DIRTY LITTLE SECRET PART5

Mar 17, 2011 20:46




JUN MATSUMOTO        YABAI


"Ce matin là alors que j'étais en train de me faire maquiller avant l'enregistrement d'une émission, j'ai reçu un coup de fil, et en voyant le nom de mon interlocuteur s'afficher je n'ai pas pu empêcher un petit sourire de se plaquer sur mon visage...
"Moshi moshi? Vous demandez qui?
-Baka!!! Tu aurais du temps pour une vieille amie qui meurt de faim?
-Si elle ne tombe pas d'inanition avant ce soir, pourquoi pas...Tu veux que je t'invite au resto?
-Non, non, ne t'inquiètes pas je m'occupe de tout! Je fais les courses et je viens cuisiner chez toi, ça te va?
-Tu as peur de ce que je te donnerais à manger ou tu as un service à me demander?
-Heu...tu me connais trop bien! J'ai un service à te demander...
-Craches le morceau!
-Ce soir, tu veux...? Huit heures?
-Ja..."
C'était Ai, ma meilleure amie, en fait ma voisine. Ou plutôt celle de mes parents...Vous la connaissez bien, on a pratiquement été élevés ensemble. Même école, même amis. A cette époque elle venait de sortir de l'université après ses études de droit et elle cherchait du travail. On ne se voyaient que rarement à cause de nos emplois du temps de folie, mais on s'arrangeaient pour saisir chaque visite que je rendais à mes parents pour se voir. C'est ce qui m'avait étonné dans son coup de fil...du matin pour le soir, c'était assez rare de sa part elle qui ne supportait pas l'imprévu! J'ai souris à la pensée du service qu'elle pourrait bien vouloir que je lui rende...des places de concerts pour elle et des amies? Un autographe pour une connaissance? Je ne doutais de rien à ce moment là, je venais de tourner Hanadan et il est vrai que j'avais légèrement pris la grosse tête. Ai se moquait de moi, elle qui m'avait connu gamin chétif et manquant d'assurance mais j'étais impatient de la voir, trop de temps s'était écoulé depuis notre dernier repas en tête à tête. Même si elle avait un petit ami depuis plusieurs années, un de ses sempais bardé de diplome, j'avais toujours eu un petit faible pour elle. Adolescent j'en étais même franchement amoureux...à ma décharge, un garçon adolescent tomberait amoureux de n'importe quelle fille de son entourage un tant soit peu mignonne et elle l'était vraiment....beaucoup...
La journée est passée à une vitesse folle, trop concentré sur mon travail pour penser à autre chose. Quand je suis arrivé à mon appartement je n'ai eu que le temps de me doucher avant que la sonnerie de la porte d'entrée ne retentisse.
Elle avait les bras chargés de sacs de course et le sourire aux lèvres. Elle m'a tendue une bouteille de vin et est entrée après m'avoir déposé un baiser sur la joue.
"Kombawa Jun-kun! Je ne suis pas en retard?
-Tadaima Ai-chan...non, tu n'es pas en retard, j'arrive seulement! Je suis content de te voir, ca faisait longtemps.
-Trop longtemps!"
C'était notre jeu habituel...Nos parents se moquaient de notre relation de vieux couple et ma mère disait toujours "ta promise"lorsqu'elle me parlait d'elle. Elle m'a fait un pied de nez qui m'a fait rire et elle a filée vers la cuisine, a enfilé mon tablier comme si c'était la chose la plus naturelle du monde et a commencé à cuisiner. Un ouragan, comme toujours, pressée, allant droit au but quitte à bousculer quelques susceptibilités...la mienne notamment avait pu en souffrir de temps en temps et j'avais du me blinder à son contact. Mais c'est aussi pour cette raison qu'elle m'était si précieuse: elle ne me ménageait pas et j'y voyais la preuve de son réel attachement.
