitons à bord du TXL qui était sur le point de partir.
Le bus est censé être climatisé mais il y fait une chaleur à crever et le conducteur semble chercher à tester l’efficacité de ses freins. Ajoutez à cela des Allemands qui vous bousculent sans arrêt en passant et vous obtiendrez un merveilleux voyage jusque dans le centre ville.

Nous descendons à l’Alexanderplatz en même temps qu’un groupe d’Espagnols que nous soupçonnons d’aller aussi au concert. Nous renonçons à les suivre car ils paraissaient bien plus paumés que nous et nous nous jetons dans l’aventure en nous lançant à la recherche de la station de métro. Mon instinct légendaire nous y conduit rapidement mais nous ne trouvons pas le quai du U-bahn 5 et nous ne comprenons pas plus le fonctionnement des billets simples AB que nous avions achetés.
Nous faisons donc plusieurs tours et détours dans la station qui se situe à l’intérieur d’une espèce de galerie marchande, où j’aperçois de nouveau des visualeuses.
Enfin, nous nous apercevons que le quai que nous cherchions se trouvait au sous-sol. Reste à régler le problème des tickets : nous nous dirigeons vers un guichet et je demande au bonhomme qui le tenait s’il parlait français (« Nein ! ») ou anglais (« Nein ! » genre « va chier ! »).
Je me vois donc contrainte de fournir une intense réflexion pour rassembler quelques bribes d’allemand et les agencer dans une phrase complètement dépourvue de cohérence. Le gars me répond à la vitesse de l’éclair et je ne comprends strictement rien, hormis un « zwei Stunde » (deux heures), ce qui l’oblige à répéter de manière mal aimable mais en vain. Tant pis, nous décidons de garder nos tickets et vaille que vaille. Nous comprendrons plus tard que nous pouvions les utiliser pour n’importe quel transport pendant 2h ^^ ;

Le métro allemand ressemble pas mal à celui de Tôkyô, ce qui me rappelle de bons souvenirs et se révèle bien entendu beaucoup plus agréable qu’à Paris.
Nous descendons à la station Weberwiese et nous retrouvons de nouveau dans une phase d’exploration à la recherche de l’hôtel Pegasus. Je me sépare d’Elise pour chercher d’un côté tandis qu’elle prend la direction opposée. Cependant, je ne trouve rien et je pars donc la rejoindre mais ne la retrouve plus. *nouvel instant de frayeur >.<*
Je me vois déjà perdue seule dans Berlin, sans téléphone qui marche ni rien, et je me mets à la maudire (oui oui, je te l’avais ptete pas dit :p) de s’être autant éloignée sans prévenir. Heureusement, la voilà qui réapparaît au bout de la rue et m’annonce qu’elle a trouvé l’hôtel qui se situait sur le trottoir d’en face, après une petite cour aménagée en espèce de terrasse.

L’extérieur ne paie pas de mine mais n’est pas désagréable non plus. La fille qui nous accueille est très aimable et nous explique ce que nous avons à faire en anglais, avant que n’arrive une autre fille parlant parfaitement français *_* Cette dernière nous conduit à notre chambre et nous expose tout ce que nous avons à savoir.
La pièce est assez petite, avec un lit double, une armoire et un lavabo, mais tout à fait correcte. Seule Elise vous dira que la chambre était « grande », ce que vous devez remplacer par « haute » XD
Nous nous installons brièvement et nous attaquons nos sandwiches, faits par mes soins =D, avant de nous reposer un peu. Elise fait un petit somme pendant que j’essaie de mémoriser les paroles de Machiavellism et que j’étudie le Guide du Routard *lol*
Sa mère nous appelle pour nous expliquer comment nous rendre au Columbiahalle selon les indications de mappy et c’est ce que nous décidons donc de faire, histoire d’aller faire un peu de repérage pour le lendemain.

Cependant, ces indications vont s’avérer complètement à côté de la plaque puisqu’elles nous obligent à marcher je ne sais combien de temps dans des rues désertées par toute vie humaine ou presque (peut-être parce qu’on longeait un cimetière ^^ ; ). Nous nous demandons si nous ne nous étions pas perdues et nous étions prêtes à nous rendre au poste de police au niveau duquel nous nous trouvons lorsque soudain, nous déchiffrons sur un panneau le nom de la rue « Columbiadamn ». Alléluia !
Nous remontons donc la rue sous un soleil implacable et celle-ci paraît interminable et uniquement fréquentée par les voitures. Après une bien longue marche, nous finissons tout de même par découvrir le Columbiahalle devant lequel se trouvait déjà une bonne vingtaine de personnes prêtes à camper pour la nuit.
Ca nous dégoûte un peu de voir que des gens sont déjà là à 18h la veille mais nous ne sommes quand même pas prête à les imiter. Nous continuons donc de remonter la rue, à la recherche d’un bar éventuel pour les pauses pipi essentielles du lendemain et d’une station de métro plus proche que celle que nous avions empruntée. Nous croisons en chemin d’autres fans, ce qui nous désespère un peu, mais certains étaient en fait simplement venus repérer les lieux tout comme nous.
Nous trouvons une station bien plus pratique et j’établis de là un itinéraire plus adapté à notre situation mais qui nous oblige tout de même à prendre trois lignes différentes.

