Titre : Mes nuits d'insomnie
Auteur :
valouw Personnages : Dominique Weasley, Lysander Scamander, Rolf Scamander, OC
Catégorie : Croisade
Rating : K
Disclaimer : J.K. Rowling
Note de l’auteur : Et un peu -beaucoup- en retard, la suite de la croisade sur Dominique. Bonne lecture !
Mes nuits d'insomnie
Après avoir rembarré Lysander d'un geste quand il s'était adressé à l'homme-granit, Alejandro, Dominique avait finalement décidé de rester au Brésil. Par pur orgueil, cela va sans dire.
Comment aurait-elle pu rester à ce défi sous-entendu par son ancien petit ami ? Elle, allergique aux Scamander ? Peut-être à Lorcan, mais à lui non. Lui c'était autre chose. Et puis leur père était plutôt drôle.. étrange, mais drôle. Il s'accordait terriblement bien avec Luna Lovegood Scamander, qui d'après ses oncles et ses tantes, avait aussi des drôles de manies quand elle était à Poudlard, et qu'elle n'avait jamais non plus cessé.
Le seul problème maintenant était de savoir combien de temps allait-elle devoir occuper cette chambre d'amis dans la « maison de campagne » des Scamander jusqu'à ce que le fou des dragons ne récidive, et cette fois contre Lysander. Cela pouvait prendre des jours, des semaines et même des mois. Et rester plusieurs mois loin de New-York et de son foyer maintenant établi, elle ne le supporterait pas. Surtout si il devait y avoir Lysander à portée de main.
Heureusement qu'il y avait une piscine et que l'homme-granit avait bien voulu l'emmener quelques minutes dans la ville la plus proche pour qu'elle s'achète un maillot de bain. Elle l'avait pris en bandeau, et en boxer. Noir, ça va sans dire. Comme si elle n'allait pas profiter de la piscine.. Alejandro se foutait le doigt dans l'œil, et même jusqu'au coude. Elle n'avait jamais demandé à être affectée au Brésil et surtout sur le cas de Lysander Scamander. Et même si elle était une professionnelle, elle ne pouvait résister à être la plus capricieuse et chiante possible. C'était sa personnalité et son patron même ne l'avait jamais réprimandé pour ses caprices, car malgré ça, elle faisait un excellent boulot.
Il faisait nuit noire, et Dominique était accoudée au balcon de sa chambre. Quand Sam avait suggéré qu'ils prennent la même chambre lorsque Rolf leur avait demandé comment ils voulaient s'organiser, elle avait lancé un regard noir au concerné et refusé catégoriquement de partager la chambre avec lui. Bien sûr, elle avait remarqué avec mécontentement que Lysander avait souri quand elle faisait sa scène. Sam avait rougi et balbutié quelque chose à propos d'éviter de déranger trop leurs hôtes, excuse bidon bien entendu.
Lentement, ses souvenirs lui revinrent. Elle se souvint, tout en observant le ciel étoilé, de chaque moment passé avec Lysander, de chaque rire échangé, de chaque sourire sincère, de chaque baiser, de chaque moment passé entre ses bras, de chaque devoir à la Bibliothèque, de chaque nuit passée dans la Tour d'Astronomie sans s'être fait prendre par Fourrage, leur concierge, de chaque baiser volé dans les couloirs, derrière les armures ou les statues. Ah, elle était vraiment bien avec Lysander. Elle l'avait vraiment aimé, elle s'était fait prendre à son propre jeu, et regretta amèrement d'avoir continué à jouer la reine, supérieure à tous, dans son dortoir. Ce n'était pas Sydney, qui pourtant avait des raisons de lui en vouloir, qui l'avait dénoncée, c'était une autre Gryffondor de leur promo, une petite et moche qui adulait Lysander, qui était folle de lui. Kelly Littlewood... Ah, combien elle avait voulu étrangler cette blondinette complètement myope. Elle avait voulu lui faire ravaler son sourire candide, elle avait voulu prendre ses lunettes et les écraser sous son talon, elle avait voulu la défigurer encore plus.
