In my head a blue fish has just died
J'ai fini mon live report! Cette fois, je n'ai pas traîné ^^
Ca vous fait fuir si je vous dit que ça fait 6 pages et demi sur Word? ^____^
Allez, je profite d’une après-midi peu ensoleillée pour me lancer dans mon live report du concert de Dir à l’Olympia. A dire vrai, je ne sais pas si je fais bien de m’y mettre si tôt car écrire sur ce live, c’est nécessairement prendre du recul et ce n’est pas ce dont j’ai envie pour le moment. D’un autre côté, autant mettre à profit les détails qui sont encore frais dans ma mémoire.
Je n’étais d’ailleurs même pas certaine de faire un report pour ce concert car cela risquait de faire un peu bis repetita par rapport à Berlin mais finalement, je veux tout de même en garder une trace et la situation était de toute façon différente. Cela dit, pour une fois, il est fort possible que ça ne soit pas aussi long que d’habitude mais je n’irais pas jusqu’à annoncer quelque chose de succinct, je me connais trop ^_^
Commençons donc par le commencement (la partie un peu chiante des reports quoi).
Dès le départ, la situation était bien différente du premier concert de Dir et de tous mes concerts en général d’ailleurs car, pour une fois, je n’hébergeais personne chez moi et je me suis donc rendue seule comme une grande à l’Olympia. Mine de rien, ça fait un peu bizarre de faire ce genre de trajet en solitaire et on ne peut pas dire que ça m’ait permis de vraiment réaliser l’ampleur de la chose.
Je devais donc retrouver Elise, Emeline et Yann à 15h devant la salle tandis que Tsao comptait nous rejoindre un peu plus tard.
Je débarque à l’Opéra aux environs de l’heure avancée et, après une petite hésitation, je m’engage sur le boulevard des Capucines *trajet touristique dans Paris avec Neko XD* où je ne tarde pas à croiser quelques visualeux. Pas de doute, je suis sur le bon chemin et bientôt j’aperçois une file déjà assez conséquente le long du trottoir. Bon point: l’attente semble déjà mieux organisée qu’à Berlin!
Je pars en repérage jusque devant les portes pour voir un peu comment le tout se bidouille puis retourne me poster à l’arrière pour commencer une attente pas très utile, ayant des places en mezzanine, mais j’ai connu pire. Petit coup de fil à Emeline pour savoir où en est le reste de la troupe qui a subi quelques contre-temps. Ainsi, c’est Elise seule qui finit par me rejoindre.
Nous sortons de la file, croyant que l’espèce d’enclos (^^; ) à l’avant sépare les détenteurs de billets numérotés et les autres, et traînons un peu à côté où nous croisons brièvement Lindsay. Puis, c’est au tour de Tsao de se pointer et nous retournons finalement faire la queue à l’arrière puisque tout le monde était en fait sous le même régime. Il n’y a plus qu’à attendre les deux retardataires (possédant nos places en plus :p) et accessoirement l’ouverture des portes (mais ça, on a encore le temps!). Heureusement, Emeline et Yann finissent par arriver et nous croisons également Klervi qui passera le concert tout près de nous.
Pas la peine de détailler les divers bavardages et voyages qui ont meublé cette attente, n’est-ce pas ? Je m’éternise déjà beaucoup trop ^^;
Finalement, aux environs de l’heure indiquée sur les flyers, la file se met en marche et l’on voit bien qu’on est à l’Olympia car l’entrée des fans se fait avec une relative rapidité et fluidité *nouveau bon point !*
Les sacs sont fouillés et le vigile expérimenté ne manque pas de repérer la bouteille camouflée au fond de mon sac *adieu petit bouchon ! la prochaine fois, comme l’a logiquement suggéré Elise, il faudra en prendre un deuxième pour remédier à ce vol !* ainsi que les jumelles que j’avais apportée dans ma prévoyance légendaire :
"C’est quoi ça ?"
"Euh un parapluie !"
"Nan, ça !"
"Ah... c’est des jumelles, vous voulez vérifier ?"
"Oui."
*T’es pas chieur toi ¬¬ m’enfin je comprends*
Passée cette étape, je prends en note un nouveau détail particulièrement agréable : le stand de goodies n’est pas encore trop encombré et je vais pouvoir réparer l’épisode de Berlin en achetant le pamphlet et le wristband de la tournée, ô combien décrié par mes camarades mais pas si laid après tout (je regrette pas, nah !).
Cela étant fait, il est temps pour nous de gagner l’intérieur de la salle où une ouvreuse nous conduit bientôt jusqu’à nos places... Ces places, parlons-en ! Le plan de la salle n’étant pas très clair, j’ai d’abord voulu pousser Emeline à les échanger pour des sièges plus au centre mais heureusement qu’elle ne l’a pas fait ! Car, messieurs dames, nous avons bénéficié de THE places idéales dont on n’ose même pas rêver.
Certes, on s’attendait à être sur les côtés de la mezza et donc plus proches de la scène mais à ce point-là, certainement pas *_* Pour ceux qui ont fait un état des lieux, nous étions sur les dernières places du premier rang juste à côté des loges, côté Kaoru. J’étais d’ailleurs moi-même la plus proche de la scène puisque je n’étais séparée des loges que par une mini-rambarde à ma gauche (c’est là que je ne regrette pas d’avoir tiré le bon numéro. Désolée d’avoir fait ma chieuse =_=).
Résultat des courses : une vue imprenable sur toute la scène et une proximité inespérée ! Ah ça, je la regrette pas du tout la fosse ! Non, non, non.
Nous n’avons plus qu’une hâte : voir le groupe sur scène si proche de nous. Mais bon, il faut quand même attendre que la première partie commence et patienter pendant la performance d’eths.
Les lumières s’éteignent et voilà que le fameux groupe fait son entrée. Perso, je connaissais pas donc j’avais pas de gros apriori mais je me suis vite aperçue que ce n’était pas du tout mon truc ^^;;; Les boules quies, quelle invention géniale ! ça m’a quand même un peu épargné les tympans car la musique d’eths, elle bourrinait bien comme qui dirait XD
En gros, j’ai eu l’impression d’entendre toujours la même chose à savoir : "BOUM BOUM BOUM" et la grosse voix de la chanteuse à laquelle je ne comprenais strictement rien.
