Croisade-Cedric Diggory-Dernier instant
Titre : Dernier instant
Auteur : melissregliss
Thème : Mon crime impuni
Catégorie : Croisade
Personnage : Cedric Diggory
Disclaimer : Cedric et Harry Potter appartiennent à Jk Rowling
Rating : PG
Note : Ce petit moment se passe à la fin du tome 4, lorsqu’Harry et Cedric se retrouvent devant le trophée et que ce dernier décide de jouer les nobles chevaliers (selon les mots d’Harry) et de laisser gagner son adversaire.
Cedric avait cru que c’était sa punition, une punition divine pour s’être perdu au cours des derniers mois. Il allait perdre ce pour quoi il s’était tant battu. Et il allait le faire volontairement, parce que c’était bien.
C’était ce qu’il devait faire : il ne méritait pas de gagner le tournoi des trois sorciers. C’était Harry le véritable champion.
Encore et toujours Harry.
Harry qui l’avait sauvé deux fois dans ce labyrinthe, bien qu’ils soient des adversaires. Cedric aurait-il fait de même pour lui ?
Il voulait penser que oui, mais il n’en était pas certain. Pour gagner, il avait fait des choses qu’il n’aurait jamais cru possible, il avait surmonté des épreuves extraordinaires… mais en contre parti, il avait eu des pensées, des intentions, des mots parfois dont il avait honte, lui qui toute sa vie avait été loyal et juste.
Son but, au départ, était pourtant noble. Il voulait seulement montrer au monde sorcier que les élèves de Poufsouffle aussi valaient la peine qu’on s’intéresse à eux. Il voulait que les gens arrêtent de se moquer de ceux qui y étaient allés… il ne voulait plus que sa maison soit la cinquième roue du carrosse.
Il était bien déterminé à gagner, pour amener un prestige que la maison de Poufsouffle n’avait jamais connu. Mais la gloire pour lui-même ne l’intéressait pas. Il avait même été plutôt embarrassé de toute l’attention qu’il avait reçue.
Au début…
Puis il avait commencé à aimer sentir tous les regards sur lui, entendre les encouragements de gens qu’ils ne connaissaient même pas, recevoir des louanges de toute part…
Il avait aimé suscité l’admiration et l’envie. Et il avait voulu le trophée, pour lui. Il s’était imaginé recevoir sa récompense devant les élèves de l’école qui l’applaudiraient à toute rompre. Face à lui, ses parents le fixeraient avec cet air fier qu’ils prenaient trop souvent et à ses côtés, Cho Chang lui serreraient la main avec amour.
Il avait voulu et cherché la gloire. Il l’avait désiré plus que tout le reste, plus même, que l’amour de Cho… Et il ignorait jusqu’où il aurait été prêt à aller pour y arriver.
Heureusement, il était revenu sur Terre à présent.
Pendant un instant, un horrible instant, il avait pensé laisser l’araignée dévorer Harry, le dernier adversaire en lice. Ainsi, il aurait pu gagner la compétition.
Même si cela n’avait duré qu’une fraction de seconde, cette fugace pensée l’avait dégoûté au point où il avait pris une décision, sans même avoir besoin d’y réfléchir : il ne gagnerait pas. Il ne toucherait pas au trophée parce qu’il ne le méritait pas.
C’était sa punition et il la subirait sans broncher, même s’il avait besoin de toute sa volonté pour y parvenir.
Mais voilà qu’Harry lui proposait une autre alternative. Une alternative qui lui permettrait de rester fidèle à lui-même, à ses valeurs, mais aussi de gagner le tournoi des trois sorciers, comme il avait rêvé de le faire.
Cedric hésita un instant, n’arrivant pas à croire qu’Harry lui propose réellement ça, qu’il veuille partager la gloire, la notoriété… et les galions avec lui.
Puis il sourit. C’est Harry qui avait raison : s’ils remportaient tous les deux le tournoi, Poudlard était doublement gagnant. Et aucun d’eux ne goûteraient l’amer prix de la défaite.
-Tu as raison, dit-il. Viens.
Finalement, son crime resterait impuni. Quelqu’un là-haut, que ce soit Merlin ou Dieu, lui avait pardonné. Et en acceptant le trophée qu’Harry lui proposait, Cedric se pardonnait aussi. Il avait eu sa leçon et plus jamais il ne dériverait du chemin, se promit-il.
Il voulait mériter ce qu’il avait gagné : le trophée, la notoriété et le cœur de Cho. Il voulait être digne de tout cela.