Pour l’heure, nous retournons à l’Alexanderplatz en vue d’y faire quelques courses qui nous tiendraient lieu de repas du soir et du lendemain. Nous galérons un peu pour trouver un supermarché mais nous y parvenons finalement et nous y achetons quelques trucs comme des boissons fraîches, des pommes ou des salades préparées.
Nous ne traînons pas vraiment plus, fatiguées que nous sommes, et nous regagnons le métro après avoir de nouveau croisé des visualeux (y en a partout, huhuhu).

De retour à l’hôtel, nous mangeons un repas pour le moins frugal mais rafraîchissant et nous préparons nos sacs pour le lendemain, avant d’aller prendre une bonne douche. Tout cela nous amène quand même à nous coucher vers 22h15 et Elise, qui n’était au départ pas très chaude pour se pointer devant la salle à 6h, décide que nous devons faire sonner le réveil à 4h30 tandis que pour ma part j’avais revu mes certitudes X_x


***

Quelques heures plus tard : bibibip bibibip bibibip ! @_@ Argh nan ! On se met d’accord avec Elise pour dormir une heure de plus tellement on était crevées.
Une heure après : bibibip bibibip ! Cette fois, il faut quand même y aller même si je suis pas trop motivée. Je me prépare tout en lenteur et Elise me reproche encore de ne toujours pas réaliser ce qui était sur le point de nous arriver :p

Nous partons donc pour le Columbiahalle vers 7h pour y arriver quelques trois quarts d’heure plus tard et y découvrir un certain nombre de fans déjà présents. Il ne nous reste plus qu’à nous installer et à nous préparer pour… douze heures d’attente des plus pénibles !
Rassurez-vous, je ne vais pas raconter cette journée passée sous un soleil de plomb avec le même foisonnement de détails que pour le jour précédent car de toute façon, au bout de tant de temps, il n’y avait pas grand chose de passionnant. Je préfère donc rester très anecdotique.

Nous nous sommes d’abord senties hors sujet au milieu de toutes les fans allemandes, d’autant plus qu’un groupe de filles qui nous avaient entendues parler français semblait parler de nous avec un certain mépris. Par la suite, elles s’avèreront bien moins hostiles que ce que nous avions cru Oo
Il y a quand même quelques Français qui attendent déjà dont un petit groupe qui arrive peu après nous et s’installe à quelques mètres devant nous.
Progressivement, les fans arrivent et viennent s’asseoir devant l’entrée de manière complètement désorganisée (ce qui fait que notre attente était finalement plutôt inutile). De nombreuses nations européennes sont représentées : Allemands (bien sûr), Français (avec une bonne masse de fans qui arrivera en car devant la salle vers 10h), Anglaises, Scandinaves, Suisses, Espagnols, Italiennes (argh! qu'on égorge les nanas qui se sont installées à nos côtés et n’ont pas arrêté de jacter et de beugler des « Shinya », renforçant le mal de tête déjà provoqué par le soleil), Belges, Portugais, Polonais (je crois)…
Ca en fait du monde tout ça et il faut bien admettre que les filles représentent une écrasante majorité parmi la masse des fans.

Nous sommes rejointes par Cynthia, Klervi, Delphine, Lindsay (je suis sûre que j’ai dû faire une faute ^^ ; ) et Annabelle qui ont emprunté l’Eurolines pour se rendre au concert et qui doivent d’abord se rendre à l’hôtel pour déposer leurs affaires et se reposer un peu de leur voyage.
L’attente continue donc sous un soleil qui devient de plus en plus un véritable calvaire car les coins d’ombre se font rares. Des personnes ayant envisagé ce risque ont prévu des parapluies afin de se protéger du soleil mais elles manquent de nous éborgner à plusieurs reprises avec leurs baleines.

En début d’après-midi, des cris se font entendre à quelques mètres de la salle du côté du parking. Blasées par les divers accès d’hystérie que nous avions déjà entendus plusieurs fois auparavant, nous préférons nous avancer vers l’entrée pendant que d’autres abandonnent leurs postes pour se précipiter dans l’autre direction. Cette fois, c’était du sérieux mais peu importe, l’essentiel restait le concert en lui-même.
Toutefois, nous ne sommes pas les seules à vouloir profiter de cette diversion ce qui fait que tout le monde se retrouve encore plus agglutiné et très limité dans ses mouvements. Je tente quand même un voyage jusqu’au bistrot du coin et je regagne ma place pour finalement la quitter de nouveau et pour de bon, car je ne supporte plus la chaleur. Je suis déjà couverte de coups de soleil et j’ai donc la peau bien cramée.
Fatiguée et dégoûtée d’avoir attendu si longtemps dans de telles conditions pour rien, j’ai les nerfs qui craquent en voyant mon plus grand rêve prendre des allures de cauchemar. Elise décide alors de m'offrir à boire (merci !) et nous nous reposons un peu à l’intérieur du bistrot avant de repartir vers la salle peu avant 16h.