Du coup, je n’ai fait aucun effort : je suis restée assise en criant des « Ouais » sans conviction et en gesticulant mécaniquement sur mon fauteuil. En réalité, mon attention n’était pas le moins du monde portée sur leur show, même si je me suis sentie un peu désolée pour eux de constater le peu de succès qu’ils remportaient. Fallait s’y attendre, c’est jamais facile :/
Néanmoins, je m’aperçois grâce à des remarques de mes voisines de derrière que des personnes sont postées derrière les portes des coulisses, à droite de la scène. Je me focalise alors sur ce point, tentant tant bien que mal de discerner de qui il s’agit. Se pourrait-il que...?
Mais oui ! on dirait bien Kyô en train de regarder eths par la petite vitre qui orne la porte ! Et à côté, qui est-ce ? Toshiya ? Shinya ? ou un membre du staff ? (oui c’est moins drôle là XD)
Tiens d’ailleurs en y repensant, je viens de réaliser que j’aurais dû me servir de mes jumelles à ce moment-là. Vive l’esprit d’initiative ! -_-;
En tout cas, on aurait pu dire Toshiya. Sans compter qu’avant ces deux-là, d’autres étaient postés au même endroit. *Comment raviver l’intérêt de Neko pendant la première partie XD*
Bref bref, je ne suis pas mécontente lorsque les membres d’eths tirent leur révérence ^^; On se rapproche dangereusement du moment critique où les Dir vont enfin faire leur apparition mais en attendant, la salle continue de se remplir et les premiers malaises dans la fosse se produisent.
Après un laps de temps dont je ne pourrais donner aucune approximation, les lumières s’éteignent de nouveau et les cris qui avaient déjà commencé à se faire entendre auparavant se mettent à fuser de plus belle. Pour ma part, je me lève dans la précipitation et prends part à l’excitation générale.
Comme nous nous y attendions, les membres entrent de notre côté donc nous ne les voyons que lorsqu’ils arrivent vraiment sur scène *trop dure la vie XD* Le rituel est toujours le même : Shinya entre le premier, suivi de Die qui a revêtu pour l’occasion sa merveilleuse capuche (mais est-ce bien Die là-dessous ? ¬¬ On nous cache des choses !), puis Toshiya, Kaoru *presque à mes pieds, on pourrait dire ^.^* et enfin Kyô.
Ils ont apparemment choisi les mêmes fringues que pour le Rock-im-Park cette fois-ci. Qu’elle est belle la chemise rose de Toshiya, mwahaha ! Et Kaoru est très au goût du jour avec ses converses (pour une fois que je retiens les détails lol). Kyô a changé de coiffure par rapport à Berlin et le voilà de nouveau blond/châtain clair, si je puis dire, tandis que Toshiya s’est également éclairci les cheveux.
Autre petit détail : il m’avait déjà semblé remarquer de loin la première fois que Kyô portait un masque de squelette à son arrivée sur la scène du Columbiahalle. Cependant, quand les lumières s’étaient allumées, j’avais cru avoir eu la berlue… mais en fait, même pas ! puisqu’il était encore affublé de la même espèce de truc sur le bas du visage au tout début.
Passons sur ces considérations visuelles pour en arriver au concert en lui-même. Je ne pourrais pas en faire un compte-rendu aussi détaillé que le précédent car cela semblerait un peu inutile sachant que la set list était la même à une chanson près (je m’en doutais qu’ils n’allaient pas grandement se renouveler). Ainsi, tous les morceaux joués ont été les mêmes et restitués dans un ordre semblable à celui du live à Berlin, hormis Byô[]Shin qui a disparu du tableau d’affichage pour laisser sa place à New Age Culture - pas en même position, cela dit.
Je ne l’attendais absolument pas celle-là d’ailleurs Oo Si mes souvenirs sont bons, ils l’ont joué après Shokubeni ou dans le coin et j’ai été drôlement surprise de l’entendre :
Premières mesures de la chanson
"..." *réflexion intense* "Eh, mais c’est New Age Culture !"
Bon, soyons honnêtes, j’aurais préféré qu’ils jouent autre chose en guise de remplacement pour Byô[]Shin. Un petit coup d’Umbrella ou Ugly n’aurait pas été de trop par exemple T.T (j’suis gentille encore, je remonte pas plus loin dans le temps pour mes réclamations XD).
Mais bon, c’était bien sympa quand même puisque ça bouge plutôt pas mal ^^
Néanmoins, j’avoue que c’est un peu dommage que la set list ait été trait pour trait la même. Je m’y attendais complètement mais bon, ça fait quand même "on prend les mêmes et on recommence !" Enfin, je m’en plains pas trop non plus : la set list est loin de me déplaire (en même temps je suis pas trop exigeante en matière de Dir en grey) et l’interprétation ne peut de toute façon pas être en tout point similaire.
En ce qui concerne mes impression... ben, la question que l’on peut se poser c’est : "alors, mieux ou moins bien que Berlin ?" Je dirais que ce n’est absolument pas comparable. L’expérience de Berlin avait la force émotionnelle d’une drôle d’aventure et surtout d’une première fois. Ainsi, je suis restée beaucoup plus sereine cette fois-ci, à croire que l’on s’habitue vite à tout.
Je n’ai pas versé une seule larme en les voyant débarquer (me serais-je enfin endurcie ? XD) mais j’ai juste ressenti une grande joie de les revoir, si près de moi qui plus est. D’ailleurs, je crois que ce détail, à savoir ma position idéale par rapport à la scène, a joué un rôle non négligeable dans l’irréalité qui se dégageait de tout l’épisode. Sincèrement, j’ai mis un certain temps à prendre la mesure de ce qui m’arrivait et j’avais véritablement l’impression d’être en plein rêve.
En outre, j’ai malheureusement eu un peu de mal à savourer pleinement la première partie car j’entendais très mal la voix de Kyô. Celle-ci était non seulement couverte par les instruments mais aussi par le chant du public, au point que je me posais quelques questions : "ça vient de moi ? Le son est mal dosé ou il chante pas assez fort ? O_O"
N’ayant pas rencontré ce problème à Berlin, je pense que cela était en grande partie dû à ma position juste à côté des enceintes. Eh oui ! toute médaille a son revers...
Du coup, je n’étais pas tout à fait à l’aise au départ et je reste encore un peu dégoûtée de ne pas avoir complètement pu profiter de morceaux qui me tenaient pourtant très à cœur. Cela dit, je n’irais quand même pas jusqu’à dire que c’était une situation dramatique mais ça m’a un peu gâché mon trip à certains moments, il faut bien l’admettre :/
Heureusement, après Higeki, je décide tardivement de remettre correctement mes boules quies que j’avais légèrement enlevées, croyant au départ mieux entendre -_-; Grand bien m’en fut car dès Audience KILLER LOOP, mon problème était réglé. Je m’en veux d’avoir tant attendu pour faire cette tentative >.<
Le reste du concert a donc été un plaisir sur toute la ligne et m’a permis d’être vraiment à fond dans le live, d’autant plus que ces chers Dir étaient bien plus en forme qu’à Berlin (mais j’y reviendrai).
