Pensées proverbiales et autres affirmations du bon sens populaire. (1/2)

Apr 20, 2008 10:08

Disclaimer : Les personnages de Harry Potter appartiennent à Madame Rowling et les dictons au domaine public.

Genre: Défi du mois "proverbes"

Rating : De G à PG

Personnages : Neville Longbottom, Peter Pettigrew, Lucius Malfoy, Narcissa Black, Abraxas Malfoy, Gellert Grindelwald, Dolorès Umbridge.

Notes de l'auteur: Première partie, la suite très bientôt.. C'est moi ou il n'y a pas de tag pour Abraxas Malfoy et l'infecte Dolorès?

1.

« Bon sang ne saurait mentir ». Neville Longbottom.

Tes parents sont les personnes les plus courageuses que je connaisse. Tu dois te montrer digne de ton père. Neville mais comment peux-tu être si pataud, si maladroit quand je pense à ton père quand il avait ton âge….

C’était le leitmotiv de sa grand-mère et le reste de sa famille était toujours là pour en rajouter une couche. Et lui ? Plus ils en rajoutaient plus il se sentait indigne du nom qu’il portait.

Des remarques. Toujours ces remarques. Sans cesse.

Et un jour il décida d’être lui. D’être Neville. De faire partie de L’Armée de Dumbledore. D’affronter les mangemorts au Ministère. De ne pas céder face à la femme qui avait torturé ses parents jusqu’à la folie et cherchait à présent à le briser. Il n’avait pas plié. Il n’avait pas cédé.

Pas plus devant elle que devant son Maître. Alors l’épée à la main et l’insulte à la bouche, devant tous il avait prouvé sa vaillance, son courage et sa force. Qu’il était l’égal de son père. Qu’il était digne de la Maison Gryffondor.

2.       « Bon renom s’acquiert par bonne hantise ». Gellert Grindelwald.

Cela avait commencé par des murmures, des remarques de ci delà, puis était venu la rumeur. On lui attribuait des attaques, des meurtres, des malversations. Le chuchotis allait grandissant. Gellert Grindelwald était un homme dangereux. Gellert Grindelwald était un sorcier puissant qui avait des appuis. Gellert Grindelwald savait des choses que le commun des mortels ferait mieux d’ignorer. Sa renommée grandissait avec le siècle. Un siècle plein de fureur et de terreur. Plus il regardait plus il savait qu’il avait raison. Les moldus devenaient de plus en plus dangereux et nuisibles. Il fallait les juguler, les tenir sous la férule. Et la meilleure chose pour assurer un joug efficace était la terreur. La terreur de son nom. Les moldus l’ignoraient mais les sorciers commençaient à le craindre. Bientôt son nom et sa réputation furent sur toutes les lèvres. Il avait pris la place de l’ogre ou de la banshee pour faire dormir les enfants récalcitrants.

« Si tu n’es pas sage, j’appelle Grindelwald » murmurait la mère à son fils.

« Finis ta soupe ou je t’emmène voir Grindelwald » jetait le père excédé à sa fille qui touillait son consommé d‘un air ennuyé.

Dans sa geôle de Nurmengard, bien des années plus tard, il apprit que sa renommée avait valu celle d’Albus. Eternellement liés dans leur célébrité sur une carte chocogrenouille.

3.       « Diviser pour régner » Peter Pettigrew

« Tu penses que c’est bien prudent de lui faire confiance après tout c’est…enfin tu vois », « Il finira par retourner vers sa famille, il est des leurs », « Non, non Gidéon, je ne sais pas ce que fais ton frère ».

Toutes ces petites phrases distillées comme un poison au sein de l’Ordre. Tous ces petits sous-entendus l’air de rien. Et lui si effacé, si impatient de toujours bien faire, d’aider, de rendre service à tout un chacun.

« Mais oui Dorcas, je te retrouve là-bas »

Toujours là, dans un couloir, dans le coin de la photographie et si poli, si attentionné avec tout le monde. Jour après jour, il construisait l’image. Jour après jour il mettait en place le scénario idéal. Jour après jour, il ensemençait ses fleurs maléfiques dans les esprits et dans les cœurs. Il souriait des commentaires qu’il épiait dans l’ombre.