Les groupes de fans sont éparpillés le long de la rue, cherchant davantage à trouver un coin d’ombre qu’à se placer le plus près possible de l’entrée.
En arrivant aux abords du Columbiahalle, nous entendons de la musique venant de l’intérieur de la salle et nous indiquant que les Dir devaient être en pleine répétition. Néanmoins, même en reconnaissant les notes de The Final et en ayant vu auparavant des membres du staff afficher le nom du groupe et l’heure d’ouverture au dessus de l’entrée, je n’arrive toujours pas à réaliser que je m’apprête à assister au live de mon groupe préféré. Il m’arrive certes des éclairs de lucidité mais ceux-ci s’évanouissent aussi vite qu’ils me viennent.

Nous nous posons finalement à l’ombre pas trop loin des portes et nous attendons dans la résignation, tout en regardant les visualeuses passer et en restant choquées par les accoutrements de certaines (du genre bustier, petite culotte et porte-jartelles, mais aussi des minijupes pour des jeunes filles qui, pardonnez-moi, auraient mieux fait de se mettre à la diète avant de s’exhiber comme ça) et certains (je me remets toujours pas du gros barbu en robe de vinyle O_O).
Ys et une amie à elle nous rejoignent après être allées faire un tour dans Berlin (comme elles ont été plus inspirées que nous !) et j’emprunte la crème solaire d’Ys pour apaiser un peu mes coups de soleil. Quant à elles, elles partent à la recherche du groupe de Français avec qui elles avaient pris le car.
Je ne sais pas comment je m’y prends mais à un moment le tube de crème était dans mes mains et l’instant d’après, pfiou !, il avait disparu ! Je cherche encore à comprendre comment j’ai fait mon compte O_o

Entre temps, Klervi, Delphine, Cynthia, Annabelle et Lindsay sont revenues et nous partons avec cette dernière en direction du bistrot (encore ! ^^ ; ) et d’une supérette pour y acheter un peu d’eau fraîche.
Nous revenons ensuite à notre poste et nous nous mettons à discuter, bien que je sois de moins en moins loquace car je commençais à me sentir assez fiévreuse et à avoir mal un peu partout. Les filles sont plus en forme et se mettent à chanter diverses chansons débiles pour faire passer le temps.

Finalement, les gens commencent à se relever et à se rapprocher en vue de l’ouverture prochaine des portes. Lorsque le moment tant attendu se présente, il commence bien évidemment à y avoir des bousculades dans la foule tandis que les fans pénètrent dans la salle au compte-goutte, à savoir un par un à chaque porte, ce qui prend un temps fou. Dehors, plusieurs filles sont victimes de malaises et si la solidarité se manifeste quand des personnes appellent à l’aide ou font tourner les bouteilles d’eau, l’égoïsme se fait aussi sentir de la part d’autres qui n’hésitent pas à pousser vers l’avant dans l’espoir de profiter de la diversion.
En ce qui me concerne, tout cela me fait un peu peur car je me sens moi-même extrêmement faible et j’ai les jambes tremblotantes au moment où j’atteins les marches devant les portes. Je bois de toutes les bouteilles qui passent à ma portée et j’avale une barre de céréales (merci Lindsay) de peur de tomber dans les pommes.

Après plus de trois quarts d’heure, je parviens enfin à rentrer, peu après Elise et Delphine, et je pars à la recherche de l’escalier menant aux balcons en compagnie de Klervi (dans un tel état, envisager la fosse m’était devenu complètement invraisemblable). Nous sommes surprises d’y trouver celles qui nous avaient précédées et nous finissons par nous mettre derrière une rangée de personnes positionnées devant la rambarde, en face de la scène dont nous avions une vue d’ensemble.
En attendant le début du concert, je pars m’acheter une bouteille d’eau fraîche (pas donnée, bien sûr) qui me soulage un peu, aidée de la satisfaction d’être enfin dans la salle dont la disposition me paraît très bonne d’ailleurs.
Dans la fosse, les fans tombent comme des mouches et l’on peut voir les membres de la sécurité évacuer des filles toutes les trente secondes (et encore, je suis gentille). C’est assez effrayant à voir d’ailleurs, surtout que le live n’a même pas commencé, et j’en viens à me demander si tout pourra bien se dérouler dans de telles conditions.
Le temps de faire entrer tout le monde laisse une bonne marge avant le début du concert et même si je dois sentir un peu ma tension monter, voir l’ampli de Kyô afficher l’habituel « MAD STALIN » ne parvient toujours pas à me faire percuter *il en faut du temps mais au moins ça sera intense ^^ ; *
Je m’inquiète un peu car la musique qu’ils passent en attendant ne laisse pas entendre un très bon son, la voix des chanteurs étant presque inaudible. Je me décide donc à mettre mes boules quies, histoire de m’y habituer avant le live en lui-même, et je me dis que j’aviserai au cas où je n’entendrais pas assez bien.
Des annonces sont passées en allemand, français, anglais et japonais pour signifier l’interdiction des appareils photos et autres caméras ainsi que des slams. En outre, des membres du staff font différents réglages sur la scène tandis que certains filment le public qui manifeste sa satisfaction.