Oh oui, Dominique avait voulu la voir brûler sur un bûcher pendant des mois ; mais son statut de reine de sa promo oblige, elle avait fait payer comme il se devait l'affront de ce parasite, avant que celui-ci ne fasse encore une erreur : en parler à Lysander. Celui-ci avait encore engueulé Dominique, à part cette fois-ci. Et la reine s'était de nouveau vengé en s'assurant cette fois que cette Kelly n'aille plus se plaindre nulle part. Le parasite n'avait plus parlé pendant des semaines, posant sur tous un regard craintif dès qu'on l'approchait. Personne ne sut jamais pourquoi mais tous doutaient qu'il y avait un rapport avec la superbe et imposante Dominique Weasley.
S'ennuyant légèrement sur son balcon, étant encore prise d'insomnie parce qu'elle avait eu Lysander toute la journée en tête, elle descendit de sa chambre jusque dans le jardin. Après tout, elle n'était pas en nuisette, et portait un débardeur et un pantalon de pyjama. Personne ne pouvait lui coller une stupide amende pour atteinte à la pudeur, et il n'y avait aucune raison pour Alejandro, par exemple, d'oser la réprimander. Au pire, elle prétexterait une ronde de nuit pour s'assurer que tout allait bien.
Dominique aimait bien marcher pieds nus, et elle s'aventura ainsi jusqu'à la piscine dont l'eau claire et bleue était éclairée. D'un geste précis et concis, elle vérifia que tous les sorts de sécurité étaient encore en place, et un éclair rouge lui apprit qu'un barrage avait été franchi. Fronçant les sourcils, se concentrant au maximum, la baguette en main, Dominique s'avança vers la lumière rouge le plus discrètement possible, calmant les battements de son coeur qui commençait à s'affoler légèrement tandis qu'elle réfléchissait à toutes les options qu'elle avait.
Mais ce ne fut pas la personne à laquelle elle s'était attendue.
-Lysander ? s'étonna Dominique quand elle aperçut le visage de son ancien amour.
-Tiens Dominique, tu ne dors pas ? S'enquit Lysander, assis dans l'herbe, contemplant la « forêt » qui l'entourait.
-Mais tu es cinglé ou quoi, Scamander ? Un fou cherche à te buter, et toi tu crois que tu peux déambuler tranquillement dans cet immense jardin qu'on a pas encore sécurisé sans aucune protection ! Non mais ça va pas ?
Lysander leva un sourcil, ennuyé et replongea dans sa contemplation. On aurait dit qu'il méditait.
-T'es là maintenant. Je suis protégé, la railla-t-il.
-Connard, l'insulta Dominique, stupéfaite par tant de mauvaise foi.
Ils se déplaçaient, elle s'était déplacée, spécialement des États-Unis, et ce sombre idiot ne trouvait rien d'autre que le troisième jour de leur arrivée s'aventurer en-dehors des limites de sécurité. Bon sang, il allait la rendre dingue.
-Pourquoi tu es sorti ?
-Pour les mêmes raisons que toi, je suppose.
La rousse eut un sourire ; si il savait qu'elle ne pouvait pas dormir à cause de lui depuis déjà deux nuits et qu'elle carburait au café, il n'aurait jamais dit ça. Mais elle ne s'appesantit pas là-dessus et dessina de la baguette un cercle de protection pour lui, en lui intimant de ne pas bouger. Puis elle s'assit à côté du cercle, prenant ses genoux entre ses bras, et posant son menton sur ceux-ci.
C'était vrai que ce jardin était très beau, dans le style que ses propriétaires lui avaient donné.
-Tu es toujours aussi garce avec les mecs à ce que je vois, commença Lysander.
