Titre : Où sont les Petits Pédestres
Auteur :
anadyomedeThème : Captivité
Fandom : Kaamelott
Personnages : Arthur, Séli, Léodagan, Bohort, Yvain, Gauvain, Karadoc et Perceval.
Rating : PG
Disclaimer : Tout appartient à Alexandre Astier.
Prologue - De jour : Dans la Salle du Trône.
Bohort : Sire ! Sire ! Une véritable tragédie ! Oh Sire, vite !
Léodagan, se tournant vers Arthur : Figurez-vous que je viens d’investir dans une merveille de technologie. Une superbe pince qui coupe la langue des crétins, et par ici, c’est pas pour dire mais y’aurait du boulot.
Bohort : Sire, c’est une affreuse nouvelle que j’apporte là !
Arthur : Quoi, encore ?
Bohort : C’est les chevaliers Yvain et Gauvain, Sire ! C’est terrible !
Léodagan : Allons bon. Ils sont coincés sur un arbre parce qu’un lapin les a attaqué ?
Bohort : Ils ont été kidnappés !
Première partie - De jour : Dans la Salle du Trône.
Séli, ébahie : Ah ouais quand même.
Un silence.
Séli : Ah ouais quand même.
Arthur: Ça y est, vous avez pas bientôt fini votre cirque ?
Léodagan : Ouais ça commence à être chiant là.
Séli : S’cusez, mais un truc pareil, c’est pas comme si je m’y attendais. Kidnappés en allant prendre le goûter de l’autre côté du château, fallait le faire quand même.
Léodagan : Bah vous savez, quand il s’agit d’être con, ils ont toujours été très doués.
Séli : Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ?
Léodagan : On attend.
Arthur : Non mais ça va, on va les retrouver.
Séli : J’vous rappelle, juste comme ça, que ni l’un ni l’autre vous êtes foutus de ramener la petite. J’en ai marre de tout devoir faire toute seule !
Léodagan : Justement, vous avez qu’à attendre.
Séli : Et on attend quoi ?
Léodagan : Ben que les kidnappeurs réalisent ce qu’ils ont capturé. Parce que le gamin et son crétin de copain, ils vont tellement leur faire chier qu’ils finiront par les relâcher.
Deuxième partie - De jour : Autours de la Table Ronde.
Perceval : Mais vous en faites pas, Sire ! On va les retrouver, nous !
Karadoc : Ouais, vous en faites pas ! C’est pas comme si vous étiez tout seul et tout.
Arthur : Ah.
Père Blaise : Du coup, ça je peux l’écrire, en fait.
Léodagan : Ça quoi ? Que les chevaliers Perceval et Karadoc vont retrouver les chevaliers Yvain et Gauvain ? Vous vous foutez de moi ?
Père Blaise : Evidement que non. Par contre, bon, en modifiant quelques détails, je pourrais raconter comment les chevaliers Yvain et Gauvain se sont fait emprisonnés pour défendre Kaamelott.
Arthur : Pour aller bouffer, ouais.
Léodagan : Ah non, ça, au final, personne n’en sait rien ! Si ça se trouve, il a raison l’autre pingouin : on les a kidnappé parce qu’ils ont essayé de faire un truc extraordinaire.
Arthur : Genre quoi ?
Léodagan : Mais j’en sais rien, moi ! Genre protéger un trésor !
Arthur : C’est bien ce que je disais. Pour leur goûter.
Troisième partie - De jour : Autours de la Table Ronde.
Bohort : Enfin, Sire ! Qu’attendons-nous pour nous lancer vaillamment à leur secours ? Ne sommes-nous pas de valeureux chevaliers sans peur de rien ?
Arthur : Moi j’veux bien, hein. C’est l’autre là qui veut pas.
Bohort : Mais ! Mais Seigneur Léodagan ! Mais votre fils !
Léodagan : Déformez pas mes propos comme ça. J’remarquais juste qu’entre une bande de bras cassés comme vous et rien, je sais ce qui est mieux. Si on rassemble l’armée, je dis pas, mais là…
Père Blaise : Si je peux me permettre, Sire, avons-nous au moins une vague idée de où ils sont retenus prisonnier ?
Léodagan : C’est pas con, comme question.
Père Blaise : Connaissons-nous l’identité des attaquants, alors ?
Arthur : Hm, hm.
Perceval : Non mais Sire…
Arthur : Quoi ? Et faites gaffe, hein, j’suis pas d’humeur.
Perceval : Bah, c’est pas les Seigneurs Yvain et Gauvain qui reviennent ?
Epilogue - De jour : Autours de la Table Ronde.
Léodagan : Mais qu’est-ce que vous avez foutu ???
Yvain : Père, vous devinerez jamais. En fait, ils nous ont relâché.
Léodagan : Quoi ?
Gauvain : Ah mon oncle ! Figurez-vous qu’ils recherchaient le Chevalier au Pancréas et son fidèle compagnon. Je plains les malheureux…
Arthur : Mais c’est pas vous ça ?!
Gauvain : Mon oncle, voyons, ne vous ai-je pas averti qu’à présent nous étions les Petits Pédestres, à présent ?
Léodagan : Oh lala…
Père Blaise : Si jamais, Sire, pour l’histoire, je peux toujours faire des petits arrangements. Genre, grâce à leur incomparable ruse, les Chevaliers trompèrent leurs assaillants et parvinrent à dissimuler leur véritable identité. C’est mieux, non ?
Noir.
Arthur : Ah bah carrément, parce que si on apprend qu’ils sont trop cons pour connaître leurs surnoms…