Demain soir au café Kremlin-Bicêtre, un stylo un goût amer et six pieds sous terre éclairé aux néons de plafonds salis. L'air est enfumé dans ce bar tabac. Le vieux manège, qui passe les tubes des années 80, est toujours là place de l'hôpital. Le Brazil sert toujours son café à 1 euro 50 et Air siffle à mes oreilles « Cherry Blossom Girl ». « ( Read more... )

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Ici, il ne s'est rien passé. Les airs d'une valse aux tambours alourdis ne s'arrêtent jamais. Il ne s'est rien déroulé, fermez les yeux s'il vous plait. Même de s'asseoir en terrasse à Paris, du 18ieme au sud italie, il ne s'est rien passé. Les airs d'une valse tournent encore leurs cliquetis mécaniques au grès d'une orgue mélancolique, teintée d' ( Read more... )

Sur la platine CD j'entends Red Sparowes nous raconter sa version de la fin du monde. Pendant que je n'ai qu'à consulter indymedia.org pour choisir à la carte quelle cause embrasser au jour le jour, un peu du massacre un filet de famines du génocide par là avec l'option mur illégal. Sur la table basse de mon salon, Bukowski me raconte avec quelque ( Read more... )

Le canon est fumant d’acier mouillé il fait noir et l’espace s’est suspendu un temps juste après les bruits évanouis et il reprend la rue sur la droite une parisienne à la bouche et le borsalino gris-sali en travers de ses pensées un instant vides suivant du regard les fils de télégraphe assurant le contact de cette masse informe de gens qui ( Read more... )

Je vois en face de moi une entité allongée sur un long fauteuil cuir de praticien. Elle est sous perfusion. Les moniteurs qui l'encadrent sur des étales inox crachent des tonalités sonores irrégulières. La pièce est sombre, la pièce est vide d'humanité. Je fais quelque pas en avant depuis le sas d'entrée, m'approche du bloc-note d'un pupitre ( Read more... )

Air - Alone in Kyoto ( Read more... )

Braquée par un flingue sur la tempe le temps de quelques secondes en zone pavée la nuit au goût sensuel d’être habillée d’une robe rouge aux odeurs d’anges glissant le long de bétons délavés elle avance sous une pluie noire chargée de poussières de saletés elle s’en fout de l’air vicié le cuir serré colle à la peau la nuit l’été des quartiers ( Read more... )

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