ENFIN, les lumières s’éteignent, l’éclairage change pour quelque chose de bleuté, si je me souviens bien, et les Dir en grey rentrent en scène. Shinya vient le premier et je le trouve différent de ce que j’imaginais (ptete la coiffure) de loin, sans pour autant bien parvenir à distinguer les traits de son visage. Il se place directement derrière sa batterie et est suivi par Die qui fait de même, puis Toshiya, Kaoru et Kyô.
A cet instant, je fonds en larmes et mes pleurs redoublent d’autant plus quand je vois apparaître Kyô. Je ne sais pas si c’est à cause de cela, mais je ne crois pas me souvenir de les avoir vus saluer le public. Toutefois, Kaoru fait sa mimique habituelle, que j’attendais tant, afin de chauffer un peu la foule.
Je suis extrêmement émue, je me dis que j’ai là, en face de moi, les membres de mon groupe préféré qui s’apprêtent à jouer des chansons qui me touchent tant.

Ainsi, je suis encore en larmes lorsque les premières notes de Merciless Cult retentissent pour ouvrir le concert. Ils attaquent donc de façon assez prévisible mais pas le moins du monde regrettable. Kyô commence déjà à se déchaîner (sa veste n’aura pas tenu longtemps, tiens XD) mais je remarque qu’il laisse un peu trop de côté certaines paroles de la chanson, ce qui ne m’empêche néanmoins pas de chanter en même temps puisque j’avais appris ce titre par cœur.
Ils continuent dans l’ordre de la track list de Withering to death. avec C puis SAKU, qui passe tout à fait bien en live d’ailleurs. Tout le monde chante les « dead freedom » et le reste du refrain. Je rigole lorsque Kyô lance ses « We can dive » car je remarque intérieurement : « Non we can’t XD ». De même, ça crie sur SAKU et ça s’agite comme il faut ^^
Je suis captivée par l’interprétation de Kyô et le suis dans ses moindres mouvements mais j’essaie tout de même de détacher un peu mon attention de lui pour observer les autres, que je ne veux en aucun cas délaisser. Seulement c’est difficile, j’ai l’impression de ne pas savoir où donner de la tête.

Ils font une première pause après ces trois morceaux sur lesquels ils paraissaient un peu tendus, semble-t-il à cause d’un problème au niveau du son trop recouvert par la basse et la batterie. D’autres petites pauses viendront de même agrémenter le concert et à chacune sera diffuser un message, tel que « the meaning of existence », « my only way to escape », « average song », sur l'écran géant qui se trouve derrière le groupe. A ces occasions, Shinya reste le plus souvent à sa batterie tandis que certains sortent un moment, ou font divers réglages, Kaoru passant le plus clair de son temps à faire de signes au public qui lui répond avec un enthousiasme non dissimulé et Kyô restant à moitié allongé sur le sol.

Pour l’heure, ils reprennent avec Jesus Christ R n’R qui donne au public une nouvelle occasion de chanter en chœur les « ominous communication » et autres « Jesus Christ Rock n’Roll », sans oublier les « wowowow » que Kyô chante en marchant d’un drôle de pas qui me fait sourire.
On continue avec Machiavellism qui est décidément excellente avec toujours une remarquable interprétation de Kyô qui attire l’attention en montant sur son ampli et en invitant le public à laisser encore plus leurs émotions se déchaîner. Les autres sont tout à fait statiques et très concentrés, si ce n’est que Kaoru est lui aussi très interactif avec le public (mais je reviendrai sur les impressions que j’ai eues de chaque membre). La foule reprend également les "SHOW TIME" à chaque couplet.
Vient ensuite GARBAGE qui donne une nouvelle opportunité à tous de se défouler et je ne suis pas en reste, en dépit de mon état antérieur.
Puis je crois que c’est au tour de The Final, suivie de Kodoku durant laquelle on peut voir un gros plan sur un œil sur l’écran géant. Ici, Kyô nous fait découvrir une nouvelle mimique en se mettant apparemment à se griffer l’intérieur des joues.

Cela explique peut-être le sang qui se trouve sur son menton durant dead tree, chanson suivante. A cet instant, j’ai eu une petite pensée pour Seiy en me disant que s’il n’appréciait pas de l’entendre en live, alors je ne pourrais pas comprendre car je l’ai trouvée très belle bien qu’elle ne soit pas ma préférée. J’ai d’ailleurs eu de nouveau la larme à l’œil rien qu’en entendant les premières notes de la musique. Kyô en profite d'ailleurs pour nous faire un ptit coup de déhanché plutôt sensuel...
Nous sommes dans le quart d’heure repos puisqu’ils enchaînent avec Itoshisa, que j’attendais avec une terrible impatience car elle est la ballade que je préfère dans Withering to death. Des images de fleurs défilent sur l’écran pendant la chanson qui met particulièrement à l’honneur la basse et surtout la batterie, un vrai plaisir. Je chante en même temps que Kyô et c’en est encore trop pour moi : je me remets à pleurer tant ce morceau me touche.
Higeki (et ses magnifiques éclairages) n’améliore pas les choses, bien au contraire, car elle véhicule elle aussi d’intenses émotions. J’avais deviné qu’ils allaient la jouer en voyant qu’on installait une guitare acoustique pour Die. Les passages à la guitare électrique sont divins et je me dis que même si Kaoru fait beaucoup moins de solos qu’avant, il n’a rien perdu de son talent et parvient à toucher la corde sensible par son jeu qui peut donner de telles envolées.
Kyô confère une puissance supplémentaire à la chanson en se laissant aller à crier ce qui, bien loin de gâcher l’interprétation, la rend d’autant plus émouvante. Rien étonnant à ce que j’aie continué de pleurer donc ^^ ; Et d’ailleurs, Klervi était là pour me soutenir à côté à chacun de ces moments-là. Merci <3