« Peter est fiable lui. Peter est peut-être un peu faible au niveau sortilège mais son courage et sa loyauté sont sans failles »

Petit souriceau sans peur.

Petit souriceau menteur et manipulateur.

Quand parfois le soupçon envahissait les regards jamais il n’était concerné.

« Peter, je t’ai choisi pour être le gardien du secret… »

4.       « Epouse ton égale » Lucius Malfoy/ Narcissa Black/ Abraxas Malfoy

Quand le jeune Lucius quitta définitivement et diplôme en poche l’école de magie et de sorcellerie de Poudlard, son père le convoqua dans son bureau. Il avait à peine franchit la porte du Manoir familial qu’un elfe apparut pour lui demander de le suivre.

Dans son cabinet de travail, Abraxas l’attendait une pile de parchemins étalés devant lui.

-Père…

-Assieds-toi mon fils. J’ai appris par le professeur Slughorn que tu avais obtenu brillamment ton ASPIC.

Lucius hocha la tête, il n’attendait aucun compliment et n’en reçut donc aucun. Etre le meilleur était le tarif minimum pour un Malfoy.

-J’ai décidé qu’il était temps pour toi de te trouver une épouse. Une épouse digne de nous bien entendu. J’ai appris que tu fréquentais la jeune Nott.

-C’est une sang pur….

-Oui c’est bien ce que sa famille voudrait faire croire pourtant je me suis penché sur son ascendance et tu noteras ici que sa grand-mère maternelle était l’enfant naturelle du vieux Crouch. Une enfant naturelle qu’il avait eu avec une sang mêlé, répondit son géniteur en lui montrant un vieux parchemin jauni, l’air passablement dégouté.

-….

« Dommage, Claudia était plaisante et facile à vivre »

-J’ai également éliminé les sœurs Parkinson, elles sont toutes les quatre laides à faire fuir un troll. Elles viendraient corrompre la beauté naturelle de notre famille.

-…

« Merci Merlin, au moins je n’épouserais pas un troll »

-Il m’a été fort ardu de trouver une candidate qui réunisse toutes les qualités nécessaires mais j’ai trouvé la perle rare, tu la connais d’ailleurs. La plus jeune des sœurs Black.

-Narcissa ?

-Oui, qui d’autre ? Je sais bien que sa sœur a souillé l’honneur de sa famille en écartant les cuisses pour un sang de bourbe mais à chaque génération cette famille à la fâcheuse manie de produire quelques spécimens exotiques. Pourtant la jeune Narcissa est sans tâche. C’est une sang pur, blonde, de bonne race, bonne éducation et slytherin. C’est celle qu’il te faut. Tu peux disposer, termina-t-il le congédiant.

Lucius quitta le bureau, en gagnant sa chambre par le grand escalier il s’arrêta pour regarder les tableaux de ses aïeux. Son père avait raison Narcissa Black ne dépareillerait pas dans la famille Malfoy.

5.       « Où y a miel, git souvent poison et fiel » Dolorès Umbridge

Le premier regard était traitre. La première impression toujours fausse. On la croyait douce et aimable derrière une rondeur trompeuse. Avec son amour immodéré du rose, des rubans, des dentelles, des fanfreluches et des chatons dans des assiettes de porcelaine. Avec cette voix sucrée comme un loukoum à la rose, ces propos toujours mesurés et ce timbre chantant comme celui d’une petite fille câline. Tout dans cette femme était avenant. Ses sourires aimables et ses manières attentionnées. Son thé à la bergamote bien sucré et ses petits gâteaux faits maison.

« Oui, monsieur le Ministre … bien Monsieur le Ministre … comme vous avez raison… mais bien entendu »

Derrière le sourire et les petits gâteaux, il y avait le gout du sang, la volonté de la puissance, l’amour de bien faire le mal mais toujours poliment. Car on pouvait dire beaucoup de choses de Dolorès Umbridge mais elle était toujours parfaitement polie même avec ceux qui se mettaient à hurler et pleurer. Surtout avec eux.

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