Titre : L'envolée sauvage
Auteur : BanchePomme/ Bevy
Personnages : Katie Bell et Angelina johnson
Catégorie : Croisade , Katie Bell, Mon quart d'heure de gloire
Rating : Tout public
Notes de l’auteur : L'inspiration est définitivement cruelle ... quand on a rien à faire, elle se fait la malle, et quand on est débordée, elle se ramêne. Et écrire sur ma chouchoute du moment est plus tentant que mes lettres de motivations, mon compte rendu ou mon livre sur Guillaume le Conquérant.... Promis, je m'y remets dés cette après midi ! Trêve de racontage de life. Passons aux choses sérieuses...
L'autre jour, je me suis essayé au principe des filclets, sur le personnage de Katie Bell. Et là, ça était le coup d'illumination, mais des 3 ou 4 minutes pour écrire, c'est court pour developper ce personnage! Surtout que je rame un peu avec les drabbles.... Je me suis donc lancé sur une croisade. J'ai grosso modo une idée pour chaque thême, sauf le dernier "ma foi dans l'humanité" , mais les autres m'inspiraient encore moins...
Comme toujours, Poudlard et ses occupants appartiennent à J.K.Rowling...
Sinon, une dernière petite question, la croisade est sur Katie Bell, de son point de vue, mais Angelina Johnson intervient dedans, je la met quans même en tag? Ou pas?
Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimée l’altitude, la hauteur, la sensation de liberté qu’on peut éprouver quand nos pieds ne touchent plus le sol. Le sentiment d’échapper aux lois élémentaires de la gravité. L’impression d’invulnérabilité quand je vole à contre sens du vent. L’adrénaline quand je prend un virage serré. La vitesse, dans les quelques attractions moldues à sensation forte où j’avais pu mettre les pieds. Les battements effrénés de mon cœur et le plaisir de m’égosiller la voix, jusqu’à avoir la gorge sèche.
Quand j’étais petite, avant d’apprendre que j’étais une sorcière, je voulais devenir aviatrice. Alors que les autres petites filles de mon âge voulaient être maîtresses d’écoles, chanteuses ou encore danseuses, moi, je rêvais de devenir une nouvelle Elizabeth Boselli. J’idolâtrais ces femmes, qui, comme Suzanne Melk, avaient eu le courage de réaliser leurs rêves, en dépit des contraintes et des mentalités de leur époque. Je crois que mes parents auraient préférés que j’ai d’autres rêves. Moins dangereux. Des jeux d’enfants qui n’amenaient pas leur fille unique aux urgences pour une mauvaise chute. Des rêves d’enfants qui ne transformeraient pas mes habits du dimanche en charpie, quand après la messe, j’échappais à la surveillance de mes parents pour grimper aux arbres avec les garçons de mon âge. Des rêves d’enfants qui ne leur auraient pas values des coups de téléphone indignés du directeur parce que j’avais trouvé le moyen d’accéder au toit de l’école, entraînant avec moi, deux ou trois autres gosses suffisamment intrépides pour me suivre. Ce rêve ne m’a pas quitté, quand je suis partie pour Poudlard. J’avais, dans mes valises, sous mes livres de cours, les biographies de Jacqueline Auriol, Hélène Boucher ou encore Jacqueline Cochran.
Puis j’ai découvert les cours de vol. Cela était autre chose que de grimper aux arbres pour avoir vue sur mon quartier et de m’imaginer dans une cabine de pilotage! Une bouffée de fierté m’a envahit quand, pour la première fois, mes pieds ont véritablement décollés du sol. Quelques secondes seulement, avant que Mrs Bibine ne nous ordonne de retourner à terre. Quasiment sans efforts, j’excellais dans ce domaine.
Moi, Katie Bell, née moldue, je pouvais voler aussi bien que des enfants de mon âge, imprégné du monde de la magie depuis leur plus jeune age. J’en étais fière. Curieusement, mes parents, moins. Quand à la fin de ma première année, je leur avais demandé un balai, mon père avait manqué de recracher sa gorgée de brandy et ma mère faillit de s’étrangler avec ces biscuits apéritifs. …videment, ils ont dit non. A peine un an plus tôt, j’avais manqué de me rompre le cou en tombant du grand marronnier du square.