Comme d’habitude, j’ai passé une bonne partie du concert à chanter, à headbanguer ou à faire divers mouvements de bras (parfois assez ridicules, soit dit en passant... ^^; ) voire à sautiller à quelques occasions, mais ça n’était pas des plus pratiques.
Ce qui me rappelle qu’une autre petite chose m’a dérangée : au fur et à mesure que le live se déroulait, je me retrouvais de plus en plus sur la gauche et j’ai plusieurs fois fini par être à moitié en déséquilibre, étant gênée par le panneau qui me séparait des loges et mon sac posé à côté et ne pouvant donc plus me décaler. Heureusement, j’ai trouvé la parade grâce à Emeline et Elise qui m’ont conseillé de faire une sorte de léger pogo contre cette dernière afin que cela se répercute sur le reste de la rangée.
Oui parce que bon... c’est bien gentil de monter de la fosse et de venir s’incruster, mais si c’est pour gêner les autres, merci bien !
Enfin bon, tout cela ne m’a pas empêché d’adorer ce live qui supplante Berlin au moins sur deux points : ma place et l’ambiance car les Dir ont été beaucoup plus réactifs que précédemment.
Toshiya et Die, qui avaient été trop effacés au Columbiahalle, se sont révélés beaucoup plus ouverts au public cette fois-ci. Ce fut très agréable de les voir sourire, interpeller les fans par divers gestes ou venir se mettre en avant de la scène. Bravo les ptits gars, vous m’avez beaucoup plu !
Pourtant je dois bien avouer qu’une fois de plus, j’ai très peu regardé Die. Peut-être parce qu’il était le plus éloigné et que les autres attiraient davantage mon regard. Quoi qu’il en soit, je l’ai observé à certains moments opportuns comme lorsqu’il a esquissé un sourire en direction du public ou qu’il s’est installé sur la droite de la scène pour jouer. Et bien sûr, je n’oublie pas l’instant mémorable (qui a dû en faire crier plus d’un(e)) où il est venu jouer à genoux auprès de Kaoru *sympa d’avoir fait ça de notre côté =D Je vous dis pas la vue imparable !*
Toshiya n’était pas en reste pour mettre l’ambiance et il a d’ailleurs été le premier à venir se poster sur le devant de la scène, si ma mémoire est bonne. "Eh ! lève la tête ! XD" J’ai été quelque peu exaucée puisqu’il a regardé dans notre direction à un moment et nous a fait une espèce de doigt d’honneur *mal poli va ! ¬¬ Enfin, je mentirais en disant que je m’en suis offusquée...*
Du côté de sa performance, malgré toutes les moqueries que je peux sortir sur lui, y a pas à dire il a la classe ce mec! J’ai adoré sa façon de jouer et je dois dire que sa silhouette élancée contribue également à cet effet. Et puis, j’avoue que son jeu sur des chansons telles que Itoshisa est plus que plaisant. (ouahou ! c’est son heure de gloire chez moi aujourd’hui XD)
Pour ce qui est de Shinya, je m’en veux de nouveau car je ne l’ai pas assez observé et pourtant Dieu sait que j’en avais envie ! Mais je n’ai pas pu m’empêcher d’avoir le regard attiré bien trop souvent ailleurs. Néanmoins, j’ai quand même pris le temps de le fixer pendant qu’il jouait et je me suis rendue compte que d’aussi près, il est encore plus impressionnant. D’aucuns diront que sa technique n’est pas celle d’un grand batteur mais pour moi qui ne suis pas apte à juger de cela, je peux assurer que l’énergie qu’il met à jouer m’a, une fois de plus, pleinement conquise. C’est immanquablement un plaisir de l’observer, plaisir que je n’ai pas su assez saisir, malheureusement.
Mais bon, je ne m’en fais pas trop pour lui : il a eu son heure de gloire lorsque le public s’est mis à répéter son nom durant l’une des pauses =)
Venons-en à ce cher Kaoru... Pas de doute, j’étais très heureuse de me retrouver de son côté : ce n’est pas mon guitariste préféré pour rien ! Dois-je encore répéter à quel point j’apprécie sa façon de jouer (aaah, le solo de Higeki... Ce n’est pas le plus marquant mais qu’est-ce que c’est beau quand même) et le charisme qu’il dégage ? Tout cela ne lui a pas fait défaut cette fois encore.
Et puis, je ne me lasse pas de ses diverses mimiques auxquelles j’ai immanquablement répondu. Il me semble d’ailleurs qu’il a regardé dans ma (notre) direction à plusieurs occasions et repris de plus belle avec parfois un hochement de tête en réaction aux signes que je lui adressais. Bon... ce fut une nouvelle fois le grand débat entre Emeline, Elise et moi pour savoir à qui il s’adressait exactement mais nous nous contenterons de rêver chacune dans notre coin ^^;
Ah oui ! petite anecdote pour ceux qui n’auraient pas remarqué : Kaoru a gratifié le public d’un de ses mythiques "coups de langue" (désolée, je sais pas comment décrire ça mais il l’a déjà fait dans les DVDs lol) pendant New Age Culture. Ca m’a bien fait marrer ^^
Parcontre, j’espérais un peu avoir la chance de chopper au vol l’un de ses médiators mais il faut croire que ce ne sera pas encore pour cette fois. Les uns comme les autres, nous n’avons pas réussi à attraper quoi que ce soit. Pourtant, des objets comme la serviette de Toshiya ou la baguette de Shinya ont été envoyés dans notre direction mais ils étaient lancés soit trop haut, soit trop bas. Tant pis !
Tiens, je me demande d’ailleurs comment a fini le tee-shirt MAD STALIN de Kyô mais j’imagine bien qu’il a dû être réduit en lambeaux après une terrible bataille dans la fosse... ^^;
Je profite du sujet pour faire une superbe transition et en arriver finalement à Kyô (je suis tellement imprévisible XD). Alors... que dire que je n’ai pas déjà dit dans mon précédent live report ? Charisme, beauté, émotion ou comment résumer en quelques mots bien réducteurs ce que je pense de son interprétation. Je ne vais pas me répéter à l’infini : c’est l’artiste qui est au-dessus du lot de tous les autres pour moi et ce n’est pas sa performance à l’Olympia qui me fera réviser mon jugement à la baisse.
