[Trad] Together Make My Day part 11

Aug 02, 2009 19:36



ZOMFG!! C'est que j'ai failli oublier de poster ma trad ce week-end !! Ca valait bien la peine que me casse le cul à avancer toute la semaine, tiens...

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Le principal objectif de la téléconférence était le rétablissement de l’équilibre militaire et de l’approvisionnement au Moyen-Orient, en Asie centrale et en Extrême-Orient.
Le Moyen-Orient comptait sur la conservation de son statut quo, l’Asie Centrale avait plutôt besoin d’incidents terroristes en rapport avec ses ressources souterraines et le maintien des tensions en Extrême-Orient était grandement favorable à chaque nation qui augmentait ainsi leurs budgets militaires.
Le nombre de morts estimés ainsi que les dégâts générés au long court étaient relativement positifs d’après les rapports. Considérant leurs résultats, il était logique de continuer dans la même voie.
La conquête du monde était déjà finie.
Les habitants de la planète n’en avait même pas conscience. Bien sûr, ils n’avaient pas besoin de le savoir. L’organisation utilisait ses fonds de manière efficace, de même que la violence et les avancées techniques afin d’obtenir le consentement général de la majorité de la population.
La conquête du monde était déjà finie.
Il n’était pas nécessaire qu’une seule personne détienne toute la fortune. Les carnivores dans la savane n’ont pas besoin de brouter l’herbe des herbivores qui leur servent de repas. Le tout est de trouver le juste équilibre.
La conquête du monde était déjà finie.
Le flux ne pouvait plus être changé. Ils ne pouvaient même plus changer eux-même. Avec une vision d’ensemble, aucun d’entre eux ne semblait le comprendre. Le plus important était de ne pas contrarier son supérieur. Et de suivre le mouvement.
Non, c’était stupide.
La conquête…
« Monsieur Silver, vous nous écoutez ? »
Au fond de la salle conférence, un des cadres interpella Leonard d’une voix contrariée. Bien qu’il écoutait, mais il avait perdu sa concentration un instant et son visage l’avait trahi en premier.
« Oui, à quel sujet ?
- A propos du projet. Vu l’ampleur du problème nous allons avoir besoin de la collaboration de chacun d’entre vous. »
L’homme qui lui parlait d’un ton si rude était monsieur Gold. Bien que la règle incluse de s’adresser à chaque membre par ces appellations, Leonard connaissait l’identité réel de son interlocuteur.
« Tout à fait. Tant que j’ai accès à des informations, je vous en ferai part à tous.
- Alors, pour combien de temps encore allez-vous négligez de nous parler de cette fille ? Avez-vous l’intention de terminer cette investigation ?
- Toutes mes excuses mais cette approche ne permet de trouver de réponse.
- Toujours la théorie des végétaux organiques ? »
Une partie de l’assemblée rit à l’humour cynique de Gold. Leonard se contenta de sourire.
Nous avons besoin d’une nouvelle Black Technology, comme pour le cas épineux de l’Omni-Sphère. Nous voulons des résultats.
- Vraiment. Alors je vais vous donner ce que vous attendez.
- Je vois. Alors ce sera parfait. »
Un des convives sans image émit un reniflement à travers son micro. De façon à changer de sujet Gold annonça :
« Bien, voici les informations. Il n’y a rien de très précis mais l’organisation se doit d’être sûre de la condition de votre petite amie. Et l’endroit où vous la maintenez n’est plus sûre depuis un certain temps.
- C’est ce que j’ai entendu depuis le début. Par conséquent, la sécurité a été renforcée. »
Bien évidemment, ce qu’il disait n’était la vérité.
Grâce au satellite d’observation NATO et avec l’habilité de quelqu’un maîtrisant son système, des clichés avaient pu être pis de la magnifique résidence aux abords de Nickelo. De même que le blanchiment d’argent qu’elle couvrait.
Et même s’il ne savait pas encore de qui il s’agissait, Leonard avait compris qu’il avait à faire à un pirate très doué. Il avait réussi à découvrir qu’il s’agissait d’un homme en lien avec la DGSE française, mais il n’avait pas encore pu définir son emplacement.