"Tu veux de l'aide?
-Je veux bien un verre de vin."
Elle affichait une ombre dans le regard que je ne lui connaissais pas et si elle était aussi loquace que d'habitude je la fréquentais depuis tellement d'années que je lisais en elle comme dans un livre ouvert. Je m'assis sur le plan de travail, la regardant oeuvrer, la laissant prendre le temps qu'elle jugeait bon pour aborder le sujet qui semblait tant la préoccuper.
On s'est mis à table, chacun de nous cachés derrière notre façade détendue, attendant le premier mouvement de l'autre pour entrer dans le vif du sujet.
Je n'ai pas eu longtemps à patienter...alors que je saisissais mes baguettes et que je commençais à gouter prêt à me moquer de ses talents culinaires, ses joues se sont empourprées et elle a laché:
"Jun-kun, je vais partir.
-Tu n'as pas fini de manger!
-Mais non, idiot, je pars aux Etats-unis. On m'a proposé un job dans un cabinet d'avocat et comme je ne trouve rien ici, j'ai accepté...
-Quand?
-La semaine prochaine.
-C'est rapide...
-Hum!
-Et tes parents, ton petit ami, qu'est ce qu'ils en pensent?
-Mes parents, tu les connais, ils sont effondrés mais ils savent que je n'ai pas le choix alors ils se font une raison... Avec Akira c'est fini, on a rompu le mois dernier.
-Pourquoi tu ne m'as rien dis?
-Tu es trop occupé, c'est un détail..."
Je restais silencieux un moment, c'est vrai que je n'étais pas très fier de moi...je n'avais pas été très présent ces derniers temps ni pour elle ni auprès de mes parents, trop pris par le groupe et tout le reste. Je me suis rendu compte que j'étais très centré sur moi-même depuis un moment et qu'elle en avait certainement souffert...même si elle aurait préféré être écartelée plutot que de me l'avouer. Si j'avais un orgueil démesuré le sien l'était au moins autant...
"Bien tu as raison, c'est certainement le mieux pour toi.."
J'ai vu à son regard un instant peiné que j'avais touché juste. Mais après tout, pourquoi lui faire cadeau de ma propre peine, elle ne m'avait tenu informé de rien et elle me mettait devant le fait accompli alors que ses valises étaient prêtes à être embarquées.
"Tant mieux si tu le prends comme ça, j'avais peur que ça te contrarie un peu que je ne t'en ai pas parlé avant...
-Tu parles! J'ai pas une seconde à moi avec le groupe, on a pas le temps de se voir de toute façon..."Je me serais mis des claques! Pourquoi est ce que j'avais besoin de systématiquement la blesser alors qu'elle comptait tant pour moi? Je n'avais jamais été franc avec elle et je me cachais toujours derrière des piques et des boutades quand elle me destabilisait. Mais cette fois en voyant son regard déçu, j'ai eu un vrai remord...mais trop tard pour revenir sur ce que je venais de dire, j'ai tenté de noyer le poisson..
"Et ce service que tu voulais que je te rende?"
Là elle rougit franchement et détourna le regard, cherchant une réponse quelquepart sur la moquette...
"C'est un peu...particulier, en fait. Tu te souviens de toutes les fois où je t'ai sauvé la mise en te laissant recopier mes devoirs, ou en te défendant face à ceux qui te traitaient de filles parceque tu dansais?
-Hmmm, tu me fais un peu peur tout d'un coup...ca doit vraiment être énorme pour que tu ailles chercher si loin dans nos souvenirs!
-Je voudrais....qu'on fasse l'amour!"m'a t-elle lancé d'une traite sans lever les yeux vers moi une seule fois.