Elle mordit ses lèvres jusqu'au sang pour ne pas l'insulter une nouvelle fois. Il essayait de la faire sortir de ses gonds, et ça changeait un peu de sa totale indifférence. Bon c'est vrai qu'elle rembarrait Sam à chaque fois, violemment ou pas, ça dépendait de ses humeurs, et le manque de sommeil jouait beaucoup. Au total, depuis son arrivée au Brésil, elle n'avait dormi que huit heures alors que son organisme demandait au moins huit heures de sommeil par nuit. Et il ne fallait pas oublier qu'il faisait une chaleur à crever, ce qui expliquait aussi sûrement pourquoi Lysander était quasiment toujours torse nu.
-Depuis quand tu as ce tatouage ? Demanda-t-elle légèrement pour changer de sujet.
Lysander eut un petit sourire, et Dominique sentit son cœur battre à toute allure. Si ça continuait comme ça, elle était bonne pour encore trois, voir quatre nuits d'insomnie.
-Depuis la fin de Poudlard.
-Pourquoi un dragon ?
Comme toujours, c'était elle qui devait poser des questions, sinon il ne développerait jamais. Quand elle était encore avec lui, ça la faisait rire et elle s'amusait ainsi à lui poser tout un tas de questions. Mais là, elle aurait préféré que ça soit lui qui parle ; elle avait le sentiment de donner l'impression qu'elle s'intéressait à lui, qu'elle cherchait à savoir ce qu'il était devenu, bref qu'elle s'accrochait à chaque parole qu'il prononçait. Et elle détestait cette sensation, cette sensation de toujours lui appartenir, de toujours dépendre de lui, chose qu'elle n'avait jamais montré.
-C'est mon animal magique préféré, et j'avais décidé de les étudier sérieusement.
Elle s'en souvenait ; il le lui avait confié un jour quand ils étaient dans le parc profitant d'un samedi après-midi ensoleillé. Encore un souvenir aussi parfait que douloureux.
-Il est en osmose avec tes humeurs ?
Le dragon agitait sa queue de droite à gauche, et s'étirait la tête. Comme apaisé... et peut-être aussi un peu joyeux. Etait-il vraiment heureux qu'elle soit près de lui comme ça, alors qu'elle l'avait tant fait souffrir ? Alors qu'elle s'était servie de lui dans le passé ? … Peut-être avait-il enterré leur passé et était prêt à commencer une nouvelle page avec elle. Une page vierge de toutes manipulations, de coups tordus, de faussetés.
Dominique était fascinée par ce tatouage, et le fixait dès qu'elle pouvait l'apercevoir. Bien sûr, Sam avait remarqué et lui avait dit d'une voix acide qu'elle n'était pas là pour mater leur protégé mais bien pour assurer sa protection. Elle l'avait envoyé, bien sûr, se faire foutre. Sam n'avait pas à être jaloux, elle n'avait jamais, ô grand jamais, insinué qu'il pourrait y avoir quelque chose entre elle et lui. D'ailleurs, c'était légèrement gênant qu'il se comporte ainsi, comme un chien voulant protéger son territoire, alors qu'il n'y en avait aucun. Elle appartenait à elle-même et ce n'était pas Sam Freckson qui allait pouvoir en dire quelque chose.
-Oui. C'est un tatouage sorcier, ajouta-t-il en haussant les épaules.
Irritée qu'il croie qu'elle ne sache pas les propriétés d'un tatouage sorcier, elle fit la moue. C'était juste pour vérifier qu'elle posait cette question, et puis elle aimait tellement entendre Lysander parler. C'était mal, elle le savait. C'était mal de replonger dans cette attirance malsaine qu'elle avait pour lui ; autant elle l'avait aimé, autant elle l'avait fait souffrir, et s'était faite souffrir également. Il ne la reprendrait jamais même si elle se mettait à genoux, et repenser à ce qu'ils pourraient être l'un pour l'autre était cruel. Elle devenait masochiste ; en fait, elle l'avait toujours été. Toujours quand il s'agissait de Lysander Finn Scamander. D'ailleurs, elle se demandait comment elle avait pu tomber amoureuse de lui alors qu'elle voulait seulement l'utiliser à des fins purement sociales. Et surtout, comment avait-il pu la lâcher aussi misérablement alors qu'il se disait amoureux d'elle ? Quand on est amoureux, on pardonne les erreurs de l'autre. Et puis ce n'était pas si grave au final, elle aussi était tombée amoureuse de lui... Ils avaient été tous les deux gagnants et pourtant... pourtant, il l'avait lâchée, humiliée, écrasée... Mais elle s'était relevée. Elle avait repris son statut de reine affichant un air méprisant, digne, et surtout, pour garder sa couronne, elle avait raconté à sa cour avec un délice apparent les défauts de Lysander et des histoires tordues, sorties tout droit de son imagination. Des histoires complètement fausses, mais qui maintenaient la reine Dominique sur son trône, en tant que petite garce vicieuse et manipulatrice, prête à tout pour arriver à ses fins. Une garce admirée. Une étoile plus brillante que les autres.