Et non seulement cela, mais en plus, il y avait des intrusions répétées des réseaux qui prouvaient que quelqu’un récupérait secrètement des informations de leur cachette. Ce n’était pas humain, c’était le travail à grande échelle d’une intelligence artificielle.
Pour réussir à accomplir un tel exploit, aucun doute n’était possible. C’était l’œuvre de l’ordinateur de bord de ce sous-marin, c’était Dana. Mais même pour Dana, l’identité et l’emplacement du premier pirate étaient un mystère, par conséquent, il ne fallait surtout pas tenter d’intervenir.
Et à cause de cela, la villa ne pouvait plus être considérée comme protégée.
Monsieur Gold ajouta :
« Pour ce qui est d’augmenter la sécurité, nous vous avons déjà donné notre accord. Trois unités de 1502 et trois de 1059 sont déjà envoyés là-bas.
- Ce serait une bonne aide. Ils ont prouvé leur valeur à Merida. »
Le cynisme de Leonard en fit rire plus d’un, mais intérieur il pensa que le fond du problème était enfin abordé et il soupira silencieusement.
Enfin, après d’interminables discussions sur le planning de plusieurs activités de sécurité, la téléconférence fut ajournée.
Quittant la salle de réunion construite dans les sous-sols de sa demeure, il croisa Sabina Refunio, son assistante Polonaise qui l’attendait.
« L’unité est arrivée.
- L’ARX-8 ?
- Oui, monsieur Kalium (Potassium) vous attend également.
- Il s’agit de Kalinin, n’est-ce pas ? Allons-y. »
Leonard sortit de la villa via un long couloir menant au terrain d’atterrissage pour hélicoptère. Près de là, les composant d’un AS étaient disposés sur des palettes et devant se tenait Andreï Kalinin.
Il portait une chemise grise et son manteau gris également reposait sur son bras droit. Il était venu directement depuis l’Alaska.
« Quelles sont vos impressions pour votre première mission ?
- Particulier. Qu’en est-il de l’appareil ?
- C’est vrai, donnez-moi un moment. »
L’AS était installé au sommet d’une large palette, recouvert par une bâche de protection. Il fallut plusieurs personnes pour le déballer et enfin permettre à Leonard de voir à quoi il ressemblait.
Quelles que soient les parties de l’unité considérées, elles étaient très proches de celles du M9 Gurnsbeck, l’AS de troisième génération utilisé par Mithril.
C’était une machine sans intérêt.
« Et c’est ça leur meilleur atout ?
- Oui, répondit Kalinin en maintenant son visage inexpressif.
- L’apparence extérieur est différente de l’Arbalest et utilise plutôt le style du XM9. Ce modèle est un M9 ordinaire. Je pensais qu’ils utiliseraient les parties de la série E… Puis-je voir le cœur du Labda Driver ?
- Je vous en prie, regardez. »
Kalinin s’inclina et fit signe à ses hommes d’ouvrir l’arrière de l’armure.
Il fallut encore plusieurs personnes pour décrocher la carapace de la hanche et exposer l’intérieur de l’AS.
Perpendiculairement au cockpit, là où normalement la source d’énergie du système électronique devrait se trouvait, il y avait ce qui ressemblait au système de refroidissement d’un M9.
Leonard, par hasard, leva les yeux vers la forme de l’AS puis se concentra à nouveau sur l’intérieur. Il y avait un cylindre de verre épais fixé sur le tampon et à l’intérieur du cylindre il y avait un fluide visqueux à la brillance métallique.
Ce cylindre était la base même du Lambda Driver. Si on lui fournissait une source d’énergie alors ce fluide émettait une radiation arc-en-ciel comme les lumières réfléchies par un DVD. Cet équipement était aussi installé sur le Codarl et le Behemoth mais le modèle de fluide qu’il avait devant lui était bien plus puissant que celui fabriqué par Amalgame.
« Il n’y a pas d’erreur possible, annonça Kalinin. »
Leonard frôla la surface du cylindre et réfléchit.
La forme réelle du circuit, le système de refroidissement, les tampons, les câbles de fibres optiques de par et d’autre du cylindre, il n’y avait rien de spécial.
Pourtant…
Non, personne ne savait.
Repensant sérieusement à cette unité et la forte volonté de cet homme ainsi que se souvenant de ce jeune adolescent, au visage juvénile de Bunny Morata, Leonard se mit à rire avec dédain.
« Ouais, débarrassez-vous en.
- Compris. »
Kalinin obéit et transmit ses ordres à son équipe.

