Des bienfaits de l'oisiveté 2/2

Aug 01, 2015 16:29



Jun était déjà rentré chez Mao, bien sûr, mais il n’y avait jamais passé plus d’une paire d’heures. La maison était petite mais confortable. Les longues et solides poutres soutenant la bâtisse étaient d’un bois sombre à l’image des portes à traverse et des trois piliers en zelkova du Japon disposés autour du pilier central situé au milieu du petit salon. Sur le poêle, inutilisé en cette saison, somnolait Kôhi, le petit chat blanc angora que Mao avait adopté quelques semaines auparavant. Les gouttes de pluie ruisselant sur les vitres à la lumière des lampadaires de couleur chaude jouaient un jeu d’ombres fascinant sur les tatamis en paille de riz disposés au sol de la pièce. La chambre de Mao était située en haut de la mezzanine surplombant le salon. Pour y grimper, il fallait gravir de raides marches japonaises. Jun n’avait jamais eu accès à l’étage mais avait toujours été curieux de découvrir ce qui pouvait bien produire cette lumière tamisée, légèrement rosée, que l’on pouvait apercevoir d’en bas. Un large engawa couvert, ouvert sur la cour intérieure par de grandes baies vitrées conduisait enfin à la petite cuisine ainsi qu’à la salle de bain.

« Installe toi, je t’en prie, tu peux poser tes affaires sur la table. » Dit Mao d’une voix douce en se déchaussant et en allant allumer les nombreuses petites lampes de la pièce principale. « Tu pourras dormir sur le canapé, il se déplie, je vais te chercher des draps. » La jeune femme sortit un petit moment du salon.

Jun soupira d’aise. On se sentait définitivement très bien dans cette maison et à cet instant, le jeune homme remercia le typhon d’avoir choisi cette nuit pour s’attarder sur la capitale japonaise. Tout en déambulant, Jun sentit une odeur discrète comme une flagrance de lait de coton.

« Tu m’aides à déplier le canapé ? » Proposa Mao après avoir posé des draps sur un des tatamis.

Les deux amis eurent du mal à déplier le sofa. Le chat, à peine déranger par cette soudaine agitation autour de lui, se contenta de bailler et se retourna en s’étirant.

Une fois le lit installé, Jun mit les draps, s’assit et enleva ses chaussettes rendues humides par la pluie diluvienne.

« Tu aurais quelque chose à me prêter pour la nuit ?

-Ah oui, attends, Reita-kun a dû laisser quelques affaires en haut, ça te dérange pas de les porter ?

-Non, non, ça ira très bien. »

Mao emprunta les marches japonaises avec une agilité déconcertante.

« Je n’ai qu’un tee-shirt à te proposer. » Fit-elle du haut de son perchoir sans que Jun ne puisse la voir.

« Ca sera parfait. » Répondit-il.

La jeune femme réapparue et lui lança le tee-shirt par-dessus la petite rambarde en bois.

« Bon voilà, si tu as besoin de quoique ce soit, fais comme chez toi. Ah et si Kôhi t’embête pendant la nuit mets le dehors.

-Ok, bonne nuit Mao-chan.

-Bonne nuit Jun-kun. »