Il reste que je garde des regrets pour ne l’avoir pas assez entendu pendant un bon moment, comme je l’ai déjà expliqué plus haut T.T
D’un point de vue plus anecdotique, Emeline m’a dit qu’il lui est arrivé de regarder assez ostensiblement ses paroles parterre, devant lui (en même temps, t’es vraiment sûre que c’était pas la set list ? Parce que sinon ça doit faire beaucoup de texte quand même). Ben ça ne l’a pas empêché de se planter en tout cas ! XD J’ai remarqué qu’il a fait une petite erreur juste avant le premier refrain de Machiavellism. J’avais également noté quelques fautes à Berlin comme dans Kodou me semble-t-il.
J’ai aussi pu apprécier pleinement ses talents de danseur (lol) puisque je voyais à merveille ses pas et son légendaire déhanché qui a arraché des cris à certaines filles dans le public et m’a, pour ma part, fait beaucoup sourire.
Il nous a refait le coup du seau d’eau (ça doit faire mal avec les glaçons quand même Oo) qui plaît aux fans mais beaucoup moins aux vigiles, qui ont apparemment très peu apprécié le lancer du deuxième seau vers la fosse ^.^;
Sinon, il avait l’air heureux, comme les autres d’ailleurs, et ça me fait toujours aussi chaud au cœur de le voir sourire. Il a également gratifié le public de baisers imaginaires et autres regards de psychopathe comme il en a le secret. Ehé, nous aussi nous y avons eu droit de notre côté et nous nous sommes empressés d’y répondre.
Les membres étant tous en forme, le concert n’en a été que plus mémorable puisqu’on les sentait beaucoup plus à fond dans ce qu’ils faisaient et qu’ils se montraient plutôt communicatifs avec le public qui n’était pas en reste.
En effet, la foule m’a paru aussi très chaude et prête dès le départ à mettre l’ambiance. J’ai été surprise d’entendre chanter tant de monde si distinctement dès les premières chansons, ce qui a permis à Kyô de s’attribuer un peu de repos (petit malin va ¬¬) en laissant tout le travail au public. Mais bon, on ne peut pas le lui reprocher puisque les deux côtés s’en trouvaient contentés.
Ainsi, il y a eu des moments très forts au niveau de l’atmosphère qui envahissait la salle. Je citerais par exemple C, où tout le monde reprenait "Jissai aishitei me no mae no sekai wo / Jissai demo mou" et bien sûr les "Dead freedom", Kodou qui arrache à chaque fois des cris de joie aux fans lorsque les premières notes retentissent, The IIIrd Empire "SPARK AND SPARK", Obscure la chanson défouloir par excellence (celle-là je suis très heureuse qu’ils l’aient rejouée), Mr NEWSMAN, durant laquelle ils venaient tous (à l’exception de Shinya, of course) vers l’avant, ou encore Child Prey, qui a clos le concert en beauté.
Et puis forcément les instants de grâce : Kodoku, dead tree et son parallèle avec Hiroshima illustré par le film qui passait sur l’écran géant, Itoshisa qui résonne jusqu’aux tréfonds de l’âme et Higeki qui prend tant d’ampleur en live avec ses éclairages bleutées.
Bien sûr, je n’oublie pas Shokubeni qui représente un si beau compromis entre headbangage et lyrisme. J’adore la façon dont Toshiya frappe sa basse et je ne peux que retenir mon souffle lorsque Kyô chante a capella. Cette fois il a d’ailleurs fait une tentative sans micro (pas tout du long néanmoins).
J’en profite pour pousser un coup de gueule envers une partie du public car, bien qu’il ait contribué à chauffer l’ambiance et sans doute à donner encore plus de motivation au groupe, je trouve regrettable que beaucoup ne trouvent rien de mieux à faire que de crier à des moments inopportuns. Par exemple, je n’ai pas tellement apprécié que l’on se mette à hurler alors que les dernières notes de certaines chansons n’avaient pas encore retenti ou lorsque Kyô gémissait dans son micro. Ca rompt la magie du morceau qui s’achève selon moi.
Pire encore, sur Shokubeni : il a fallu que ça crie *pendant* que Kyô faisait son passage a capella. Je comprends tout à fait l’exaltation que l’on peut ressentir à de tels moments mais justement, pour en profiter pleinement autant attendre la fin pour l’exprimer...
C’est quelque chose qui m’a sérieusement agacée je dois dire, sans doute plus que deux de mes voisines qui poussaient des cris à chaque fois que Kyô faisait je ne sais quoi à terre ou enlevait sa chemise.
Donc voilà, ça c’était les reproches que je pourrais adresser à certains mais bon, en contrepartie nous avons pour la plupart été un public des plus motivés et ça c’est, ma foi, très plaisant.
Que dire de plus à présent ? Il me semble que j’avais encore des choses à ajouter, peut-être insister sur les rappels qui étaient tout simplement géniaux et puis...
J’avais bon espoir qu’ils reviennent après Child Prey, bien que Kyô l’ait annoncée comme la dernière chanson, puisqu’ils l’avaient fait à Berlin mais non, c’était bel et bien terminé.
En voyant la scène qu’ils avaient désertée mais qui gardait encore les traces de leur présence, j’ai quand même fini par verser quelques larmes car je ne voulais pas que ça s’arrête déjà et cette fois, je n’avais pas un autre concert de Dir en perspective. J’ai eu du mal à quitter ma place, fixant la scène et attendant que je ne sais quoi se produise. En me dirigeant vers la sortie, je n’ai pu m’empêcher de jeter quelques derniers coups d’œil en arrière, histoire de graver ce concert et cette salle encore un peu plus dans ma mémoire.
Dans le hall de l’Olympia, Emeline me fait remarquer la présence de Sourire d’Ange à l’étage inférieur et, malheureusement, il arbore son masque des grands jours. Enfin, il n’en faut pas plus pour me contenter.
Nous quittons l’Olympia et, ne pouvant plus supporter la soif qui nous tenaillait, nous partons au MacDo du boulevard des Italiens au lieu d’attendre la sortie des Dir. Du coup, on a raté leur camionnette mais bon... tant pis, à côté du reste, ça n’est rien.
Ce matin, je me suis réveillée à 5h25 et, l’espace d’un instant, je me suis demandée si tout cela n’avait pas été un rêve. Mon mal de cou et un fond de mal de gorge me disent que non.
Les Dir en grey me manquent déjà. Reste à espérer qu’ils reviennent un jour prochain en France mais je préfère être confiante à ce sujet.