-oOo-

Après quelques minutes, la source d’énergie de l’unité capturée fut enlevée, les joints entre les membres brûlés et le tout resta en l’état, comme une vieille voiture sans moteur abandonnée.
Le cylindre fut dégagé et détruit devant tout le monde, son contenu se répandant dans les environs. Le fluide, le cœur même de la carcasse de l’appareil fut nettoyé à grande eau.
Pendant cette opération, Kalinin leva la tête vers une des fenêtre au troisième étage de la maison.
Il se doutait qu’elle était là.
Cette fille, Kaname Chidori, avec son visage pale contre la vitre, assistait au démantèlement de l’Arm Slave et elle regarda le superviseur, Kalinin avant de réaliser qu’elle était repérée et de se cacher à l’intérieur.
Des nuages obscurcirent le ciel par l’ouest.
Le tonnerre gronda. Un orage approchait.
Il pouvait déjà sentir l’atmosphère sinistre qui précédait la bataille.

-oOo-

Une perturbation violente secoua le transporteur sans ménagement.
En haut, en bas, à droite, à gauche.
Et ce, depuis plusieurs heures déjà.
Il avait l’habitude de ce genre de condition et son estomac était bien accroché.
La plupart des passagers gémissaient comme si leur dernière heure avait sonnée. Les membres du Cargo Bay qui risquaient de vomir à tout moment crièrent dans leur casque.
« Encore une minute. »
Le point d’atterrissage approchait.
Sosuke attrapa sa manette à l’intérieur du cockpit et fit ses dernières confirmations. Il n’y avait pas de problème avait le mécanisme du parachute. Le contrôle des armes ? Ok. Navigation ? Ok. Contrôle des mouvements ? Ok.
Tout était prêt.
Alors, on peut y aller.
Le sas du Cargo s’ouvrit lentement à l’arrière de l’appareil. Une bourrasque puissante balayait le hangar. Le M6A3 Dark Bushnell accroché aux rails mit son moteur en route et commença à se préparer pour l’assaut.
Sosuke prit une profonde inspiration et informa l’équipage.
« Ici Uruz 7. Descend sur la cible. Merci pour le voyage. C’est mon nom code Uruz 7. Je commence la descente.
- Compris ! cria le capitaine du transporteur dans sa radio. On vous souhaite bonne chance Uruz 7 ! »
Des étincelles jaillirent.
Les verrous des rails s’ouvrirent et le M6 de Sosuke s’envola dans la tempête.