Je me rends compte que la plupart des titres de Withering to death. ont été joués et il est vrai que la première partie passe à une vitesse incroyable et terriblement frustrante. Ainsi, le groupe dans son intégralité quitte la scène pour une plus longue pause durant laquelle certains en profitent pour aller se désaltérer ou acheter des goodies. Il n’y a déjà plus de wristbands et les posters semblent en bonne voie de disparaître.
Pour ma part, je reste à ma place de peur de ne plus la retrouver par la suite, d’autant plus qu’une Anglaise vient de rejoindre ses amies qui étaient devant moi et tente de m’évincer subrepticement de ma position. Ratée poulette, j’ai pas l’intention de décamper même si tu te colles à moi comme ça. Du coup, je finis par lui dire de se décaler et elle se tient relativement bien au final.
Je saisis également l’opportunité offerte par la pause pour commencer à noter la set list sur l’enveloppe de la Fnac mais je ne peux m’appuyer que sur mes souvenirs car les filles ne se souviennent plus vraiment de l’ordre.

Après une bonne vingtaine de minutes, les lumières s’éteignent à nouveau et le groupe revient sur scène plus à l’aise qu’à leur arrivée, Kaoru jouant toujours avec le public et Kyô faisant redoubler les cris et autres applaudissements à son apparition.
Cette fois, nous avons droit à Audience KILLER LOOP ce qui déclenche des cris de joie et une véritable exaltation. L’ambiance est excellente et la qualité du show toujours au rendez-vous. Toshiya nous fait le coup de la basse à la verticale, ce qui m’a encore fait penser à Seiy ^^
Dans la foulée arrive Beautiful Dirt dont le début me semble manquer de punch, contrairement à ce que j’attendais, mais qui s’avère en vérité un excellent défouloir, stimulant et plein d’énergie.
On se replonge dans VULGAR avec The IIIrd Empire (oooh, comme je suis surprise ! c’est pas comme si je m’attendais à ce que ces chansons soient jouées XD Je les avais bien prévues, ainsi qu’Increase blue). Le public est évidemment très réactif : et que je t’agite les bras, et que j’headbangue, et que je crie en chœur avec Kyô, etc… Ce premier rappel est décidément l’idéal pour libérer toute son énergie et être en phase avec le groupe.
La transition avec Spilled Milk se fait sans détour comme elle aurait pu le faire avec Beautiful Dirt, à l’instar de la track list du CD. Je me dis que j’aime décidément beaucoup la batterie sur ce morceau. On entend très clairement les sons de cloches durant tout le morceau.
Enfin, ce premier « encore » s’achève en beauté avec Kodou qui est visiblement une des préférées du public (et j’adhère complètement) car on sent dès les premières notes une vague d’excitation qui déferle dans toute la salle. Ce morceau constitue selon moi l’un des plus beaux passages du live car il crée une osmose sans faille entre le groupe et le public. C’est très impressionnant, le balcon me permettant en plus d’avoir une vue générale de la salle dans laquelle tous les bras sont levés et battent en rythme avec la musique. Les paroles sont également reprises par tous, moi la première car c’était une des chansons que je connaissais par cœur, et l’intensité atteint son paroxysme lorsque Kyô se met à hurler. Contrairement à ce qu’il avait pu produire dans les premières chansons comme Merciless Cult, son cri est d’une puissance pénétrante et se prolonge longuement, soutenu par le public que l’on entend très distinctement. C’est un pur moment de bonheur et devinez quoi ?… ça m’a remis les larmes aux yeux ^o^ ; (je me sentais seule à tout le temps chialer comme ça. D’ailleurs je crois que pendant la pause des gens dans la fosse me regardaient bizarrement lol)
Le groupe quitte de nouveau la scène avec un plaisir non dissimulé mais en ce qui concerne leurs diverses sorties pendant les rappels, je ne me rappelle plus exactement à quel moment ont eu lieu certains éléments. Je vais donc tous les mettre après pour me faciliter la tâche ^^ ;

