DISCLAIMER : Les personnages ainsi que les lieux ne m’appartiennent pas et sont la propriété de JKR.
AUTEUR : Petitchaton
PAIRING : Aucun
GENRE : Amitié, drame
RATING : G
MOT : Fraternité
NOMBRE DE MOTS : 341
RESUME : Je me souviens, Harry, du jour où tu as brisé notre amitié.
OoooooooooO
Je me souviens, Harry.
Je me souviens du jour où tu as brisé notre amitié.
Ton regard vert. Tes mots creux. Tes explications hésitantes. Tes excuses faites de banalités qui n’excusaient rien. Les larmes, douces et amères, qui noyaient tes yeux. Tes mains qui me suppliaient de comprendre l’incompréhensible, de pardonner l’impardonnable, d’aimer le traitre qui se ridiculisait devant moi.
Tu étais mon meilleur ami.
Le frère que je n’avais jamais eu.
L’ami devant lequel je pouvais faiblir. L’ami dans les bras duquel je pouvais pleurer sans rougir. L’ami qui avait su écouter mes incertitudes sans me juger. L’ami qui m’avait ouvert les yeux sur ce que mon cœur éprouvait et que je ne comprenais pas. L’ami qui avait patiemment forgé mon bonheur avec la femme qui partage aujourd’hui mes jours et mes nuits. L’ami qui m’avait pardonné ce que j’étais d’un simple sourire.
Je me souviens, Harry.
Et j’ai encore envie de vomir.
Vomir ma peine et mon incompréhension. Vomir cet homme que tu es devenu pour quelqu’un d’autre, pour un regard gris qui ne te mérite pas. Vomir la tentative de suicide de Ginny que tu as quittée. Vomir ta colère lorsque tu m’as hurlé d’aller crever en enfer si je n’étais pas capable d’accepter ce que tu étais.
Vomir ces mots qui lacèrent encore souvent mon cœur la nuit quand je me souviens que tu m’as dit que je ne t’aimais pas. Je ne t’aimais pas parce qu’un véritable ami aurait compris ton choix et aurait pardonné. Parce qu’un véritable ami aurait voulu te voir heureux et cela à n’importe quel prix.
Je voulais te voir heureux, Harry.
Mais pas avec lui.
Je me souviens que tu as passé la porte et que tu n’es plus jamais revenu. Tu ne m’as même pas dit au revoir. Tu t’es contenté de me lancer un dernier regard dans lequel j’ai lu ta déception de perdre ton meilleur ami, ton frère de cœur. Celui que tu avais choisi à 11 ans. Celui qui ne te méritait pas tout simplement.
Goodbye fraternité.