-J'en ai un, dévoila-t-elle. Un moldu.
L'intérêt de Lysander fut immédiatement aiguisé malgré le fait qu'il était visiblement agité par des tas de sentiments contradictoires. Il se contint difficilement pendant deux minutes puis demanda quel tatouage elle s'était fait, du bout des lèvres si bien que Dominique eut un instant cru imaginer sa question.
-C'est une étoile.
-Où ? Demanda simplement Lysander, en observant Dominique de la tête aux pieds.
-Ici, montra la rouquine en soulevant légèrement son débardeur et baissant un peu sur le côté son pantalon de pyjama. Une étoile de taille moyenne était tatouée sur environ cinq centimètres de long et cinq centimètres de largeur de peau, près de sa hanche.
Dominique intercepta le regard de Lysander fixé sur la petite étoile et le morceau de peau qu'elle dévoilait. Elle frissonna, et Lysander le remarqua aisément, le morceau de peau ayant un peu bougé. Le regard bleu orageux de Lysander s'accrocha au sien, vert clair. Cet échange de regard intense coupa le souffle à Dominique, qui n'arrivait pas, avec toute sa volonté, à se détacher des prunelles inquisitrices et brûlantes de l'ancien Serdaigle. Elle replongeait, elle replongeait et c'était mal. Elle était censée protéger Lysander et voilà qu'elle recommençait à imaginer qu'il pourrait y avoir quelque chose entre eux.
-Dominique, souffla Lysander comme hypnotisé, tout en se penchant un peu plus vers elle.
La jeune femme était sous le choc. Tout ça lui semblait si invraisemblable. Le décor, le lieu, le moment, et encore plus l'homme qui était en face d'elle et qui se rapprochait de plus en plus. Comment avait-il pu rester aussi... charismatique ? Il était beau certes, mais pas d'une beauté de mannequin ou d'acteur. Non, il avait le même charme brute que son jumeau, mais légèrement adouci par les expressions de son visage. Un peu tourmenté. Un peu déboussolé. Et cette lueur animale dans le regard... Dominique se sentait flancher. Elle ne pouvait se mentir encore, elle était encore complètement sous le charme de Lysander Finn Scamander.
Mais ce ne fut pas elle qui les arrêta.
-Non, murmura Lysander au moment où leurs lèvres allaient rentrer en contact.
Dominique sentit le souffle de Lysander sur ses lèvres, qui s'entrouvrirent instinctivement, et frissonna. En son for intérieur, elle priait intensément pour qu'il continue, pour qu'enfin, après tant d'années, elle retrouve le goût de ses lèvres, le goût de ses baisers, le goût de sa peau.
-Dominique, arrête de me tenter.
D'un coup brutal, sec, telle une fine incision au scalpel, Lysander se sépara de Dominique, qui se sentit très seule tout à coup. Plus seule qu'elle ne l'avait jamais été. C'était encore pire que le rejet public de Lysander devant tout Poudlard, élèves et professeurs confondus. Là, ils venaient de se rapprocher, et sans qu'il n'y ait rien de plus concret, Lysander s'était éloigné.
