Ordre du jour : démonter Rodolphe, virer le graveur moisi et le lecteur disquette mort depuis 3 ans, enlever le lecteur dvd et le mettre à la place du graveur désormais libre et mettre à la place du lecteur dvd le nouveau graveur.
Ca peut paraître un chouilla confus dit comme ça, mais voyez ci-dessous et tout deviendra limpide.
Point numéro 1 : comment distingue-t-on une bricol'girl d'un bricol'boy, à bordel égal ?
Réponse : la bricol'girl considère la pince à épiler comme un élément indispensable de toute bonne boite à outils, et l'aspirateur n'est jamais loin pour faire disparaitre la crasse générée par le bricolage. Ca, c'est de l'organisation bien comprise.
Non, en fait je plaisante. La pince à épiler c'est pour relayer le tournevis à papa qu'on a tendance à flinguer à force de faire des bêtises avec :
Notez les différents diamètres de tournevis cruciformes imprimés dans ce pauvre graveur... Il ne voulait pas sortir gentiment de son emplacement, je suis passée en mode berserk au bout de 20 mn : RIP.
Pareil pour l'aspirateur. En vérité il a été monté par une maman bien intentionnée, mais je ne suis pas pour : la crasse, c'est fun.
(le futal est noir à l'origine, et la coupe stricte est faite pour aller avec mes chaussures de sécurité spéciales travaux dangereux, habillement déguisées en chaussons roses à moumoute).
Emploi de la pince à épiler, leçon numéro 1 :
Je crois que je vais gagner quelques décibels de moins au démarrage. Qui eut cru qu'on pouvait caser autant de trucs entre les pales d'un ventilateur ?
Interlude : toute nana qui perd son dimanche aprèm à des activités technologiques est forcément une geekette. La preuve, le pc portable est là pour relayer le pc de bureau et faire tourner winamp comme si de rien n'était. Au menu, Ayumi Hamasaki, le truc qui rend épileptique au bout de 5 minutes. Ca reste dans le ton.
Marre de la pince à épiler pour nettoyer les ventilos ? Solution de secours : souffler fort à travers les trous.
Note aux disciples potentiels : prévoir un bon quart d'heure pour tousser et éternuer.
Ensuite (enfin) vient la partie marrante : le remontage.
Au moins, y'a de la couleur.
Terminé ! Phénomène rigolo : j'ai toujours plus de vis après qu'avant. Bon d'accord, cette fois j'ai un peu exagéré, mais je suppose que si je ne le secoue pas trop...
(notez le sparadrap blanc utilisé pour boucher le trou laissé par le lecteur de disquette, c'est la touche bohème).
Mais le plus épatant reste à venir.
Vous ne savez pas la meilleure... ?
: après 2h de bataille et une procédure 100% bricol'girl : ça marche !! Oui, si, je le jure, non, je ne raconte pas de connerie.
Et on ose dire que l'informatique c'est fragile... A bon entendeur, salut !