Ma deuxième année à Poudlard est alors arrivée .Je me suis résignée à voler sur les vieux balais de l’école, de temps à autre. Je me fiche bien que mon balai soit rapide, neuf et beau. Tout ce que je veux, c’est qu’il soit à moi. Pouvoir, quand l’envie me le dit, m’envoler, décoller et m’imaginer être une intrépide aviatrice. Sans conviction, je griffonne mon devoir d’astronomie, ressassant mes espoirs déçus, quand une fille de ma maison, mais à qui je n’avais jamais parlé, s’installe dans le fauteuil libéré par Leanne.
-C’est toi, Katie Bell?
-Oui. Et tu es …
Le nom de la grande fille noire, avec ces tresses, m’échappe.
- Je suis Angelina Johnson. Troisième année. Je jouais dans l’équipe de d’Olivier Dubois, l’année dernière. Dis moi, tu aimes le Quidditch?
-Je connais assez mal les règles. J’ai essayé d’y jouer, avec des amis, mais les explications de Cormac sont confuses… Ou alors, je ne les comprends pas.
- Mais tu aimes bien ça? Insiste Angelina.
- Je crois. J’aime surtout voler, en fait…
Le véritable attrait du Quidditch est, à mes yeux, le fait qu’il se joue sur des balais. Les règles en générales, le souafle, le vif d’or et le reste ne sont que superflues.
Ma remarque a fait sourire Angelina Johnson.
-Alicia et moi trouvons que tu voles bien. Et on voulait de demander si …
-Oh, merci.
Je peux sentir mes joues rosir, flatter qu’une joueuse de Quidditch, d’un an mon aînée, me dise qu’elle trouve que je me débrouille bien sur un balai.
-Si ça te disais d’intégrer l’équipe, achève Angelina Il nous manque un Poursuiveur et un Attrapeur, cette année.
Nouvelles rougeurs sur mes joues. Personne, jusque là, n’a laisser entendre que je puisse mettre ma passion pour le vol en pratique.
-J’ai vu les matchs, l’année dernières, mais les règles…
Geste de la main impatient d’Angelina.
-Qu’importe les règles pour le moment. Ecoute, réfléchis y .Si ça te tentes, avec Alicia, on t’en fera un rapide topo et on s’entraînera toutes les trois pour les sélections de la semaine prochaine.
-C’est drôlement tentant, ais je bafouillée.
-Retrouve nous demain soir sur le terrain de Quidditch. C’est cool que tu sois partante, Katie.
-Mais je n’ai pas de balai. Bien que je doute d’être prise et …
-Foutaises ! T’es bourrée de talent, Katie. Olivier devrait être aveugle pour passer à côté de ça! S’impatiente Angelina.
Craignant de l’avoir énervée, je me sens de nouveau rougir. Si avec ça, elle ne me prends pas pour une complète idiote…
- Qu’importe le balai quand le joueur est bon! Ceux de l’école ne sont pas extra mais ils tiennent la route. Puis tu pourras toujours racketter des parents à Noël …
Ça, j’en doute mais Angelina est tellement monter sur ressorts que je préfère éviter de la contrarier.
-A quelle heure, demain soir? Finis je par abdiquer.
-Dix sept heures. Retrouve nous directement sur le terrain!
-Ok. A demain alors. C’est gentil d’avoir pensé à moi.
Angelina n’a pas le temps de me répondre qu’un des jumeaux de son année se plante devant elle et vocifère :
-Qu’est que tu fous, Angelina? Olivier t’a demandé de faire passer le message pour les essais de samedi prochain. Pas de faire la conversation à une fillette de première année.
-Deuxième année ! Rectifie je, agacée et de nouveau, les joues en feu.
Le type roux ne m’accorde qu’un bref regard, agacé.
-George, je te présente Katie, vraisemblablement en voie d’intégrer l’équipe si elle donne le meilleur d’elle-même, samedi prochain. Katie, excuse la mauvaise humeur de George, il a débuté la rentrée en écopant d’une semaine de retenue avec Rusard. Ça alterne quelque peu sa bonne humeur. N’est pas, George ?
Deux mois plus tard, je ressens ce même sentiment de fierté quand Lee Jordan, qui assure le commentaire du match, annonce mon nom. Je ne suis peut-être pas encore la futur Suzanne Melk, mais Katie Bell, nouvelle poursuiveuse de l’équipe de Gryffondor, ça sonne quand même bien…