La pause est toujours aussi longue, je reprends des notes et j’attends.
Une vingtaine de minutes plus tard, les Dir refont leur apparition et me font une magnifique surprise en attaquant ce rappel avec Shokubeni ! Autant j’attendais les trois premières de VULGAR, autant je ne croyais pas trop à celle-là. Le reste du public en est tout aussi agréablement surpris, à en croire les nouveaux cris de joie qui s’en échappent.
Le début donne lieu à des headbangs mémorables mais j’attends bien évidemment le point fort de la chanson avec une interrogation persistante : Kyô va-t-il chanter a capella ? La réponse est oui mais avant cela, je voudrais rajouter des bons points pour le passage alternant guitare de Kaoru et batterie de Shinya, ainsi que pour le coup que donne Toshiya sur sa basse (j’adore quand il fait ça *_* Je le faisais dans le vide lol).
On en arrive donc au moment critique où la musique s’arrête et où les lumières se concentrent sur Kyô, perché sur son ampli. Le voilà donc qui chante a capella, bien qu’il garde son micro cette fois-ci (ce qui me rappelle qu’il a tout de même crié sans au début du live et qu’il était tout à fait audible, même pour moi du haut de mon balcon et avec mes boules quies). Je regrette un peu que le public ait manifesté trop tôt son plaisir en criant ou baragouinant un peu pendant ce passage mais je ne pense pas que l’on puisse prendre ça comme un manque de respect, bien au contraire. D’ailleurs, les cris se sont bien vite tus et l’ont laissé continuer avec toute l’attention qu’il méritait.
La chanson s’achève et il me semble que c’est Obscure qui vient à sa suite, bien que j’ai un doute quant à la position d’Increase blue dans le coin. Quoi qu’il en soit, avec une nouvelle pensée pour Seiy, je peux affirmer qu’Obscure est merveilleuse en live et je ne pense pas être contredite. Je crois que c’est l’une des chansons, voire LA chanson sur laquelle je me suis le plus déchaînée. Comme j’en avais pris l’habitude durant le reste du live, je m’accroche au bras de Klervi pour pouvoir headbanguer jusqu’à m’en décrocher les vertèbres cervicales sans perdre l’équilibre. Mon Dieu que ça fait du bien ! (moi, mal à la tête ? ah oui c’est vrai ! XD)
Le public ne s’y trompe pas et reprend les cris juste avant le refrain, ainsi que ce dernier, tandis que Kyô lève le bras pour signaler chaque « Oooh ! » (enfin, vous voyez quoi ? ^^ ; ).
Quelque part par là se trouve donc Increase blue, peut-être avant je ne sais plus, qui donnent l’occasion à certaines personnes comme moi de faire quelques mimiques illustrant les « Goodbye. Kiss me ». C’est loin d’être ma préférée de VULGAR mais il faut bien dire qu’elle est particulièrement stimulante en live.
On remonte encore un peu plus le temps avec Mr Newsman qui fait bien plaisir à entendre. Tout le monde reprend les « one two three four five » en comptant sur ses doigts en même temps que Kyô et Toshiya et Die finissent par se décoincer un peu. Il était temps ! ^^ ;
Enfin, Kyô annonce la « last song » et je vous laisse imaginer quel effet ces deux petits mots ont eu sur une pauvre émotive comme moi. J’ai pas l’air cloche à chialer sur Child Prey, vraiment ! Le pire c’est qu’en même temps je crie, ce qui donne lieu à de drôles de bruits, je chante, j’headbangue et je remue les bras.
C’est une des chansons qui ont remporté le plus de succès, le public était tout à fait à fond dedans au plus grand bonheur du groupe. Tout le monde brandit son bras en rythme et scandz des « OOOOOH ! » avant de chanter les « Ohohohohohoho » en chœur avec Toshiya et Die (oula, j’ai failli écrire « Dieu ». Que signifie ce lapsus ? Oo). On peut donc vraiment dire que Child Prey constitue le clou parfait du spectacle durant lequel tous, que ce soit sur scène ou dans le public, apprécient pleinement la musique et participe activement à l’ambiance générale pour en faire un moment inoubliable.

Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin et celle-là est venue bien trop vite. Shinya vient pour lancer ses baguettes, tandis que Toshiya et Die font de même avec leurs médiators que ce dernier n’avait pratiquement pas utilisés durant le live, contrairement à Kaoru. Les bouteilles d’eau s’envolent également et certaines atteignent même les balcons. Ainsi, je rate de peu la bouteille de Toshiya dont la seule chose que je reçois est une petite goutte d’eau XD
Die et Toshiya sont les premiers à sortir, me semble-t-il, suivis par Shinya après qu’il a fini de distribuer ses baguettes. Kaoru, quant à lui, ne ménage pas son public et reste longuement sur scène en invitant toujours le public à répondre à ses mimiques. Evidemment, personne ne s’en prive et moi-même qui commence à avoir les bras assez engourdis à force de les garder levés et de les agiter, je les laisse en l’air, alternant entre mains tendues vers la scène et applaudissements qui me semblent parfaitement convenir pour acclamer un tel live.
Notre cher leader lance également ses médiators qu’il bénit à chaque fois d’un petit bisou avant de les envoyer un peu partout dans la salle, y compris vers les balcons. D’ailleurs, l’un d’eux est presque à la portée des gens en haut à gauche mais il rebondit sur la balustrade et retombe dans la fosse, provoquant la frustration des fans et un petit sourire de Kaoru l’air de dire : « Bon ben, tant pis hin ! ^__^ ; »
Il finit quand même par quitter la scène pour y laisser Kyô seul et je me dis que c’est vraiment le monde à l’envers car d’habitude il me semble qu’ils sont dans les premiers à se barrer. Kyô paraît vraiment très heureux. Il envoie des baisers au public comme il en a pris l’habitude et il affiche un sourire rayonnant et épanoui. Je peux vous dire que ça fait vraiment chaud au cœur de le voir comme ça, voilà encore un moment qui m’a particulièrement touchée au point de pleurer (le premier qui dit que je chiale pour rien, je le tabasse è_é).
On m’a même dit qu’il était lui-même en larmes mais de là où j’étais il m’était impossible de le savoir et d’ailleurs, il était en sueur et venait juste de se renverser un saut d’eau sur la tête avant de balancer l’autre dans le public (j’ai cru qu’il allait assommer quelqu’un XD).