Je me suis pétrifié, les baguettes suspendues entre le bol et ma bouche.
"J'ai mal compris?
-Je ne crois pas, non.
-Tu m'expliques ?
-Tu me promets que tu ne moqueras pas de moi? Ok...je n'ai jamais...enfin, jamais....je suis vierge!
-Tu ne me l'a jamais dit!
-.....0_o???
-Quoi???Et tous tes petits amis, et machin-sempai sur qui je suis tombé à chaque fois que j'allais chez tes parents?
-Jamais...pas le temps, pas l'envie...c'était un vrai bonnet de nuit, c'est ce que tu m'as toujours dit, non? Je sais que tu ne le supportais pas...
-Bon, admettons! Quel est le rapport avec moi?
-Je pars à l'étranger... Probablement pour plusieurs années, et au risque de me faire traiter de midinette, je ne veux pas coucher pour la première fois avec quelqu'un qui ne connaitra rien de moi, de mon pays, de mes parents, de ce que je suis depuis que je suis gosse...J'ai rompu avec machin-sempai, je ne peux pas lui demander ce genre de choses, c'est impossible! Met ça sur le compte de l'angoisse que je ressens à quitter mon cocon familial si tu veux, à ce départ précipité qui m'inquiète un peu à vrai dire, je ne veux pas avoir de regrets...
-Ok, je comprend la démarche mais pourquoi moi?
-Tu es mon meilleur ami."dit elle d'un air piteux, ce qui eu le don de me mettre en colère. Elle ne se rendait pas compte de ce qu'elle me demandait moi qui avait rêvé d'elle pendant des années sans jamais rien oser dire.
"Ai, écoutes...Tu es intelligente, je suis sur que tu peux comprendre que de le vouloir ça ne suffit pas! Tu me demandes ça comme si tu voulais que je change la roue de ta voiture, ça n'a rien à voir...je ne suis pas un toy-boy...même si tu sembles croire le contraire!
-Jun-kun, s'il te plait! Juste cette fois et je te promet que je ne te le demanderais plus jamais et puis à partir de la semaine prochaine tu ne me verras plus, alors...
-Justement! On a des sentiments l'un pour l'autre...de l'amitié, on ne peut pas faire l'amour juste parceque tu as envie de perdre ta virginité avec quelqu'un que tu connais." A vrai dire, j'étais un peu vexé que ce soit sa seule motivation...Moi qui étais sur de pouvoir avoir toutes les filles que je souhaitais à part elle, voilà qu'elle bousculait ces certitudes. La colère a commencé à me saisir alors j'ai décidé de la faire perdre pied à mon tour. J'ai fait semblant de réfléchir puis:
"Ok, je suis d'accord! Déshabilles toi!"Et je me levais de table, m'approchant d'elle, jusqu'a planter mes yeux dans les siens.
"Tout de suite, ici?" Elle avait l'air affolée et on commençait à lire de la panique dans ses yeux.
"Bien sur tout de suite, tu pars bientôt, non?"Plus je m'approchais et plus ses yeux se remplissaient d'incertitudes. Je me positionnais à quelques centimètres de ses lèvres sans parler puis me redressais l'air moqueur et légérement condescendant.
"Tu vois? C'est toi qui n'es pas prête, tu veux un café? Tu sais on va faire comme si tu ne m'avais jamais rien dit, on oublie, j'ai déjà oublié..." Je monologuais en me dirigeant vers la cuisine les assiettes à la main. Ne l'entendant pas répondre et craignant qu'elle se mette à pleurer, j'ai jeté un regard timide par dessus mon épaule et j'ai été estomaqué de voir qu'elle avait oté sa tunique et qu'elle s'attaquait à la fermeture de son short.
"Ai, qu'est ce que tu fais?
-Ce que tu m'as demandé.
-Tu plaisantes? Ce n'est pas..." j'ai senti la panique m'envahir à mon tour.
Elle s'est approchée de moi en sous vêtement et m'a pris les assiettes pour les poser dans l'évier. Puis elle s'est hissée sur la pointe des pieds et a commencé à m'embrasser dans le cou et à emprisonner le lobe de mon oreille entre ses lèvres. La traitresse, elle connaissait la moindre de mes faiblesses et semblait prête à ne rien m'épargner.
Je pensais qu'elle était comme une soeur pour moi et c'était la raison pour laquelle je n'avais jamais rien tenté avec elle, je ne voulais pas briser ce lien si fort qui nous unissait; Mais quand elle m'a embrassé, j'ai du lutter pour ne pas la prendre dans mes bras et la serrer contre moi.
