Pas gêné, le gamin !
Titre: Pas gêné, le gamin !
Persos/Pairing: Bill Weasley, Fleur Delacour, Teddy Lupin
Nombre de mots: dans les 920...
Catégorie : Défi : "ça finit comme ça"
Rating: PG
Note: Voilà la seule idée que ces fins m'ont inspirées (pour le moment... ^^ )
Pas gêné, le gamin !
- « Je veux ma grand-maaaaaaa ! Je veux ma grand-maaaaaa ! » sanglotait le petit garçon assis sur le canapé qui serrait aussi fort que possible son ours en peluche contre lui.
Bill soupira et vint s’installer près de lui.
- « Grand-ma est partie soigner ses rhumatismes. Elle sera là dans quelques jours » expliqua-t-il de sa voix la plus rassurante.
Mais le petit garçon assis près de lui ne semblait pas y être sensible.
- « Alors je veux Harry ! » déclara-t-il dans un sanglot.
- « Harry n’est pas là non plus » soupira Bill, en posant ses mains sur sa tête.
Cela faisait près d’une heure maintenant que Teddy se morfondait dans son salon. Une heure à supporter ses pleurs et ses gémissements. La migraine commençait à le gagner. Il se massa les tempes et ferma les yeux un instant. Sa gentillesse le perdrait…
En même temps, quand un Harry Potter de mauvaise humeur d’avoir été rappelé au Quartier Général des Aurors pendant son jour de repos se trouve sur le pas de la porte avec son filleul sous le bras, il est difficile de lui dire non.
Andromeda s’était offert quelques jours de détente bien mérité à Bath, Ginny était en entrainement intensif avec les Harpies, Harry n’avait trouvé personne d’autre que lui pour gardé le petit.
« Parce que tu as une enfant de cet âge là, ça ne te changera pas trop de d’habitude » avait-il déclaré avec de transplaner. Il en avait de bonnes !
Bill se trouvait donc en compagnie d’un gamin inconsolable, totalement impuissant devant se déversement de larmes.
- « Tu n’as aucune raison de pleurer ! Tu vas bien t’amuser ici, tu verras ! » lui promit-il.
- « J’ai pas mes jouets ! »
- « Il y a ceux de Victoire… »
- « C’est des jeux de bébés ! »
Bill soupira. Teddy le fixait de son regard le plus noir. Au sens propre comme au sens figuré.
- « Moi je voulais jouer avec Harry ! » bougonna-t-il.
- « Je sais, je sais ! Mais il travaille alors tu va devoir te contenter de moi ! »
- « C’est nul ! » souffla le garçonnet.
Bill soupira. La journée risquait d’être très longue… Le bruit de la porte d’entrée qui s’ouvrait alors fut comme une bulle d’espoir pour lui. Au moins Fleur était là désormais, il ne serait plus seul face à ce Teddy grognon qui commençait à l’agacer.
- « Beel, c’est nous ! » lança joyeusement sa délicieuse femme en entrant dans le salon, leur adorable petite Victoire pendue à son cou « Oh, je vois que nous avons de la visite ! »
- « Harry a été rappelé d’urgence et il n’avait personne pour le surveiller » expliqua le jeune homme en se levant pour venir la rejoindre « Il est d’une sale humeur » souffla-t-il à son oreille.
- « Oh mais pourquoi ?! » s’exclama Fleur en s’approchant du petit garçon qui avait cessé de pleurer « Tu n’es pas content d’être en vacances chez nous ? »
- « Je voulais Harry… » murmura difficilement le garçonnet comme s’il avait du mal à se souvenir ce qu’il voulait réellement.
- « Oh, mais il reviendra vite ! » souffla la jeune femme dans un éclatant sourire « En attendant, je suis sure que tu vas bien t’amuser ici ! D’accord ? »
Teddy hocha la tête d’un air absent, comme subjugué par Fleur qui lui souriait toujours.
- « Tu es un garçon adorable ! » le complimenta-t-elle en posant un baiser sur son front « Il est oublié ce gros chagrin ? »
Il était évident que oui. Teddy ne pleurait plus, et bouche bée, la regardait avec un regard un peu idiot. Bill retint de justesse un petit ricanement.
-« Et si tu montais dans la chambre de Victoire choisir un livre ? On le lirait tous ensemble après ? » proposa Fleur.
Teddy acquiesça avec enthousiasme et tandis qu’elle montait déjà l’escalier, descendit du canapé, abandonnant sans aucun scrupule son ours, compagnon de toutes ses peines. Il se laissa ensuite tomber sur le sol et entreprit de remettre ses chaussures qu’il avait quitté mais il était tellement impatient qu’il en devenait empoté. Bill se décida à aller l’aider.
- « Elle est belle Fleur ! » lança le petit garçon une fois parfaitement chausser.
- « Oui » répondit Bill en souriant.
Ce n’était pas le premier homme à lui vanter les charmes de son épouse. C’était le plus jeune en revanche. Il se mit à sourire en constatant combien le charme des vélanes pouvait faire de ravages.
- « Je vais lui demander de se marier avec moi ! » déclara alors Teddy avec aplomb en franchissant les premières marches qui le conduisaient l’étage où Fleur et Victoire devait l’attendre.
Bill laissa échapper un petit rire attendri.
- « Ce n’est pas possible Teddy ! » lui annonça-t-il « Déjà parce que tu es encore trop jeune pour te marier et puis… Je suis déjà son mari.
Le garçonnet stoppa un moment son ascension et se tourna vers lui d’un air soucieux, comme s’il venait de réaliser une chose importante.
Alors il poussa un long soupir, curieusement nostalgique, redescendit les yeux vers Bill et demanda, la main sur son épaule, avec les intonations d'un homme dans sa voix d'enfant:
- « Quand je serai grand, tu me la prêteras? »
Persos/Pairing: Bill Weasley, Fleur Delacour, Teddy Lupin
Nombre de mots: dans les 920...