Erf, après avoir tout relu, je trouve ce live report pourri mais je ne m'imagine pas en réécrire un autre. Il faudra se contenter de ça :/
Ca vous fait fuir si je vous dit que ça fait 6 pages et demi sur Word? ^____^
Allez, je profite d’une après-midi peu ensoleillée pour me lancer dans mon live report du concert de Dir à l’Olympia. A dire vrai, je ne sais pas si je fais bien de m’y mettre si tôt car écrire sur ce live, c’est nécessairement prendre du recul et ce n’est pas ce dont j’ai envie pour le moment. D’un autre côté, autant mettre à profit les détails qui sont encore frais dans ma mémoire.
Je n’étais d’ailleurs même pas certaine de faire un report pour ce concert car cela risquait de faire un peu bis repetita par rapport à Berlin mais finalement, je veux tout de même en garder une trace et la situation était de toute façon différente. Cela dit, pour une fois, il est fort possible que ça ne soit pas aussi long que d’habitude mais je n’irais pas jusqu’à annoncer quelque chose de succinct, je me connais trop ^_^
Commençons donc par le commencement (la partie un peu chiante des reports quoi).
Dès le départ, la situation était bien différente du premier concert de Dir et de tous mes concerts en général d’ailleurs car, pour une fois, je n’hébergeais personne chez moi et je me suis donc rendue seule comme une grande à l’Olympia. Mine de rien, ça fait un peu bizarre de faire ce genre de trajet en solitaire et on ne peut pas dire que ça m’ait permis de vraiment réaliser l’ampleur de la chose.
Je devais donc retrouver Elise, Emeline et Yann à 15h devant la salle tandis que Tsao comptait nous rejoindre un peu plus tard.
Je débarque à l’Opéra aux environs de l’heure avancée et, après une petite hésitation, je m’engage sur le boulevard des Capucines *trajet touristique dans Paris avec Neko XD* où je ne tarde pas à croiser quelques visualeux. Pas de doute, je suis sur le bon chemin et bientôt j’aperçois une file déjà assez conséquente le long du trottoir. Bon point: l’attente semble déjà mieux organisée qu’à Berlin!
Je pars en repérage jusque devant les portes pour voir un peu comment le tout se bidouille puis retourne me poster à l’arrière pour commencer une attente pas très utile, ayant des places en mezzanine, mais j’ai connu pire. Petit coup de fil à Emeline pour savoir où en est le reste de la troupe qui a subi quelques contre-temps. Ainsi, c’est Elise seule qui finit par me rejoindre.
Nous sortons de la file, croyant que l’espèce d’enclos (^^; ) à l’avant sépare les détenteurs de billets numérotés et les autres, et traînons un peu à côté où nous croisons brièvement Lindsay. Puis, c’est au tour de Tsao de se pointer et nous retournons finalement faire la queue à l’arrière puisque tout le monde était en fait sous le même régime. Il n’y a plus qu’à attendre les deux retardataires (possédant nos places en plus :p) et accessoirement l’ouverture des portes (mais ça, on a encore le temps!). Heureusement, Emeline et Yann finissent par arriver et nous croisons également Klervi qui passera le concert tout près de nous.
Pas la peine de détailler les divers bavardages et voyages qui ont meublé cette attente, n’est-ce pas ? Je m’éternise déjà beaucoup trop ^^;
Finalement, aux environs de l’heure indiquée sur les flyers, la file se met en marche et l’on voit bien qu’on est à l’Olympia car l’entrée des fans se fait avec une relative rapidité et fluidité *nouveau bon point !*
Les sacs sont fouillés et le vigile expérimenté ne manque pas de repérer la bouteille camouflée au fond de mon sac *adieu petit bouchon ! la prochaine fois, comme l’a logiquement suggéré Elise, il faudra en prendre un deuxième pour remédier à ce vol !* ainsi que les jumelles que j’avais apportée dans ma prévoyance légendaire :
"C’est quoi ça ?"
"Euh un parapluie !"
"Nan, ça !"
"Ah... c’est des jumelles, vous voulez vérifier ?"
"Oui."
*T’es pas chieur toi ¬¬ m’enfin je comprends*
Passée cette étape, je prends en note un nouveau détail particulièrement agréable : le stand de goodies n’est pas encore trop encombré et je vais pouvoir réparer l’épisode de Berlin en achetant le pamphlet et le wristband de la tournée, ô combien décrié par mes camarades mais pas si laid après tout (je regrette pas, nah !).
Cela étant fait, il est temps pour nous de gagner l’intérieur de la salle où une ouvreuse nous conduit bientôt jusqu’à nos places... Ces places, parlons-en ! Le plan de la salle n’étant pas très clair, j’ai d’abord voulu pousser Emeline à les échanger pour des sièges plus au centre mais heureusement qu’elle ne l’a pas fait ! Car, messieurs dames, nous avons bénéficié de THE places idéales dont on n’ose même pas rêver.
Certes, on s’attendait à être sur les côtés de la mezza et donc plus proches de la scène mais à ce point-là, certainement pas *_* Pour ceux qui ont fait un état des lieux, nous étions sur les dernières places du premier rang juste à côté des loges, côté Kaoru. J’étais d’ailleurs moi-même la plus proche de la scène puisque je n’étais séparée des loges que par une mini-rambarde à ma gauche (c’est là que je ne regrette pas d’avoir tiré le bon numéro. Désolée d’avoir fait ma chieuse =_=).
Résultat des courses : une vue imprenable sur toute la scène et une proximité inespérée ! Ah ça, je la regrette pas du tout la fosse ! Non, non, non.
Nous n’avons plus qu’une hâte : voir le groupe sur scène si proche de nous. Mais bon, il faut quand même attendre que la première partie commence et patienter pendant la performance d’eths.
Les lumières s’éteignent et voilà que le fameux groupe fait son entrée. Perso, je connaissais pas donc j’avais pas de gros apriori mais je me suis vite aperçue que ce n’était pas du tout mon truc ^^;;; Les boules quies, quelle invention géniale ! ça m’a quand même un peu épargné les tympans car la musique d’eths, elle bourrinait bien comme qui dirait XD
En gros, j’ai eu l’impression d’entendre toujours la même chose à savoir : "BOUM BOUM BOUM" et la grosse voix de la chanteuse à laquelle je ne comprenais strictement rien.
Du coup, je n’ai fait aucun effort : je suis restée assise en criant des « Ouais » sans conviction et en gesticulant mécaniquement sur mon fauteuil. En réalité, mon attention n’était pas le moins du monde portée sur leur show, même si je me suis sentie un peu désolée pour eux de constater le peu de succès qu’ils remportaient. Fallait s’y attendre, c’est jamais facile :/
Néanmoins, je m’aperçois grâce à des remarques de mes voisines de derrière que des personnes sont postées derrière les portes des coulisses, à droite de la scène. Je me focalise alors sur ce point, tentant tant bien que mal de discerner de qui il s’agit. Se pourrait-il que...?
