Essai - Où l'amour ne suffit pas

Jan 28, 2011 19:32

Titre : Où l’amour ne suffit pas

Personnages : Percy Weasley, Audrey Weasley, mention de Teddy Lupin

Disclaimer : Les personnages sont à JKR.

Rating : PG

Nombre de mots : 3x100

Note : Ceci va avec d’autres drabbles postés ici, mais pas besoin des uns pour comprendre les autres (même si ça peut servir).


« Ce qui nous a tués, Percy ? »

Elle pourrait répondre mais le refuse car ce serait mentir : elle l’ignore.

Ton absence. Ton travail. Ton ambition et ce besoin qui ne t’a jamais quitté, de faire tes preuves, mon chéri.

Le manque d’espoir - nous pouvons changer -, le manque d’envie - continuer, ensemble, main dans la main.

Ta confiance - je serais toujours là, je ne t’abandonnerais pas - et ton manque de confiance - ils te méprisaient encore, ils t’en voulaient encore.

Mes silences qui ne t’atteignent plus, tes mains qui ne me cherchent plus.

« La vie », mon amour.

**

« Ce qu’on va devenir, Percy ? »

Elle n’a nul sourire triste, nulles larmes retenues ; elle n’a aucune réponse prête, mélancolique ou énergique, philosophique ou dramatique. Elle a les mains moites et les jambes faibles, le cœur vidé.

Des parents chacun de son côté, des propriétaires de maisons séparées, des bourreaux de travail aux mains tordues sur ta cravate et mon chignon.

Des absents pleins de colère, qui rongeront leur frein dans les réunions de famille, aux regards morts derrière des lunettes moquées.

Des meilleurs amis qui ne l’oseront plus.

« Un couple divorcé. » J’ai tellement peur.

**

« Ce que je fais avec lui, Percy ? »

Très exactement dix-sept mois se sont écoulés depuis la signature de ce dé-contrat étrange qui désengage. Cela en fait vingt-cinq depuis qu’ils ont décidé de se séparer, six depuis qu’elle s’est abandonnée à Teddy.

Je tente de me souvenir comment on vit, sans la peur. Je réapprends à m’estimer - si tu savais comme c’est facile, dans ses yeux qui m’adorent !

J’essaie de réassembler les débris que tu as éparpillés, les mots dont j’avais oublié la vérité. Quand il sourit, je me prends à pardonner.

« Je respire » pardon.

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