Après son départ, la scène est ré envahie par quelques membres du staff mais personne ne quitte sa place… A raison ! car les Dir reparaissent peu après pour nous interpréter une ultime chanson qui sera cette fois bel et bien la « last song ». Il s’agit donc de Byô [] Shin que j’adore pour ses nombreuses phases permettant de headbanguer. Je m’y colle donc de nouveau et les membres font tous de même. Je saute également quand la chanson l’impose en brandissant mon poing mais je limite mes headbangs aux parties instrumentales qui y sont consacrées pour profiter une dernière fois de leur présence sur scène.
Le concert s’achève avec le même cérémonial que j’ai décrit précédemment, à savoir lancés de bouteilles, de médiators, de baguettes, etc… et saluts des membres plus ou moins longs selon les cas. Toshiya sort de sa réserve pour montrer l’envers de sa basse sur lequel était écrit « Withers » et Kaoru va même taper dans les mains des personnes qui étaient au premier rang de son côté. Très proche de son public le ptit gars, moi je vous le dit !
Kyô, bien que crevé, paraît toujours aussi heureux et c’est sur toutes ses belles images et sur un ultime "Sayonara" (selon Elise, moi j'ai pas compris ce qu'il a dit ^^; ) que le live prend fin.

Mes impressions sur chaque membre :
Shinya : Physiquement, j’ai été un peu surprise au départ mais pour l’attitude pas vraiment. Il est resté mystérieux derrière sa batterie pendant tout le concert, très concentré sur ce qu’il jouait, mais il me semble l’avoir aperçu regarder relativement longtemps le public durant l’une des courtes pauses.
Je l’ai aussi trouvé un peu raide à certains moments mais d’autres passages m’ont heureusement complètement contredite car je le voyais se donner à fond dans ce qu’il faisait. C’est quelque chose de très impressionnant, il fait en quelque sorte corps avec sa batterie et c’est pour cette intensité et ce don de soi à la musique que j’aime autant Shinya en tant que batteur, alors que certains lui reprocheraient de ne pas être des plus techniques.
Il a aussi été le premier à rentrer, ce qui constitue donc pour moi un souvenir très important.
Petite anecdote à propos de Shinya: j'ai eu un peu peur vers la fin du concert car de la fumée commençait à envahir la salle et j'ai cru qu'il allait subir le même triste sort que Tsukasa à Paris! Heureusement, c'était quand même bien maîtrisé donc pas de problème ^^;

Toshiya : Hm hm… je suis bien embêtée. J’adore casser Toshiya pour taquiner Elise (parce que je l’aime tout autant, mine de rien) mais je ne peux pas ici rester tout à fait unanime à son propos. En effet, s’il est sûr et certain que ce mec a une sacrée classe par sa façon de jouer et sa silhouette très élancée et élégante, je regrette quand même qu’il soit resté si enfermé pendant tout le concert.
Il regardait constamment sa basse, sauf quand il headbanguait, et se détournait régulièrement du public en jouant. Je sais que c’est dans ses habitudes de jouer de dos ou de se tourner vers Shinya, ce que je trouve tout à fait honorable, mais il est un peu dommage qu’il soit resté si réservé pour ne se montrer un peu plus ouvert que vers la fin du live. Enfin, ça ne m’empêche pas d’avoir apprécié sa performance mais je reste tout de même un peu sur ma faim en ce qui le concerne.

Die : Cette remarque est aussi valable pour lui. Ben alors Die, t’es tout renfermé qu’est-ce qu’il t’arrive ? Bon, je mettrais ça sur le dos du stress de jouer devant un public pour le moins inhabituel mais quand même é_è Il me paraissait bien timide. Heureusement qu’il a fini par se lâcher et à venir vers le bord de la scène à la fin pour être plus proche du public. D’ailleurs, il me semble qu’il s’est cassé la figure vers ce moment-là et il a continué à jouer parterre, c’était sympa ^^ ;
En tous les cas, dommage qu’il soit resté trop longtemps en retrait car il est vrai qu’il a pourtant su se mettre plus en avant dans les compositions des Dir dernièrement. Néanmoins, même s’il est resté trop statique, on ne pourra pas lui reprocher de ne pas s’être excité sur son instrument.
Malheureusement, je n’ai pas eu assez l’occasion de le regarder car mon attention était souvent ailleurs et surtout car de là où j’étais, il s’avérait être le membre que je voyais le moins bien.
Pourtant, j'ai lu des live reports qui le décrivaient comme beaucoup plus ouverts que je l'imaginais. Ca me fait regretter de ne pas avoir pu saisir tous les détails du concert en fin de compte...