Jun la regarda redisparaitre puis il se déshabilla, enfila le tee-shirt noir et garda son caleçon. Après un rapide passage à la salle de bain, il éteignit chaque lumière et se coucha sous le drap fraichement lavé que Mao lui avait prêté. Il se tourna sur son flanc gauche. Là, il aperçut la plus douce des vues qu’il avait eu la chance de voir dans sa vie. Mao, en haut, n’avait pas éteint sa lumière, si bien que son ombre se reflétait sur une des portes coulissantes en papier de riz. Le jeune homme regarda l’ombre avec émerveillement. Elle se détacha les cheveux, passa les doigts dans sa chevelure et posa avec soin l’élastique et les quelques barrettes sur ce qui semblait être une table basse. Puis, toujours tout en silence, la jeune femme enleva ses bijoux. Ses bracelets en premier puis son collier et ses boucles d’oreilles. Jun pensa qu’elle n’avait sûrement pas vue que son ombre se reflétait dans tout le salon quand elle entreprit d’ôter son fin chemisier de soie blanche. Passant ses mains sur ses hanches, elle attrapa le haut et l’enleva pour se retrouver en simple soutien-gorge. Comme envouté par cette vision surréaliste de beauté, Jun pensa un instant à détourner les yeux de ce spectacle clandestin. Mais il ne put que se rendre à l’évidence, la tentation était trop grande pour prétendre y résister. Alors, avec émerveillement, il s’appuya sur son coude et observa le papier de riz. La jeune femme, après avoir replié son chemiser, se dégagea des armatures en fer de son soutien-gorge, sa poitrine était à présent tout à fait à découvert et Jun, un étage en dessous, eu bien du mal à contenir son émoi. Pouvoir regarder ne serait-ce que l’ombre de ses deux seins qui lui paraissaient si parfaits était une chose qu’il n’avait jamais osé espérer. Mao s’étira lascivement et se leva pour se défaire de sa jupe légère. Une fois fait, elle se débarrassa également de sa fine culotte de dentelles blanche. Jun, loin d’imaginer de quoi était composé le sous-vêtement, se contenta de contempler l’ombre chinoise de la jeune femme danser en face de lui. Elle fit quelques pas et attrapa une nuisette en satin. Elle l’enfila, tout doucement comme pour profiter de la douce sensation du tissu sur sa peau. Puis, plus rapidement que Jun ne l’aurait souhaité, elle rejoignit son lit, s’y coucha et éteint la lumière. L’ombre s’évanouit et le jeune homme se retrouva soudain dans l’obscurité la plus totale. Se retournant, il se mordit les lèvres en repensant au doux spectacle que venait de lui offrir involontairement Mao. Cette nuit-là, l’idole s’endormit doucement, paisiblement, des images d’ombres chinoises plein l’esprit…

Jun ouvrit un œil puis le referma aussitôt. Sa paupière le brûlant, il se rappela, au milieu du doux brouillard matinal, que la veille au soir, il avait oublié d’enlever ses lentilles avant de se coucher. Il se força à bailler pour humidifier ses yeux avant de se lever pour rejoindre la salle de bain. A tâtons, les yeux rouges et meurtris, il pénétra dans la pièce d’eau exiguë. Le style moderne tranchait avec le reste de la maison. Il se regarda dans le grand miroir immaculé, enleva ses lentilles et les jeta dans la petite poubelle en plastique vert pomme. Il s’humidifia le visage et rejoignit le salon pour chercher ses lunettes de vue restées dans son sac. L’intérieur était baigné d’une atmosphère paisible, comme coupée du monde extérieur. Kôhi, le chat, avait semble-t-il délaissé le poêle dans la nuit pour rejoindre la mezzanine d’où on voyait pendre sa queue touffue depuis la balustrade.

Jun enfila son jean de la veille qui avait eu le temps de sécher. Dans l’engawa, il ouvrit une des portes coulissantes qui donnait sur la cour. La pluie continuait de tomber et l’air était toujours très chaud. Jun s’assit sur le rebord de la maison, protégé par le haut-vent de bois qui courrait tout le long de la bâtisse. Le jeune homme regarda pendant un temps infini la pluie tomber sur les feuilles du grand érable qui trônait au milieu des petits rochers recouverts de mousse. Le bruit de la ville se faisait entendre en arrière-plan. Cette agitation latente avait toujours rassuré Jun qui ne se sentait jamais très bien loin de toute civilisation. Une présence dans son dos le fit sursauter. Le chaton avait fini par se réveiller et était venu jouer avec les longs doigts fins de l’idole. Ce dernier se retourna pour attraper l’animal et remarqua au passage que Mao aussi s’était réveillée. La jeune femme descendait l’escalier avec lenteur, encore étourdie de sommeil. Elle avait délaissé sa nuisette pour un tee-shirt rose enfantin et un jogging bien trop grand pour elle.