Mais oui ! on dirait bien Kyô en train de regarder eths par la petite vitre qui orne la porte ! Et à côté, qui est-ce ? Toshiya ? Shinya ? ou un membre du staff ? (oui c’est moins drôle là XD)
Tiens d’ailleurs en y repensant, je viens de réaliser que j’aurais dû me servir de mes jumelles à ce moment-là. Vive l’esprit d’initiative ! -_-;
En tout cas, on aurait pu dire Toshiya. Sans compter qu’avant ces deux-là, d’autres étaient postés au même endroit. *Comment raviver l’intérêt de Neko pendant la première partie XD*
Bref bref, je ne suis pas mécontente lorsque les membres d’eths tirent leur révérence ^^; On se rapproche dangereusement du moment critique où les Dir vont enfin faire leur apparition mais en attendant, la salle continue de se remplir et les premiers malaises dans la fosse se produisent.
Après un laps de temps dont je ne pourrais donner aucune approximation, les lumières s’éteignent de nouveau et les cris qui avaient déjà commencé à se faire entendre auparavant se mettent à fuser de plus belle. Pour ma part, je me lève dans la précipitation et prends part à l’excitation générale.
Comme nous nous y attendions, les membres entrent de notre côté donc nous ne les voyons que lorsqu’ils arrivent vraiment sur scène *trop dure la vie XD* Le rituel est toujours le même : Shinya entre le premier, suivi de Die qui a revêtu pour l’occasion sa merveilleuse capuche (mais est-ce bien Die là-dessous ? ¬¬ On nous cache des choses !), puis Toshiya, Kaoru *presque à mes pieds, on pourrait dire ^.^* et enfin Kyô.
Ils ont apparemment choisi les mêmes fringues que pour le Rock-im-Park cette fois-ci. Qu’elle est belle la chemise rose de Toshiya, mwahaha ! Et Kaoru est très au goût du jour avec ses converses (pour une fois que je retiens les détails lol). Kyô a changé de coiffure par rapport à Berlin et le voilà de nouveau blond/châtain clair, si je puis dire, tandis que Toshiya s’est également éclairci les cheveux.
Autre petit détail : il m’avait déjà semblé remarquer de loin la première fois que Kyô portait un masque de squelette à son arrivée sur la scène du Columbiahalle. Cependant, quand les lumières s’étaient allumées, j’avais cru avoir eu la berlue… mais en fait, même pas ! puisqu’il était encore affublé de la même espèce de truc sur le bas du visage au tout début.
Passons sur ces considérations visuelles pour en arriver au concert en lui-même. Je ne pourrais pas en faire un compte-rendu aussi détaillé que le précédent car cela semblerait un peu inutile sachant que la set list était la même à une chanson près (je m’en doutais qu’ils n’allaient pas grandement se renouveler). Ainsi, tous les morceaux joués ont été les mêmes et restitués dans un ordre semblable à celui du live à Berlin, hormis Byô[]Shin qui a disparu du tableau d’affichage pour laisser sa place à New Age Culture - pas en même position, cela dit.
Je ne l’attendais absolument pas celle-là d’ailleurs Oo Si mes souvenirs sont bons, ils l’ont joué après Shokubeni ou dans le coin et j’ai été drôlement surprise de l’entendre :
Premières mesures de la chanson
"..." *réflexion intense* "Eh, mais c’est New Age Culture !"
Bon, soyons honnêtes, j’aurais préféré qu’ils jouent autre chose en guise de remplacement pour Byô[]Shin. Un petit coup d’Umbrella ou Ugly n’aurait pas été de trop par exemple T.T (j’suis gentille encore, je remonte pas plus loin dans le temps pour mes réclamations XD).
Mais bon, c’était bien sympa quand même puisque ça bouge plutôt pas mal ^^
Néanmoins, j’avoue que c’est un peu dommage que la set list ait été trait pour trait la même. Je m’y attendais complètement mais bon, ça fait quand même "on prend les mêmes et on recommence !" Enfin, je m’en plains pas trop non plus : la set list est loin de me déplaire (en même temps je suis pas trop exigeante en matière de Dir en grey) et l’interprétation ne peut de toute façon pas être en tout point similaire.
En ce qui concerne mes impression... ben, la question que l’on peut se poser c’est : "alors, mieux ou moins bien que Berlin ?" Je dirais que ce n’est absolument pas comparable. L’expérience de Berlin avait la force émotionnelle d’une drôle d’aventure et surtout d’une première fois. Ainsi, je suis restée beaucoup plus sereine cette fois-ci, à croire que l’on s’habitue vite à tout.
Je n’ai pas versé une seule larme en les voyant débarquer (me serais-je enfin endurcie ? XD) mais j’ai juste ressenti une grande joie de les revoir, si près de moi qui plus est. D’ailleurs, je crois que ce détail, à savoir ma position idéale par rapport à la scène, a joué un rôle non négligeable dans l’irréalité qui se dégageait de tout l’épisode. Sincèrement, j’ai mis un certain temps à prendre la mesure de ce qui m’arrivait et j’avais véritablement l’impression d’être en plein rêve.
En outre, j’ai malheureusement eu un peu de mal à savourer pleinement la première partie car j’entendais très mal la voix de Kyô. Celle-ci était non seulement couverte par les instruments mais aussi par le chant du public, au point que je me posais quelques questions : "ça vient de moi ? Le son est mal dosé ou il chante pas assez fort ? O_O"
N’ayant pas rencontré ce problème à Berlin, je pense que cela était en grande partie dû à ma position juste à côté des enceintes. Eh oui ! toute médaille a son revers...
Du coup, je n’étais pas tout à fait à l’aise au départ et je reste encore un peu dégoûtée de ne pas avoir complètement pu profiter de morceaux qui me tenaient pourtant très à cœur. Cela dit, je n’irais quand même pas jusqu’à dire que c’était une situation dramatique mais ça m’a un peu gâché mon trip à certains moments, il faut bien l’admettre :/
Heureusement, après Higeki, je décide tardivement de remettre correctement mes boules quies que j’avais légèrement enlevées, croyant au départ mieux entendre -_-; Grand bien m’en fut car dès Audience KILLER LOOP, mon problème était réglé. Je m’en veux d’avoir tant attendu pour faire cette tentative >.<
Le reste du concert a donc été un plaisir sur toute la ligne et m’a permis d’être vraiment à fond dans le live, d’autant plus que ces chers Dir étaient bien plus en forme qu’à Berlin (mais j’y reviendrai).