"S'il te plait, Jun, je t'en prie..."
Elle a passé ses mains sur mon ventre et je me suis laissé faire lorsqu'elle a passé mon T-shirt par dessus ma tête. Elle l'a déposé par terre et son soutien-gorge l'a rejoint. Elle s'est à nouveau collée à moi, reprenant ses baisers le long de ma machoire prenant ma tête entre ses petites mains. Je la savais têtue et déterminée mais là je ne la reconnaissais plus...Les sentiments fraternels auxquels je m'était tellement raccroché volaient en éclats pour laisser la place à un désir puissant et irrépressible...
Comment résister davantage? Je l'ai attrapé par la taille et je l'ai portée jusqu'a ma chambre en prenant sa bouche pour la première fois en tant d'années. Je l'ai déposée sur le lit et j'ai enlevé la ceinture de mon jean.
"Tu es sure que c'est ce que tu veux?
-J'en suis sure.
-Ton père va me tuer.
-On ne lui dira pas!"
Mon dernier scrupule a sauté à ce moment là. Je me suis mis à califourchon sur elle et je lui ai enlevé son slip. Elle a levé les bras au dessus de sa tête et a accroché ses mains aux barreaux du lit, me lançant pour la première fois un regard où je pouvais lire le désir. La découvrant si féminine et si désirable, j'ai senti ma tension monter d'un cran et je me suis souvenu que ce regard je l'avais rêvé plus d'une fois. Je la regardais avec des yeux neufs, et je voyais cette femme magnifique qui s'offrait à moi avec tellement de naturel.
Je me penchais sur ses seins laissant mon souffle errer sur leurs pointes, les voyant se dresser pour m'appeller à les embrasser. Je les mordillais alors qu'elle passait sa main dans mes cheveux m'encourageant à poursuivre mon exploration..Je laissais ma langue effleurer le creux de son ventre.
Elle poussa un soupir de contentement et grisé par cette victoire, je descendais jusqu'a son aine. Elle avait les jambes serrées l'une contre l'autre créant un rempart que j'étais bien décidé à franchir.
"Ecartes les jambes!
-Je n'oserais jamais.
-Alors expliques moi comment on va faire, puisque tu es si maligne...
-Tu n'as pas besoin de faire ça, de m'embrasser là...
-Ecoutes, je ne suis pas un spécialiste de la virginité féminine mais je suis plutôt sur que plus tu seras préparée et moins tu auras mal!" dis je en me redressant vers elle.
Elle me lançais un regard suspicieux puis fermant les yeux et rejetant sa tête en arrière, elle se rendit à mes arguments . Je repris mes baisers au creux de sa cuisse puis me plaçant entre ses jambes donnais un premier coup de langue sur ses lèvres qui s'ouvrirent tout naturellement sur un bouton rose qui vint aussitot chercher sa part de faveur.
Ai se cabra sous les assauts de ma bouche et je l'entendis haleter sous sa main. Rapidement j'eus l'agréable surprise de sentir l'odeur de son désir, et je receuillis le précieux liquide en plaçant un doigt en elle.
Je glissais sur elle et revins l'embrasser. Elle poussa un cri de surprise en sentant la preuve de mon désir venir à sa rencontre. Sentant que j'allais entrer en elle, elle ferma à nouveau les yeux et je la sentis se crisper.
"Ai, ouvres les yeux, regardes moi! C'est moi, tu as confiance en moi..."
Elle ouvrit lentement les paupières et me fixa de ce regard si aimant que j'avais pu saisir quelquefois quand elle me regardait en pensant que je ne la voyais pas.
"Tu vas être doux...
-Je te le promets."
Elle picora ma bouche de ses dents et je m'immiscais entre ses cuisses laissant mon sexe trouver son chemin. Elle se mordit la lèvre quand je le pénétrais en douceur, marquant un temps d'arrêt lorsque je rencontrais un obstacle que je fis sauter avec une infinie délicatesse.
Je vis des larmes pointer à la commissure de ses yeux et je la rappellais à moi.