« Bonjour. » Dit-elle d’une voix pâteuse en se laissant aller à un grand bâillement.

« Bonjour. » Lui répondit Jun en souriant.

« Tu as bien dormi ?

-Comme un bébé et toi ?

-Très bien merci. »

La jeune femme s’étira alors que Jun se retournait vers la cour, le chat sur ses genoux.

« Tu veux boire un thé ?

-Ah oui, je veux bien. »

La jeune femme continua son chemin vers la cuisine.

Jun ne l’avait quasiment jamais vu comme ça. Mao ne sortait jamais sans se maquiller ou sans s’apprêter durant de longues minutes. Elle choisissait aussi toujours ses vêtements avec une extrême précaution, faisant la chasse aux fautes de gouts inhérentes à tout être humain normalement constitué. Jun se sentit incroyablement chanceux et privilégié de pouvoir détaillé la jeune femme ainsi accoutrée, avec des marques d’oreiller et de salive encore imprimées sur sa joue.

La jeune femme revint quelques minutes plus tard en tenant deux tasses de thé vert fumant. Elle s’assit à côté de Jun et regarda avec lui la cour détrempée.

« J’aime bien me mettre là moi aussi. » Dit-elle.

« C’est agréable… Quelle heure il est ?

-11h15.

-Ah oui quand même… Tu ne fais rien aujourd’hui ?

-Pas avant ce soir. »

Le silence retomba seulement ponctué par le tonnerre et les ronronnements du petit chat.

« Tu es très beau avec tes lunettes… » Dit Mao presque dans un murmure.

Jun, surpris, se tourna vers la jeune femme mais elle ne le regardait pas, gardant les yeux sur la pluie.

« Merci. » Ne trouvant rien de plus à dire, il reporta, lui aussi, son attention sur la cour.

« Je suis contente que tu ais passé la nuit ici. » Rajouta-t-elle sans jamais le regarder.

« Ah… Oui, moi aussi. C’est très agréable chez toi.

-J’aime passer du temps avec toi.

-M… Merci. »

De nouveau le jeune homme ne sut qu’ajouter. Il sentit une sorte de tension se créer tout autour d’eux. Ce n’était pas le fait qu’ils soient assis là, que tous les deux, en silence. Non, ils étaient coutumiers du fait. Le silence n’était pas la source du malaise. C’était comme si Mao voulait lui dire ou en tout cas lui faire comprendre quelque chose. Jun n’était pas né de la dernière pluie et avait passé des années à flirter de manière plus ou moins maladroite. Il sentait bien que quelque chose se jouait à cet instant là mais il ne voulait ni brusquer les choses ni faciliter la tâche à Mao. Si elle voulait lui dire quoique ce soit, elle devrait trouver les mots par elle-même.

La jeune femme bu une grosse gorgée du liquide brûlant ce qui sembla la conforter quelque peu.

« Tu sais… A propos de Reita-kun…

-Tu ne m’as rien dit.

-Oui, c’est ça. »

Elle s’arrêta là. Cette intervention n’avait ni queue ni tête. Jun, curieux et d’humeur taquine voulu jouer un peu.

« Et donc ?

-C’est moi qui l’ai quitté.

-Pourquoi tu me dis ça ? »

A présent, les yeux de Jun étaient posés sur Mao alors que cette dernière restait tournée vers la cour.

« Il est très gentil, bienveillant, honnête et… Vraiment c’est quelqu’un en or mais… A chaque fois que j’étais avec lui je pensais à un autre…

-Ah. »

Jun savait où elle voulait en venir. Ce n’était pas une simple discussion entre amis. Non, Mao se livrait là à une véritable confession comme on en voit que dans les livres ou dans les films. Le cœur du jeune homme s’accéléra, son souffle se fit court et il dû rassembler tout son sang-froid pour ne pas lui sauter dessus. Après tout, après tant d’années d’attente et de frustration, il se retrouvait enfin en position de faire danser Mao, alors il voulut en profiter encore un petit peu.

« Il n’a pas de chance. » Continua Jun.

-Qui ?