Catégorie : Défi : "ça finit comme ça"
Rating: PG
Note: Voilà la seule idée que ces fins m'ont inspirées (pour le moment... ^^ )
Pas gêné, le gamin !
- « Je veux ma grand-maaaaaaa ! Je veux ma grand-maaaaaa ! » sanglotait le petit garçon assis sur le canapé qui serrait aussi fort que possible son ours en peluche contre lui.
Bill soupira et vint s’installer près de lui.
- « Grand-ma est partie soigner ses rhumatismes. Elle sera là dans quelques jours » expliqua-t-il de sa voix la plus rassurante.
Mais le petit garçon assis près de lui ne semblait pas y être sensible.
- « Alors je veux Harry ! » déclara-t-il dans un sanglot.
- « Harry n’est pas là non plus » soupira Bill, en posant ses mains sur sa tête.
Cela faisait près d’une heure maintenant que Teddy se morfondait dans son salon. Une heure à supporter ses pleurs et ses gémissements. La migraine commençait à le gagner. Il se massa les tempes et ferma les yeux un instant. Sa gentillesse le perdrait…
En même temps, quand un Harry Potter de mauvaise humeur d’avoir été rappelé au Quartier Général des Aurors pendant son jour de repos se trouve sur le pas de la porte avec son filleul sous le bras, il est difficile de lui dire non.
Andromeda s’était offert quelques jours de détente bien mérité à Bath, Ginny était en entrainement intensif avec les Harpies, Harry n’avait trouvé personne d’autre que lui pour gardé le petit.
« Parce que tu as une enfant de cet âge là, ça ne te changera pas trop de d’habitude » avait-il déclaré avec de transplaner. Il en avait de bonnes !
Bill se trouvait donc en compagnie d’un gamin inconsolable, totalement impuissant devant se déversement de larmes.
- « Tu n’as aucune raison de pleurer ! Tu vas bien t’amuser ici, tu verras ! » lui promit-il.
- « J’ai pas mes jouets ! »
- « Il y a ceux de Victoire… »
- « C’est des jeux de bébés ! »
Bill soupira. Teddy le fixait de son regard le plus noir. Au sens propre comme au sens figuré.
- « Moi je voulais jouer avec Harry ! » bougonna-t-il.
- « Je sais, je sais ! Mais il travaille alors tu va devoir te contenter de moi ! »
- « C’est nul ! » souffla le garçonnet.
Bill soupira. La journée risquait d’être très longue… Le bruit de la porte d’entrée qui s’ouvrait alors fut comme une bulle d’espoir pour lui. Au moins Fleur était là désormais, il ne serait plus seul face à ce Teddy grognon qui commençait à l’agacer.
- « Beel, c’est nous ! » lança joyeusement sa délicieuse femme en entrant dans le salon, leur adorable petite Victoire pendue à son cou « Oh, je vois que nous avons de la visite ! »
- « Harry a été rappelé d’urgence et il n’avait personne pour le surveiller » expliqua le jeune homme en se levant pour venir la rejoindre « Il est d’une sale humeur » souffla-t-il à son oreille.
- « Oh mais pourquoi ?! » s’exclama Fleur en s’approchant du petit garçon qui avait cessé de pleurer « Tu n’es pas content d’être en vacances chez nous ? »
- « Je voulais Harry… » murmura difficilement le garçonnet comme s’il avait du mal à se souvenir ce qu’il voulait réellement.
- « Oh, mais il reviendra vite ! » souffla la jeune femme dans un éclatant sourire « En attendant, je suis sure que tu vas bien t’amuser ici ! D’accord ? »
Teddy hocha la tête d’un air absent, comme subjugué par Fleur qui lui souriait toujours.
- « Tu es un garçon adorable ! » le complimenta-t-elle en posant un baiser sur son front « Il est oublié ce gros chagrin ? »
Il était évident que oui. Teddy ne pleurait plus, et bouche bée, la regardait avec un regard un peu idiot. Bill retint de justesse un petit ricanement.
-« Et si tu montais dans la chambre de Victoire choisir un livre ? On le lirait tous ensemble après ? » proposa Fleur.
Teddy acquiesça avec enthousiasme et tandis qu’elle montait déjà l’escalier, descendit du canapé, abandonnant sans aucun scrupule son ours, compagnon de toutes ses peines. Il se laissa ensuite tomber sur le sol et entreprit de remettre ses chaussures qu’il avait quitté mais il était tellement impatient qu’il en devenait empoté. Bill se décida à aller l’aider.
- « Elle est belle Fleur ! » lança le petit garçon une fois parfaitement chausser.
- « Oui » répondit Bill en souriant.
Ce n’était pas le premier homme à lui vanter les charmes de son épouse. C’était le plus jeune en revanche. Il se mit à sourire en constatant combien le charme des vélanes pouvait faire de ravages.
- « Je vais lui demander de se marier avec moi ! » déclara alors Teddy avec aplomb en franchissant les premières marches qui le conduisaient l’étage où Fleur et Victoire devait l’attendre.
Bill laissa échapper un petit rire attendri.
- « Ce n’est pas possible Teddy ! » lui annonça-t-il « Déjà parce que tu es encore trop jeune pour te marier et puis… Je suis déjà son mari.
Le garçonnet stoppa un moment son ascension et se tourna vers lui d’un air soucieux, comme s’il venait de réaliser une chose importante.
Alors il poussa un long soupir, curieusement nostalgique, redescendit les yeux vers Bill et demanda, la main sur son épaule, avec les intonations d'un homme dans sa voix d'enfant:
- « Quand je serai grand, tu me la prêteras? »