"Regardes moi, Ai! Je suis content d'être le premier...j'ai toujours eu envie de toi, pendant toutes ses années...." Et je me suis aperçu à ce moment que la vérité avait franchit mes lèvres, que je l'avais toujours voulue mais que nos orgueils respectifs nous avait toujours empêchés de devenir pour l'autre ce que nous brulions d'être.
Je commençais à bouger en elle avec lenteur, la laissant s'habituer à ma présence, ne la quittant pas des yeux. Je faisais un réel effort de maitrise pour m'immiscer le plus doucement possible dans son étroit fourreau. Je me sentais pressé de toutes parts et cette sensation nouvelle me faisait bouillir le sang et perdre le peu de raison qui m'habitait en cet instant.
Se concentrant sur ma voix elle me fixa enfin, puis son regard se brouilla alors qu'elle se laissait enfin aller au plaisir. Elle se réfugia dans mon cou, m'embrassant à nouveau, léchant le lobe de mon oreille, et fit courir ses mains le long de mon dos pour saisir mes fesses, suivant le mouvement de mon bassin. Puis elle vint les placer sur mes flancs et sur mon ventre jusqu'a toucher l'endroit où nos deux corps se rejoignaient et se perdaient l'un dans l'autre comme pour s'assurer de la réalité de notre union.
J'étais transporté, comme si ce que nous faisions était naturel et que nous ne nous étions rencontrés que parceque nous étions fait pour ce moment là, cet accord parfait entre nous. Cette communion de nos corps me faisait prendre conscience que c'était ça qui était important et vrai, elle et moi, pas les sirènes de la célébrité, les faux semblants du star système, et les amitiés de convenance...
Saissisant ses mains entre l'une des miennes je les ramenais au dessus de sa tête et m'écartant d'elle, accélerais progressivement mes mouvements, offrant dans mon regard le plaisir que l'on peut tirer à sentir monter la jouissance de l'autre.
Elle me rejoignit rapidement au sommet du plaisir et c'est ensemble, dans la bouche l'un de l'autre, que nous avons crié notre plaisir.
Je suis resté en elle, posant de légers baisers sur son visage, continuant à osciller mon bassin de droite à gauche pour prolonger son plaisir. Je n'osais pas briser le silence qui régnait. Est ce que tout serait différent maintenant? est ce qu'elle ferait ce qu'elle m'avait dit, n'en parlant plus, faisant comme si rien ne s'était passé? Elle souriait tout comme moi, les yeux fermés et le souffle court, des larmes légères perlant sous ses paupières que je séchais d'un souffle.
"Merci..."souffla t-elle.
"C'était un plaisir!"ricanais-je" On est officiellement des sex friends?" j'avais remis mon masque malgré moi...
"Jun-kun....je t'ai menti tout à l'heure" Elle affichait à nouveau un visage grave. J'avais peut-être été trop loin en parlant de sex friend?  Mais j'étais inquiet de ce qu'elle allait m'annoncer. Et si j'avais été le seul à ressentir ça, si elle s'en tenait à ce qu'elle m'avait dit et faisait comme si rien ne s'était jamais passé? Je cherchais une réponse sur son visage sans la trouver, alors je me retirais d'elle et je la regardais intensément, je m'attendais au pire.
"Je n'ai jamais couché avec mes petits amis, c'est vrai mais c'était...parceque j'ai toujours voulu que ce soit toi le premier..."Elle ouvrit les yeux et me regarda avec anxieté et doute, laissant tomber les faux semblants pour la première fois.
J'étais sidéré! On avait perdu tellement de temps, toutes ces années...des quiproquos, de l'incompréhension, de l'amour propre...
"Tu m'en veux de t'avoir piégé? de ne pas t'avoir dit toute la vérité? Mais je ne voulais pas partir sans que tu le saches, ce que je ressens pour toi. Je sais que je t'ai forcé la main et que tu dois m'en vouloir..."
Je réfléchis rapidement en voyant son regard s'assombrir de doutes. Je lui devais la vérité aussi...
"Si on a plus qu'une semaine, il ne faut pas perdre plus de temps. Tu as encore plein de choses à apprendre." Et je me suis jeté à nouveau sur elle, la faisant hurler de rire et probablement de soulagement.