-Reita-kun. » Fit-il sans pouvoir retenir un sourire narquois en détournant ses yeux de Mao.

Cette dernière surpris ce sourire alors elle comprit. Elle comprit qu’il avait compris ! Il savait très bien où elle voulait en venir, il avait compris le message ! La jeune femme se sentit soulagée mais aussi un tantinet agacée par l’attitude qu’elle jugea mesquine de Jun.

« Et celui que tu as en tête, il est pas aussi gentil, bienveillant et honnête alors ? » Demanda le jeune homme sur un ton faussement naïf qui ne trompait personne.

« Non, pas vraiment non ! » Eructa Mao en le regardant pour la première fois dans les yeux depuis le début de leur conversation.

A cette réaction Jun perdit patience et recouvrit, par la même, à tout son sérieux. Il posa doucement sa tasse sur le rebord en bois, se pencha vers Mao puis, avec des gestes toujours très doux et lents, comme pour ne pas effrayer la jeune femme, il posa ses mains en coupe sur son visage. Il approcha le sien et c’est Mao qui élimina les derniers centimètres qui les séparaient pour poser ses lèvres sur les siennes. Ils s’embrassèrent comme pour la première fois, les yeux fermés avec une visible et commune exaltation. Leurs dents s’entrechoquèrent quand Jun arbora un large sourire.

« T’en a mis du temps. » Souffla-t-il en rouvrant les yeux pour avoir la chance de la regarder de si près.

« Matsumoto Jun arrive toujours à ses fins…

-Et c’est même pas moi qui l’affirme ! »

Ils restèrent un petit moment devant la cour à s’embrasser, se regarder, se toucher. Tout cela était tellement nouveau pour l’un comme pour l’autre que chacun savourait tous ces instants précieux de découverte. Un centimètre de peau particulièrement sensible de la joue de Jun, la gorge chatouilleuse de Mao. Les gestes étaient hésitants, maladroits mais ils ne s’en soucièrent aucunement, au contraire, pour eux, la situation semblait aussi drôle que délicieuse. Puis, Mao se leva et prit la main de Jun dans la sienne. Le chat, resté en boule à leur côté, se réveilla et préféra regagner les hauteurs de la mezzanine.

Le couple s’enlaça et rejoint le canapé. Jun s’y coucha sur le dos et regarda Mao restée debout. Elle se mordit les lèvres, rougit, et sans quitter son amant du regard ôta son tee-shirt pour ne rester qu’en soutien-gorge. Se sentant soudainement bien fragile et exposée, elle rejoint Jun, se plaçant au-dessus de lui, collant son corps au sien. Le jeune homme dégagea le visage de Mao encombré par ses cheveux en bataille. Il embrassa son front, sa tempe, sa pommette puis ses lèvres. Il posa ses mains sur son dos et ses hanches quand la jeune femme enfouit sa tête dans son cou pour l’embrasser.

Délicatement, ils se déshabillèrent mutuellement. Sans jamais vraiment se regarder l’un l’autre, ils préférèrent garder la primauté de leurs regards à leurs visages, réservant la découverte de leurs corps à leurs mains hésitantes. Les caresses et les baisers plus ou moins appuyés durèrent un temps indéfinissables, des minutes, des heures peut-être qui sait ?

Puis Mao, sans trop savoir comment, se retrouva couchée sur le dos, le torse ferme de Jun comprimant sa propre poitrine. Elle se tourna pour inviter Jun dans la chaleur de ses bras et de son cou. La pluie continuait à tomber, répandant une douce odeur de gravier et d’herbe mouillée. Elle prit une grande inspiration et ferma les yeux pour se concentrer sur les petits bruits qui arrivaient jusqu’à son oreille. Les gouttes contre le bois, le vent dans les feuilles, l’orage au loin, des enfants jouant dans les flaques dans la rue voisine, les baisers de Jun et sa respiration profonde et saccadée. Puis elle sentit, ou du moins elle en prit conscience pour la première fois, le sexe dur de l’homme posé entre ses cuisses. Elle se retourna, saisit son visage entre ses mains et l’embrassa avec fougue. Jun entama une lente danse du bassin en souriant, les yeux perdus quelque part sur le visage de la jeune femme. Cette dernière l’arrêta d’un seul geste.