Kaoru : Aaaah… Kaoru ! Alors lui, il ne m’a pas déçue, loin de là (non pas que les autres m’ait déçue car je tiens à préciser que ce n’est malgré tout pas le cas) ! Je lui tire mon chapeau car il a été avec Kyô celui qui a su le plus se mettre en valeur et établir un contact solide avec le public, comme je l’ai décrit précédemment.
Je peux vous dire que tout le monde réagissait quand il levait les bras à cet effet et on voyait bien qu’il était vraiment très content d’obtenir une réponse aussi chaleureuse des fans européens. Vraiment, je l’ai trouvé à la fois charismatique et adorable de bout en bout et, pour lui comme pour Kyô, mes préférences ont été confirmées par le live.
Quant à son jeu, ce n’est pas une révélation : Kaoru reste mon guitariste préféré et ce depuis longtemps. Certes, ses solos si magnifiques, presque lyriques, occupent à présent une place moindre dans les dernières compositions, mais il n’empêche qu’il sait encore faire preuve de son talent, autant pour motiver les foules que pour toucher la corde sensible qu’il y a en vous.
De plus, j’adore la façon dont il promène ses mains sur sa guitare en règle générale mais ça, je ne serais pas vraiment capable de le décrire. Z’avez qu’à regarder l’un de vos DVDs :p

Et enfin Kyô (parce qu’il faut toujours garder le meilleur pour la fin ;p) : Que dire si ce n’est qu’il a monopolisé une grande partie de mon attention par son jeu de scène et son interprétation ! Bien entendu, je ne partais pas impartiale puisqu’il représente mon Jrocker préféré et que je ressens pour lui un sentiment qui va même au-delà de la simple admiration tant il est capable de me toucher.
Alors oui, n’en déplaise aux mauvaises langues, Kyô est beau. Il est beau dans le sens le plus littéral du terme et non pas comme un simple beau gosse car cela reste relatif à chacun, alors que l’on ne peut nier qu’il dégage une incroyable aura sur scène qui vous transmet un flux d’émotions incontrôlables.
Par sa présence, ses nombreuses mimiques (expressions faciales, coups sur la poitrine, griffures mais pas trop, quelques claques, headbang, sauts, agitation de toute sorte mais aussi une capacité à se poser pour donner plus d’intensité aux chansons les plus poignantes qu’il interprète), par son charisme, sa prestance, sa sincérité… bref, par toute sa personne, Kyô a porté l’essentiel du show sur ses épaules.
Je ne cherche pas à me perdre dans un excès d’éloges qui minimiserait le rôle et l’importance des autres membres car ce ne serait absolument pas juste, mais force est de reconnaître que Kyô a définitivement su s’imposer auprès de tous. Tout cela sans ménager ses efforts, car dès la première pause après trois chansons il était déjà écroulé parterre et semblait particulièrement épuisé, quoique heureux, à la fin du live. Il me semble impossible de lui reprocher de ne pas s’être assez donné pendant le live car selon moi, il a tout donné de lui-même.

Bravo à chacun d’entre eux en particulier et bravo à Dir en grey, ce groupe qui a su réunir tant de fans et nous faire partager de si profondes émotions. Espérons que l’expérience sera aussi enrichissante à l’Olympia mais je ferai tout pour qu’elle le soit à mon échelle.

Quant à l’ambiance, ai-je encore besoin de préciser que le public que j’avais mal jugé de prime abord s’est révélé tout à fait satisfaisant ? Il était palpable que nous étions tous là pour assister à un live des plus extraordinaires et que nous avons tout donner pour contribuer à le rendre encore plus sensationnel. Si les Dir avaient l’air aussi heureux à la fin du concert, je suppose que chacune des deux parties, c’est-à-dire le groupe et le public, a su remplir son rôle, sans doute même au-delà des attentes, et a fait de ce trop court instant un pur concentré de bonheur.


***

Après un tel live report, je ne me sens plus le courage d’épiloguer trop longuement sur l’immédiate période post-concert. Je dirais donc brièvement que nous sommes parties un peu en panique (sans acheter de goodies), de peur de ne pas avoir le dernier métro.
Elise m’a mesquinement aspergée d’eau car, après être tombée comme une masse sur le lit en arrivant à l’hôtel, je n’arrivais plus à décoller et je m’endormais sur place è_é
Nous avons très peu dormi et nous sommes réveillées en panique à 6h12 alors que nous devions repartir pour l’aéroport à 6h30 *j’y peux rien si je me suis rendormie après avoir éteint le réveil à 5h XD*
J’ai tapé la discute avec un Allemand d’origine vietnamienne -ou, pour être plus précise, *il* a tapé la discute avec moi ^^ ; - en attendant d’entrer dans le hall d’embarquement. Quelques visualeux français ont repris l’avion avec nous et avaient d’ailleurs l’air complètement crevé, étalés sur une bonne partie des sièges devant le hall.
J’ai oublié ma valise dans la voiture d’Elise en revenant… mais je l’ai récupérée aujourd’hui et je crois que les Allemands l’ont fouillée @_@ Qu’est-ce qu’ils ont tous contre moi ? ?

Voilà : ça, c’est un bel exemple de synthèse pour finir XD

Ouf! J'ai fini O_O Il m'en aura fallu du temps alors j'espère que ça en aura valu la peine... pour moi oui en tout cas, c'est l'essentiel! ^_^

Aujourd'hui je me sens toujours très nostalgique. Les Dir me manquent énormément et j'ai l'impression de n'avoir vécu qu'un simple rêve. Vivement le live à L'Olympia qui, je l'espère, sera aussi riche voire meilleur que ce premier et magistral concert.



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