YABAI JUN MATSUMOTO

Yabai yabai yabai
Wow wow wow wow wow wow wow

Viva myself [yabai]
Kou aritai
Kimatte iu no wa sore bakari [yabai
So motto reality [yabai]
Ima sugu
Sou taido de shimesanakya [ryoukai]

Sono kuse nanimo shiranai ore
Ima ni naru made chuucho shite
Sono ue nanimo kikanai ore
Ima sara dou iu no ?

Oh yeah
Te no hira kobore
Ori nage sutenai de
Sono kagi wa doko ni kakushite
Aru no aru no aru no aru no ?

Viva myself [amai]
Itsudemo
Ibatte iu no wa ore saikou [uzai]
Naze motto honesty [oh why]
Ima sugu
Chanto taido de shimesanakya [ryoukai]

Dear myself [kimoi]
Kou aritai
Kimatte iu no wa sore bakari [yabai]
So motto reality [yabai]
Ima sugu
Sou taido de shimesanakya [ryoukai]

Yabai yabai yabai
Wow wow wow wow wow wow wow

Iroiro kangaechau no yo ore
Kyou koso kimi to kisu wo shite
Abekobe mata bukiyou na ore
Kekkyoku mata kenka

Oh yeah, sunao na mama de
Iitai no yama yama de
Demo doushite kuchi wo hirakeba
Kimi wo kizutsuketeru no

Big up myself [yabai]
Itsudemo
Ibatte iu no wa ore saikou [uzai]
Naze motto honesty [oh why]
Ima sugu
Chanto taido de shimesanakya [ryoukai]

Here we go, yabai yabai [yabai yabai]
Yabai-bye-bye [yabai-bye-bye]
Yabai yabai [yabai yabai]
Yabai-bye-bye [yabai-bye-bye]
Yabai [yabai] yabai [yabai]
Yabai-bye-bye-bye-bye-bye-bye

Yabai
Ah yabai

Doushite doushite hanarete yuku
Kitto sou sa
Ima nara maniau
Ima hajimete kizuitanda

Viva myself [banzai]
Kore demo
Umaku iku kara ore saikou [uzai]
Demo motto honesty [banzai]
Ima sugu
Chanto taido de shimesanakya

Viva yourself [banzai]
Itsudemo
Shinjiteru no wa hitotsu dake [hontou]
So motto honesty [yatta]
Ima sugu
Yappa ai to wa kou deshou [ryoukai]

Yabai yabai yabai
Wow wow wow wow wow wow wow     Yabai yabai yabai yabai
Wow wow...

VIVA moi même ! (Yabai) Je ce que je veux être
C'est ce que j'ai toujours dit (Yabai)
Alors, tous les jours (Yabai)
Je vais montrer cette attitude, maintenant (bien reçu)

Zut, je ne sais rien
J'hésite encore
Et je n'écoute rien
Qu'est ce que je suis censé dire maintenant ?

Oh yeah ! Tes mains débordent
Ne laisse pas faire, ne les jette pas
Cette clé, où est-elle cachée ? Où ? Où ? Où ? Où ???

ViVA moi même ! (quel naîf) Toujours,
être fier, je suis le meilleur (c'est pénible)
Pourquoi, plus d'honnêteté ? (pourquoi ?)
Je vais montrer une bonne attitude, maintenant (bien reçu)
Cher moi même ! (dégoutant) Je veux être comme ça.
C'est tout ce que j'ai toujours dit (Yabai)
Alors, dans la réalité (Yabai)
Je vais montrer cette attitude, maintenant (bien reçu)

Yabai yabai yabai...
Wow wow

Je pense à plusieurs choses
Aujourd'hui, je vais t'embrasser
Dans le cas contraire, je serais de nouveau maladroit
Nous allons encore nous disputer après tout...