« Attends… » Lui souffla-t-elle en se dégageant de son étreinte.

Du plus vite qu’elle le put en tentant d’arborer un air dégagé totalement feint, elle rejoint la mezzanine. Jun la suivit du regard avant de la perdre de vue. Quelques secondes plus tard tout au plus, un sachet rectangulaire atterrit sur le canapé. Il le saisit et se recoucha sur le dos en soufflant pour essayer de calmer son corps qu’il sentait sur le point d’exploser ou d’imploser, il ne savait plus vraiment.

Quand elle l’eût rejoint, il lui tendit le préservatif en souriant. Pas besoin de parler. De toute façon, si l’un et l’autre savaient à peu près quoi faire, ils n’avaient aucune idée de ce qu’il aurait été utile de dire en pareille situation.

En tremblant légèrement et en essayant d’oublier le regard insistant de Jun sur son corps nu, elle déchira le papier, prit le préservatif lubrifié entre ses doigts et s’approcha de l’entre-jambe de l’homme. C’était la première fois qu’elle le touchait, qu’elle approchait son visage de si près. Elle posa une main sur son sexe et déroula de l’autre, le préservatif sur toute sa longueur. Une fois ceci fait, elle se releva légèrement et plongea son regard dans celui de Jun. Ce dernier s’assit, l’embrassa et l’entraina pour la recoucher sur le dos.

Il se plaça entre ses jambes, Mao écarta ses cuisses et les releva. Le jeune homme entra en elle avec une lenteur infinie. Ils ne souriaient plus, concentrés sur les sensations ressenties par l’un et l’autre. Puis ils se mirent finalement à bouger délicatement, pas vraiment à l’unisson, de façon un peu désordonnée mais terriblement agréable.

L’étreinte s’intensifia sans vraiment s’accélérer. Pas de gestes frénétiques, pas de cris ni de paroles. L’un et l’autre savaient pertinemment que le temps viendrait où la passion prendrait le pas, où ils se connaitraient mieux l’un l’autre. Ils savaient que dans un futur proche, ils pourraient s’amuser et jouir, jouir comme jamais. Mais ils n’en n’étaient pas encore là, pourquoi sauter cette étape de découverte et de maladresse si furtive ?

Ce jour-là, pas de jouissance à en perdre la raison, pas de traces d’ébats passionnés sur les corps. Non, simplement un plaisir infini qui n’emporta pas leurs esprits mais qui fit naître une minuscule larme au coin de l’œil de Mao.

Couchés l’un contre l’autre sous le drap blanc en coton, les deux amants étaient à moitié assoupis depuis une petite demi-heure. Jun se tourna vers Mao et déposa un petit baiser sur sa joue.

« Tu es la plus jolie fille du Monde… » Lui chuchota-t-il à l’oreille.

La jeune femme voulu sourire mais ses lèvres formèrent une petite grimace. Elle ne put retenir un rire moqueur.

« M… Merci.

-Quoi ?

-Je ne savais pas que tu pouvais être aussi… Euh... Mignon.

-Oublie ça ! T’es vraiment très laide ! » Jun feignit de se vexer et se retourna pour tourner le dos à son amie. Celle-ci rit et se colla à lui pour lui mordiller l’épaule.

« Oh allez ça va, pardon, t’es pas mal non plus dans ton genre… »

Il sourit et sans se retourner, attrapa les mains de Mao et les serra contre son torse.

Encore un moment plus tard, Jun soupira.

« Il va vraiment falloir faire attention au paparazzi maintenant…

-Oh… Une rumeur de plus ou de moins, on n’est plus à ça près non ? » Répondit Mao collant son front contre le dos de son amant.

Dehors, une fine bruine avait remplacé les trombes d’eau, le ciel s’était éclaircit, les enfants étaient rentrés chez eux et la vie suivait son cour, comme si rien ne s’était passé…

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