Comme d’habitude, j’ai passé une bonne partie du concert à chanter, à headbanguer ou à faire divers mouvements de bras (parfois assez ridicules, soit dit en passant... ^^; ) voire à sautiller à quelques occasions, mais ça n’était pas des plus pratiques.
Ce qui me rappelle qu’une autre petite chose m’a dérangée : au fur et à mesure que le live se déroulait, je me retrouvais de plus en plus sur la gauche et j’ai plusieurs fois fini par être à moitié en déséquilibre, étant gênée par le panneau qui me séparait des loges et mon sac posé à côté et ne pouvant donc plus me décaler. Heureusement, j’ai trouvé la parade grâce à Emeline et Elise qui m’ont conseillé de faire une sorte de léger pogo contre cette dernière afin que cela se répercute sur le reste de la rangée.
Oui parce que bon... c’est bien gentil de monter de la fosse et de venir s’incruster, mais si c’est pour gêner les autres, merci bien !
Enfin bon, tout cela ne m’a pas empêché d’adorer ce live qui supplante Berlin au moins sur deux points : ma place et l’ambiance car les Dir ont été beaucoup plus réactifs que précédemment.
Toshiya et Die, qui avaient été trop effacés au Columbiahalle, se sont révélés beaucoup plus ouverts au public cette fois-ci. Ce fut très agréable de les voir sourire, interpeller les fans par divers gestes ou venir se mettre en avant de la scène. Bravo les ptits gars, vous m’avez beaucoup plu !
Pourtant je dois bien avouer qu’une fois de plus, j’ai très peu regardé Die. Peut-être parce qu’il était le plus éloigné et que les autres attiraient davantage mon regard. Quoi qu’il en soit, je l’ai observé à certains moments opportuns comme lorsqu’il a esquissé un sourire en direction du public ou qu’il s’est installé sur la droite de la scène pour jouer. Et bien sûr, je n’oublie pas l’instant mémorable (qui a dû en faire crier plus d’un(e)) où il est venu jouer à genoux auprès de Kaoru *sympa d’avoir fait ça de notre côté =D Je vous dis pas la vue imparable !*
Toshiya n’était pas en reste pour mettre l’ambiance et il a d’ailleurs été le premier à venir se poster sur le devant de la scène, si ma mémoire est bonne. "Eh ! lève la tête ! XD" J’ai été quelque peu exaucée puisqu’il a regardé dans notre direction à un moment et nous a fait une espèce de doigt d’honneur *mal poli va ! ¬¬ Enfin, je mentirais en disant que je m’en suis offusquée...*
Du côté de sa performance, malgré toutes les moqueries que je peux sortir sur lui, y a pas à dire il a la classe ce mec! J’ai adoré sa façon de jouer et je dois dire que sa silhouette élancée contribue également à cet effet. Et puis, j’avoue que son jeu sur des chansons telles que Itoshisa est plus que plaisant. (ouahou ! c’est son heure de gloire chez moi aujourd’hui XD)
Pour ce qui est de Shinya, je m’en veux de nouveau car je ne l’ai pas assez observé et pourtant Dieu sait que j’en avais envie ! Mais je n’ai pas pu m’empêcher d’avoir le regard attiré bien trop souvent ailleurs. Néanmoins, j’ai quand même pris le temps de le fixer pendant qu’il jouait et je me suis rendue compte que d’aussi près, il est encore plus impressionnant. D’aucuns diront que sa technique n’est pas celle d’un grand batteur mais pour moi qui ne suis pas apte à juger de cela, je peux assurer que l’énergie qu’il met à jouer m’a, une fois de plus, pleinement conquise. C’est immanquablement un plaisir de l’observer, plaisir que je n’ai pas su assez saisir, malheureusement.
Mais bon, je ne m’en fais pas trop pour lui : il a eu son heure de gloire lorsque le public s’est mis à répéter son nom durant l’une des pauses =)
Venons-en à ce cher Kaoru... Pas de doute, j’étais très heureuse de me retrouver de son côté : ce n’est pas mon guitariste préféré pour rien ! Dois-je encore répéter à quel point j’apprécie sa façon de jouer (aaah, le solo de Higeki... Ce n’est pas le plus marquant mais qu’est-ce que c’est beau quand même) et le charisme qu’il dégage ? Tout cela ne lui a pas fait défaut cette fois encore.
Et puis, je ne me lasse pas de ses diverses mimiques auxquelles j’ai immanquablement répondu. Il me semble d’ailleurs qu’il a regardé dans ma (notre) direction à plusieurs occasions et repris de plus belle avec parfois un hochement de tête en réaction aux signes que je lui adressais. Bon... ce fut une nouvelle fois le grand débat entre Emeline, Elise et moi pour savoir à qui il s’adressait exactement mais nous nous contenterons de rêver chacune dans notre coin ^^;
Ah oui ! petite anecdote pour ceux qui n’auraient pas remarqué : Kaoru a gratifié le public d’un de ses mythiques "coups de langue" (désolée, je sais pas comment décrire ça mais il l’a déjà fait dans les DVDs lol) pendant New Age Culture. Ca m’a bien fait marrer ^^
Parcontre, j’espérais un peu avoir la chance de chopper au vol l’un de ses médiators mais il faut croire que ce ne sera pas encore pour cette fois. Les uns comme les autres, nous n’avons pas réussi à attraper quoi que ce soit. Pourtant, des objets comme la serviette de Toshiya ou la baguette de Shinya ont été envoyés dans notre direction mais ils étaient lancés soit trop haut, soit trop bas. Tant pis !
Tiens, je me demande d’ailleurs comment a fini le tee-shirt MAD STALIN de Kyô mais j’imagine bien qu’il a dû être réduit en lambeaux après une terrible bataille dans la fosse... ^^;
Je profite du sujet pour faire une superbe transition et en arriver finalement à Kyô (je suis tellement imprévisible XD). Alors... que dire que je n’ai pas déjà dit dans mon précédent live report ? Charisme, beauté, émotion ou comment résumer en quelques mots bien réducteurs ce que je pense de son interprétation. Je ne vais pas me répéter à l’infini : c’est l’artiste qui est au-dessus du lot de tous les autres pour moi et ce n’est pas sa performance à l’Olympia qui me fera réviser mon jugement à la baisse.