Chapitre 4 Une nuit d’orage

Le M6A3 Dark Bushnell que Sosuke pilotait atterrit quelque part dans le sud du Mexique. Les rafales de vent firent couiner et craquer l’unité pendant sa descente et le cockpit fut violemment secoué au point que les cervicales semblèrent prêtes à céder sous la force de l’impact.
La baisse de l’altimètre digital était stable. Les informations arrivaient de tous les côtés et les indicateurs s’emballaient.
L’ECS restait en attente. Bien que n’ayant pas de vraie fonction d’invisibilité, le M6A3 était équipé d’un ECS, mais dans cette tempête, ce n’était même pas la peine de vouloir s’en servir.
L’altimètre affichait trente mille pieds.
Ouverture du premier parachute réussie.
La descente de l’appareil fut subitement ralentie.
Ouverture du second parachute réussie.
La toile immense s’ouvrit au dessus de sa tête et les rafales s’amplifièrent. Les dix tonnes de l’unité tremblèrent dans le ciel, perdant leur équilibre.
Après quinze mille pieds, la chute dans ces conditions serait fatale.
Le corps du M6A3 était tiraillé et les câbles commençaient à s’emmêler. Sosuke contrôla sa machine et tant bien que mal, tenta de rétablir sa descente, en vain.
Il décida en un instant de décrocher le parachute. Il s’approchait du sol. Résistant à l’envie d’appui sur le bouton, il attendit une seconde que le deuxième parachute prenne le relais.
Opération réussie.
Mais les rafales continuaient.
Cette fois, il put estimer le sens du vent et Sosuke bougea habillement les membres de son appareil pour le laisser suivre le courant d’air.
Il se rapprochait du sol. Sur l’écran, il pouvait voir grâce aux capteurs nocturnes le paysage montagneux, couvert d’arbres à grands feuilles.
Trois cents dépassés.
Deux cents… cent… cinquante…
Passant au travers du dôme végétal, le M6 toucha terre.
Le parachute se décrocha instantanément grâce au contrôle de l’altimètre. La fumée des amortisseurs et des joints s’éleva au milieu de l’épaisse forêt.
Sosuke fit tourner son appareil et étudia les environs rapidement à l’aide de ses senseurs.
Aucun signe de l’ennemi.
Les seules sources de chaleurs provenaient des animaux nocturnes, surpris par l’irruption inattendue d’un monstre métallique au beau milieu de la jungle, les faisant détaller au plus vite.
Atterrissage réussi.
« Mer… »
Sosuke soupira longuement après avoir vérifié toutes les mesures de sécurité.
Pour l’instant, son M6 restait à croupi comme un gros caillou sombre dans la forêt. La force du vent et de la pluie sur la pluie étouffait le bruit du moteur.
Il confirma sa position avec le GPS. Vingt kilomètres au nord-ouest dans les montagnes qui encerclaient la maison.
En avançant rapidement vers le sud, il pourrait facilement se rapprocher pour n’être plus qu’à dix kilomètres de son objectif.
Il devait se rapprocher le plus possible. Et s’il était repéré par l’ennemi, il foncerait dans le tas. Sa priorité était d’arriver avant de rencontrer les trois exemplaires de Codarls. S’il arrivait à les détruire avant que les pilotes ne montent à bord, il n’aurait plus à se soucier du Lambda Driver.
S’ils étaient bien trois évidemment.
Limon et les autres attendaient en stand-by à un autre endroit.
Au moment où Sosuke aurait une ouverture, l’hélicoptère enverrait tout de suite les renforts dans la villa afin de suivre le plan et de contrôler la zone avec l’infanterie.
Pensant que les choses se passeraient assez facilement, ils n’avaient pas envisagé d’autre possibilité réaliste. Pourtant, ils avaient pensé à plusieurs stratégies.
D’abord, atterrir sur le toit de la villa dans le cadre d’une attaque surprise mais avant, il y avait une forte possibilité que le transporteur soit la cible de missiles anti-aériens. C’était la même chose avec une attaque depuis la mer.
La perspective d’une arrivée depuis la cote était intéressante mais dès qu’ils atteindraient les huit kilomètres, ils seraient dans la zone de détection des capteurs infrarouges.
Si seulement c’était un M9.
S’il était dans un des M9 utilisés par Mithril, il aurait pu se permettre une opération plus souple pour tout le monde, malheureusement, il n’avait pas eu le luxe de seulement espérer un tel appareil. Une fois qu’ils seraient repérés par l’ennemi même sans compter l’attaque des Codarls, ils seraient obligés de suspendre la mission et de se retirer.
Et ensuite évidemment, l’ennemi renforcerait sa vigilance et quitterait la villa rapidement.
Pendant le combat à Namsak, Kurama avait laissé passer quelques informations, mais ensuite, tout avait disparu.
Il avait dû tout refaire.
Il était incapable de rejoindre Kaname mais il devait tenter quelque chose.
Non, en premier lieu, est-ce que Kaname était vraiment dans cette maison ? Et en plus, était-elle réellement encore en vie ? Et si elle était vivante et dans cette villa, aurait-elle encore des sentiments pour lui ?
S’il se penchait sur son propre cas, il l’avait partiellement oubliée quand il était avec cette fille à Namsak. Et parfois, le souvenir devenait distant. Et si elle était maintenant dans les bras de cet homme ? Et si elle avait changé ? Et si elle lui disait ‘ne viens pas me chercher’ avec un regard heureux ?
Il y avait plusieurs paramètres variables dans cette mission et un inexplicable malaise doublé d’incertitude lui serrait le cœur. La cicatrice laissée par Kurama le brûlait.
Non…
En fait, il en avait assez de ce genre d’hésitation.
Que devait-il faire là maintenant ?
Contourner le réseau de surveillance de l’ennemi et se rapprocher suffisamment. Contrôler au maximum son unité pour atteindre son objectif.
« Allons-y, murmura-t-il. »
Le M6A3 de Sosuke avança.
Bien que ce soit tout à fait normal, le système de contrôle de l’appareil ne lui répondit pas.

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