Oh yeah ! D'une manière honnête
Je veux m'exprimer
Mais pourquoi je te blesse à chaque fois que j'ouvre ma bouche ?

Big up ! Moi même (yabai) Toujours,
être fier, je suis le meilleur (c'est pénible)
Pourquoi, plus d'honnêteté ? (pourquoi ?)
Je vais montrer une bonne attitude, maintenant (bien reçu)

Yabai yabai yabai...

Pourquoi, pourquoi est-ce que tu t'éloignes de moi ?
Oui, ce n'est pas encore trop tard. Je le réalise pour la première fois

VIVA moi même ! (hourra) De toute manière
Tout ira bien, je suis le meilleur (vraiment)
Mais avec plus d'honnêteté (hourra)
Je vais montrer une bonne attitude, maintenant (bien reçu)
Viva toi même ! (hourra) Pour toujours
Je crois en une chose uniquement. (vraiment)
Alors avec plus d'honnêteté (yeah !)
A présent, je sais que c'est comme ça l'amour ! (bien reçu)

Yabai yabai yabai...
Wow wow

"Voilà vous savez tout sur mon histoire cachée...
-Attends, il en manque un morceau! Qu'est ce qui s'est passé après, elle est restée?
-Non, elle est partie aux Etats-Unis.
-Tu ne l'as plus revue?
-Elle revient au moins une fois par an, en vacances."
Regards interrogateurs de tous et un cri poussé par Aiba.
"Tu pars seul tous les ans en vacances! C'est avec elle?C'est pour ça que tu ne veux jamais nous dire où tu vas?
-Hmm...je poursuis les cours particuliers"Dit Jun un air coquin clairement affiché sur son visage de M.-fier-de-lui.
-Attends, attends" intervint Sho,"ce que tu es en train de nous dire c'est que tu vis une histoire d'amour avec Ai-chan depuis...des années?
-On peut le dire comme ça.
-Et cette relation longue distance, ça te convient?
-Bien sur que non, baka! Mais ça va enfin se terminer, elle revient s'installer à Tokyo cet été...ça lui pèse aussi cette séparation."
Il faisait jour maintenant mais la fatigue ne se faisait pas sentir...ils étaient tous trop abasourdis par ces révélations en cascades pour penser à dormir.
C'est Aiba qui repris le premier la parole.
"Comment on a pu ignorer à ce point ce que faisaient les autres? Vous croyez qu'on ne se connait pas vraiment, qu'on est pas de vrais....amis?"
Il était sérieusement perturbé par cette question que tous avaient en tête. Ils s'interrogèrent du regard et tombèrent sur le sourire de Jun qui leur fit hausser les sourcils.
"Non, on est pas amis, Aiba-chan, on est une famille...c'est normal de vouloir épargner sa famille! On avait tous peur de blesser les autres et de leur créer des ennuis en révélant nos "sales petits secrets"...
-Jun-kun a raison" renchérit Sho "c'est normal de vouloir protéger ceux qu'on aime et c'est ce qu'on a fait. Même si maintenant vous savez tous ces choses génantes sur moi....
-Arrêtes Sho-chan!"dit Nino "je crois qu'on est tous sur un pied d'égalité pour le coup!
-Heu...désolé de casser cette bonne atmosphère, les gars, mais on a rendez-vous dans 3 heures avec Johnny-san, et on ne sait toujours pas ce qu'on va dire..."lança Ohno en les regardant tous tour à tour.
"D'abord on prend un café serré, on se douche et une fois là-bas, on improvisera comme d'hab'"dit Jun, l'air philosophe.
"Hmm, ça ne sera pas la première fois, même si je suis désolé de vous mêler à tout ça les gars.."Pour une fois, Nino semblait montrer un réel remord.
Sho se leva, se dirigea le premier vers la salle de bain puis fit volte-face et répondit à Nino:
"T'inquiètes, ça sert à ça la famille..."

arashi, arashi fanfic, nc-17

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