Il posa la main sur le trophée, pensant juste avant d’être emporté loin du labyrinthe, vers un endroit encore plus dangereux :
« Je suis le sorcier le plus chanceux du monde ! »
Auteur : melissregliss
Thème : Mon crime impuni
Catégorie : Croisade
Personnage : Cedric Diggory
Disclaimer : Cedric et Harry Potter appartiennent à Jk Rowling
Rating : PG
Note : Ce petit moment se passe à la fin du tome 4, lorsqu’Harry et Cedric se retrouvent devant le trophée et que ce dernier décide de jouer les nobles chevaliers (selon les mots d’Harry) et de laisser gagner son adversaire.
Cedric avait cru que c’était sa punition, une punition divine pour s’être perdu au cours des derniers mois. Il allait perdre ce pour quoi il s’était tant battu. Et il allait le faire volontairement, parce que c’était bien.
C’était ce qu’il devait faire : il ne méritait pas de gagner le tournoi des trois sorciers. C’était Harry le véritable champion.
Encore et toujours Harry.
Harry qui l’avait sauvé deux fois dans ce labyrinthe, bien qu’ils soient des adversaires. Cedric aurait-il fait de même pour lui ?
Il voulait penser que oui, mais il n’en était pas certain. Pour gagner, il avait fait des choses qu’il n’aurait jamais cru possible, il avait surmonté des épreuves extraordinaires… mais en contre parti, il avait eu des pensées, des intentions, des mots parfois dont il avait honte, lui qui toute sa vie avait été loyal et juste.
Son but, au départ, était pourtant noble. Il voulait seulement montrer au monde sorcier que les élèves de Poufsouffle aussi valaient la peine qu’on s’intéresse à eux. Il voulait que les gens arrêtent de se moquer de ceux qui y étaient allés… il ne voulait plus que sa maison soit la cinquième roue du carrosse.
Il était bien déterminé à gagner, pour amener un prestige que la maison de Poufsouffle n’avait jamais connu. Mais la gloire pour lui-même ne l’intéressait pas. Il avait même été plutôt embarrassé de toute l’attention qu’il avait reçue.
Au début…
Puis il avait commencé à aimer sentir tous les regards sur lui, entendre les encouragements de gens qu’ils ne connaissaient même pas, recevoir des louanges de toute part…
Il avait aimé suscité l’admiration et l’envie. Et il avait voulu le trophée, pour lui. Il s’était imaginé recevoir sa récompense devant les élèves de l’école qui l’applaudiraient à toute rompre. Face à lui, ses parents le fixeraient avec cet air fier qu’ils prenaient trop souvent et à ses côtés, Cho Chang lui serreraient la main avec amour.
Il avait voulu et cherché la gloire. Il l’avait désiré plus que tout le reste, plus même, que l’amour de Cho… Et il ignorait jusqu’où il aurait été prêt à aller pour y arriver.
Heureusement, il était revenu sur Terre à présent.
Pendant un instant, un horrible instant, il avait pensé laisser l’araignée dévorer Harry, le dernier adversaire en lice. Ainsi, il aurait pu gagner la compétition.
Même si cela n’avait duré qu’une fraction de seconde, cette fugace pensée l’avait dégoûté au point où il avait pris une décision, sans même avoir besoin d’y réfléchir : il ne gagnerait pas. Il ne toucherait pas au trophée parce qu’il ne le méritait pas.
C’était sa punition et il la subirait sans broncher, même s’il avait besoin de toute sa volonté pour y parvenir.
Mais voilà qu’Harry lui proposait une autre alternative. Une alternative qui lui permettrait de rester fidèle à lui-même, à ses valeurs, mais aussi de gagner le tournoi des trois sorciers, comme il avait rêvé de le faire.
Cedric hésita un instant, n’arrivant pas à croire qu’Harry lui propose réellement ça, qu’il veuille partager la gloire, la notoriété… et les galions avec lui.
Puis il sourit. C’est Harry qui avait raison : s’ils remportaient tous les deux le tournoi, Poudlard était doublement gagnant. Et aucun d’eux ne goûteraient l’amer prix de la défaite.
-Tu as raison, dit-il. Viens.
Finalement, son crime resterait impuni. Quelqu’un là-haut, que ce soit Merlin ou Dieu, lui avait pardonné. Et en acceptant le trophée qu’Harry lui proposait, Cedric se pardonnait aussi. Il avait eu sa leçon et plus jamais il ne dériverait du chemin, se promit-il.
Il voulait mériter ce qu’il avait gagné : le trophée, la notoriété et le cœur de Cho. Il voulait être digne de tout cela.
Il posa la main sur le trophée, pensant juste avant d’être emporté loin du labyrinthe, vers un endroit encore plus dangereux :
« Je suis le sorcier le plus chanceux du monde ! »