Il reste que je garde des regrets pour ne l’avoir pas assez entendu pendant un bon moment, comme je l’ai déjà expliqué plus haut T.T
D’un point de vue plus anecdotique, Emeline m’a dit qu’il lui est arrivé de regarder assez ostensiblement ses paroles parterre, devant lui (en même temps, t’es vraiment sûre que c’était pas la set list ? Parce que sinon ça doit faire beaucoup de texte quand même). Ben ça ne l’a pas empêché de se planter en tout cas ! XD J’ai remarqué qu’il a fait une petite erreur juste avant le premier refrain de Machiavellism. J’avais également noté quelques fautes à Berlin comme dans Kodou me semble-t-il.
J’ai aussi pu apprécier pleinement ses talents de danseur (lol) puisque je voyais à merveille ses pas et son légendaire déhanché qui a arraché des cris à certaines filles dans le public et m’a, pour ma part, fait beaucoup sourire.
Il nous a refait le coup du seau d’eau (ça doit faire mal avec les glaçons quand même Oo) qui plaît aux fans mais beaucoup moins aux vigiles, qui ont apparemment très peu apprécié le lancer du deuxième seau vers la fosse ^.^;
Sinon, il avait l’air heureux, comme les autres d’ailleurs, et ça me fait toujours aussi chaud au cœur de le voir sourire. Il a également gratifié le public de baisers imaginaires et autres regards de psychopathe comme il en a le secret. Ehé, nous aussi nous y avons eu droit de notre côté et nous nous sommes empressés d’y répondre.
Les membres étant tous en forme, le concert n’en a été que plus mémorable puisqu’on les sentait beaucoup plus à fond dans ce qu’ils faisaient et qu’ils se montraient plutôt communicatifs avec le public qui n’était pas en reste.
En effet, la foule m’a paru aussi très chaude et prête dès le départ à mettre l’ambiance. J’ai été surprise d’entendre chanter tant de monde si distinctement dès les premières chansons, ce qui a permis à Kyô de s’attribuer un peu de repos (petit malin va ¬¬) en laissant tout le travail au public. Mais bon, on ne peut pas le lui reprocher puisque les deux côtés s’en trouvaient contentés.
Ainsi, il y a eu des moments très forts au niveau de l’atmosphère qui envahissait la salle. Je citerais par exemple C, où tout le monde reprenait "Jissai aishitei me no mae no sekai wo / Jissai demo mou" et bien sûr les "Dead freedom", Kodou qui arrache à chaque fois des cris de joie aux fans lorsque les premières notes retentissent, The IIIrd Empire "SPARK AND SPARK", Obscure la chanson défouloir par excellence (celle-là je suis très heureuse qu’ils l’aient rejouée), Mr NEWSMAN, durant laquelle ils venaient tous (à l’exception de Shinya, of course) vers l’avant, ou encore Child Prey, qui a clos le concert en beauté.
Et puis forcément les instants de grâce : Kodoku, dead tree et son parallèle avec Hiroshima illustré par le film qui passait sur l’écran géant, Itoshisa qui résonne jusqu’aux tréfonds de l’âme et Higeki qui prend tant d’ampleur en live avec ses éclairages bleutées.
Bien sûr, je n’oublie pas Shokubeni qui représente un si beau compromis entre headbangage et lyrisme. J’adore la façon dont Toshiya frappe sa basse et je ne peux que retenir mon souffle lorsque Kyô chante a capella. Cette fois il a d’ailleurs fait une tentative sans micro (pas tout du long néanmoins).
J’en profite pour pousser un coup de gueule envers une partie du public car, bien qu’il ait contribué à chauffer l’ambiance et sans doute à donner encore plus de motivation au groupe, je trouve regrettable que beaucoup ne trouvent rien de mieux à faire que de crier à des moments inopportuns. Par exemple, je n’ai pas tellement apprécié que l’on se mette à hurler alors que les dernières notes de certaines chansons n’avaient pas encore retenti ou lorsque Kyô gémissait dans son micro. Ca rompt la magie du morceau qui s’achève selon moi.
Pire encore, sur Shokubeni : il a fallu que ça crie *pendant* que Kyô faisait son passage a capella. Je comprends tout à fait l’exaltation que l’on peut ressentir à de tels moments mais justement, pour en profiter pleinement autant attendre la fin pour l’exprimer...
C’est quelque chose qui m’a sérieusement agacée je dois dire, sans doute plus que deux de mes voisines qui poussaient des cris à chaque fois que Kyô faisait je ne sais quoi à terre ou enlevait sa chemise.
Donc voilà, ça c’était les reproches que je pourrais adresser à certains mais bon, en contrepartie nous avons pour la plupart été un public des plus motivés et ça c’est, ma foi, très plaisant.
Que dire de plus à présent ? Il me semble que j’avais encore des choses à ajouter, peut-être insister sur les rappels qui étaient tout simplement géniaux et puis...
J’avais bon espoir qu’ils reviennent après Child Prey, bien que Kyô l’ait annoncée comme la dernière chanson, puisqu’ils l’avaient fait à Berlin mais non, c’était bel et bien terminé.
En voyant la scène qu’ils avaient désertée mais qui gardait encore les traces de leur présence, j’ai quand même fini par verser quelques larmes car je ne voulais pas que ça s’arrête déjà et cette fois, je n’avais pas un autre concert de Dir en perspective. J’ai eu du mal à quitter ma place, fixant la scène et attendant que je ne sais quoi se produise. En me dirigeant vers la sortie, je n’ai pu m’empêcher de jeter quelques derniers coups d’œil en arrière, histoire de graver ce concert et cette salle encore un peu plus dans ma mémoire.
Dans le hall de l’Olympia, Emeline me fait remarquer la présence de Sourire d’Ange à l’étage inférieur et, malheureusement, il arbore son masque des grands jours. Enfin, il n’en faut pas plus pour me contenter.
Nous quittons l’Olympia et, ne pouvant plus supporter la soif qui nous tenaillait, nous partons au MacDo du boulevard des Italiens au lieu d’attendre la sortie des Dir. Du coup, on a raté leur camionnette mais bon... tant pis, à côté du reste, ça n’est rien.
Ce matin, je me suis réveillée à 5h25 et, l’espace d’un instant, je me suis demandée si tout cela n’avait pas été un rêve. Mon mal de cou et un fond de mal de gorge me disent que non.
Les Dir en grey me manquent déjà. Reste à espérer qu’ils reviennent un jour prochain en France mais je préfère être confiante à ce sujet.
Erf, après avoir tout relu, je trouve ce live report pourri mais je ne m'imagine pas en réécrire un autre. Il faudra se contenter de ça :/