La belle rousse s'était toujours demandé ce que serait de faire l'amour avec le plus jeune des jumeaux Scamander. Quand ils étaient sortis ensemble, bien entendu, ils n'avaient que dix-sept ans, et pour Dominique, faire l'amour après juste quelques semaines passées ensemble n'étaient pas au programme. Et ce n'était pas non plus au programme de Lysander, qui était vraiment très romantique... à l'époque. Et même si l'attirance entre leurs deux corps était plus que palpable, ils n'avaient jamais été allés aussi loin ensemble.
Evidemment, Lysander, à vingt-cinq ans, avait déjà sûrement fait l'amour à un tas d'autres femmes, et magnifiques à souhait, bien entendu, pensa amèrement Dominique.
Elle non plus ne s'était pas privée. Mais sa priorité avait toujours été ses études, et la recherche de l'homme parfait, celui qui ferait pâlir d'envie sa soeur aînée, et celui qui ravirait la famille, était prévue pour après sa remise de diplôme. Jusqu'à maintenant, elle n'avait pas encore eu le temps de chercher, et avait plutôt avancé dans sa carrière. Elle comptait à son actif quatre amants en six ans. Tout à fait raisonnable, en sachant qu'elle avait fréquenté un de ces hommes pendant un an et demi environ. C'était tout à fait recevable.
… Et Lysander, ayant dû parcourir de nombreux pays avec son métier, avait dû posséder pas mal de femmes en six années. Il y avait même eu des rumeurs concernant la petite amie qu'il avait eu à la fin de Poudlard, mais Dominique n'y avait pas cru. Ils avaient été ensemble pendant un mois seulement et même si cette petite garce de Sandy Beckett n'était plus vierge, Lysander n'aurait jamais précipité les choses pour lui... Mais après tout, ce n'était qu'un homme. Un homme qui pouvait avoir du désir pour une femme, surtout une qui était si tendre avec lui. Si gentille. Si honnête, si droite, ... si différente d'elle. Oui, Sandy avait toujours été l'exact contraire de Dominique. Déjà physiquement, être plus différentes était impossible. Sandy était une grande noire : des cheveux frisés, un regard aussi noir que les plus sombres abysses, une peau mate faisant penser à du chocolat, et en plus... elle était aimée de tout le monde pour sa gentillesse et sa droiture. Une Poufsouffle bien sûr. Une Poufsouffle qu'elle avait haie de toutes ses forces quand elle avait appris qu'elle s'était appropriée son Lysander. Et qu'elle l'appelait « Bébé ». Oh combien elle avait eu envie de lancer tous les sorts les plus meurtriers sur cette fille. Oh oui combien elle avait rêver lui étrangler son cou gracile.
-Et que dois-je faire pour ne plus te tenter ? Ironisa Dominique.
-Partir, répondit sans hésitation Lysander, s'attardant un peu sur la silhouette de Dominique, naturelle dans son pyjama, tout sauf sexy.
Mais Dominique savait qu'il l'aimait beaucoup plus quand elle était naturelle, quand il n'y avait plus aucun faux-semblants, quand il n'y avait plus d'apparences à donner, quand ils étaient seuls tous les deux sans qu'elle n'ait quelque chose à prouver à quelqu'un d'autre, ... quand elle était elle-même.
Qu'elle parte, c'était donc ce qu'il voulait. Eh bien soit.
Sans répliquer, sans répondre, ne laissant filtrer aucune émotion, Dominique se leva, épousseta légèrement son bas de pyjama et repartit vers la maison sans remettre une protection au préalable autour de Lysander.
Ce n'était pas parce que Monsieur Scamander ne pouvait pas retenir sa libido en sa présence qu'elle ne devait pas s'acquitter de son boulot. Et même si ça aurait été plus digne d'elle de rester près de lui, ce soir-là, elle n'était pas en état de faire sa garce. Ses nuits d'insomnie commençaient à lui peser, et il lui tardait d'attraper le fou des dragons et de rentrer à New York.
De préférence avant la fin de l'hiver.